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Clarithromycine ratiopharm 500 mg, comprimé pelliculé, boîte de 14

Clarithromycine ratiopharm est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé (14) à base de Clarithromycine (500 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 23/07/2007 par TEVA SANTE au prix de 12,79€ et retiré du marché le 09/09/2014.

 

À propos

    Principes actifs

  • Clarithromycine

    Excipients

  • Noyau :
  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Croscarmellose sodique (E468)
  • Povidone (E1201)
  • Talc (E553b)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Silice (E551)
  • Pelliculage :
  • Opadry jaune 20J52739 et clair 03H59005 :
  • Hypromellose (E464)
  • Hydroxypropylcellulose (E463)
  • Sorbitan oléate
  • Vanilline
  • Propylèneglycol (E1520)
  • Jaune de quinoléine (E104)
  • Titane dioxyde (E171)

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • macrolides et lincosamides

          • macrolides

            • clarithromycine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 23/07/2007 et le 09/09/2014.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Sinusite aiguë
  • Exacerbation de bronchite chronique
  • Pneumopathie communautaire
  • Pneumopathie atypique
  • Eradication d'Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale
  • Infection à Mycobacterium avium chez le patient infecté par le VIH

Indications thérapeutiques

- Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la clarithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
- Elles sont limitées chez l'adulte aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
. sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêtalactamine est impossible.
. exacerbations des bronchites chroniques.
. pneumopathies communautaires chez des sujets :
* sans facteurs de risque,
* sans signes de gravité clinique,
* en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique.
En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
. en association à un autre antibiotique (amoxicilline ou imidazolé), et à un antisécrétoire, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale.
. Traitement curatif des infections à Mycobacterium avium chez les patients infectés par le VIH (voir mises en garde).
- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :
- Allergie aux macrolides.
- Association avec :
. les alcaloïdes de l'ergot de seigle : dihydroergotamine, ergotamine,
. le cisapride,
. la mizolastine,
. le pimozide,
. le bépridil.
(Voir interactions).
DECONSEILLE :
- Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE en association avec :
. la bromocriptine, la cabergoline et le pergolide,
. le tacrolimus,
. l'ébastine,
. la toltérodine,
. l'halofantrine,
. la colchicine.
(Voir interactions).
- Ne pas associer à d'autres médicaments ototoxiques, et en particulier les aminosides.

 

Posologie et mode d'administration

CHEZ L'ADULTE AYANT DES FONCTIONS RENALE ET HEPATIQUE NORMALES :
- Sinusites aiguës, exacerbations des bronchites chroniques, pneumopathies communautaires :
1000 mg/jour en deux prises par jour.
- Eradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale :
. Est recommandé, le schéma posologique suivant :
clarithromycine 500 mg matin et soir, associée à amoxicilline 1000 mg matin et soir, et oméprazole 20 mg matin et soir, pendant 7 jours.
. L'amoxicilline peut être remplacée par le métronidazole ou le tinidazole à la posologie de 500 mg matin et soir.
. La trithérapie sera suivie, pour le traitement débuté par l'oméprazole, par 20 mg d'oméprazole par jour pendant 3 semaines supplémentaires en cas d'ulcère duodénal évolutif ou 3 à 5 semaines supplémentaires en cas d'ulcère gastrique évolutif.
. L'efficacité du traitement dépend du respect du schéma posologique, notamment de la prise de la trithérapie durant les 7 premiers jours.
- Infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+) :
. 2000 mg/jour chez le sujet de plus de 50 kg,
. 1500 mg/jour chez le sujet d'un poids égal ou inférieur à 50 kg, en deux prises par jour.
CHEZ L'INSUFFISANT RENAL :
Pour des valeurs de la clairance de la créatinine < 30 ml/min, il peut être recommandé de réduire la posologie de moitié avec une seule administration quotidienne.
Dans l'infection à Mycobacterium avium, il est recommandé d'utiliser une posologie de 1000 mg/jour.
CHEZ L'INSUFFISANT HEPATIQUE :
En dehors du traitement des infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+) pour lequel il est nécessaire de réduire la posologie à 1000 mg/jour, l'emploi de la clarithromycine n'est pas recommandé. Dans les autres cas et si l'emploi de la clarithromycine est nécessaire (voir précautions d'emploi), il ne semble pas utile de modifier les posologies.
CHEZ LE SUJET AGE :
Lorsque la fonction rénale est nettement diminuée, il peut être prudent de réduire la posologie.

