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Ropivacaine teva 2 mg/ml injectable et buvable boîte de 5 poches de 100 ml

Ropivacaine teva est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable (5) à base de Ropivacaïne (2 mg/mL).
Mis en vente le 06/08/2010 par TEVA SANTE et retiré du marché le 18/03/2016. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Ropivacaïne

    Excipients

  • Sodium chlorure
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Chlorhydrique acide (E507)
  • Eau pour préparations injectables
  • Présence de :
  • Sodium

    Classification ATC

    • système nerveux

      • anesthésiques

        • anesthésiques locaux

          • amides

            • ropivacaïne

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 06/08/2010 et le 18/03/2016.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Douleur aiguë

Indications thérapeutiques

Ropivacaine Teva est indiqué pour :

Traitement de la  douleur aiguë

Perfusion péridurale continue ou administration intermittente en bolus après une intervention chirurgicale ou pour soulager les douleurs de l'accouchement.

Anesthésie régionale.

Bloc périphérique nerveux continu soit par perfusion continue soit par administration intermittente en bolus (par ex : traitement de la douleur postopératoire).

Traitement de la douleur aiguë en pédiatrie (per et post opératoire)

Bloc péridural caudal chez le nouveau né, le nourisson et l'enfant jusqu'à 12 ans inclus.

Perfusion péridurale continue chez le nouveau né, le nourisson et l'enfant jusqu'à 12 ans inclus.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Hypersensibilité au chlorhydrate de ropivacaïne ou à l'un des excipients ou à d'autres anesthésiques locaux de la famille des amides.

Les contre-indications générales relatives à l'anesthésie péridurale ou régionale - quel que soit l'anesthésique local utilisé - doivent être prises en compte.

Anesthésie régionale intraveineuse.

Anesthésie paracervicale obstétricale.

Hypovolémie.

 

Posologie et mode d'administration

ropivacaIne Teva devra être uniquement utilisé par, ou sous la responsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d'anesthésies locorégionales.

L'anesthésie chirurgicale (par exemple administration péridurale, césarienne) et l'anesthésie péridurale pour laquelle un bloc moteur profond est essentiel lors de la chirurgie nécessitent le recours à des concentrations et des doses plus élevées. Pour ces indications, d'autres dosages de chlorhydrate de ropivacaïne en solution injectable sont disponibles (7,5 mg/ml et 10 mg/ml).

Posologie

Adultes et adolescents âgés de plus de 12 ans :

Le tableau suivant donne à titre indicatif les posologies pour les blocs les plus communément utilisés. Les chiffres dans la colonne « Dose » indiquent la fourchette moyenne des doses généralement nécessaires. Il y a des différences concernant le début et la durée de l'anesthésie d'un individu à l'autre. Il convient d'employer la plus faible dose nécessaire pour obtenir un bloc efficace. L'expérience du clinicien et la connaissance clinique  de l'état de santé du patient sont essentielles pour le choix de la dose.

 

Concentration de chlorhydrate de ropivacaïne

Volume

Dose

Début

Durée

 

(mg/ml)

(ml)

(mg)

(minutes)

(heures)

Traitement de la douleur aiguë

Administration péridurale lombaire

Bolus

2

10-20

20-40

10-15

0.5-1.5

Injections intermittentes (complémentaires)

(par exemple, traitement des douleurs de l'accouchement)

2

10-15 (intervalle minimal de 30 minutes)

20-30

 

 

Perfusion continue (par exemple douleurs de l'accouchement)

2

6-10 ml/h

12-20 mg/h

s/o (1)

s/o (1)

Traitement de la douleur postopératoire

2

6-14 ml/h

12-28 mg/h

s/o (1)

s/o (1)

Administration péridurale thoracique

Perfusion continue (traitement de la douleur postopératoire)

2

6-14 ml/h

12-28 mg/h

s/o (1)

s/o (1)

Anesthésie régionale

(par exemple, blocs nerveux mineurs et infiltration)

2

1-100

2-200

1-5

2-6

Bloc périphérique nerveux

(Bloc fémoral ou intrascalénique)

Perfusion continue ou injections intermittentes (par exemple  traitement de la douleur postopératoire)

2

5-10 ml/h

10-20 mg/h

s/o

s/o

 (1) s/o = sans objet.

En cas de bloc prolongé, soit par perfusion continue, soit par administration répétée en bolus, le risque d'atteindre une concentration plasmatique toxique ou d'induire un traumatisme nerveux local doit être pris en compte. Chez l'adulte,  en chirurgie et en analgésie postopératoire, des doses cumulées allant jusqu'à 675 mg de chlorhydrate de ropivacaïne administrées en 24 heures, ont été bien tolérées, tout comme l'ont été des perfusions péridurales continues postopératoires administrées à  une vitesse allant jusqu'à 28 mg/heure pendant 72 heures. Chez un nombre limité de patients, des doses allant jusqu'à 800 mg/jour ont été administrées avec relativement peu d'effets indésirables.

