Fivasa 400 mg, comprimé enrobé gastro-résistant, boîte de 100
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation

Fivasa est un médicament sous forme de comprimé enrobé gastrorésistant (100) à base de Mésalazine (400 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 22/09/1998 par TILLOTTS PHARMA FRANCE au prix de 37,95€.
À propos
- Mésalazine
Principes actifs
- Noyau :
- Lactose
- Carboxyméthylamidon
- Magnésium stéarate (E572)
- Talc (E553b)
- Povidone (E1201)
- Enrobage :
- Talc (E553b)
- Triéthyle citrate
- Fer oxyde (E172)
- Fer oxyde (E172)
- Macrogol 6000
- Copolymère de :
- Méthacrylique acide
- Méthyle méthacrylate
Excipients
voies digestives et métabolisme
antidiarrhéiques, anti-inflammatoires et anti-infectieux intestinaux
anti-inflammatoires intestinaux
acide aminosalicylique et analogues
mésalazine
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 22/09/1998.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Rectocolite hémorragique
- Maladie de Crohn
Indications thérapeutiques
Rectocolite hémorragique : traitement d'attaque des poussées légères à modérées et traitement d'entretien.
Maladie de Crohn : traitement d'entretien.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.
· Hypersensibilité connue aux salicylés.
· Insuffisance rénale sévère ou insuffisance hépatique sévère.
Posologie et mode d'administration
Posologie
Les données disponibles concernant l'utilisation chez l'enfant (de 6 à 18 ans) sont limitées.
Traitement d'attaque de la rectocolite hémorragique :
Adultes
· 2,4 à 4,8 g par jour soit 6 à 12 comprimés par jour, en plusieurs prises par jour, au cours des repas .
La posologie sera adaptée en fonction de la réponse au traitement.
La durée de traitement recommandée est de 4 à 8 semaines.
Enfants à partir de 6 ans et adolescents
Posologie à déterminer individuellement en commençant par la dose de 30-50 mg/kg/jour en plusieurs prises.
Dose maximale : 75 mg/kg/jour en plusieurs prises.
La dose totale ne devrait pas dépasser 4 g/jour.
Il est généralement recommandé d'administrer aux enfants :
· pesant jusqu'à 40 kg : la moitié de la dose adulte,
· à partir de 40 kg : la dose adulte (sans dépasser 4 g/jour).
Traitement d'entretien de la rectocolite hémorragique :
Adultes
· 1,6 à 2,4 g par jour soit 4 à 6 comprimés par jour en une ou plusieurs prises.
Enfants à partir de 6 ans et adolescents
La posologie est à déterminer individuellement en commençant par la dose de 15-30 mg/kg/jour en plusieurs prises.
La dose totale ne devrait pas dépasser 2 g/jour.
Il est généralement recommandé d'administrer aux enfants :
· pesant jusqu'à 40 kg : la moitié de la dose adulte,
· à partir de 40 kg : la dose adulte (sans dépasser 2 g/jour).
Traitement d'entretien de la maladie de Crohn :
Adultes
· 2,4 g par jour soit 6 comprimés par jour.
Enfants à partir de 6 ans
La posologie est à déterminer individuellement en commençant par la dose de 15-30 mg/kg/jour en plusieurs prises.
La dose totale ne devrait pas dépasser 2 g/jour.
Il est généralement recommandé d'administrer aux enfants :
· pesant jusqu'à 40 kg : la moitié de la dose adulte,
· à partir de 40 kg : la dose adulte.
Mode d'administration
Voie orale.
A prendre au cours des repas.
Mises en garde et précautions d'emploi
· Des contrôles sanguins (hémogramme, paramètres de la fonction hépatique tels que ALAT ou ASAT, créatininémie) et urinaires (bandelettes) doivent être effectués avant et pendant le traitement, selon l'appréciation du médecin traitant. A titre indicatif, des contrôles sont recommandés 14 jours après l'initiation du traitement, puis deux à trois contrôles avec un intervalle de 4 semaines. Si les résultats sont normaux, les tests devront être effectués tous les 3 mois. Si d'autres symptômes apparaissent, ces tests devront être effectués immédiatement.
· FIVASA ne devrait pas être utilisé chez les patients présentant une altération de la fonction rénale. Une néphrotoxicité induite par la mésalazine doit être suspectée en cas de détérioration de la fonction rénale pendant le traitement.
· Des néphropathies ont été rapportées (exceptionnellement avec la forme rectale) (néphrites tubulo-interstitielles ou syndromes néphrotiques).
