Navigation

Zoely 2,5 mg/1,5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 plaquette de 28

Zoely est un médicament sous forme de comprimé pelliculé (28) à base de Estradiol + nomégestrol acétate (2,5 mg/1,5 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 27/07/2011 par THERAMEX. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.

 

À propos

    Principes actifs

  • Comprimé pelliculé actif blanc :
  • Nomégestrol
  • Estradiol

    Excipients

  • Noyau du comprimé :
  • Lactose
  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Crospovidone (E1202)
  • Talc (E553b)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Silice (E551)
  • Enrobage :
  • Polyvinylique alcool
  • Titane dioxyde (E171)
  • Macrogol 3350
  • Talc (E553b)
  • Enrobage :
  • Polyvinylique alcool
  • Titane dioxyde (E171)
  • Macrogol 3350
  • Talc (E553b)
  • Fer oxyde (E172)
  • Fer oxyde (E172)

    Classification ATC

    • système génito-urinaire et hormones sexuelles

      • hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale

        • contraceptifs hormonaux à usage systémique

          • progestatifs et estrogènes en association fixe

            • nomégestrol et estrogène

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 27/07/2011.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Contraception orale

Indications thérapeutiques

Contraception orale.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Les COC ne doivent pas être utilisés en présence des affections mentionnées ci-dessous. Comme aucune donnée épidémiologique n'est à ce jour disponible pour les COC contenant du 17β-estradiol, les contre-indications à l'utilisation des COC contenant de l'éthinylestradiol sont jugées comme étant applicables à l'utilisation de Zoely. Si l'une de ces affections apparaît pour la première fois au cours du traitement par Zoely, la prise du médicament doit être interrompue immédiatement :

• Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients de Zoely.

• Présence ou antécédents de thrombose veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).

• Présence ou antécédents de thrombose artérielle (par exemple : infarctus du myocarde) ou événement avant-coureur (par exemple : accident ischémique transitoire, angor).

• Présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC).

• Antécédent de migraine avec symptômes neurologiques focaux.

• Présence d'un facteur de risque sévère ou de facteurs de risque multiples de thrombose veineuse ou artérielle (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) tels que :

   - diabète sucré avec complications vasculaires ;

   - hypertension artérielle sévère ;

   - dyslipoprotéinémie sévère.

• Prédisposition héréditaire ou acquise à la thrombose veineuse ou artérielle, telle que : résistance à la protéine C activée (PCa), déficit en antithrombine III, déficit en protéine C, déficit en protéine S, hyperhomocystéinémie et anticorps antiphospholipides (anticorps anticardiolipine, anticoagulant lupique).

• Présence ou antécédents de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère.

• Présence ou antécédents d'affection hépatique sévère, si le bilan hépatique n'est pas revenu à la normale.

• Présence ou antécédents de tumeurs hépatiques (bénignes ou malignes).

• Tumeurs malignes hormono-dépendantes (par exemple : des organes génitaux ou des seins) connues ou suspectées.

• Saignements vaginaux d'étiologie inconnue.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie


Les comprimés doivent être pris quotidiennement pendant 28 jours consécutifs. Chaque boîte comprend d'abord 24 comprimés actifs blancs, suivis de 4 comprimés placebo jaunes. Une nouvelle boîte doit être entamée immédiatement après que la boîte précédente soit terminée, sans faire de pause et qu'une hémorragie de privation soit présente ou pas. L'hémorragie de privation commence habituellement 2-3 jours après la prise du dernier comprimé blanc et peut ne pas être terminée avant que la boîte suivante soit entamée. Voir « Contrôle du cycle » dans la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.

Populations particulières


Insuffisance rénale

Bien qu'aucune donnée concernant les patientes en insuffisance rénale ne soit disponible, il est peu probable que cette affection ait une incidence sur l'élimination du nomégestrol acétate et de l'estradiol.

Insuffisance hépatique

Aucune étude clinique n'a été réalisée chez les patientes présentant une insuffisance hépatique. Le métabolisme des hormones stéroïdiennes pouvant être altéré chez les patientes atteintes d'une maladie grave du foie, l'utilisation de Zoely n'est pas indiquée chez ces femmes tant que les valeurs des paramètres de la fonction hépatique ne sont pas revenues à la normale (voir rubrique Contre-indications).


Mode d'administration

Voie orale.


Comment prendre Zoely

Les comprimés doivent être pris chaque jour au même moment de la journée, indifféremment au cours ou en dehors des repas. Les comprimés doivent être avalés avec une boisson si nécessaire, dans l'ordre indiqué sur la plaquette thermoformée. Des autocollants indiquant les 7 jours de la semaine sont fournis. La femme doit sélectionner l'autocollant commençant par le jour où elle débute la prise des comprimés et le coller sur la plaquette thermoformée.


Comment commencer Zoely

Si aucun contraceptif hormonal n'était utilisé précédemment (au cours du dernier mois)

La plaquette thermoformée doit être entamée le 1er jour du cycle naturel (c.-à-d. le premier jour de ses règles). Dans ce cas, aucune mesure contraceptive supplémentaire n'est nécessaire.

Si un contraceptif hormonal combiné (contraceptif oral combiné (COC), anneau vaginal ou dispositif transdermique contraceptif) était utilisé précédemment

La femme doit commencer à prendre Zoely de préférence le lendemain du dernier comprimé actif (dernier comprimé contenant les substances actives) du COC utilisé précédemment, et au plus tard le jour suivant la période normale sans comprimé ou avec comprimés placebo de son COC précédent. Si un anneau vaginal ou un dispositif transdermique contraceptif était utilisé, la femme doit commencer à prendre Zoely de préférence le jour du retrait, et au plus tard le jour où un nouveau dispositif aurait dû être mis en place.