Association avec des morphiniques :

Lors d'études cliniques, une perfusion péridurale de 2 mg/ml de solution de chlorhydrate de ropivacaïne   seule ou mélangée avec du fentanyl 1-4 mg/ml, a été administrée dans le traitement des douleurs postopératoires pour une durée maximale de 72 heures. L'association de chlorhydrate de ropivacaïne et de fentanyl a amélioré le soulagement de la douleur mais a provoqué des effets indésirables liés aux opioïdes. L'association de chlorhydrate de ropivacaïne et de fentanyl n'a été étudiée qu'avec le chlorhydrate de ropivacaïne 2 mg/ml.

Mode d'administration

Uniquement par voie péridurale et périneurale.

Une aspiration prudente avant et pendant l'injection est recommandée afin d'éviter toute injection intravasculaire. Lorsqu'une  dose importante doit être injectée par voie péridurale, une dose d'essai de 3 à 5 ml de lidocaïne adrénalinée (épinéphrine) (lidocaïne 2 % adrénalinée (épinéphrine) 1:200 000) est recommandée. Une injection intravasculaire accidentelle peut être détectée par une accélération transitoire du rythme cardiaque et une injection intrathécale accidentelle par des signes d'anesthésie rachidienne.

Le chlorhydrate de ropivacaïne doit être injecté lentement ou à des doses croissantes, à une vitesse de 25 à 50 mg/min, tout en surveillant étroitement les fonctions vitales du patient et en maintenant un contact verbal. Si des symptômes toxiques se manifestent, l'injection doit être interrompue immédiatement.

Dans le traitement de la douleur postopératoire, la technique suivante est recommandée : sauf si il est institué en pré-opératoire, un bloc péridural peut être réalisé par une perfusion de 7,5 mg/ml de solution de chlorhydrate de ropivacaïne, à l'aide d'un cathéter péridural. L'analgésie est maintenue avec ropivacaïne Teva. Une vitesse  de perfusion de 6 à 14 ml (12-28 mg) par heure procure une analgésie satisfaisante avec un bloc  moteur de faible intensité et stable dans la plupart des douleurs postopératoires modérées à sévères. La durée maximale d'un bloc péridural est de 3 jours.

Cependant, une surveillance étroite de l‘effet analgésique devra être mise en place  afin de pouvoir retirer le cathéter dès que le seuil de douleur le permettra. Grâce à cette technique, une réduction significative du besoin en morphiniques a été observée.

En cas d'anesthésie de blocs nerveux périphériques prolongée, soit par perfusion continue, soit par  injections répétées de chlorhydrate de ropivacaïne, le risque d'atteindre une concentration plasmatique toxique ou d'induire une lésion nerveuse locale doit être considéré.

Lors d'études cliniques, un bloc fémoral fémoral a été réalisé avec 300 mg de chlorhydrate de ropivacaïne à 7,5 mg/ml et un bloc interscalénique a été effectué avec 225 mg de chlorhydrate de ropivacaïne à 7,5 mg/ml, avant l'opération chirurgicale. L'analgésie a ensuite été maintenue avec du chlorhydrate de ropivacaïne  2 mg/ml en solution pour perfusion. Des vitesses de perfusion ou des injections répétées de 10 à 20 mg par heure pendant 48 heures ont permis une analgésie satisfaisante et ont été bien tolérées.

Enfants de 0 à 12 ans (inclus) :

Les doses figurant dans le tableau sont données à titre indicatif. Des variations individuelles peuvent se produire. Chez les enfants de poids corporel élevé, une réduction  proportionnelle de la posologie est souvent nécessaire et doit être basée sur le poids corporel idéal.

Le volume d'une injection unique péridurale caudale et le volume des doses péridurales en bolus ne doivent pas dépasser 25 ml quelque soit le patient. Il convient de consulter les manuels de références standards aussi bien pour les facteurs influant sur les différentes techniques de blocs que pour les besoins spécifiques de chaque patient.

 

Concentration de chlorhydrate de ropivacaïne

Volume

Dose

 

(mg/ml)

(ml/kg)

(mg/kg)

Traitement des douleurs aiguës

 

 

 

(per et opératoires)

 

 

 

 

Anesthésie péridurale caudale simple

Bloc en dessous de D12, chez les enfants pesant jusqu'à 25 kg*.

2.0

1

2

Perfusion péridurale continue

Chez les enfants pesant jusqu'à 25 kg*.