· L'hypovolémie constitue un facteur de risque de survenue de ces néphropathies, la réversibilité apparaît dépendre de la durée du traitement. Un calcul de la clairance de la créatinine et une recherche de la protéinurie doivent être réalisées 2 fois par an.
· Ce médicament doit être administré avec prudence chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique.
· Les patients présentant une pathologie pulmonaire, notamment l'asthme, doivent faire l'objet d'une surveillance étroite durant le traitement par FIVASA.
· Les patients ayant des antécédents d'effets indésirables liés aux médicaments contenant de la sulfasalazine, devraient être gardés sous surveillance médicale stricte lors de l'initiation d'un traitement par 5-ASA (FIVASA). Si des symptômes aigus d'intolérance se manifestent tels que des crampes abdominales, douleurs abdominales aiguës, fièvre, céphalées intenses ou rash cutané, le traitement par FIVASA devrait être immédiatement interrompu.
· Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
· Un nombre limité de cas de comprimés retrouvés intacts dans les selles a été rapporté. Ce qui semble être des comprimés intacts pourrait, dans certains cas, être en fait des enveloppes de comprimés quasiment vides. FIVASA comprimé enrobé gastro-résistant libère son principe actif même si une partie de l'enveloppe n'est pas dissoute. Une fois le pH 7.0 atteint, quelques fissures dans l'enrobage suffisent pour libérer la mésalazine des comprimés. Cette libération est alors irréversible et se poursuit en continu, indépendamment du pH intestinal. Si des comprimés sont retrouvés dans les selles de façon répétée, le patient devrait consulter son médecin.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'y a pas de données suffisantes sur l'utilisation de FIVASA chez la femme enceinte. Cependant, les données disponibles sur un nombre limité de grossesses exposées n'indiquent pas d'effets indésirables de la mésalazine sur la grossesse ou sur la santé du foetus ou du nouveau-né. A ce jour, aucune autre donnée épidémiologique pertinente n'est disponible.
Dans un cas d'utilisation à long terme d'une dose élevée de mésalazine (2-4 g par voie orale) pendant la grossesse, une insuffisance rénale chez un nouveau-né a été décrite.
Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères sur la gestation, le développement embryonnaire/foetal, l'accouchement ou le développement post-natal.
FIVASA ne doit être utilisé durant la grossesse que si le bénéfice potentiel est supérieur au risque possible.
Allaitement
L'acide N-acétyle-5-aminosalicylique et dans une moindre mesure la mésalazine sont excrétés dans le lait maternel. A ce jour les données chez la femme sur l'utilisation durant l'allaitement sont limitées. La survenue d'une réaction d'hypersensibilité telle qu'une diarrhée chez l'enfant ne peut pas être exclue. FIVASA ne devra être utilisé durant l'allaitement que si le bénéfice potentiel est supérieur au risque possible. L'allaitement devra être immédiatement interrompu en cas d'apparition de diarrhée chez l'enfant.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations à prendre en compte
+ Azathioprine, mercaptopurine
Risque de majoration de l'effet myélosuppresseur de l'azathioprine ou de la mercaptopurine par inhibition de son métabolisme hépatique par le dérivé de l'acide aminosalicylique, notamment chez les sujets présentant un déficit partiel en thiopurine méthyltransférase (TPMT).
Effets indésirables
Les effets indésirables sont présentés par classes de système d'organes.
Très fréquent : ≥ 1/10, fréquent : ≥ 1/100 et < 1/10, peu fréquent : ≥ 1/1 000 et < 1/100, rare : ≥ 1/10 000 et < 1/1000, très rare : < 1/10 000, indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections hématologique et du système lymphatique
Peu fréquent : anémie.
Très rare : altération de l'hémogramme (anémie aplasique, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, leucopénie, thrombocytopénie).
Fréquence indéterminée : hyperéosinophilie, atteintes de différentes lignées sanguines.
Affections du système nerveux
Peu fréquent : paresthésie, acouphènes.
Rare : céphalées, vertiges.
Très rare : neuropathie périphérique.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : dyspepsie.
Rare : douleur abdominale, vomissements, nausées, diarrhée, flatulence.
Très rare : pancréatites aigües.
Des pancréatites aigües peuvent être observées, d'évolution bénigne à l'arrêt de la mésalazine, mais imposant l'arrêt définitif du médicament.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : rash.
Peu fréquent : urticaire, prurit.
