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Lenoxe 100 % (v/v), gaz médicinal liquéfié pour inhalation, bouteille en aluminium de 10 litres

Lenoxe (v/v) est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de gaz médicinal liquéfié pour inhalation (100 %).
Mis en vente le 01/10/2007 par AIR LIQUIDE SANTE FRANCE. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Xénon

    Classification ATC

    • système nerveux

      • anesthésiques

        • anesthésiques generaux

          • autres anesthésiques généraux

            • xénon

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 01/10/2007.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Maintien de l'anesthésie

Indications thérapeutiques

Entretien de l'anesthésie générale en association avec des morphiniques, au cours de l'anesthésie balancée. LENOXE est indiqué chez les adultes ASA I-II.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Antécédents connus d'hypersensibilité à la substance active.

·         Antécédents connus d'hyperthermie maligne.

·         Pression intracrânienne élevée.

·         Patientes éclamptiques ou pré-éclamptiques.

·         Patients souffrant de maladies pulmonaires et/ou des voies aériennes.

·         Patients nécessitant une concentration élevée en oxygène.

·         Patients avec une fonction cardiaque sévèrement altérée.

 

Posologie et mode d'administration

LENOXE ne doit être administré qu'en présence d'un médecin anesthésiste-réanimateur. Le matériel complet d'anesthésie, de ventilation et de réanimation doit être disponible durant l'administration. Un monitorage de la concentration inspirée en oxygène au cours de l'administration est obligatoire.

Posologie

Prémédication

Choisir une prémédication adaptée aux besoins spécifiques du patient. Des anticholinergiques telle que l'atropine, peuvent être administrés.

Induction de l'anesthésie

Le xénon n'est pas indiqué pour l'induction de l'anesthésie. Pour l'induction, il est préférable d'utiliser un agent anesthésique intraveineux.

Entretien de l'anesthésie

La concentration de xénon dans l'air inspiré recommandée au cours d'une anesthésie générale dépend des besoins spécifiques du patient, de la nature de l'intervention à pratiquer et de l'administration concomitante d'autre médicament anesthésique ou morphinique*.  Elle est comprise entre 51 à 69 % (v/v). Si le relâchement musculaire s'avère insuffisant, des myorelaxants peuvent être administrés (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

La CAM50 (Concentration Alvéolaire Minimale permettant de supprimer la réaction à un stimulus douloureux chez 50 % des patients) est d'environ 60 ± 5 % (v/v).

*études réalisées avec du xénon à 1 CAM, en association avec du sufentanil administré en bolus de 10 µg.

Le fentanyl peut être administré en association à des doses comprises entre 0,05 mg et 1,0 mg. Pour l'alfentanil en association, des doses de 50 µg/kg à 100 µg/kg ont été utilisées ; pour le rémifentanil, des doses de 0,2 µg/kg/min à 0,5 µg/kg/min ont été utilisées.

En raison d'une expérience clinique limitée et du manque de données cliniques disponibles, l'administration concomitante d'un anesthésique volatil n'est pas actuellement recommandée.

Fin d'anesthésie

En fin d'anesthésie, l'administration de xénon est interrompue. Bien que le risque d´hypoxie de dilution soit plus faible avec le xénon qu`avec le protoxyde d´azote, la concentration inspirée en oxygène devra être augmentée jusqu'à atteindre 100 %.

Populations spécifiques

·         Sujet âgé

Chez le sujet âgé, la CAM50 du xénon varie selon le sexe : elle est de 69,3 % (v/v) chez l'homme et de 51,5 % (v/v) chez la femme (avec 30 % d'oxygène).

·         Sujet atteints d'insuffisance rénale et/ou hépatique

En raison d'une expérience clinique limitée et du manque de données cliniques disponibles, il n'est pas recommandé d'utiliser LENOXE 100% (v/v) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de LENOXE chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n'ont pas encore été établies.

Aucune donnée n'est disponible, le xénon ne doit donc pas être utilisé chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Mode d'administration

Le xénon doit être administré uniquement en mélange avec au minimum 30% d'oxygène.

Administration par inhalation

Le xénon doit être administré avec un appareil d'anesthésie de type classique, préalablement étalonné spécifiquement pour le xénon. La durée de l'anesthésie au xénon dépend de la nature de l'intervention chirurgicale.

