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Tinset 30 mg, comprimé sécable, boîte de 30

Tinset est un médicament sous forme de comprimé sécable (30) à base de Oxatomide (30 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 08/11/1984 par JANSSEN CILAG au prix de 3,92€ et retiré du marché le 04/05/2010.

 

À propos

    Principes actifs

  • Oxatomide

    Excipients

  • Lactose
  • Amidon de riz
  • Cellulose (E460)
  • Polyvidone (E1201)
  • Polysorbate 20
  • Silice (E551)
  • Magnésium stéarate (E572)

    Classification ATC

    • système respiratoire

      • antihistaminiques à usage systémique

        • antihistaminiques à usage systémique

          • dérivés de la pipérazine

            • oxatomide

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 08/11/1984 et le 04/05/2010.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Dermatite atopique
  • Urticaire chronique
  • Dermographisme

Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des:

· Dermatite atopique,

· Urticaire chronique,

· Dermographisme.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

· Antécédent d'hypersensibilité à l'oxatomide (en particulier hépatite).

· Insuffisance hépatique sévère.

 

Posologie et mode d'administration

Adultes:

1 mg/kg/jour en 2 prises (matin et soir) soit en moyenne 2 comprimés par jour, à répartir en deux prises.

Enfants de plus de 20 kg (environ 6 ans):

2 à 3 mg/kg/jour en 2 à 3 prises, soit:

· pour un sujet de 20 kg à 30 kg: 1/2 comprimé 3 fois par jour

· pour un sujet de plus de 30 kg: 1 comprimé 2 fois par jour.

Chez les sujets de moins de 20 kg, il convient d'utiliser la forme suspension buvable.

Comprimé sécable blanc.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

En cas de symptômes évoquant une atteinte hépatique, il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d'élévation des taux et/ou en cas d'ictère, le traitement doit être interrompu. La réintroduction du médicament est à proscrire.

La prudence est recommandée chez l'enfant de moins de 6 ans, en raison du risque de symptômes neurologiques, notamment de signes extrapyramidaux.

L'oxatomide doit être utilisé avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque accru de sédation.

L'oxatomide, comme les autres antihistaminiques, peut interférer avec les tests cutanés réalisés pour le diagnostic de l'allergie. Il est conseillé d'arrêter le traitement par oxatomide 3 jours avant leur réalisation.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).

La prise de ce médicament est déconseillée avec des boissons alcoolisée ou des médicaments contenant de l'alcool (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions.).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de données fiables de tératogénèse chez l'animal.

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'oxatomide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

En conséquence, l'utilisation de l'oxatomide est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument pour conseiller une interruption systématique de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale soigneuse.

Allaitement

Le passage de l'oxatomide dans le lait maternel n'est pas connu.

L'administration de l'oxatomide est déconseillée pendant l'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Associations déconseillées

·         Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de l'antihistaminique H1. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Associations à prendre en compte

·         Médicaments atropiniques

Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…

Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

·         Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicule et l'utilisation de machine.

 

Effets indésirables

Les classes de fréquences attribuées aux effets indésirables ci-dessous ont été établies sur la base des données des essais cliniques pour classer les effets indésirables de très fréquents à rares. La fréquence des effets indésirables très rares (<1/10 000) a été estimée à partir des données obtenues après l'autorisation de mise sur le marché et correspond à un taux de notification plutôt qu'à des fréquences réelles en raison de l'absence de données appropriées pour le calcul de leur fréquence.

Selon les conventions en vigueur les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence en utilisant la classification suivante :

Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100), rare (≥ 1/10,000 et < 1/1000), très rare (< 1/10,000).

Affections du système immunitaire

Très rare : réactions d'hypersensibilité immédiate à type de choc anaphylactique, d'oedème de Quincke, d'urticaire, ou de bronchospasme

Trouble du métabolisme et de la nutrition

Fréquent : prise de poids due à une augmentation de l'appétit

Affections du système nerveux

Très fréquent : troubles de la vigilance, le plus souvent somnolence (surtout en début de traitement et chez l'adulte)

Très rare : convulsions, troubles extrapyramidaux réversibles à l'arrêt du traitement.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Très rare : hypoacousie

Affections vasculaires

Très rare : tachycardie, bouffées vasomotrices.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : troubles digestifs, nausées, vomissements, sécheresse de la bouche.

Affections hépatobiliaires

Très rares : des cas d'élévation des transaminases et d'hépatites, pouvant s'accompagner d'une fièvre parfois élevée, et d'exceptionnels cas d'hépatiques potentiellement graves, ont été rapportés.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rare : érythème parfois prurigineux, urticaire, réactions bulleuses.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent : asthénie

 

Surdosage

Quelques réactions neurologiques dyskinétiques, liées à un surdosage manifeste, ont été observées chez des enfants ayant reçu une suspension de Tinset dosée à 25 mg/ml (soit 10 fois la concentration de la suspension utilisée en France). Ces symptômes ont complètement et spontanément disparu dans les 24 heures après l'arrêt du traitement.

Les symptômes les plus souvent décrits en cas de surdosage sont somnolence, obnubilation, symptômes extrapyramidaux tels que dyskinésie, torticolis, crise oculogyre, dystonie, hypertonie. Hyperexcitabilité et agitation sont moins fréquentes. Mydriase et spasme musculaire généralisé ont été décrits plus rarement.

De très rares cas d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés à la suite de surdosage chez des enfants.

Il n'existe pas d'antidote spécifique. Le traitement consiste en une surveillance (avec réalisation d'un ECG afin notamment de mesurer l'intervalle QT) et au maintien des fonctions vitales.

Dans les premières heures suivant l'ingestion, l'administration de charbon actif peuvent être envisagés. Les symptômes extrapyramidaux ont été traités avec succès par les anticholinergiques. 

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence et d'altération de la vigilance attachés à l'emploi de ce médicament. L'absorption concomitante d'alcool peut potentialiser ces effets.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIHISTAMINIQUE A USAGE SYSTEMIQUE

(D: DERMATOLOGIE)

Code ATC: D04A

L'oxatomide inhibe la mobilisation du calcium intracellulaire. Le calcium est un des signaux indispensables à l'activation du mastocyte et au déclenchement de la réaction allergique.

L'oxatomide inhibe les mécanismes secrétoires au niveau des mastocytes et des basophiles. Il inhibe la libération des médiateurs intragranulaires impliqués dans la phase précoce de l'allergie.

L'oxatomide associe à ces propriétés anti-allergiques, une activité antihistaminique H1. Il est dépourvu d'effet anticholinergique.

L'absorption digestive de l'oxatomide est pratiquement complète.

Le pic de concentration est atteint en 2 heures. L'oxatomide est métabolisé dans le foie par hydroxylation aromatique, N-déalkylation oxydative et conjugaison. Moins de 0,5 % de la dose est excrétée inchangée. L'excrétion des métabolites est principalement fécale (60%) par la bile et par les urines. L'oxatomide a une demi-vie de 14 heures.

Des études menées in vitro sur des microsomes hépatiques humains ont montré une métabolisation principalement par le cytochrome P450-3A4 et accessoirement par le cytochrome P450-2D6.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation.

30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

 

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