Comprimé pelliculé oblong blanc.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- Des colites pseudomembraneuses ont été observées avec pratiquement tous les agents anti-infectieux dont les macrolides. Elles peuvent être de gravité modérée ou engager le pronostic vital.
- Dans le traitement des infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+), et afin de limiter l'émergence de souches résistantes, la clarithromycine doit être utilisée :
. en association à d'autres antibiotiques et non pas en monothérapie,
. uniquement en curatif du fait également de l'absence d'étude en prophylaxie.
- Ne pas associer à d'autres médicaments ototoxiques, et en particulier les aminosides.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Un audiogramme devra être réalisé et une modification posologique envisagée en cas de survenue d'acouphènes ou de baisse de l'acuité auditive.
- En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'administration de la clarithromycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques.
- En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), l'allongement de la demi-vie impose soit un espacement des prises, soit une réduction de la posologie.
- Chez le sujet âgé, l'allongement de la demi-vie et l'augmentation des surfaces sous courbes des concentrations plasmatiques n'impliquent théoriquement pas de surveillance particulière, compte tenu de la durée courte du traitement (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques/paragraphe excrétion).
- Il convient de penser à la possible résistance croisée entre la clarithromycine et les autres macrolides, et d'autres antibiotiques tels que la lincomycine et la clindamycine.
- Grossesse : il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la clarithromycine au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques sur un nombre limité de grossesses sont rassurantes mais les études chez la souris ont mis en évidence un effet malformatif (fentes palatines) à la dose de 1000 mg/kg. En cas d'exposition au 1er trimestre de la grossesse, une surveillance prénatale peut être envisagée.
- Allaitement : bien qu'il n'y ait pas de données concernant le passage de la clarithromycine dans le lait maternel, le fait que les macrolides qui ont été étudiés passent dans le lait, indique que le passage de la clarithromycine dans le lait maternel ne peut être exclu. L'allaitement est possible en cas de prise de clarithromycine, toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de troubles digestifs chez le nouveau-né. En cas de prise de cisapride par le nouveau-né ou le nourrisson allaité, l'administration de clarithromycine à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, en raison du risque potentiel d'interaction chez l'enfant (torsades de pointes).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la clarithromycine au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques sur un nombre limité de grossesses sont rassurantes mais les études chez la souris ont mis en évidence un effet malformatif (fentes palatines) à la dose de 1000 mg/kg.
En cas d'exposition au 1er trimestre de la grossesse, une surveillance prénatale peut être envisagée.
Allaitement :
Bien qu'il n'y ait pas de données concernant le passage de la clarithromycine dans le lait maternel, le fait que les macrolides qui ont été étudiés passent dans le lait, indique que le passage de la clarithromycine dans le lait maternel ne peut être exclu.
L'allaitement est possible en cas de prise de clarithromycine, toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de troubles digestifs chez le nouveau-né.
En cas de prise de cisapride par le nouveau-né ou le nourrisson allaité, l'administration de clarithromycine à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, en raison du risque potentiel d'interaction chez l'enfant (torsades de pointes).