 

 

 

De 0 à 6 mois

 

Dose en bolusa

Perfusion d'une durée maximale de 72 heures

 

2.0

2.0

 

0.5-1

0,1 ml/kg/h

 

1-2

0,2 mg/kg/h

De 6 à 12 mois

 

Dose en bolusa

Perfusion d'une durée maximale de 72 heures

 

2.0

2.0

 

0.5-1

0,2 ml/kg/h

 

1-2

0,4 mg/kg/h

De 1 à 12 ans

 

Dose en bolusb

Perfusion d'une durée maximale de 72 heures

 

2.0

2.0

 

1

0,2 ml/kg/h

 

2

0,4 mg/kg/h

* Chez les enfants de poids corporel  élevé, une réduction proportionnelle de la dose est souvent nécessaire et doit etre basée sur le poids corporel idéal.

a Les doses les plus faibles sont recommandées pour les blocs périduraux thoraciques, tandis que les plus fortes doses sont recommandées pour les blocs périduraux caudaux ou lombaires.

b Recommandé pour les blocs périduraux lombaires. La dose du bolus doit être réduite pour l'analgésie péridurale thoracique.

Mode d'administration

Destiné uniquement à un usage par voie péridurale et périneurale.

Avant et pendant l'injection de chlorhydrate de ropivacaïne, une aspiration prudente est recommandée afin d'éviter toute injection intravasculaire. Au cours de l'injection, les fonctions vitales du patient doivent faire l'objet d'une étroite surveillance. Si des symptômes toxiques se manifestent, l'injection doit être immédiatement interrompue.

Une seule injection péridurale caudale de ropivacaïne Teva produit une analgésie postopératoire adéquate se situant en dessous de D 12 chez la plupart des patients lorsqu'une dose de 2 mg/kg est administrée dans un volume de 1 ml/kg. Le volume de l'injection péridurale caudale peut être ajusté pour obtenir une répartition différente du bloc sensoriel, comme cela est recommandé dans les livres de référence. Chez les enfants de plus de 4 ans, des doses allant jusqu'à 3 mg/kg de chlorhydrate de ropivacaïne à une concentration de 3 mg/ml ont été étudiées. Néanmoins, cette concentration est associée à une incidence plus élevée de bloc moteur.

Quelle que soit la voie d'administration, un fractionnement de la dose d'anesthésique local est recommandé.

L'utilisation du chlorhydrate de ropivacaïne chez les nouveaux nés prématurés n'a pas été documentée.

Solution claire, incolore.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Les procédures d'anesthésie régionale doivent toujours être accomplies par un personnel compétent et dans des locaux bien équipés. L'équipement et les médicaments nécessaires à la surveillance et à la réanimation d'urgence doivent être immédiatement disponibles. Les patients subissant des blocs majeurs doivent être dans des conditions optimales et une voie intraveineuse doit être mise en place avant la réalisation du bloc. Le médecin responsable devra prendre toutes  les précautions nécessaires pour éviter toute injection intravasculaire (voir rubrique Posologie et mode d'administration) et il devra être correctement formé et familiarisé avec le diagnostic et le traitement des effets indésirables, la toxicité systémique et les autres complications (voir rubriques Effets indésirables et Surdosage) telles qu'une injection sous arachnoïdienne accidentelle qui peut entraîner un bloc du haut du rachis avec apnée et hypotension. Des convulsions ont été constatées, le plus souvent après bloc du plexus brachial et bloc péridural. Elles sont probablement dues à une injection intravasculaire accidentelle ou  à une absorption rapide à partir du site d'injection.

Il convient également de ne pas réaliser d'injection dans les zones enflammées.

Cardiovasculaire

Les patients traités par des antiarythmiques de classe III (par exemple amiodarone) doivent faire l'objet d'une étroite surveillance et un électrocardiogramme doit être envisagé car les  effets cardiaques peuvent en effet être  additifs.

Quelques rares cas d'arrêt cardiaque ont été signalés au cours d'une utilisation de chlorhydrate de ropivacaïne en anesthésie péridurale ou en bloc nerveux périphérique ; en particulier suite à une administration intravasculaire accidentelle chez des patients âgés ou chez des patients atteints de pathologies cardiaques. La réanimation a parfois été difficile. En cas d'arrêt cardiaque, une réanimation prolongée peut être nécessaire pour augmenter les chances de succès.

Blocs au niveau de la tête et du cou

Certaines techniques d'anesthésie locale- telles que l'injection au niveau de la tête et du cou - peuvent entraîner une fréquence plus élevée d'effets indésirables graves, quel que soit l'anesthésique local utilisé.

Blocs nerveux périphériques majeurs

Les blocs périphériques peuvent nécessiter une administration d'un grand volume d'anesthésique local dans des zones fortement vascularisées, souvent à proximité de gros vaisseaux, où il existe un risque d'injection intravasculaire et/ou d'absorption systémique rapide pouvant entraîner des concentrations plasmatiques élevées.

Hypersensibilité

Une possible hypersensibilité croisée avec d'autres anesthésiques locaux de la famille des amides doit être prise en compte.

Hypovolémie

Les patients souffrant d'hypovolémie (quelle qu'en soit la cause) peuvent développer une  hypotension soudaine et sévère au cours d'une anesthésie péridurale, quel que soit l'anesthésique utilisé.