La technique d'administration employée doit permettre d'éviter l'administration de xénon seul (ou d'un mélange présentant une pression partielle de ce gaz inerte trop élevée et donc toxique), de façon à maintenir une concentration inspirée en oxygène suffisante (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).

En raison de l'accumulation d'azote qui se produit lorsque le xénon est utilisé avec un appareil d'anesthésie en circuit fermé et pour maintenir une oxygénation correcte, il est recommandé, de réinjecter un mélange frais "oxygène-xénon" dans le circuit quand la concentration en xénon descend en dessous de 60 %. Chez les patients nécessitant une concentration d'oxygène supérieure à 30-35 % pour maintenir une saturation correcte de l'hémoglobine en oxygène, l'accumulation d'azote et la concentration en oxygène requise auront pour effet de réduire la concentration en xénon, laquelle sera alors nettement inférieure à 1 CAM.

Il n'existe pas actuellement de données disponibles concernant l'administration de xénon à long terme.

Gaz incolore et indolore.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Le xénon ne doit pas être utilisé comme seul agent de l'anesthésie. La CAM du xénon étant égale à 55-71 % (v/v) il ne permet donc pas, utilisé seul, de réaliser une anesthésie et une oxygénation correcte chez tous les patients dans des conditions de normobarie. C'est la raison pour laquelle, généralement, le xénon est utilisé en association à des morphiniques (anesthésie balancée). En cas de doute sur la profondeur de l'anesthésie et notamment lorsque la concentration inspirée en oxygène nécessaire est supérieure à 35 %, la procédure d'anesthésie devra être modifiée. Pour connaître la dose de morphiniques à utiliser, consulter la rubrique Posologie et mode d'administration.

Le xénon doit être administré uniquement avec un appareil d'anesthésie adapté au xénon (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).

En raison du peu d'expérience disponible chez les patients présentant des atteintes de la fonction hépatique et/ou rénale, le xénon ne doit pas être utilisé chez ces patients, en l'attente de données complémentaires.

La sécurité et l'efficacité du xénon chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n'a pas encore été établie. Le xénon ne doit donc pas être utilisé chez ces patients.

Chez les patients à risque de nausées et vomissements postopératoires (NVPO), le risque de survenue de NVPO est élevé lors des anesthésies avec le xénon (jusqu'à 45%).

Du fait d'une augmentation du débit sanguin cérébral observée avec le xénon, et du manque de données cliniques disponibles, l'utilisation du xénon en chirurgie neurologique n'est pas actuellement recommandée.

Du fait de ses propriétés physiques le xénon augmente la résistance des voies aériennes supérieures.

L'incidence de l'hyperthermie maligne est de 1/20000 lorsque l'on utilise des anesthésiques volatils. Il n'y a pas d'expérience concernant l'utilisation du xénon chez les patients susceptibles de présenter une hyperthermie maligne.

La prudence est de rigueur chez les patients hypertendus.

Le xénon doit être utilisé exclusivement dans un mélange gazeux contenant au moins 30 % d'oxygène, sous peine de risques d'asphyxie.

Le xénon est peu soluble dans le sang. Néanmoins, le risque d'augmentation excessive de la pression dans les cavités creuses de l'organisme ne peut être complètement exclu.

En raison d'une expérience clinique limitée et du manque de données cliniques, l'administration concomitante d'un anesthétique volatil n'est pas recommandée.

Le xénon est un gaz plus lourd que l'air, par conséquent, il s'accumule dans les points bas par déplacement de l'oxygène de l'air.

 

Grossesse et allaitement

Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation du xénon chez la femme enceinte. Les études effectuées sur l'animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur la toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

LENOXE n'est pas recommandé pendant la grossesse.

Une augmentation des saignements utérins au cours de l'intervention obstétricale ne peut être exclue ; il n'existe aucun essai disponible à l'heure actuelle.

Il n'y a pas d'expérience sur la sécurité d'utilisation de xénon pour les anesthésies obstétricales.

On ne sait pas si le xénon est excrété dans le lait maternel. L´excrétion du xénon dans le lait n'a pas été étudiée chez l'animal.

La décision d'utiliser ou non du xénon au cours de l'allaitement, doit être prise en prenant en considération d'une part les avantages pour l'enfant de l'allaitement et d'autre part le bénéfice maternel d'une anesthésie avec du xénon.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Dans la grande majorité des cas, il n'est pas nécessaire d'interrompre les autres médicaments nécessaires au patient avant une anesthésie générale au xénon. Il suffit que le patient informe l'anesthésiste des traitements en cours.