Très rare : alopécie.
Affections musculosquelettiques et systémiques
Très rare : arthralgie, myalgie.
Fréquence indéterminée : cas de lupus avec des tableaux de péricardite ou pleuropéricardite accompagnés d'éruptions cutanées ou d'arthralgies.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : fièvre.
Affections du système immunitaire
Très rare : réaction d'hypersensibilité telles qu'exanthème allergique, fièvre médicamenteuse, lupus érythémateux, pancolite.
Affections cardiaques
Rare : myocardite, péricardite.
Fréquence indéterminée : douleurs thoraciques.
Des péricardites et plus rarement des myocardites se manifestant par des douleurs thoraciques et une dyspnée ont été décrites ; elles sont en règle générale rapidement réversibles à l'arrêt du traitement, mais l'incertitude sur le mécanisme (toxicité directe ou hypersensibilité) contre-indique formellement toute réintroduction.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très rare : réactions allergiques et fibrotiques pulmonaires (incluant dyspnée, toux, bronchospasme, alvéolite, éosinophilie pulmonaire, infiltration pulmonaire, pneumonie).
Affections hépato-biliaires
Très rare : augmentation des transaminases, et des paramètres de cholestase, hépatite, et hépatite cholestatique.
Affections du rein et des voies urinaires
Très rare : altération de la fonction rénale incluant néphrites interstitielles aiguës et chroniques et insuffisance rénale.
Affection des organes de reproduction
Très rare : oligospermie (réversible).
Certains effets indésirables mentionnés ci-dessus peuvent aussi être associés à la maladie. C'est en particulier le cas des effets indésirables gastro-intestinaux et des arthralgies.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Surdosage
Il y a quelques cas de surdosage (c'est-à-dire des tentatives de suicide avec de fortes doses de mésalazine par voie orale) qui n'indiquent pas de toxicité rénale ou hépatique.
Il n'existe pas d'antidote spécifique et le traitement est symptomatique.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il n'a pas été observé d'effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : anti-inflammatoires intestinaux, code ATC : A07EC02.
II a été montré que les patients atteints de RCH les plus à risque de développer un cancer colorectal sont ceux ayant une colite ancienne (plus de huit ans d'évolution), des lésions de colite étendue (atteignant ou dépassant le côlon gauche), une cholangite sclérosante primitive associée ou un antécédent familial au premier degré de cancer colique.
Une méta-analyse de 9 études d'observation (3 études de cohorte et 6 études cas-témoin) ayant inclus 334 cas de cancer colorectal et 140 cas de dysplasie pour un total de 1932 patients atteints de RCH, a montré que le risque de cancer colorectal était d'environ 50% plus faible chez les patients prenant régulièrement de l'acide 5-aminosalicylique (5-ASA) que chez ceux prenant du 5-ASA de manière irrégulière ou n'en prenant pas.
La réduction du risque de cancer colorectal par le 5-ASA, si elle est confirmée, mettrait en jeu à la fois des mécanismes liés aux propriétés anti-inflammatoires et aux propriétés anti-tumorales intrinsèques de la molécule.
La mésalazine (acide-5-aminosalicylique ou 5-ASA) est la fraction active de la salazosulfapyridine responsable de l'activité thérapeutique.
Libération du 5-ASA dans le tractus digestif
Des études isotopiques ont montré chez l'homme que le comprimé ne se délitait pas dans l'estomac même après un temps de séjour prolongé.
Dans tous les cas, ce délitement a lieu dans la partie distale de l'iléon ou dans le colon ascendant, assurant une délivrance du 5-ASA aux sites préférentiels de l'inflammation.
Absorption
La biodisponibilité par voie orale est d'environ 20%.
Métabolisme
La demi-vie du 5-ASA est courte (de l'ordre d'une heure). Son élimination se fait essentiellement par transformation métabolique ; le N-ac-5-ASA est son principal métabolite. L'acétylation du 5-ASA a lieu en majeure partie dans le foie. La demi-vie terminale de l'Ac-5-ASA est de l'ordre de 24 heures.
Elimination
Environ 90% de la dose de 5-ASA ingérée sont retrouvés chez les sujets normaux avec en moyenne, 40-50 % dans les selles et 35-50 % dans les urines, dont la majeure partie sous forme du dérivé acétylé (80-90 % dans les urines, 65-70 % dans les selles).
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température inférieure à 25°C, dans l'emballage extérieur et à l'abri de l'humidité.
100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).