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Miniphase, comprimé enrobé, boîte de 1 plaquette de 21

Miniphase est un médicament sous forme de comprimé enrobé (21).
Autorisation de mise sur le marché le 18/11/1997 par BAYER SANTE au prix de 1,75€ et retiré du marché le 03/05/2010.

 

À propos

    Principes actifs

  • Comprimé blanc :
  • Noréthistérone
  • Ethinylestradiol
  • Comprimé vert :
  • Noréthistérone
  • Ethinylestradiol

    Excipients

  • Comprimé blanc :
  • Comprimé nu :
  • Lactose
  • Amidon de maïs
  • Povidone (E1201)
  • Talc (E553b)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Comprime enrobé :
  • Saccharose
  • Povidone (E1201)
  • Macrogol
  • Calcium carbonate
  • Cire E
  • Talc (E553b)
  • Comprimé vert :
  • Comprimé nu :
  • Lactose
  • Amidon de maïs
  • Povidone (E1201)
  • Talc (E553b)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Comprime enrobé :
  • Saccharose
  • Povidone (E1201)
  • Macrogol
  • Calcium carbonate
  • Glycérol (E422)
  • Titane dioxyde (E171)
  • Fer oxyde (E172)
  • Indigotine (E132)
  • Cire E
  • Talc (E553b)

    Classification ATC

    • système génito-urinaire et hormones sexuelles

      • hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale

        • contraceptifs hormonaux à usage systémique

          • progestatifs et estrogènes pour administration séquentielle

            • norethistérone et estrogène

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 18/11/1997 et le 03/05/2010.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Contraception orale

Indications thérapeutiques

Contraception orale.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
- accidents thrombo-emboliques ou antécédents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ;
- accidents thrombo-emboliques ou antécédents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) avec ou sans facteur déclenchant ;
- affections cardiovasculaires : hypertension artérielle, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes ;
- pathologie oculaire d'origine vasculaire ;
- diabète compliqué de micro ou de macro-angiopathie ;
- tumeurs malignes du sein et de l'utérus ;
- affections hépatiques sévères ou récentes ;
- tumeurs hypophysaires ;
- hémorragies génitales non diagnostiquées ;
- connectivites ;
- porphyries ;
- en association avec le ritonavir.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé dans les situations suivantes :
- tabagisme ;
- affections métaboliques : diabète non compliqué, hyperlipidémies (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie) ;
- obésité (indice de masse corporelle : poids/taille² > = 30 kg/m²) ;
- otosclérose ;
- tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie, fibrome) ;
- hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée ;
- insuffisance rénale ;
- cholestase récurrente ou prurit récidivant lors d'une grossesse antérieure ;
- herpès gestationis ;
- allaitement : en cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel. Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé ;
- en association avec les inducteurs enzymatiques [anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, primidone, carbamazépine), rifabutine, rifampicine, griséofulvine] et modafinil (voir interactions).
- grossesse : ce médicament n'est pas indiqué dans la grossesse. En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes seuls ou en association en début de grossesse. Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents comme celui présenté dans cette spécialité, nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques. En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'en justifie pas l'interruption.

 

Posologie et mode d'administration

Prendre régulièrement et sans oubli un comprimé par jour au même moment de la journée pendant 21 jours consécutifs avec un arrêt de 7 jours entre chaque plaquette.
- Début de contraception orale :
1er comprimé à prendre le 1er jour des règles.
- Relais d'un autre estroprogestatif :
1er comprimé : après un arrêt de 7 jours si la précédente plaquette contenait 21 comprimés (6 jours si elle en contenait 22 et sans intervalle si elle en contenait 28). En cas d'absence d'hémorragie de privation pendant les 6 ou 7 jours qui suivent l'arrêt de la pilule précédente, s'assurer de l'absence de grossesse avant de commencer le traitement.
- Cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés :
L'oubli d'un comprimé expose à un risque de grossesse.
. Si l'oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, prendre immédiatement le comprimé oublié, et poursuivre le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.
. Si l'oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure normale de la prise, la sécurité contraceptive n'est plus assurée. Prendre immédiatement le dernier comprimé oublié et poursuivre le traitement contraceptif oral jusqu'à la fin de la plaquette, en utilisant simultanément une méthode contraceptive de type mécanique (préservatifs, spermicides...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante, y compris pendant les règles.

Comprimé enrobé (11 blancs et 10 verts).