L'administration concomitante de xénon et d'un médicament de la liste ci-après devra faire l'objet d'une surveillance clinique rigoureuse du patient :

+        Sympathomimétiques indirects (amphétamines et dérivés, psychostimulants, anorexigènes, éphédrine et dérivés)

Risques d'hypertension péri-opératoire. En cas de chirurgie programmée, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant l'opération.

+        Inhibiteurs non sélectifs de la monoamine oxydase

A ce jour, les effets des inhibiteurs de la monoamine oxydase sur l'anesthésie au xénon ne sont pas connus. Actuellement, on ne dispose pas de données sur l'administration concomitante d'inhibiteurs de la monoamine oxydase et de xénon.

Pour des raisons de sécurité, comme avec les autres anesthésiques par inhalation, le traitement par un inhibiteur de la monoamine oxydase doit être arrêté 15 jours avant l'intervention chirurgicale.

+        Sympathomimétiques alpha et bêta (adrénaline par exemple [administrée par injection sous-cutanée ou gingivale pour obtenir un effet hémostatique local] et noradrénaline) ou sympathomimétique bêta (orciprénaline)

Les études cliniques avec le xénon n'ont révélé aucune augmentation de l'incidence des arythmies ventriculaires après administration sous-cutanée de 0,25 mg d'adrénaline (50 ml d'une dilution de 1/200000).

+        Myorelaxants

Le xénon n'a aucun effet sur le relâchement musculaire. Les effets des myorelaxants ne sont pas modifiés par le xénon.

+        Opioïdes et autres médicaments à action centrale

L'administration concomitante d'analgésiques opioïdes ou d'autres médicaments à action centrale, de même que l'hypothermie, augmente l'effet anesthésique du xénon. Par conséquent, une faible dose de xénon peut être suffisante.

+        Bêtabloquants et autres antihypertenseurs

Les réactions compensatrices cardiovasculaires peuvent être altérées par les bêtabloquants (elles peuvent cependant être diminuées par l'administration de sympathomimétiques bêta au cours de l'intervention chirurgicale).

En règle générale, le traitement par bêtabloquants ou autres antihypertenseurs ne doit pas être interrompu et une diminution brutale de la dose doit être évitée.

Le xénon peut provoquer une hypotension importante chez les patients recevant également des inhibiteurs calciques de la classe des dihydropyridines.

 

Effets indésirables

Comme tout anesthésique inhalé, le xénon provoque une dépression respiratoire plus ou moins concentration-dépendante.

Dans le cas d'une anesthésie au xénon, les nausées et vomissements postopératoires sont très fréquents (jusqu'à 45 % des patients).

La fréquence des effets indésirables est définie de la façon suivante :

·         Très fréquent : ≥ 1/10

·         Fréquent : ≥ 1/100, < 1/10

·         Peu fréquent : ≥ 1/1 000, < 1/100

·         Rare : ≥ 1/10 000, < 1/1 000

·         Très rare : ≤ 1/10 000

·         Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles.

Affections du système immunitaire

Fréquent : augmentation de la température, sudation pendant ou après l'intervention, frissons.

Affections cardiaques

Fréquent : bradycardie.

Affections vasculaires

Très fréquent : hypertension.

Fréquent : hypotension.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rare : spasmes bronchiques.

Affections gastro-intestinales

Très fréquent : nausées et vomissements postopératoires.

Les évènements suivants ont été observés dans le cadre d'études cliniques sans relation directe avec l'anesthésie au xénon :

·         Arythmie,

·         élévation des enzymes hépatiques,

·         dysfonction rénale,

·         hypersécrétion,

·         hypocalcémie,

·         hyperleucocytose,

·         acidose métabolique,

·         tachycardie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.

 

Surdosage

En cas de surdosage : couper l'alimentation en xénon, pratiquer provisoirement une ventilation assistée ou contrôlée avec de l'oxygène pur et corriger l'hypertension à l'aide de mesures appropriées.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Le xénon a, comme tout anesthésique, des effets majeurs sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Après une anesthésie au xénon le patient doit par conséquent s'abstenir de conduire un véhicule à moteur ou d'utiliser une machine pendant une durée fixée individuellement par le médecin.