Patients présentant un mauvais état général de santé

Les patients présentant un mauvais  état général   en raison de leur âge ou d'autres facteurs de risques - tels qu'un bloc partiel ou complet de la conduction cardiaque, une affection hépatique évoluée ou un dysfonctionnement rénal sévère - nécessitent une attention particulière, bien qu'une anesthésie régionale soit fréquemment indiquée chez ces patients.

Patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale

La ropivacaine étant métabolisée par le foie, elle doit être utilisée avec prudence en cas de pathologie hépatique sévère, et les ré-injections limitées en raison d'une élimination retardée. Chez l'insuffisant rénal, aucune adaptation posologique n'est en principe nécessaire en administration unique ou en traitement de courte durée. Une acidose et une hypoprotidémie plasmatique, souvent associées à l'insuffisance rénale, peuvent augmenter le risque de toxicité systémique.

Porphyrie aiguë

Le chlorhydrate de ropivacaïne peut être porphyrinogénique et ne peut être prescrit aux patients ayant une porphyrie aiguë que lorsqu'il n'y a pas d'alternative thérapeutique.

Administration prolongée

Une administration prolongée de ropivacaine devrait être évitée chez les patients traités de façon concomitante par des inhibiteurs puissants du cytochrome CYP 1A2 comme la fluvoxamine et l'énoxacine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Excipients dont l'action/effet est reconnu(e)

Ce médicament contient au maximum 3,4 mg de sodium par millilitre : en tenir compte chez les patients suivant un régime hyposodé.

Population pédiatrique

Une attention particulière est recommandée chez le nouveau-né en raison de l'immaturité des voies métaboliques. La plus grande variabilité des concentrations plasmatiques de la ropivacaïne observée dans les essais cliniques chez les nouveau-nés semble indiquer qu'il peut y avoir une augmentation du risque de toxicité systémique dans ce groupe d'âge, notamment lors d'une perfusion péridurale continue.

Les doses recommandées chez les nouveau-nés sont basées sur des données cliniques limitées. Lorsque la ropivacaïne est administrée dans ce groupe d'âge, une surveillance régulière de la toxicité systémique (ex: signes de toxicité du SNC, ECG, SpO2) et de la neurotoxicité locale (ex: augmentation du temps de récupération) est nécessaire ; cette dernière doit être poursuivie même après l'arrêt de la perfusion, l'élimination de la ropivacaïne étant plus lente chez le nouveau-né.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

En dehors de son administration péridurale en obstétrique, il n'y a pas de données précises sur l'utilisation de la ropivacaine chez la femme enceinte. Les études expérimentales chez l'animal n'ont pas décelé d'effets nocifs directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaire et foetal, l'accouchement et le développement post-natal (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

Allaitement

Il n'y a pas de données disponibles sur l'excrétion de la ropivacaine dans le lait maternel.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

La ropivacaïne doit être utilisée avec prudence chez les patients recevant d'autres anesthésiques locaux ou des médicaments apparentés sur le plan de la structure aux anesthésiques locaux à liaison amide, comme par exemple certains anti-arythmiques tels que la lidocaïne et la mexilétine car les effets systémiques toxiques sont additifs.

L'administration concomitante de ropivacaïne et d'anesthésiques généraux ou de morphiniques peut potentialiser chacun des effets (indésirables) de ces produits.

Aucune étude d'interaction spécifique entre la ropivacaïne et les médicaments anti-arythmiques de classe III (par exemple amiodarone) n'a été réalisée, mais une attention est conseillée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Le cytochrome P450 (CYP1A2) intervient dans la formation de la 3-hydroxyropivacaine, le métabolite principal.

In vivo, la clairance plasmatique de la ropivacaïne a été diminuée jusqu'à 77 % lors de l'administration concomitante de fluvoxamine, un puissant inhibiteur sélectif du cytochrome CYP1A2. De ce fait, les inhibiteurs puissants du cytochrome CYP1A2 comme la fluvoxamine et l'énoxacine lorsqu'ils sont donnés concomitamment au cours d'une administration prolongée de ropivacaïne, peuvent interagir avec la ropivacaïne.

Une administration prolongée de ropivacaïne devrait être évitée chez les patients traités parallèlement avec des inhibiteurs puissants du CYP1A2 (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

In vivo, la clairance plasmatique de ropivacaïne a été diminuée de 15 % lors de l'administration concomitante de kétoconazole, un inhibiteur sélectif et puissant du cytochrome CYP3A4. Toutefois, une conséquence clinique de l'inhibition de cette isoenzyme est peu probable.

In vitro, la ropivacaïne est un inhibiteur compétitif de cytochrome CYP2D6, mais, aux concentrations thérapeutiques plasmatiques atteintes, elle ne semble pas inhiber cette isoenzyme.

 

Effets indésirables

Généralités

Le profil des effets indésirables de la ropivacaine est analogue à celui des autres anesthésiques locaux à liaison amide, de longue durée d'action. Les effets indésirables devront être différenciés des effets physiologiques du bloc lui-même; par exemple une baisse de la pression artérielle et une bradycardie au cours de l'anesthésie péridurale.