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL ET VEINEUX :
Avant la prescription d'une contraception orale estroprogestative, il importe de rechercher systématiquement les facteurs de risque thrombo-embolique artériel et veineux et de prendre en compte les contre-indications ou précautions d'emploi.
La survenue de symptômes pouvant faire craindre l'imminence d'une complication impose l'arrêt du traitement : céphalées importantes et inhabituelles, troubles oculaires, élévation de la tension artérielle, signes cliniques de phlébite et d'embolie pulmonaire.
1- Risque thrombo-embolique VEINEUX :
L'utilisation de tout contraceptif oestroprogestatif oral augmente le risque d'accident thrombo-embolique veineux par rapport à une non-utilisation. Ce risque thrombo-embolique veineux est plus élevé pendant la première année d'utilisation, mais reste cependant inférieur au risque d'accident thrombo-embolique veineux survenant pendant la grossesse et estimé à 60 cas pour 100000 grossesses. Dans 1 à 2% des cas, ces accidents ont une évolution fatale.
L'influence éventuelle de MINIPHASE sur le risque d'accident thrombo-embolique veineux, par rapport à d'autres contraceptifs oestroprogestatifs, n'est pas établie.
Les facteurs de risque thrombo-emboliques veineux sont :
- les antécédents personnels thrombo-emboliques avec ou sans facteur déclenchant, l'obésité (indice de masse corporelle > = 30 kg/m²) qui sont des contre-indications (voir contre-indications).
- l'intervention chirurgicale, l'alitement et le post-partum.
En cas d'intervention chirurgicale prévue, il convient d'interrompre l'estroprogestatif un mois à l'avance.
En cas d'immobilisation prolongée, le traitement sera également interrompu.
En post-partum jusqu'au retour de couches, il est souhaitable d'utiliser une autre méthode contraceptive (contraception mécanique ou contraception orale progestative microdosée).
- les antécédents familiaux :
En cas d'antécédents familiaux thrombo-emboliques veineux (ayant touché un ou plusieurs sujets de moins de 50 ans), il peut être utile, avant la prescription de la contraception estroprogestative, de rechercher une anomalie favorisant la thrombose veineuse.
- les varices (voir précautions d'emploi).
2- Risque thrombo-embolique ARTERIEL :
- Les données disponibles sur le risque d'infarctus du myocarde ne permettent pas de conclure à un risque différent entre les utilisatrices de contraceptifs oraux de 2ème et de 3ème génération.
- Le risque thrombo-embolique artériel associé à la prise de contraceptifs oraux augmente avec l'âge et le tabagisme. C'est pourquoi les femmes de plus de 35 ans sous contraceptif oral doivent impérativement cesser de fumer.
- Les autres facteurs de risque thrombo-emboliques artériels sont :
. certaines affections cardiovasculaires : HTA, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes ; le diabète ; les dyslipidémies qui sont des contre-indications (voir contre-indications) ;
. l'âge : le risque thrombotique artériel augmentant avec l'âge, le rapport bénéfice/risque de cette contraception devra être réévalué individuellement à partir de 35 ans.
CANCERS GYNECOLOGIQUES :
- Une méta-analyse regroupant les données de 54 études internationales a mis en évidence une légère augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux.
L'augmentation du risque ne semble pas dépendante de la durée d'utilisation ni de l'existence de facteurs de risque tels que la nulliparité et les antécédents familiaux de cancer du sein. Cette augmentation est transitoire et disparaît 10 ans après l'arrêt de son utilisation.
La surveillance clinique plus régulière des femmes sous contraceptif oral, permettant un diagnostic plus précoce, pourrait jouer un rôle important dans l'augmentation du nombre de cancers du sein diagnostiqué.
Les données publiées ne sont pas de nature à remettre en cause l'utilisation des contraceptifs oraux dont les bénéfices sont nettement supérieurs aux risques éventuels.
- Par ailleurs, la contraception orale diminue le risque de cancer de l'ovaire et de l'utérus (endomètre).
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Un examen médical est nécessaire avant et en cours de traitement ; les contrôles porteront essentiellement sur : poids, tension artérielle, seins, appareil génital, frottis cervicovaginaux, triglycéridémie et cholestérolémie, glycémie.
- Une surveillance attentive doit être exercée chez les patientes présentant : épilepsie, migraine, asthme, antécédents vasculaires artériels familiaux et varices.
- La survenue de troubles digestifs intercurrents dans les 4 heures suivant la prise, tels que vomissements ou diarrhée sévère, peut entraîner une inefficacité transitoire de la méthode, et imposer la conduite à tenir préconisée en cas d'oubli de moins de 12 heures. Si ces épisodes se répètent sur plusieurs jours, il est alors nécessaire d'associer une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif masculin, spermicides...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante.
- Des métrorragies et des spottings peuvent apparaître, plus particulièrement pendant les premiers mois d'utilisation. Ils cessent en général spontanément et il n'y a pas lieu d'interrompre le traitement.
Si ces saignements persistent ou apparaissent pour la première fois après une utilisation prolongée, la recherche d'une éventuelle cause organique s'impose.
- En cas de chloasma apparu lors d'une grossesse, il est recommandé d'éviter les expositions solaires.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.
En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes seuls ou en association, en début de grossesse.
Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents comme celui présenté dans cette spécialité, nettement moins, voire pas du tout, androgénomimétiques.
En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'en justifie pas l'interruption.
Allaitement (voir contre-indications) :
En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel.
Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATION CONTRE-INDIQUEE :
Ritonavir : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogènes. Utiliser une autre méthode contraceptive.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, primidone, carbamazépine) ; rifabutine ; rifampicine ; griséofulvine. Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
- Modafinil : risque de diminution de l'efficacité contraceptive pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil en raison de son potentiel inducteur enzymatique. Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Ciclosporine : augmentation possible des taux circulants de ciclosporine, de la créatininémie et des transaminases.
Mécanisme invoqué : diminution de l'élimination hépatique de la ciclosporine.
- Flunarizine : risque de galactorrhée par augmentation de la susceptibilité du tissu mammaire à la prolactine par la flunarizine.