Si une méthode uniquement progestative (micropilule, implant, injection) ou un dispositif intra-utérin (DIU) à libération hormonale étaient utilisés précédemment

La femme peut arrêter la micropilule le jour de son choix et doit commencer à prendre Zoely le lendemain. Les implants ou DIU peuvent être retirés n'importe quel jour et Zoely doit être commencé le jour du retrait. Si un contraceptif injectable était utilisé, Zoely doit être commencé le jour où l'injection suivante aurait dû être effectuée. Dans tous ces cas, il doit être conseillé à la femme d'utiliser en complément une méthode contraceptive mécanique jusqu'à ce qu'elle ait pris les comprimés actifs blancs pendant 7 jours sans interruption.

Suite à une interruption de grossesse au cours du premier trimestre

La femme peut commencer le traitement immédiatement. Dans ce cas, aucune mesure contraceptive supplémentaire n'est nécessaire.

Suite à un accouchement ou à une interruption de grossesse au cours du deuxième trimestre

Il doit être conseillé aux femmes de débuter le traitement 21 à 28 jours après l'accouchement ou l'interruption de grossesse au cours du deuxième trimestre. Si le traitement est commencé plus tardivement, elles devront recourir en complément à une méthode contraceptive mécanique jusqu'à la fin des 7 premiers jours de prise ininterrompue des comprimés actifs blancs. Cependant, si la patiente a déjà eu des rapports sexuels, l'éventualité d'une grossesse doit être exclue avant d'entamer le traitement estroprogestatif ou la femme doit attendre le retour de ses règles. Concernant l'allaitement, voir la rubrique Grossesse et allaitement.

Conduite à tenir en cas d'oubli


Les recommandations suivantes s'appliquent uniquement aux oublis de comprimés actifs blancs :

S'il s'est écoulé moins de 12 heures depuis l'oubli d'un comprimé actif, la protection contraceptive n'est pas altérée. La femme doit alors prendre le comprimé dès qu'elle s'en aperçoit et continuer le traitement à l'heure habituelle.

S'il s'est écoulé plus de 12 heures depuis l'oubli du comprimé actif, la protection contraceptive peut être altérée. La conduite à tenir en cas d'oubli peut être définie d'après les deux règles de base suivantes :

• 7 jours de prise ininterrompue des comprimés actifs blancs sont nécessaires pour obtenir une inhibition adéquate de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.

• Plus le nombre de comprimés actifs blancs oubliés est élevé et plus les comprimés oubliés sont proches des 4 comprimés placebo jaunes, plus le risque de grossesse est important.

Jour 1-7

L'utilisatrice doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s'en aperçoit, même si cela implique de prendre deux comprimés simultanément. Elle poursuivra ensuite le traitement à l'heure habituelle. En outre, une méthode contraceptive mécanique doit être utilisée pendant les 7 jours suivants. Si la femme a eu des rapports sexuels au cours des 7 jours précédents, la possibilité d'une grossesse doit être envisagée.

Jour 8-17

L'utilisatrice doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s'en aperçoit, même si cela implique de prendre deux comprimés simultanément. Elle poursuivra ensuite le traitement à l'heure habituelle. Si la femme a correctement pris ses comprimés pendant les 7 jours précédant le comprimé oublié, il n'est pas nécessaire d'utiliser une méthode contraceptive supplémentaire. Si toutefois elle a oublié plus d'1 comprimé, il faut lui conseiller d'utiliser une méthode contraceptive supplémentaire pendant 7 jours.

Jour 18-24

Le risque de réduction de la fiabilité est plus élevé en raison de l'imminence de la phase des comprimés placebo jaunes. Cependant, il est encore possible d'éviter la réduction de la protection contraceptive en ajustant le calendrier de prise des comprimés. En suivant l'une des deux options suivantes, il n'est pas nécessaire d'utiliser une méthode contraceptive supplémentaire dès lors que la femme a correctement pris ses comprimés pendant les 7 jours précédant le comprimé oublié. Si ce n'est pas le cas, elle doit respecter la première de ces deux options et utiliser en plus une méthode contraceptive supplémentaire pendant les 7 jours suivants.

1. L'utilisatrice doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s'en aperçoit, même si cela implique de prendre deux comprimés simultanément. Elle poursuivra ensuite le traitement à l'heure habituelle jusqu'à épuisement des comprimés actifs. Les 4 comprimés placebo de la dernière rangée doivent être jetés. La plaquette thermoformée suivante doit être entamée immédiatement. Il est peu probable que l'hémorragie de privation survienne avant la fin de la phase des comprimés actifs de la deuxième boîte mais des métrorragies ou « spottings » sont possibles pendant la prise des comprimés.

2. Il peut également être conseillé à la femme d'interrompre la prise des comprimés actifs de la plaquette thermoformée en cours. Elle peut alors prendre directement les comprimés placebo de la dernière rangée pendant maximum 4 jours, y compris le jour de l'oubli du comprimé, puis continuer avec la plaquette thermoformée suivante.

Si la femme a oublié plusieurs comprimés et ne présente pas ensuite d'hémorragie de privation lors de la prise des comprimés placebo, la possibilité d'une grossesse doit être envisagée.