Le pourcentage de patients susceptibles de présenter des effets indésirables varie en fonction de la voie d'administration. Les effets indésirables systémiques ou locaux de la ropivacaine surviennent généralement en cas de surdosage, d'absorption rapide ou d'une injection intra-vasculaire accidentelle. Les effets indésirables les plus souvent rapportés, nausées et hypotension, sont très fréquents lors de l'anesthésie et de la chirurgie en général et il n'est pas possible de distinguer ceux attribuables à l'état clinique, aux effets attendus du bloc ou à des réactions dues au médicament.

L'évaluation des effets indésirables repose sur la définition suivante pour les fréquences :

Très fréquents (≥ 1/10)

Fréquents (≥ 1/100 et < 1/10)

Peu fréquents (≥ 1/1 000 et < 1/100)

Rares (≥ 1/10 000 et < 1/1 000)

Très rares (<1/10 000)

Inconnus (ne peuvent pas être estimés à partir des données disponibles).

Tableau des effets indésirables

Les effets indésirables sont listés ci-dessous, par classe de système d'organe et par fréquence absolue (tous effets indésirables rapportés).

Classes de systèmes d'organes

Fréquence

Affections psychiatriques

Peu fréquents

Anxiété

Affections du système nerveux

Fréquents

Paresthésies, vertiges, céphalées

Peu fréquents

Symptômes de toxicité sur le système nerveux central (Convulsions, crises de grand mal, crises convulsives, sensation d'ébriété, paresthésie       péribuccales, engourdissement de la langue, hyperacousies, acouphènes, troubles visuels, dysarthrie, spasmes musculaires, tremblements), hypoesthésie

Affections cardiaques

Fréquents

Bradycardie, tachycardie

Rares

Arrêt cardiaque, arythmies cardiaques

Affections vasculaires

Très fréquents

Hypotension

Fréquents

Hypotension (chez les enfants), hypertension

Peu fréquentes

Syncope

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquentes

Dyspnée

Affections gastro-intestinales

Très fréquents

Nausées, vomissements (chez les enfants)

Fréquents

Vomissements

Affections rénales et urinaires

Fréquents

Rétention urinaire

Troubles généraux et anomalies sur le lieu d'administration

Fréquents

Élévation de la température, douleurs dorsales, frissons

Peu fréquents

Hypothermie

Rares

Réactions allergiques (réaction anaphylactique,      oedème angioneurotique et urticaire)

* Ces symptômes se manifestent souvent suite à une injection intravasculaire accidentelle, un surdosage ou une absorption rapide. (Voir rubrique Surdosage).

Effets indésirables liées à la classe de médicaments :

Complications neurologiques

Une neuropathie et des anomalies médullaires (par exemple syndrome de l'artère spinale antérieure, arachnoïdite, syndrome de la queue de cheval) qui peuvent aboutir dans de rares cas à des séquelles permanentes, ont été associées à l'anesthésie locorégionale, indépendamment de l'anesthésique local utilisé.

Bloc rachidien total

Une rachianesthésie totale peut survenir si une dose péridurale est accidentellement administrée en intrathécal.

 

Surdosage

Symptomatologie

Toxicité systémique aiguë

Les réactions systémiques toxiques impliquent principalement le système nerveux central (SNC) et le système cardiovasculaire. De telles réactions sont dues à une concentration sanguine élevée de l'anesthésique local qui peut être due à une injection (accidentelle) intra-vasculaire, à un surdosage ou à une absorption exceptionnellement rapide à partir de zones très vascularisées (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Les réactions du SNC sont similaires pour tous les anesthésiques locaux, alors que les réactions cardiaques dépendent davantage du médicament, à la fois qualitativement et quantitativement.

L'injection intra-vasculaire accidentelle d'anesthésiques locaux peut donner lieu à des effets toxiques immédiats (quelques secondes à quelques minutes). En cas de surdosage, il se peut que le pic de concentration plasmatique ne soit pas atteint en une à deux heures en fonction du site d'injection et de ce fait, les signes de toxicité peuvent être retardés.

Chez les enfants, les premiers signes de toxicité liés à l'administration d'un anesthésique local peuvent être difficiles à détecter si le bloc est effectué durant l'anesthésie générale.

Toxicité pour le système nerveux central

Elle correspond à une réaction dose-dépendante, comportant des symptômes et des signes de gravité croissante. On observe initialement des symptômes tels que des troubles de la vue ou de l'audition, un engourdissement péribuccal, des vertiges, des sensations ébrieuses, des fourmillements et des paresthésies. Une dysarthrie, une rigidité musculaire et des secousses musculaires sont des signes plus graves et peuvent précéder le développement de convulsions généralisées. Ces signes ne doivent pas être interprétés à tort comme un comportement névrotique. Peuvent y succéder une perte de conscience et des crises convulsives tonico-cloniques, dont la durée peut aller de quelques secondes à plusieurs minutes. Une hypoxie et une hypercapnie surviennent rapidement lors des convulsions du fait de l'activité musculaire accrue ainsi que des troubles respiratoires. Une apnée peut survenir dans les cas sévères. L'acidose respiratoire et métabolique augmente et aggrave les effets toxiques des anesthésiques locaux.