Le patient ne devra pas rentrer seul chez lui mais il devra être accompagné. Il ne devra pas consommer d'alcool.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe thérapeutique : Autres anesthésiques généraux (code ATC : N01A X15)

Le xénon est un anesthésique par inhalation, de la famille des gaz rares. Il provoque, selon la dose administrée, la perte - réversible - de la conscience, de la sensibilité à la douleur, des réflexes végétatifs et de la fonction motrice. Il entraîne également une dépression respiratoire et une diminution des réponses circulatoires.

Site d'absorption et cinétique

Le xénon est absorbé par les alvéoles pulmonaires. Le taux de xénon diffusé dans le cerveau dépend de sa concentration dans l'air inspiré et de la ventilation du patient.

Le coefficient de partage sang/gaz du xénon est le plus faible de tous les anesthésiques par inhalation. Par conséquent, l'induction anesthésique est très rapide (concentration de saturation cérébrale atteinte en quelques minutes), de même que son élimination à l'arrêt de l'anesthésie (déterminée avec le xénon 133 en tant que marqueur, la demi-vie maximale dans différents organes est d'environ 100 minutes). La résorption du xénon est plus rapide dans les organes très vascularisés et plus importante dans les tissus riches en graisses du fait de ses propriétés lipophiles. La résorption du xénon est lente au niveau de l'intestin.

Concentration tissulaire

Les différents coefficients de solubilité des gaz indiquent comment ils vont se répartir dans les différents compartiments, compte tenu de ses faibles coefficients de solubilité, le xénon est peu stocké dans l'organisme.

Coefficients de distribution

Sang/gaz : 0,115

Huile/gaz : 1,9

(valeurs à 37°C)

Passage dans le liquide céphalorachidien

Le xénon passe dans le liquide céphalorachidien.

Métabolisme

Le xénon est éliminé sous forme inchangée, par voie pulmonaire.

Le xénon étant un gaz inerte, il n'est donc pas métabolisé.

Demi-vie d'élimination

En raison de son faible coefficient de solubilité, l'élimination du xénon débute dès son administration.

Elimination en cas d'altération de la fonction rénale

Le xénon est uniquement expiré et n'est pas métabolisé.  Il n'existe pas de données disponibles chez l'insuffisant rénal.

Elimination en cas d'altération de la fonction hépatique

Le xénon est éliminé sous forme inchangée dans l'air expiré, via les alvéoles pulmonaires.  Il n'existe pas de données disponibles chez l'insuffisant hépatique.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

Bouteille en aluminium de 2 L : 12 mois.

Bouteille en aluminium de 5 L : 12 mois.

Bouteille en aluminium de 10 L : 5 ans.

Précautions particulières de conservation :

Conserver le gaz dans sa bouteille d'origine. Ne pas le transvaser dans une autre bouteille. Veiller à ce que les bouteilles de gaz soient toujours bien fermées.

Stocker les bouteilles à l'intérieur, dans un local suffisamment ventilé, ou à l'extérieur dans un abri ventilé et protégé de la pluie et du rayonnement direct du soleil.

Prendre les mesures nécessaires pour protéger les bouteilles des risques de chocs, de chutes, des matières comburantes ou inflammables, de l'humidité, des sources de chaleur ou d'ignition.

Avant d'utiliser une bouteille de gaz, la mettre dans une pièce à température ambiante et l'y laisser pendant 24 heures.

Stockage dans le service de pharmacie

Conserver les bouteilles de gaz dans un local aéré, propre, fermant à clé et servant uniquement pour le stockage des gaz à usage médical. A l'intérieur de cet endroit, les bouteilles de xénon devront avoir un emplacement qui leur sera exclusivement réservé.

Stockage dans le service utilisateur

Installer les bouteilles de gaz dans un emplacement aménagé avec du matériel approprié pour les maintenir bien arrimées en position verticale.

Transport des bouteilles de gaz (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).

Bouteille de gaz en aluminium de 10 L (ogive de la bouteille de couleur vert clair et corps blanc, conformément à la norme NF EN 1089 – partie 3), contenant 5,5 kg de gaz médicinal comprimé [58,4 bar à 16,6°C ; liquéfaction partielle en-dessous de cette température critique (16,6°C)] – ce qui correspond à un volume extractible de 1000 litres (à 1,013 bar et 15°C) - et équipée d'un robinet en laiton muni d'un raccord de sortie spécifique.