Comprimés placebo jaunes oubliés

La protection contraceptive n'est pas altérée. Les comprimés jaunes situés sur la dernière (4ème) rangée de la plaquette thermoformée peuvent être ignorés. Cependant, il est recommandé de jeter les comprimés oubliés afin d'éviter que la période sous placebo ne soit accidentellement prolongée.


Conseils en cas de troubles gastro-intestinaux

En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple : des vomissements ou une diarrhée), l'absorption des substances actives peut être incomplète et des mesures contraceptives complémentaires sont nécessaires.

Si les vomissements surviennent dans les 3-4 heures après la prise d'un comprimé blanc, un autre comprimé doit être pris dès que possible. Ce comprimé doit être pris si possible dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de prise du comprimé. Si ce délai de 12 heures est dépassé, les conseils concernant l'oubli de comprimés, tels que fournis dans la rubrique Posologie et mode d'administration « Conduite à tenir en cas d'oubli », doivent être suivis. Si la femme ne souhaite pas modifier son calendrier habituel de prise des comprimés, elle devra prendre le(s) comprimé(s) blanc(s) supplémentaires dans une autre boîte.


Comment décaler ou retarder les règles

Pour retarder ses règles, la femme doit commencer une nouvelle plaquette thermoformée de Zoely sans prendre les comprimés placebo jaunes de la plaquette thermoformée en cours. Le prolongement peut être poursuivi aussi longtemps que souhaité jusqu'à la fin des comprimés actifs blancs de la nouvelle plaquette thermoformée. La prise normale de Zoely est ensuite recommencée une fois que les comprimés placebo jaunes de la deuxième plaquette thermoformée ont été pris. Pendant cette phase de prolongation, la femme peut connaître des métrorragies ou des « spottings ».

Pour décaler l'arrivée de ses règles à un autre jour de la semaine, la femme peut écourter la phase de prise des comprimés placebo jaunes, jusqu'à un maximum de 4 jours. Plus l'intervalle est court, plus le risque de ne pas avoir d'hémorragie de privation et de connaître des métrorragies et des « spottings » pendant la plaquette thermoformée suivante est élevé (exactement comme lorsque les règles sont retardées).

Comprimés pelliculés actifs : blancs, ronds et portant l'inscription « ne » sur les deux faces.
Comprimés pelliculés placebo : jaunes, ronds et portant l'inscription « p » sur les deux faces.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Mises en garde

Si l'un(e) des affections/facteurs de risque mentionnés ci-dessous est présent(e), les bénéfices de Zoely doivent être évalués au regard des risques possibles chez la patiente concernée et discutés avec elle avant qu'elle ne décide de commencer à utiliser Zoely. En cas d'aggravation, d'exacerbation ou de première apparition de l'une de ces affections ou de l'un de ces facteurs de risque, la patiente doit contacter son médecin. Le médecin décidera alors s'il est nécessaire ou non d'interrompre le traitement par Zoely. Toutes les informations fournies ci-dessous sont basées sur les données épidémiologiques concernant les COC contenant de l'éthinylestradiol. Zoely contient du 17β-estradiol. Comme aucune donnée épidémiologique n'est à ce jour disponible pour les COC contenant de l'estradiol, les mises en garde sont jugées comme étant applicables à l'utilisation de Zoely.


Troubles de la circulation

• L'utilisation de tout COC (y compris Zoely) implique un risque accru de thromboembolie veineuse (TEV) en comparaison avec leur non-utilisation. Le surplus de risque de TEV est maximal pendant la toute première année d'utilisation d'un contraceptif oral combiné.

• Les études épidémiologiques ont indiqué que chez les femmes ne présentant aucun facteur de risque connu de TEV et qui utilisent des contraceptifs oraux combinés à faible dose d'oestrogènes (< 50µg d'éthinylestradiol), l'incidence de TEV représente de 20 cas pour 100 000 années-patientes (pour les COC contenant du lévonorgestrel) à 40 cas pour 100 000 années-patientes (pour les COC contenant du désogestrel/gestodène). Ce chiffre est à mettre en regard des 5 à 10 cas pour 100 000 années-patientes chez les non-utilisatrices, et des 60 cas pour 100 000 grossesses. La TEV est fatale dans 1 à 2 % des cas. On ignore quelle influence Zoely exerce sur ce risque en comparaison avec les autres COC.

• Des études épidémiologiques ont associé l'utilisation des COC à un risque accru de thromboembolie artérielle (infarctus du myocarde, accident ischémique transitoire).

• Bien qu'extrêmement rares, des thromboses ont été signalées dans d'autres vaisseaux sanguins (par exemple des veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales, cérébrales ou rétiniennes) chez les utilisatrices de COC. Le lien entre ces événements et l'utilisation de COC n'est pas établi de façon unanime.

• Les symptômes de thrombose veineuse ou artérielle ou d'AVC peuvent être notamment les suivants : douleur et/ou gonflement unilatéraux inhabituels d'une jambe ; douleur soudaine et sévère dans la poitrine, avec ou sans irradiation dans le bras gauche ; essoufflement soudain ; apparition soudaine d'une toux ; céphalées inhabituelles, sévères, durables ; cécité brutale, partielle ou totale ; diplopie ; élocution confuse ou aphasie ; vertiges ; évanouissement avec ou sans convulsions focalisées ; survenue brutale d'une parésie ou d'un engourdissement très important d'un hémicorps ou d' une partie du corps ; troubles moteurs ; douleur abdominale aigùe.