La récupération suit la redistribution de l'anesthésique local à partir du système nerveux central, puis son métabolisme et son excrétion. La récupération peut être rapide, à moins que des quantités importantes de médicament n'aient été injectées.

Toxicité cardiovasculaire

La toxicité cardiovasculaire correspond à une situation plus grave. Une hypotension artérielle, une bradycardie, une arythmie et même un arrêt cardiaque peuvent être observés en raison de concentrations systémiques élevées d'anesthésiques locaux. Chez les volontaires, la perfusion intraveineuse de ropivacaïne a donné lieu à une dépression de la conduction et de la contractilité cardiaques.

Les effets cardiovasculaires toxiques sont généralement précédés de signes de toxicité du système nerveux central, sauf si le patient est soumis à une anesthésie générale ou à une sédation majeure par des médicaments tels que des benzodiazépines ou des barbituriques.

Traitement de la toxicité aiguë

Il est nécessaire d'avoir à disposition immédiate des médicaments et du matériel de réanimation. S'il apparaît des signes de toxicité systémique aiguë, l'injection de l'anesthésique local devra être arrêtée immédiatement.

Un traitement sera nécessaire en cas de convulsions, avec pour objectif de maintenir l'oxygénation et de maintenir l'hémodynamique. Si nécessaire, un anticonvulsivant devra être administré.

S'il apparaît une dépression cardiovasculaire (hypotension artérielle, bradycardie), des solutés de remplissage vasculaire, ou des traitements à base de produits vasopresseurs, chronotropiques ou inotropiques seront administrés.

S'il se produit un arrêt circulatoire, une réanimation cardio-pulmonaire immédiate doit être instituée ; une réanimation prolongée peut être nécessaire pour augmenter les chances de succès.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Aucune étude n'a été conduite sur les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Selon la dose administrée, les anesthésiques locaux peuvent exercer une influence mineure sur la fonction mentale et la coordination, même en l'absence de toxicité patente pour le SNC et peuvent transitoirement altérer la motricité et la vigilance.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : anesthésiques, locaux, amides, code ATC : N01B B09

La ropivacaïne est un anesthésique local de type amide de longue durée d'action avec des effets anesthésiques et analgésiques. A des doses élevées elle induit une anesthésie chirurgicale, alors qu'à des doses plus faibles, elle donne lieu à un bloc sensitif (analgésie) associé à un bloc moteur limité et stable.

Le mécanisme d'action consiste en une diminution réversible de la perméabilité membranaire des fibres nerveuses aux ions sodium. Ainsi, la vitesse de dépolarisation diminue et le seuil d'excitabilité augmente, induisant un blocage local de l'influx nerveux.

La propriété la plus caractéristique de la ropivacaïne est sa longue durée d'action. Le délai d'installation et la durée d'efficacité de l'anesthésie sont dépendants du site d'administration et de la dose mais ne sont pas influencés par la présence d'un vasoconstricteur (par exemple, l'adrénaline ou épinéphrine).

Pour plus de détails sur le délai d'installation et la durée de l'action, voir rubrique. Posologie et mode d'administration.

Les perfusions intraveineuses de ropivacaïne chez les volontaires sains ont été bien tolérées à des doses faibles avec les symptômes neurologiques attendus à la dose maximale tolérée. L'expérience clinique dont on dispose sur ce médicament montre une bonne marge de sécurité lorsqu'il est utilisé aux doses recommandées.

La ropivacaïne présente un centre chiral et est développé sous forme d'énantiomère S- (-). Elle est liposolube. Tous ses métabolites ont un effet anesthésique local mais présentent une puissance d'action considérablement plus faible et une durée d'action plus courte que la ropivacaïne.

Les concentrations plasmatiques de ropivacaïne dépendent de la dose, de la voie d'administration et de la vascularisation du site d'injection. La ropivacaïne présente une pharmacocinétique linéaire et la Cmax plasmatique est proportionnelle à la dose.

La ropivacaïne présente une absorption complète et biphasique à partir de l'espace péridural avec une demi-vie des deux phases de l'ordre de 14 minutes et de 4 heures chez l'adulte. L'absorption lente est le facteur limitant la vitesse d'élimination de la ropivacaïne, d'où la demi-vie d'élimination apparente plus prolongée après administration péridurale qu'après administration intraveineuse. La ropivacaïne présente également une absorption biphasique à partir de l'espace péridural caudal chez l'enfant.

