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Elyzol 25 pour cent, suspension pour usage dentaire en cartouche, boîte de 2 cartouches (+ 2 aiguilles) de 0,30 g

Elyzol est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de suspension pour usage dentaire (2) à base de Métronidazole (25 %).
Mis en vente le 15/02/1996 par CENTRE SPECIALITES PHARMA et retiré du marché le 27/11/2013. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Métronidazole

    Excipients

  • Glycérol mono-oléate
  • Huile de sésame
  • Eau pour préparations injectables
  • Présence de :
  • Benzoate

    Classification ATC

    • voies digestives et métabolisme

      • préparations stomatologiques

        • préparations stomatologiques

          • anti-infectieux pour traitement oral local

            • métronidazole

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 15/02/1996 et le 27/11/2013.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Parodontite

Indications thérapeutiques

Traitement des parodontites en complément du détartrage ou en l'absence de tartre.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Hypersensibilité connue aux imidazolés.
DECONSEILLE :
- Allaitement : éviter l'administration du métronidazole pendant la lactation, en raison du passage dans le lait.
- Associations déconseillées : alcool, disulfirame.

 

Posologie et mode d'administration

La suspension doit être instillée à l'intérieur des poches parodontales, 2 fois, à une semaine d'intervalle.
La dose est individuelle et dépend du nombre de dents qui doivent être traitées.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- A n'utiliser que pour un seul patient.
- Si seule une partie de la suspension est utilisée au cours d'une séance, le reliquat doit être détruit, en raison du risque de contamination bactérienne.
- Associations nécessitant des précautions d'emploi : anticoagulants oraux (décrit pour la warfarine).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Chez l'animal, le métronidazole ne s'est pas montré tératogène ou foetotoxique.
Les observations de plusieurs centaines de grossesses exposées au métronidazole au cours du premier trimestre n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif particulier.
L'étude d'effectifs équivalents de patientes traitées au-delà du premier trimestre ne met pas en évidence d'effet foetotoxique.
En conséquence, la grossesse ne représente pas une contre-indication à l'utilisation du métronidazole en cas de nécessité.
Allaitement :
Eviter l'administration du métronidazole pendant la lactation, en raison du passage dans le lait.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Alcool : effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
- Disulfirame : bouffées délirantes, état confusionnel.
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
Anticoagulants oraux (décrit pour la warfarine) : augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique par diminution de son catabolisme hépatique. Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR ; adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par ce nitro-imidazolé et 8 jours après son arrêt.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Fluorouracile : augmentation de la toxicité du fluorouracile par diminution de sa clairance.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE I'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines."

 

Effets indésirables

En raison des faibles concentrations plasmatiques après application locale, le risque de survenue d'effets indésirables systémiques est faible.
Ont été observés : un goût amer, une sensibilité locale transitoire et des céphalées.
Peuvent théoriquement survenir avec le métronidazole : des troubles digestifs (langue pâteuse, nausées, vomissements, anorexie, diarrhée), des réactions cutanées (prurit, urticaire, bouffées vasomotrices), des vertiges, un risque d'aggravation d'affections neurologiques centrales et périphériques sévères.

 

Propriétés pharmacologiques

AGENT ANTI-INFECTIEUX POUR TRAITEMENT ORAL LOCAL.
(A : appareil digestif et métabolisme).
Le métronidazole est un antibiotique de la famille des nitro-imidazolés.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIMICROBIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S < = 4 mg/L et R > 4 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous avec fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram négatif :
Helicobacter pylori (30%).
- Anaérobies :
. Bacteroïdes fragilis.
. Bifidobacterium (60-70%).
. Bilophila.
. Clostridium.
. Clostridium difficile.
. Clostridium perfringens.
. Eubacterium (20-30%).
. Fusobacterium.
. Peptostreptococcus.
. Prevotella.
. Porphyromonas.
. Veillonella.
ESPECES RESISTANTES :
- Anaérobies à Gram positif :
Actinomyces.
- Anaérobies :
. Mobiluncus.
. Propionibacterium acnes.
ACTIVITE ANTIPARASITAIRE :
- Entamoeba histolytica.
- Giardia intestinalis.
- Trichomonas vaginalis.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques du métronidazole. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physicochimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

- Après application, des concentrations de métronidazole supérieures à 100 µg/ml sont détectables dans les poches parodontales, pendant au moins 8 heures, et des concentrations supérieures à 1 µg/ml sont retrouvées au bout de 36 heures.
- La biodisponibilité de cette suspension de métronidazole est de 70%.
- Le pic plasmatique est atteint en 4 heures. Des concentrations systémiques supérieures à 1,3 µg/ml n'ont jamais été rencontrées.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température comprise entre 15 et 25°C.

0,3 g de suspension en cartouches + 2 aiguilles ; boîte de 2.

 

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