• Le risque d'événement thromboembolique veineux chez les utilisatrices de COC augmente dans les cas suivants :

   - avec l'âge ;

   - en cas d'antécédents familiaux (thromboembolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent relativement jeune). En cas de suspicion de prédisposition héréditaire, la patiente sera adressée à un spécialiste pour avis avant l'utilisation d'un contraceptif hormonal ;

   - en cas d'immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, chirurgie des membres inférieurs ou traumatisme majeur. Dans ces cas, il est conseillé de suspendre l'utilisation du contraceptif (au moins quatre semaines avant une intervention chirurgicale programmée) et de ne le recommencer que deux semaines après la reprise d'une mobilité complète. Un traitement antithrombotique doit être envisagé si l'utilisation des COC n'a pas été interrompue en amont ;

   - en cas d'obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2).

• Le rôle potentiel des varices et de la thrombophlébite superficielle sur la survenue de la thrombose veineuse n'est pas établi.

• Le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d'accident vasculaire cérébral chez les utilisatrices de COC augmente dans les cas suivants :

   - avec l'âge ;

   - avec le tabagisme (le risque est d'autant plus élevé que le tabagisme est massif et l'âge avancé, en particulier après 35 ans. Il sera vivement conseillé aux femmes âgées de plus de 35 ans de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un COC) ;

   - en cas de dyslipoprotéinémie ;

   - en cas d'obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) ;

   - en cas d'hypertension artérielle ;

   - en cas de migraine ;

   - en cas de valvulopathie cardiaque ;

   - en cas de fibrillation auriculaire ;

   - en cas d'antécédents familiaux (thrombose artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent relativement jeune). En cas de suspicion de prédisposition héréditaire, la patiente sera adressée à un spécialiste pour avis avant l'utilisation d'un contraceptif hormonal.

• Les autres affections médicales qui ont été associées à des événements indésirables vasculaires sont notamment le diabète, le lupus érythémateux disséminé, le syndrome hémolytique et urémique, les entéropathies inflammatoires chroniques (par exemple maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et la drépanocytose.

• Le risque accru de thromboembolie en période puerpérale doit être pris en compte (pour les questions de « Grossesse et allaitement », voir la rubrique Grossesse et allaitement).

• L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines au cours de l'utilisation de COC (prodrome éventuel d'un AVC) peut justifier l'arrêt immédiat de l'utilisation de Zoely.

Il doit être spécifiquement indiqué aux femmes utilisant des COC de contacter leur médecin en cas de symptômes évocateurs de thrombose. En cas de thrombose suspectée ou confirmée, l'utilisation du COC doit être interrompue. Une contraception adéquate doit être instaurée en raison de la tératogénicité du traitement anticoagulant (coumariniques).


Tumeurs

• Un risque accru de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices de COC à long terme (> 5 ans) a été signalé dans certaines études épidémiologiques, il n'est cependant pas établi dans quelle mesure cette augmentation du risque est liée à des facteurs confondants tels que le comportement sexuel et d'autres facteurs comme le papilloma virus humain (PVH). Aucune donnée épidémiologique concernant le risque de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices de Zoely n'est disponible.

• Lors de l'utilisation de COC plus fortement dosés (50 µg d'éthinylestradiol), le risque de cancer de l'endomètre et des ovaires est réduit. La validité de cette observation dans le cas des COC contenant du 17β-estradiol reste à confirmer.

• Une méta-analyse portant sur 54 études épidémiologiques a noté une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes utilisant un COC. Cette majoration du risque disparaît progressivement au cours des 10 ans suivant l'arrêt du COC. Le cancer du sein étant rare chez la femme de moins de 40 ans, le surplus de cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices actuelles et récentes de COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance à l'être à un stade clinique moins avancé que ceux diagnostiqués chez les non-utilisatrices. Le schéma d'augmentation du risque observé peut s'expliquer par un diagnostic plus précoce du cancer du sein chez les utilisatrices de COC, par les effets biologiques des COC ou par l'association des deux.

• Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie et, plus rarement encore, des tumeurs malignes du foie ont été signalées chez des utilisatrices de COC. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont entraîné des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Par conséquent, la possibilité d'une tumeur hépatique doit être envisagée lors du diagnostic différentiel si une douleur sévère dans la partie supérieure de l'abdomen, une augmentation du volume hépatique ou des signes d'hémorragie intra-abdominale sont observés chez une utilisatrice de COC.


Autres pathologies

• En cas d'hypertriglycéridémie chez la patiente ou dans sa famille, le risque de pancréatite peut être accru lors de l'utilisation de COC.

• Bien que de légères élévations de la pression artérielle aient été signalées chez de nombreuses utilisatrices de COC, les élévations cliniquement significatives sont rares. Un lien de causalité entre l'utilisation d'un COC et l'hypertension clinique n'a pas été établi. Si toutefois une hypertension durable et cliniquement significative apparaît lors de l'utilisation d'un COC, la prudence commandera au médecin de suspendre la prise des comprimés et de traiter l'hypertension. Si le médecin le juge raisonnable, le COC pourra être pris à nouveau une fois que les antihypertenseurs auront permis de ramener la pression artérielle à un niveau normal.

• L'apparition ou l'aggravation des affections suivantes a pu être observée lors de la grossesse tout comme lors de l'utilisation de COC, bien que la responsabilité des COC n'ait pu être établie : ictère et/ou prurit lié à une cholestase ; lithiase biliaire ; porphyrie ; lupus érythémateux disséminé ; syndrome hémolytique et urémique ; chorée de Sydenham ; herpès gestationnel ; hypoacousie par otosclérose.