La clairance plasmatique totale moyenne de la ropivacaïne est de l'ordre de 440 ml/min, la clairance rénale est de 1 ml/min, le volume de distribution à l'état d'équilibre est de 47 litres et la demi-vie terminale de 1,8 heures après une administration intraveineuse. Le taux d'extraction hépatique intermédiaire de la ropivacaïne est de l'ordre de 0,4. Le produit est principalement lié à l'alpha1-glycoprotéine acide dans le plasma. Le pourcentage de la fraction non liée est de l'ordre de 6 %.

Pendant des perfusions péridurales continues et perfusions interscaléniques continues, une élévation des concentrations plasmatiques totales, liée à une élévation post-opératoire de l'alpha1-glycoprotéine acide a été observée.

Les variations de concentration de la fraction non liée, c'est-à-dire pharmacologiquement active, ont été bien inférieures à celles des concentrations plasmatiques totales.

Comme la ropivacaïne a un taux d'extraction hépatique intermédiaire à faible, son taux d'élimination devrait dépendre de la concentration plasmatique de la fraction non liée. L'élévation postopératoire de l'alpha 1-glycoprotéine acide diminue la fraction non liée en raison d'une liaison aux protéines augmentée, ce qui diminue la clairance totale et entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques totales, comme cela a été observé dans les études chez l'enfant et chez l'adulte. La clairance de la fraction non liée de la ropivacaïne reste inchangée, comme illustré par les concentrations stables de la fraction non liée au cours de la perfusion postopératoire. La concentration plasmatique de la fraction non liée est responsable des effets pharmacodynamiques systémiques et de la toxicité.

La ropivacaïne traverse facilement le placenta et l'équilibre des concentrations de la fraction non liée sera rapidement atteint. La liaison aux protéines plasmatiques est plus faible chez le foetus que chez la mère donnant des concentrations plasmatiques totales plus faibles chez le foetus que chez la mère.

La ropivacaïne subit une métabolisation importante, principalement par hydroxylation aromatique. Au total, 86 % de la dose sont excrétés dans les urines après administration intraveineuse dont seulement 1 % sous forme inchangée. Le métabolite principal est la 3-hydroxy-ropivacaïne dont 37 % sont excrétés dans les urines, principalement sous forme conjuguée. L'excrétion urinaire de la 4-hydroxy-ropivacaïne, du métabolite N-déalkylé (PPX) et du métabolite 4-hydroxy-déalkylé représente 1 à 3 % de la quantité excrétée. La 3-hydroxy-ropivacaïne conjuguée et non-conjuguée présente uniquement des concentrations décelables dans le plasma.

Le profil métabolique est comparable chez les enfants âgés de plus d'un an.

Il n'existe aucun élément faisant penser à une racémisation in vivo de la ropivacaïne.

Pédiatrie

La pharmacocinétique de la ropivacaïne chez l'enfant de 0 à 12 ans a été déterminée par une analyse de population poolée sur des données recueillies chez 192 enfants. Jusqu'à maturité de la fonction hépatique, la clairance de la fraction non liée de la ropivacaïne et du métabolite PPX, ainsi que le volume de distribution de la fraction non liée de la ropivacaïne dépendent à la fois du poids corporel et de l'âge ; ensuite ces variables dépendent principalement du poids corporel. La maturation de la clairance de la fraction non liée de la ropivacaïne paraît être complète à l'âge de 3 ans, celle du PPX à l'âge d'un an, et celle du volume de distribution de la ropivacaïne non liée à l'âge de 2 ans. Le volume de distribution du PPX non lié dépend seulement du poids corporel. Comme le PPX a une demi-vie plus longue et une clairance plus faible, il peut s'accumuler au cours de la perfusion péridurale.

La clairance de la ropivacaïne non liée (Clu) pour des âges supérieurs à 6 mois atteint des valeurs dans les limites de celles de l'adulte. Les valeurs de la clairance totale de la ropivacaïne (CL) mentionnées dans le tableau ci-dessous sont celles qui ne sont pas influencées par l'élévation postopératoire de l'alpha 1-glycoprotéine acide.

Estimation des paramètres pharmacocinétiques obtenus à partir de l'analyse poolée d'une population pédiatrique

Age

poids a

Clu b

Vu c

CL d

T½e

T½ ppx f

 

kg

(l/h/kg)

(l/kg)

(l/h/kg)

(h)

(h)

Nouveau-né

3,27

2,40

21,86

0,096

6,3

43,3

1 mois

4,29

3,60

25,94

0,143

5,0

25,7

6 mois

7,85

8,03

41,71

0,320

3,6

14,5

1 an

10,15

11,32

52,60

0,451

3,2

13,6

4 ans

16,69

15,91

65,24

0,633

2,8

15,1

10 ans

32,19

13,94

65,57

0,555

3,3

17,8

a Poids médian en fonction de l'âge selon les données OMS

b Clairance de la ropivacaïne non liée

c Volume de distribution de la ropivacaïne non liée

d Clairance de la ropivacaïne totale

e Demi-vie terminale de la ropivacaïne

f Demi-vie terminale de PPX

La moyenne simulée de la concentration plasmatique maximale (Cumax) non liée après un bloc caudal unique a tendance à être plus élevée chez les nouveau-nés et le temps pour atteindre la Cumax (tmax) diminue avec l'âge. La moyenne simulée de la concentration plasmatique maximale (Cumax) non liée à la fin des 72 heures de la perfusion péridurale continue aux doses recommandées montre aussi des taux plus élevés chez les nouveau-nés en comparaison aux nourrissons et aux enfants (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Moyenne simulée et limites observées de la concentration plasmatique maximale (Cumax) non liée après un bloc caudal unique

