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Polygynax virgo, capsule vaginale, boîte de 2 plaquettes de 3

Polygynax virgo est un médicament sous forme de capsule vaginale (6) à base de Néomycine + polymyxine b + nystatine (35 000UI/35000UI/100000UI).
Autorisation de mise sur le marché le 27/01/1997 par INNOTECH INTERNAT au prix de 3,51€ et retiré du marché le 17/07/2012.

 

À propos

    Principes actifs

  • Néomycine
  • Polymyxine B
  • Nystatine

    Excipients

  • Huile de soja
  • Diméticone 1 000
  • Téfose 63 :
  • Polyoxyéthylèneglycol stéarate
  • Ethylèneglycol stéarate
  • Enveloppe de la capsule :
  • Gélatine
  • Glycérol (E422)
  • Eau purifiée
  • Diméticone 1 000

    Classification ATC

    • système génito-urinaire et hormones sexuelles

      • anti-infectieux et antiseptiques à usage gynécologique

        • anti-infectieux et antiseptiques non associés aux corticoïdes

          • antibiotiques à usage gynécologique

            • nystatine en association

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 27/01/1997 et le 17/07/2012.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Vaginite

Indications thérapeutiques

Traitement local des vaginites à germes sensibles et des vaginites non spécifiques.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

·         En cas d'antécédent d'hypersensibilité à l'un des composants (ou sensibilisation de groupe),

·         En cas d'utilisation de diaphragmes et de préservatifs en latex,

·         En cas d'allergie à l'arachide ou au soja, en raison de la présence d'huile de soja.

Ce médicament est généralement déconseillé, en association avec des produits spermicides.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

PARTICULIEREMENT ADAPTE AUX PETITES FILLES ET AUX ADOLESCENTES.

Une instillation vulvo-vaginale le soir au coucher, après la toilette, 6 jours de suite.

Mode d'administration

Instiller la suspension médicamenteuse dans le vestibule et le vagin en exerçant une pression douce sur la capsule.

Conseils pratiques

·         Le traitement s'accompagnera de conseils d'hygiène (port de sous-vêtements en coton, éviter le port de tampon interne pendant le traitement…) et dans la mesure du possible, de la suppression des facteurs favorisants.

·         Ne pas interrompre le traitement pendant les règles.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Mises en garde :

En cas d'intolérance locale ou de réaction allergique, le traitement sera interrompu.

La sensibilisation par voie locale aux antibiotiques peut compromettre l'utilisation ultérieure par voie générale du même antibiotique ou d'antibiotiques apparentés.

Précautions d'emploi :

La durée du traitement doit être limitée en raison du risque de sélection de germes résistants et de surinfection par ces germes.

En l'absence de données sur l'importance des fractions de néomycine et de polymyxine B résorbées par la muqueuse, on ne peut exclure la possibilité d'effets systémiques, majorés en cas d'insuffisance rénale.

Ce médicament contient de l'huile de soja et peut provoquer des réactions d'hypersensibilité (urticaire, choc anaphylactique).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Compte tenu de la présence dans cette spécialité d'un aminoside, la néomycine, à l'origine d'un risque ototoxique, et de l'éventualité d'un passage systémique, l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte est déconseillée.

Allaitement

Compte tenu de l'immaturité digestive du nouveau-né et des propriétés pharmacocinétiques de ce médicament, sa prescription n'est pas recommandée en cas d'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Associations contre-indiquées

+ Préservatifs et Diaphragmes

Risque de rupture.

Associations déconseillées

+ Spermicide 

Tout traitement local vaginal est susceptible d'inactiver une contraception locale spermicide.

 

Effets indésirables

Possibilité d'eczéma allergique de contact ; celui-ci survient plus fréquemment en cas d'emploi prolongé. Ces lésions peuvent s'étendre à distance de la zone traitée.

Le risque d'apparition d'effets systémiques toxiques (rénaux, auditifs) est limité, compte tenu du traitement court préconisé.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

 

Surdosage

Une administration excessive et prolongée pourrait entraîner des effets systémiques (auditifs et rénaux) notamment chez les insuffisants rénaux. Un emploi prolongé expose également à un risque accru d'eczéma allergique.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTIINFECTIEUX et ANTISEPTIQUES à USAGE GYNECOLOGIQUE (G. Système génito urinaire et hormones sexuelles), code ATC : G01AA51.

Association de néomycine, de polymyxine B et de nystatine.

La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.

La polymyxine B est un antibiotique de la famille des polypeptides.

La nystatine est un antifongique à activité anticandida.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE DE LA POLYMYXINE B ET DE LA NEOMYCINE

POLYMYXINE B

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 2 mg/l            et             R > 2 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPECES SENSIBLES

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Aeromonas

Alcaligenes

Citrobacter freundii

Citrobacter koseri

Enterobacter

Escherichia coli

Klebsiella

Moraxella

Pseudomonas aeruginosa

Salmonella

Shigella

Stenotrophomonas maltophilia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0 - 30%

ESPECES  RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Cocci et bacilles

Aérobies à Gram négatif

Branhamella catarrhalis

Brucella

Burkholderia cepacia

Burkholderia pseudomallei

Campylobacter

Chryseobacterium meningosepticum

Legionella

Morganella

Neisseria

Proteus

Providencia

Serratia

Vibrio cholerae El Tor

Anaérobies

Cocci et bacilles

Autres

Mycobactéries

 

 

 

 

NEOMYCINE

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

 

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPECES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium

Listeria monocytogenes

Staphylococcus méti-S

 

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumanii)

Branhamella catarrhalis

Campylobacter

Citrobacter freundii

Citrobacter koseri

Enterobacter aerogenes

Enterobacter cloacae

Escherichia coli

Haemophilus influenzae

Klebsiella

Morganella morganii

Proteus mirabilis

Proteus vulgaris

Providencia rettgeri

Salmonella

Serratia

Shigella

Yersinia

 

 

 

50 - 75%  

 

20 - 25%

 

?

10 - 20%

15 - 25 %

25 - 35 %

10 - 15 %

10 - 20 %

20 - 50 %

?

?

?

?

?

?

 

 

ESPECES MODEREMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif

Pasteurella

 

 

 

ESPECES RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Entérocoques

Nocardia asteroides

Staphylococcus méti-R*

Streptococcus

 

Aérobies à Gram négatif

Alcaligenes denitrificans

Burkholderia

Flavobacterium sp.

Providencia stuartii

Pseudomonas aeruginosa

Stenotrophomonas maltophilia

 

Anaérobies

Bactéries anaérobies strictes

 

Autres

Chlamydia

Mycoplasmes

Rickettsies

 

 

* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Remarque : ces spectres correspondent à ceux des formes systémiques de ces antibiotiques. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

2 ans

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.

Pas d'exigences particulières.

Plaquette thermoformée (PVC/Aluminium) de 3 capsules ; boîte de 6 capsules.

 

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