• Chez les femmes présentant un angioedème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent provoquer ou aggraver des symptômes d'angioedème.

• La survenue d'anomalies hépatiques aigus ou chroniques, peut nécessiter l'arrêt du COC jusqu'à la normalisation des paramètres hépatiques. L'arrêt du COC est également requis en cas de récidive d'un ictère cholestatique survenu initialement lors de la grossesse ou d'une prise antérieure de stéroïdes sexuels.

• Bien que les COC puissent avoir un effet sur l'insulino-résistance périphérique et la tolérance au glucose, rien n'indique qu'il soit nécessaire d'ajuster le traitement des personnes diabétiques utilisant un COC faiblement dosé (contenant < 0,05 mg d'éthinylestradiol). Il convient toutefois de surveiller étroitement les patientes diabétiques prenant un COC, en particulier pendant les premiers mois d'utilisation.

• Des cas d'aggravation de dépression, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous COC.

• Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma doivent éviter les expositions au soleil et aux ultraviolets pendant la prise de COC.

• Les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.


Consultation/examen médical

Avant l'instauration ou la reprise d'un COC, un bilan complet des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectué et toute grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et, en cas d'indication clinique, un examen physique doit être réalisé en ayant à l'esprit les contre-indications (voir rubrique Contre-indications) et les mises en garde (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Il sera conseillé aux femmes de lire attentivement la notice et de respecter les conseils fournis. La fréquence et la nature des visites de contrôle ultérieures doivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptées au cas de la patiente concernée.

Les patientes doivent être averties que les contraceptifs oraux ne protègent pas contre l'infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.


Diminution de l'efficacité

L'efficacité des COC peut être réduite, par exemple en cas : d'oubli de comprimés (voir rubrique Posologie et mode d'administration), de troubles gastro-intestinaux pendant la prise des comprimés actifs (voir rubrique Posologie et mode d'administration) ou d'utilisation concomitante de médicaments (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).


Contrôle du cycle

Avec tous les COC, des saignements irréguliers (« spottings " ou métrorragies) peuvent survenir, en particulier pendant les premiers mois d'utilisation. Par conséquent, l'évaluation de la régularité des saignements n'a de sens qu'après une période d'adaptation d'environ 3 cycles. Le pourcentage de femmes utilisant Zoely et présentant des saignements intermenstruels à l'issue de cette période d'adaptation est de 15-20 %.

Si l'irrégularité des saignements persiste ou survient après des cycles réguliers, l'éventualité de causes non hormonales doit être envisagée et des examens diagnostiques adéquats sont indiqués afin d'exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens pourront comporter un curetage.

La durée des hémorragies de privation chez les femmes utilisant Zoely est de 3-4 jours en moyenne. Les utilisatrices de Zoely peuvent également présenter une absence d'hémorragies de privation sans pour autant être enceintes. Dans des essais cliniques, l'absence d'hémorragies de privation est survenue dans 18 % à 32 % des cycles 1-12. Dans ces cas, l'absence d'hémorragies de privation n'a pas été associée à une survenue plus fréquente de métrorragies ou de « spottings » au cours des cycles suivants. 4,6 % des femmes n'ont pas eu d'hémorragies de privation au cours des trois premiers cycles d'utilisation et la survenue d'absence d'hémorragies de privation au cours des cycles suivants a été fréquente dans ce sous-groupe, allant de 76 % à 87 % des femmes. 28 % des femmes ont présenté une absence d'hémorragies de privation au cours d'au moins l'un des cycles 2, 3 et 4, associée à une survenue plus fréquente d'absence d'hémorragies de privation au cours des cycles suivants, allant de 51 % à 62 %.

Si les hémorragies de privation ne se produisent pas et si Zoely a été pris conformément aux instructions décrites dans la rubrique Posologie et mode d'administration, il est improbable que la femme soit enceinte. Cependant, si Zoely n'a pas été pris comme indiqué ou si deux hémorragies de privation consécutives sont manquantes, la possibilité d'une grossesse doit être exclue avant de poursuivre l'utilisation de Zoely.


Population pédiatrique

On ignore si la quantité d'estradiol présente dans Zoely est suffisante pour maintenir des niveaux appropriés d'estradiol chez les adolescentes, en particulier pour l'acquisition de la masse osseuse (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

L'utilisation de Zoely n'est pas indiquée pendant la grossesse.

 

Si une grossesse survient sous Zoely, la prise doit être interrompue. La majorité des études épidémiologiques n'a pas révélé d'augmentation du risque d'anomalies congénitales lorsque les mères avaient utilisé des COC contenant de l'éthinylestradiol avant la grossesse, ni d'effet tératogène lorsque des COC contenant de l'éthinylestradiol avaient été pris par erreur en début de grossesse.

 

Les données cliniques sur l'utilisation du produit au cours d'un nombre limité de grossesses n'ont apparemment révélé aucun effet délétère de Zoely sur le foetus ou le nouveau-né.

 

Dans des études effectuées sur l'animal, une toxicité pour la reproduction a été observée avec l'association nomégestrol acétate / estradiol (voir rubrique Données de sécurité précliniques Données de sécurité préclinique).

