Tisane provencale n°1, plantes pour tisane en sachet, sachets-dose boîte de 24
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation

Tisane provencale n°1 est un médicament sous forme de plantes pour tisane (24).
Autorisation de mise sur le marché le 08/12/1997 par TISANE PROVENCALE. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.
À propos
- Séné
Principes actifs
- Guimauve
- Achillée millefeuille
- Menthe
- Réglisse
- Romarin
Excipients
voies digestives et métabolisme
laxatifs
laxatifs
laxatifs stimulants
glycosides de séné
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 08/12/1997.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Constipation
Indications thérapeutiques
Traitement de courte durée de la constipation occasionnelle.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
· colopathies organiques inflammatoires (rectocolite ulcéreuse, maladie de Crohn...),
· syndrome occlusif ou subocclusif,
· syndromes douloureux abdominaux de cause indéterminée,
· états de déshydratation sévère avec déplétion électrolytique,
· fécalome,
· enfants de moins de 12 ans.
Ce médicament est généralement déconseillé :
· en association avec les médicaments donnant des torsades de pointes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions),
Posologie et mode d'administration
Voie orale. Réservé à l'adulte et à l'adolescent de plus de 12 ans.
1 sachet 1 à 2 fois par jour au maximum en infusion
Dans une tasse, verser de l'eau bouillante sur le sachet. Laisser infuser 5 à 10 minutes
La durée du traitement ne doit pas excéder 8 à 10 jours.
Mises en garde et précautions d'emploi
Mise en garde
Le traitement médicamenteux de la constipation n'est qu'un adjuvant au traitement hygiéno-diététique :
· enrichissement de l'alimentation en fibres végétales et en eau,
· conseils d'activité physique et de rééducation de l'exonération.
Chez l'enfant, la prescription de laxatifs stimulants doit être exceptionnelle : elle doit prendre en compte le risque d'entraver le fonctionnement normal du réflexe d'exonération.
Une utilisation prolongée d'un laxatif est déconseillée (Ne pas dépasser 8 à 10 jours de traitement).
La prise prolongée de dérivés anthracéniques peut entraîner deux séries de troubles :
a) « la maladie des laxatifs » avec colopathie fonctionnelle sévère, mélanose rectocolique, anomalies hydro-électrolytiques avec hypokaliémie ; elle est très rare,
b) une situation de « dépendance » avec besoin régulier de laxatifs, nécessité d'augmenter la posologie et constipation sévère en cas de sevrage ; cette dépendance, de survenue variable selon les patients, peut se créer à l'insu du médecin.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'y a pas de rapports d'effets indésirables pendant la grossesse, ni sur le foetus aux doses recommandées. Cependant, compte tenu du risque génotoxique de plusieurs dérivés anthracéniques tels que l'émodine, l'aloé-émodine, ce médicament est déconseillé pendant la grossesse.
Allaitement
L'usage pendant l'allaitement est déconseillé en raison d'insuffisance de données sur le passage de métabolites dans le lait. De petites quantités de métabolites actifs (rhéine) sont retrouvées dans le lait. Il n'a pas été rapporté d'effet laxatif chez les bébés.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
+ Médicaments donnant des torsades de pointes : amiodarone, astémizole, bépridil, brétylium, disopyramide, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, quinidiniques, sparfloxacine, sotalol, sultopride, terfénadine, vincamine.
Risque majoré de troubles ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Utiliser un laxatif non stimulant.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Digitaliques :
L'hypokaliémie favorise les effets toxiques des digitaliques.
Surveillance de la kaliémie et, s'il y a lieu, ECG. Utiliser un laxatif non stimulant.
+ Autres hypokaliémiants :
Diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés), amphotéricine B (voie IV), corticoïdes (gluco-, minéralo- : voie générale), tétracosactide.
Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction. Utiliser un laxatif non stimulant.
Effets indésirables
Possibilité de nausées, vomissements, diarrhée, de douleurs abdominales en particulier chez les sujets souffrant du côlon irritable.
Possibilité d'hypokaliémie.
Parfois, coloration anormale des urines sans signification clinique.
Rarement des réactions d'hypersensibilité à type d'urticaire, oedème voire réaction anaphylactoïde.
Surdosage
Les symptômes principaux en cas de surdosage ou d'abus sont des douleurs et des diarrhées sévères avec des pertes importantes de liquide et d'électrolytes qui doivent être compensées. Les diarrhées peuvent causer spécialement une perte en potassium qui peut conduire à des désordres cardiaques et une asthénie musculaire, particulièrement quand des glucosides cardiotoniques, des diurétiques, des corticostéroïdes ou de la racine de réglisse sont pris simultanément.
Une grande quantité de liquide est à prendre pendant le traitement. Les électrolytes, spécialement le potassium, sont à contrôler. Ceci est particulièrement important chez les personnes âgées.
L'ingestion chronique de médicaments contenant des dérivés anthraquinoniques à dose excessive peut provoquer une toxicité hépatique.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : LAXATIF STIMULANT
Code ATC : A06AB
(A : appareil digestif et métabolisme)
Ce médicament possède des effets laxatifs: les sennosides ne sont pas absorbés au niveau de l'estomac; ils sont convertis en rhéinanthrone (métabolite actif) par les bactéries du colon.
Ce médicament agit selon deux mécanismes d'action:
· Stimulation de la motricité du colon et accélération du transit,
· Influence sur le processus de sécrétion par deux mécanismes différents: inhibition de l'absorption de l'eau et des électrolytes (Na+, Cl-) vers les cellules épithéliales du colon et stimulation de l'écoulement de ces fluides vers la lumière du colon.
Les sennosides ne sont pas absorbés au niveau de l'estomac ni dégradés par les enzymes digestives. Ils sont convertis par les bactéries du colon en un métabolite actif (rhéinanthrone).
Chez l'animal, lors de l'administration de rhéinanthrone radio-marquée dans le caecum, l'absorption est inférieure à 10 %. En contact avec l'oxygène, la rhéinanthrone est oxydée en rhéine et sennidines, retrouvées dans le sang, essentiellement sous forme de glucuronides et sulfates. Après l'administration orale de sennosides, 3 à 6 % des métabolites sont excrétés dans les urines.
Environ 90 % des sennosides sont excrétés dans les faeces sous forme de polymères, 2 à 6 % sous forme de sennosides inchangés, sennidines, rhéinanthrone et rhéine.
Chez l'homme, après l'administration orale d'une poudre de fruit de séné (contenant 20 mg de sennosides) pendant 7 jours, les concentrations maximales atteintes dans le sang étaient de 100 ng de rhéine par ml. Aucune accumulation n'a été mise en évidence.
De faibles quantités de métabolites actifs, tels que la rhéine, ont été retrouvées dans le lait maternel. Chez l'animal, le passage de la rhéine dans le placenta est faible.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :Conserver à température ne dépassant pas 25 °C
Boite de 24 sachets en papier filtre non thermocollant de 1,7 g.