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine) par extrapolation à partir de l'érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine :
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
- Cisapride :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride).
- Pimozide, Bépridil :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Mizolastine :
Risque de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Agonistes dopaminergiques : bromocriptine, cabergoline, pergolide par extrapolation à partir de l'érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine.
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'agoniste dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
- Ebastine :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long, congénital), notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l'antihistaminique par le macrolide).
- Tacrolimus :
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de l'immunosuppresseur.
- Toltérodine :
Augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
- Halofantrine :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
- Colchicine :
Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Anticoagulants oraux :
Augmentation de l'effet anticoagulant oral et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.
- Ciclosporine :
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de l'immunodépresseur et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de l'immunodépresseur. Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
- Digoxine :
Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption. Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par la clarithromycine et après son arrêt.
- Midazolam, Triazolam :
Augmentation des concentrations plasmatiques de la benzodiazépine par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.
Surveillance clinique et réduction de la posologie de la benzodiazépine pendant le traitement par la clarithromycine.
- Rifabutine :
D'une part, risque d'augmentation des effets indésirables de la rifabutine (uvéites) par augmentation de ses concentrations et de celles de son métabolite actif par la clarithromycine ; d'autre part, accélération du métabolisme de la clarithromycine par la rifabutine, avec augmentation des concentrations de son métabolite actif.
Surveillance clinique régulière.
- Atorvastatine, cérivastatine, simvastatine :
Risque majoré d'effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant).
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'hypocholestérolémiant, ou utilisation d'une autre statine.
- Pravastatine :
Augmentation des concentrations plasmatiques de la pravastatine par la clarithromycine.
Surveillance clinique et biologique pendant le traitement par l'antibiotique.
- Carbamazépine :
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique, dosage plasmatique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
- Antiprotéases (indinavir, ritonavir) :
Augmentation des concentrations plasmatiques de la clarithromycine et inhibition de la formation de son métabolite actif.
Surveillance clinique régulière.
- Disopyramide :
Risque de survenue d'hypoglycémies sévères, par inhibition du métabolisme du disopyramide par la clarithromycine.
Surveillance clinique et biologique régulière.
- Sildénafil :
Augmentation des concentrations plasmatiques de sildénafil, avec risque d'hypotension. Débuter le traitement par sildénafil à la dose de 25 mg par jour.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Théophylline (base et sels) et aminophylline :
Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de théophylline, particulièrement chez l'enfant.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Manifestations digestives : nausées, vomissements, gastralgies, diarrhée.
- Candidose buccale, glossite, stomatite.
- Manifestations cutanées allergiques : des réactions cutanées bulleuses, dont d'exceptionnels érythèmes polymorphes, syndromes de Stevens-Johnson et syndromes de Lyell, ont été rapportées.
- Augmentation transitoire des transaminases ASAT-ALAT, pouvant aboutir exceptionnellement à une hépatite cholestatique.
- Des cas d'acouphènes et d'hypo-acousie, en règle générale réversibles à l'arrêt du traitement, ont été rapportés à une posologie de 1 g/j ou supérieure à 1 g/j sur des périodes de traitement prolongées.
- De rares cas de dysgueusies ont été rapportés.
- Bien qu'aucun lien n'ait pu être formellement établi, des cas de colorations dentaires, habituellement réversibles avec des soins dentaires, ont été rapportés.

 

Surdosage

Conduite à tenir en cas de surdosage : lavage gastrique et traitement symptomatique.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, Code ATC : J01FA09.
La clarithromycine est un antibiotique bactérien, dérivé semi-synthétique de l'érythromycine A, de la famille des macrolides (en C14).
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S < = 1 mg/L et R > 4 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Bacillus cereus.
. Corynebacterium diphtheriae.
. Entérocoques (50-70%).
. Lactobacillus.
. Rhodococcus equi.
. Staphylococcus méti-S.
. Staphylococcus méti-R* (70-80%).
. Streptococcus B.
. Streptococcus non groupable (30-40%).
. Streptococcus pneumoniae (35-70%).
. Streptococcus pyogenes (16-31%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Bordetella pertussis.
. Branhamella catarrhalis.
. Campylobacter.
. Helicobacter pylori (10-20%).
. Legionella.
. Moraxella.
. Neisseria.
- Anaérobies :
. Actinomyces.
. Bacteroïdes (30-60%).
. Eubacterium.
. Mobiluncus.
. Peptostreptococcus (30-40%).
. Porphyromonas.
. Prevotella.
. Propionibacterium acnes.
- Autres :
. Borrelia burgdorferi.
. Chlamydia.
. Coxiella.
. Leptospires.
. Mycobactéries.
. Mycoplasma pneumoniae.
. Treponema pallidum.
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
- Aérobies à Gram négatif :
. Haemophilus influenzae**.
. Neisseria gonorrhoeae.
- Anaérobies :
Clostridium perfringens.
- Autres :
Ureaplasma urealyticum.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium jeikeium.
. Nocardia asteroïdes.
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter.
. Entérobactéries.
. Pseudomonas.
- Anaérobies :
. Fusobacterium.
. Leptotrichia.
- Autres :
Mycoplasma hominis.
La clarithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
**Haemophilus influenzae : l'activité de la 14-hydroxy-clarithromycine est supérieure à celle de la clarithromycine. Des travaux réalisés in vitro ont suggéré une activité additive de la 14-hydroxy-clarithromycine et de la molécule-mère vis-à-vis d'Haemophilus influenzae.