 

Allaitement

Les stéroïdes contraceptifs et/ou leurs métabolites pourraient être excrétés en petites quantités dans le lait mais rien ne permet d'établir que ceci aurait des effets délétères sur la santé du nourrisson.

 

Les COC peuvent avoir des effets sur l'allaitement dans la mesure où ils pourraient réduire la quantité de lait maternel et en modifier la composition. L'utilisation de COC n'est donc pas recommandée chez la mère allaitante jusqu'au sevrage complet de l'enfant et une méthode de contraception alternative doit être proposée aux femmes qui souhaitent allaiter.

 

Fécondité

Zoely est indiqué pour prévenir la grossesse. Pour des informations sur le retour de la fécondité, voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Interactions


Influence des autres médicaments sur Zoely

Les interactions entre les contraceptifs oraux et des médicaments inducteurs d'enzymes peuvent entraîner des métrorragies ou un échec de la contraception.

Parmi les exemples de substances actives inductrices des enzymes hépatiques et donc susceptibles d'entraîner une clairance accrue des hormones sexuelles, il convient de citer : la phénytoïne, le phénobarbital, la primidone, le bosentan, la carbamazépine, la rifampicine ainsi que les médicaments ou préparations à base de plantes contenant du millepertuis et, dans une moindre mesure, l'oxcarbazépine, le topiramate, le felbamate et la griséofulvine. Les inhibiteurs de la protéase du VIH ayant un potentiel d'induction (par exemple, ritonavir et nelfinavir) et les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (par exemple, névirapine et éfavirenz) peuvent également agir sur le métabolisme hépatique.

En cas de traitement par des inducteurs des enzymes hépatiques, une méthode contraceptive mécanique doit être utilisée pendant la durée de l'administration du médicament concomitant et jusqu'à 28 jours après l'arrêt de ce traitement. En cas de traitement à long terme par des inducteurs des enzymes hépatiques, une autre méthode de contraception doit être envisagée.

Aucune étude d'interaction médicamenteuse n'a été réalisée avec Zoely, mais deux études utilisant respectivement la rifampicine et le kétoconazole ont été menées avec l'association nomégestrol acétate / estradiol plus fortement dosée (nomégestrol acétate 3,75 mg + estradiol 1,5 mg) chez des femmes ménopausées. L'utilisation concomitante de rifampicine diminue l'ASC0- du nomégestrol acétate de 95 % et augmente l'ASC0-tlast de l'estradiol de 25 %. La co-administration de kétoconazole (200 mg en dose unique) ne modifie pas le métabolisme de l'estradiol malgré l'observation d'élévations du pic de concentration (85 %) et de l'ASC0-(115 %) du nomégestrol acétate, non significatives d'un point de vue clinique. Des conclusions semblables devraient être observées chez les femmes en âge de procréer.


Influence de Zoely sur les autres médicaments

Les contraceptifs oraux peuvent altérer la métabolisation de certains autres médicaments. Il convient d'être particulièrement vigilant vis-à-vis des interactions avec la lamotrigine.


Analyses de laboratoire

L'utilisation de stéroïdes contraceptifs peut influencer les résultats de certaines analyses de laboratoire, notamment les paramètres biochimiques d'évaluation des fonctions hépatique, thyroïdienne, surrénale et rénale, les taux plasmatiques des protéines (porteuses), par exemple la transcortine et les fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme des glucides et les paramètres de coagulation et de fibrinolyse. Les modifications demeurent généralement dans les limites de la normale.

 

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Six essais cliniques multicentriques d'une durée allant jusqu'à un an ont été utilisés pour évaluer la sécurité d'emploi de Zoely. Au total, 3 434 femmes, âgées de 18 à 50 ans, ont été recrutées et traitées sur un total de 33 828 cycles.


Tableau récapitulatif des effets indésirables

Les effets indésirables possiblement liés à Zoely qui ont été signalés chez les utilisatrices sont énumérés dans le tableau ci-dessous.

Tous les effets indésirables sont répertoriés par classe de systèmes d'organes et par fréquence : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) et rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000).

Classe de systèmes d'organes

Effet indésirable (terminologie MedDRA)1

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Troubles du métabolisme et de la nutrition

 

 

augmentation de l'appétit, rétention hydrique

réduction de l'appétit

Affections psychiatriques

 

baisse de la libido, dépression/humeur dépressive, troubles de l'humeur

 

augmentation de la libido

Affections du système nerveux

 

céphalées, migraine

 

troubles de l'attention

Affections oculaires

 

 

 

intolérance aux lentilles de contact/sécheresse oculaire

Affections vasculaires

 

 

bouffées vasomotrices

 

Affections gastro­intestinales

 

nausées

distension abdominale

sécheresse buccale

Affectations hépatobiliaires

 

 

 

cholélithiase, cholécystite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

acné

 

hyperhidrose, alopécie, prurit, sécheresse cutanée, séborrhée

chloasma, hypertrichose

Affections musculo-squelettiques et systémiques

 

 

sensation de lourdeur

 

Affections des organes de reproduction et du sein

hémorragies de privation anormales

métrorragie, ménorragie, douleur mammaire, douleur pelvienne

hypoménorrhée,

gonflement des seins,

galactorrhée,

spasmes utérins,

syndrome

prémenstruel,

tuméfaction

mammaire,

dyspareunie,

sécheresse vulvo-

vaginale

odeur vaginale, inconfort vulvo-vaginal

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

 

 

irritabilité, oedème

faim

 Investigations

 

 prise de poids

élévation des enzymes hépatiques

 

1 Le terme MedDRA le plus approprié pour décrire chaque réaction indésirable est utilisé. Les troubles synonymiques ou affections liées ne sont pas répertoriés mais doivent être également pris en compte.