 

Effets indésirables

- Incidents relativement rares mais sévères, devant faire interrompre le traitement :
. accidents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ;
. accidents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) ;
. hypertension artérielle, coronaropathies ;
. hyperlipidémies (hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie), diabète ;
. mastodynie sévère, mastopathie bénigne ;
. adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par une galactorrhée) ;
. céphalées importantes et inhabituelles, migraines, vertiges, modification de la vision ;
. exacerbation d'une comitialité ;
. adénome hépatique, ictères cholestatiques ;
. chloasma.
- Incidents plus fréquents mais mineurs, n'empêchant pas habituellement la poursuite du traitement mais pouvant faire envisager un changement du type d'estroprogestatif :
. nausées, céphalées banales, prise de poids, irritabilité, jambes lourdes ;
. tension mammaire, saignements intermenstruels, oligoménorrhée, aménorrhée, modification de la libido ;
. irritation oculaire par les lentilles de contact.
- Rarement :
acné, séborrhée, hypertrichose.
- Autre : lithiase biliaire.
- Effets à l'arrêt du traitement : aménorrhées post-thérapeutiques.
Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmes ayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêt du traitement. Elles cèdent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaire s'impose.

 

Surdosage

Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées, vomissements...) et des troubles du cycle.

 

Propriétés pharmacologiques

CONTRACEPTIF ESTROPROGESTATIF.
(G : SYSTEME GENITO-URINAIRE ET HORMONES SEXUELLES).
Estroprogestatif combiné minidosé, biphasique, contenant 0,03 mg d'éthinylestradiol et 1 mg d'acétate de noréthistérone puis 0,04 mg d'éthinylestradiol et 2 mg d'acétate de noréthistérone.
L'indice de Pearl de cet estroprogestatif (nombre de grossesses pour 100 années-femme) est de 0,01.

- Ethinylestradiol :
L'éthinylestradiol est rapidement et presque complètement absorbé par le tractus gastro-intestinal. Il subit un important effet de premier passage hépatique. Par voie orale, sa biodisponibilité moyenne est de 40 à 45 %.
Au niveau plasmatique, l'éthinylestradiol se lie exclusivement à l'albumine.
Après administration orale, le pic plasmatique d'éthinylestradiol est atteint en 60 à 180 minutes.
La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et 31 heures.
L'éthinylestradiol subit principalement une hydroxylation aromatique, mais une grande variété de métabolites hydroxylés et méthylés sont formés, que l'on retrouve sous forme libre ou conjuguée. L'éthinylestradiol conjugué est excrété par la bile et subit un cycle entéro-hépatique.
40% du produit sont éliminés dans les urines et 60% dans les selles.
- Acétate de noréthistérone :
L'acétate de noréthistérone est préalablement métabolisé en noréthistérone. La demi-vie plasmatique de la noréthistérone varie entre 6,5 et 12 heures.
Au niveau plasmatique, la noréthistérone se lie à l'albumine avec une faible affinité et à la SHBG avec une forte affinité.
Plus de la moitié de l'acétate de noréthistérone administré est excrété par voie urinaire, essentiellement sous forme glucuronoconjuguée. L'excrétion fécale est faible, car il existe souvent un cycle entéro-hépatique.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
5 ans.

A tenir hors de portée des enfants.

Plaquette thermoformée (PVC/aluminium) de 21 comprimés ; boîte de 1 plaquette.

 

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