ABSORPTION :
L'antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 60ème minute. Après prise unique de 250 mg, le pic sérique se situe vers 1,7 heure pour la clarithromycine et 2,2 heures pour son métabolite 14-hydroxylé. La biodisponibilité absolue est de 55%. L'absorption du comprimé n'est pas influencée par la prise d'aliments.
DISTRIBUTION :
- Les concentrations sériques* de la molécule-mère et du métabolite, ainsi que l'activité antibactérienne totale (dosage microbiologique**), chez le sujet normal à l'état d'équilibre (vers J4) après prises répétées sont les suivantes (coefficient d'accumulation : 1,5 à 2) :
Cmax* clarithromycine / Cmax* 14-OH clarithromycine / Cmax** Activité biologique.
. 250 mg deux fois par jour : 0,9 µg/ml / 0,6 µg/ml / 1,5 µg/ml.
. 500 mg deux fois par jour : 2,4 µg/ml / 0,66 µg/ml / 2,8 µg/ml.
*dosage par méthode HPLC.
**dosage par méthode microbiologique.
- En administration répétée, à la 12ème heure, les concentrations résiduelles sont d'environ 0,2 µg/ml après 250 mg et 0,7 µg/ml après 500 mg. A la dose de 250 mg, la demi-vie d'élimination de la clarithromycine est de 3,8 heures et celle de la 14-hydroxy-clarithromycine de 5,8 heures. Après prises répétées, l'état d'équilibre est atteint le 4ème jour.
LIAISON AUX PROTEINES :
Le pourcentage de liaison aux protéines sériques de la clarithromycine varie de 72 à 67% et celui du métabolite actif est de 57 à 48% en fonction des concentrations plasmatiques.
DIFFUSION TISSULAIRE :
- Le volume de distribution est d'environ de 2 à 4 L/kg. Après 5 doses de 250 mg, des concentrations de 8,8 µg/ml sont atteintes dans le poumon, 1,11 µg/ml dans les amygdales et environ 0,9 µg/ml dans les liquides interstitiels.
- Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
- Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.
- Ces propriétés expliquent l'activité de la clarithromycine sur les bactéries intracellulaires.
- La clarithromycine et la 14-OH clarithromycine passent dans le lait maternel. Le rapport des concentrations aux taux plasmatiques est respectivement de 24 et 63%.
BIOTRANSFORMATION :
La clarithromycine est biotransformée en 3 métabolites : la descladinosyl-clarithromycine, la N-déméthyl-clarithromycine et le dérivé 14-hydroxylé. Ce dernier métabolite est prédominant tant au plan quantitatif que qualitatif puisqu'il possède une activité antibactérienne propre. Le métabolisme de la clarithromycine est saturable aux posologies élevées. L'augmentation des posologies et la multiplication des prises entraînent une augmentation des concentrations plasmatiques de clarithromycine proportionnellement plus importante que celle des doses et une diminution de la fraction de 14-OH clarithromycine (à l'état d'équilibre, les concentrations plasmatiques de la 14-OH clarithromycine sont d'environ 2/3 de celles de la molécule-mère après 250 mg x 2 et d'environ 27% après 500 mg x 2, voir distribution).
EXCRETION :
- La clarithromycine est excrétée par le foie et le rein.
. Chez l'homme après une dose unique de 250 mg per os, 37,9% de la dose sont excrétés dans les urines dont 18,4% sous forme de clarithromycine et 13,7% sous forme de dérivé 14-hydroxylé. Quelle que soit la dose, la clarithromycine libre et le dérivé 14-hydroxylé représentent l'essentiel de l'excrétion urinaire de la clarithromycine,
. l'élimination fécale d'une dose unique de 250 mg est de 40,2%, la molécule-mère représentant 4,4% de la dose. L'essentiel de la clarithromycine est éliminé sous forme de métabolites,
. l'augmentation des doses accroît l'élimination urinaire ainsi que la fraction de clarithromycine inchangée.
- En cas d'insuffisance rénale, l'excrétion de la clarithromycine et surtout de la 14-OH clarithromycine est diminuée avec élévation des concentrations maximales, concentrations résiduelles, des surfaces sous courbes et de la quantité de 14-OH clarithromycine formée. Lorsque la clairance est inférieure à 30 ml/minute, la demi-vie d'élimination est multipliée par 3 pour la clarithromycine et multipliée par 4 pour la 14-OH clarithromycine avec un risque d'accumulation important.
- En cas d'insuffisance hépatique, la formation de 14-OH clarithromycine est diminuée et ses concentrations sériques et ses surfaces sous courbes réduites. Cependant, il existe une augmentation de l'élimination rénale de la clarithromycine et il n'y a pas d'accumulation.
- Chez le sujet âgé (> 65 ans), il existe une augmentation des Cmax et des concentrations résiduelles liée à un allongement de la demi-vie de la clarithromycine (> 7,7 h) et surtout du métabolite 14-hydroxylé (14 h). Les surfaces sous courbe des concentrations plasmatiques de clarithromycine sont doubles de celles observées chez le sujet adulte jeune.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.

Pas d'exigences particulières.

14 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).