Description des effets indésirables majeurs

Un certain nombre d'effets indésirables a été signalé chez des femmes utilisant des contraceptifs oraux combinés contenant de l'éthinylestradiol ; ils sont détaillés dans la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.

 

Surdosage

Des doses multiples allant jusqu'à cinq fois la dose quotidienne de Zoely et des doses uniques allant jusqu'à 40 fois la dose quotidienne de nomégestrol acétate seul ont été utilisées chez des femmes sans qu'apparaissent de problèmes de sécurité. D'après l'expérience générale de l'utilisation des contraceptifs oraux combinés, les symptômes pouvant survenir sont les nausées, les vomissements et, chez la petite fille, de légers saignements vaginaux. Il n'existe pas d'antidote particulier ; le traitement sera purement symptomatique.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés avec Zoely. Cependant, aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé chez les utilisatrices de COC.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale, progestatifs et estrogènes, associations à dose fixe, code ATC : G03AA14.

 

Le nomégestrol acétate est un progestatif hautement sélectif issu de l'hormone stéroïde (progestérone) naturellement présente. Le nomégestrol acétate présente une forte affinité pour les récepteurs de la progestérone humaine et exerce une activité anti-gonadotrope, une activité anti-estrogénique médiée par les récepteurs de la progestérone, une activité anti-androgénique modérée, et est dépourvu de toute activité estrogénique, androgénique, glucocorticoïde ou minéralocorticoïde.

 

L'estrogène contenu dans Zoely est le 17β-estradiol, un estrogène naturel identique au 17β-estradiol endogène humain.

 

L'effet contraceptif de Zoely s'appuie sur les interactions entre divers facteurs, dont les plus importants sont l'inhibition de l'ovulation et la modification des sécrétions cervicales.

 

Lors de deux essais cliniques comparatifs, randomisés, ouverts, pour l'évaluation de l'efficacité et de la sécurité d'emploi du médicament, plus de 3 200 femmes ont été traitées par Zoely pendant une durée allant jusqu'à 13 cycles consécutifs et plus de 1 000 femmes par une association de drospirénone 3 mg et d'éthinylestradiol 30 µg (schéma 21/7).

Dans le groupe Zoely, l'acné a été rapportée par 15,4 % des femmes (contre 7,9 % dans le groupe témoin), la prise de poids par 8,6 % des femmes (contre 5,7 % dans le groupe témoin) et des hémorragies de privation anormales (principalement absence d'hémorragies de privation) par 10,5 % des femmes (contre 0,5 % dans le groupe témoin).

 

Dans un essai clinique réalisé avec Zoely au sein de l'Union européenne, les indices de Pearl suivants ont été calculés pour la classe d'âge de 18 à 35 ans :

 

Échec de la méthode : 0,40 (limite supérieure de l'IC à 95 % : 1,03)

Échec de la méthode et échec de l'utilisatrice : 0,38 (limite supérieure de l'IC à 95 % : 0,97)

 

Dans un essai clinique réalisé avec Zoely aux États-Unis, les indices de Pearl suivants ont été calculés pour la classe d'âge de 18 à 35 ans :

Échec de la méthode : 1,22 (limite supérieure de l'IC à 95 % : 2,18)

Échec de la méthode et échec de l'utilisatrice : 1,16 (limite supérieure de l'IC à 95 % : 2,08)

 

Dans un essai clinique randomisé ouvert, 32 femmes ont été traitées pendant 6 cycles avec Zoely. Un retour de l'ovulation dans les 28 jours suivants la dernière prise de comprimé a été observée chez 79 % des femmes après l'arrêt de Zoely.

 

L'état histologique de l'endomètre a été examiné dans un sous-groupe de patientes (n = 32) lors d'un essai clinique, après 13 cycles de traitement. Aucune anomalie n'a été notée.

 

Population pédiatrique

Il n'existe aucune donnée sur l'efficacité et la sécurité chez les adolescentes âgées de moins de 18 ans. Les données disponibles sur les propriétés pharmacocinétiques sont présentées dans la rubrique Propriétés pharmacocinétiques.

Nomégestrol acétate

Absorption

Le nomégestrol acétate administré par voie orale est rapidement absorbé.

Des concentrations plasmatiques maximales de nomégestrol acétate d'environ 7 ng/ml sont atteintes 2 h après une administration unique. La biodisponibilité absolue du nomégestrol acétate après une administration unique est de 63 %. Aucun effet cliniquement significatif des aliments sur la biodisponibilité du nomégestrol acétate n'a été observé.

Distribution

Le nomégestrol acétate se lie massivement à l'albumine (97-98 %) mais ne se lie pas à la SHBG (protéine de transport des hormones sexuelles) ou à la CBG (transcortine). Le volume de distribution apparent du nomégestrol acétate à l'équilibre est de 1 645 ± 576 l.

Biotransformation

Le nomégestrol acétate est métabolisé par les enzymes hépatiques du cytochrome P450, principalement les CYP3A4 et CYP3A5 avec une participation possible des CYP2C19 et CYP2C8, produisant plusieurs métabolites hydroxylés inactifs. Le nomégestrol acétate et ses métabolites hydroxylés subissent une métabolisation de phase 2 massive, formant alors des composés conjugués au glucuronide et au sulfate. La clairance apparente à l'équilibre est de 26 l/h.