Age

Dose

Cumaxa

tmaxb

Cumaxc

 

(mg/kg)

(mg/L)

(h)

(mg/L)

0-1 mois

2.00

0.0582

2.00

0.05-0.08 (n=5)

1-6 mois

2.00

0.0375

1.50

0.02-0.09 (n=18)

6-12 mois

2.00

0.0283

1.00

0.01-0.05 (n=9)

1-10 ans

2.00

0.0221

0.50

0.01-0.05 (n=60)

a concentration plasmatique maximale non liée

b temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale non liée

c concentration plasmatique maximale non liée observée et « dose-normalisée »

A 6 mois, valeur-seuil pour l'adaptation de la dose recommandée lors de la perfusion péridurale continue, la clairance de ropivacaïne non liée atteint 34 %, et celle du PPX non lié 71 % de leurs valeurs à maturité. L'exposition systémique est plus élevée chez le nouveau-né, et est aussi un peu plus élevée chez le nourrisson entre 1 et 6 mois, par comparaison à l'enfant plus âgé, ce qui est dû à l'immaturité de la fonction hépatique. Cependant, ceci est partiellement compensé par une dose recommandée 50 % plus faible pour la perfusion continue chez l'enfant de moins de 6 mois.

Des simulations de la somme des concentrations plasmatiques des fractions non liées de ropivacaïne et PPX, basées sur les paramètres cinétiques et leur variance obtenus dans l'analyse de population, montrent que pour un bloc caudal unique, la dose recommandée doit être multipliée par un facteur 2,7 dans le groupe le plus jeune, et un facteur 7,4 dans le groupe d'âge entre 1 et 10 ans pour que la limite supérieure prédite de l'intervalle de confiance à 90 % atteigne le seuil de toxicité. Les facteurs de multiplication correspondants pour la perfusion péridurale sont respectivement 1,8 et 3,8.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

2 ans.

Durée de conservation après ouverture :

D'un point de vue microbiologique, le produit doit être immédiatement utilisé. S'il n'est pas utilisé immédiatement, les durées et conditions de stockage avant utilisation sont sous la responsabilité de l'utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 24 heures à 2-8 °C.

Pour les mélanges, voir la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 30ºC.

Ne pas réfrigérer ni congeler.

Pour la conservation après ouverture, voir la rubrique Durée de conservation.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination : Ropivacaine Teva 2 mg/ml est chimiquement et physiquement compatible avec les médicaments suivants : citrate de fentanyl, citrate de sufentanil, sulfate de morphine, chlorhydrate de clonidine.

Une précipitation peut survenir dans les solutions alcalines en raison de la faible solubilité de la ropivacaïne à pH > 6,0.

Produit à usage unique. Tout produit non utilisé doit être jeté.

Avant administration, l'absence de particules dans le produit et de décoloration du produit doivent être vérifiées visuellement. La solution doit être utilisée seulement si elle est claire, libre de particules et si la poche n'est pas endommagée.

Le conteneur intact ne doit pas être stérilisé à nouveau par autoclave. Lorsqu'un emballage extérieur stérile est nécessaire, choisir un conteneur en forme d'alvéoles.

Ropivacaine Teva 2 mg/ml est chimiquement et physiquement compatible avec les médicaments suivants.

Concentration en chlorhydrate de ropivacaine : 1-2 mg/ml

Additif

Concentration*

Citrate de fentanyl

1-10 microgrammes/ml

Citrate de sufentanil

0,4-4 microgrammes/ml

Sulfate de morphine

20-100 microgrammes/ml

Chlorhydrate de clonidine

5-50 microgrammes/ml

* Les fourchettes de concentration indiquées dans le tableau sont plus larges que celles employées en pratique clinique. Les perfusions péridurales de chlorhydrate de ropivacaine/citrate de sufentanil, chlorhydrate de ropivacaine/sulfate de morphine et chlorhydrate de ropivacaine/chlorhydrate de clonidine n'ont pas encore fait l'objet d'études cliniques.

Les mélanges sont chimiquement et physiquement stables pendant 30 jours à 20-30 °C.

La solution doit être utilisée immédiatement. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

100 ml - 1 poche plastique de perfusion avec une couche intérieure de polyoléfine et de styrène-éthylène-butylène (SEB) possédant 2 orifices pour perfusion en polypropylène fermés par un bouchon en caoutchouc d'isoprène et par un couvercle à pression, dans un sac plastique. Boîtes de 5.