Élimination

La demi-vie d'élimination (t1/2) est de 46 h (intervalle : 28-83 h) à l'équilibre. La demi-vie d'élimination des métabolites n'a pas été déterminée.

Le nomégestrol acétate est excrété dans les urines et les selles. Environ 80 % de la dose sont excrétés dans les urines et les selles en l'espace de 4 jours. L'excrétion du nomégestrol acétate a été pratiquement totale au bout de 10 jours et les quantités excrétées ont été plus importantes dans les selles que dans les urines.

Linéarité

Une linéarité des propriétés en fonction de la dose a été observée sur la plage 0,625-5 mg (évaluation effectuée chez des femmes fertiles et post-ménopausées).

Stabilisation (point d'équilibre)

Les propriétés pharmacocinétiques du nomégestrol acétate ne sont pas influencées par la SHBG. L'équilibre est atteint au bout de 5 jours. Des concentrations plasmatiques maximales de nomégestrol acétate d'environ 12 ng/ml sont atteintes 1,5 h après l'administration. Les concentrations plasmatiques moyennes à l'équilibre sont de 4 ng/ml.

Interactions médicamenteuses

In vitro, le nomégestrol acétate n'entraîne aucune induction ou inhibition notable des enzymes du cytochrome P450 et ne produit aucune interaction cliniquement significative avec la protéine de transport P-gp.


Estradiol

Absorption

L'estradiol est soumis à un effet de premier passage important après administration orale. La biodisponibilité absolue de la substance est d'environ 1 %. Aucun effet cliniquement significatif des aliments sur la biodisponibilité de l'estradiol n'a été observé.

Distribution

La distribution de l'estradiol exogène est similaire à celle de l'estradiol endogène. Les estrogènes sont largement distribués dans l'organisme et sont généralement retrouvés en plus forte concentration dans les organes cibles des hormones sexuelles. L'estradiol circule dans le sang lié à la SHBG (37 %) et à l'albumine (61 %), tandis que seuls 1-2 % environ sont présents sous forme non liée.

Biotransformation

L'estradiol oral exogène est massivement métabolisé. Le métabolisme de l'estradiol exogène est similaire à celui de l'estradiol endogène. L'estradiol est rapidement transformé dans les intestins et dans le foie pour former plusieurs métabolites, dont le principal est l'estrone, lesquels sont ensuite conjugués et soumis au cycle entéro-hépatique. Un équilibre dynamique est instauré entre l'estradiol, l'estrone et l'estrone-sulfate en raison de l'activité de diverses enzymes, notamment les estradiol sulfate -déshydrogénases, les sulfotransférases et les aryl-sulfatases. L'oxydation de l'estrone et de l'estradiol fait intervenir les enzymes du cytochrome P450, principalement le CYP1A2, le CYP1A2 extra-hépatique, le CYP3A4, le CYP3A5, ainsi que le CYP1B1 et le CYP2C9.

Élimination

L'estradiol est rapidement éliminé de la circulation. En raison de la métabolisation et du cycle entéro-hépatique, une importante réserve d'estrogènes sous forme de sulfates et de glucuronides est présente. Il en résulte une demi-vie d'élimination de l'estradiol fortement variable corrigée en fonction des valeurs de départ, estimée à 3,6 ± 1,5 h après administration intraveineuse.

Stabilisation (point d'équilibre)

La concentration sérique maximale de l'estradiol est d'environ 90 pg/ml, elle est atteinte 6 h après administration. La concentration sérique moyenne de l'estradiol est de 50 pg/ml, ce qui correspond au niveau observé lors des phases initiale et finale du cycle menstruel de la femme.


Populations particulières

Population pédiatrique

Les propriétés pharmacocinétiques du nomégestrol acétate (objectif principal) après une administration unique de Zoely étaient similaires chez des adolescentes en post-ménarche et chez des femmes adultes, en bonne santé. Toutefois, après administration orale unique, pour l'estradiol (objectif secondaire), l'exposition était inférieure de 36 % chez les adolescentes par rapport aux sujets adultes. La pertinence clinique de ce résultat n'est pas connue.

Effets de l'insuffisance rénale

Aucune étude n'a été menée pour évaluer les effets des atteintes rénales sur les propriétés pharmacocinétiques de Zoely.

Effets de l'insuffisance hépatique

Aucune étude n'a été menée pour évaluer les effets des atteintes hépatiques sur les propriétés pharmacocinétiques de Zoely. Cependant, les hormones stéroïdiennes pourraient être mal métabolisées chez les femmes atteintes d'insuffisance hépatique.

Groupes ethniques

Aucune étude formelle n'a été réalisée pour évaluer les propriétés pharmacocinétiques du produit chez les différents groupes ethniques.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation.

Les comprimés de COC (y compris les comprimés de Zoely) non utilisés ne doivent pas être jetés au tout à l'égout ou dans le réseau d'assainissement municipal. Les composants hormonaux actifs présents dans les comprimés peuvent avoir des effets nocifs sur le milieu aquatique. Les comprimés doivent être rapportés dans une pharmacie ou bien éliminés de façon sécuritaire, conformément à la réglementation en vigueur. Ces mesures permettront de protéger l'environnement.

Plaquette thermoformée en PVC/aluminium contenant 28 comprimés pelliculés (24 comprimés pelliculés blancs et 4 comprimés pelliculés jaunes).

Présentations : 28 comprimés pelliculés.

 

Médicaments similaires