Byetta 5 µg injectable boîte de 1 stylo prérempli de 1,20 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Byetta est un médicament sous forme de solution injectable à base de Exénatide (5 µg).
Autorisation de mise sur le marché le 20/11/2006 par LILLY FRANCE SAS au prix de 107,55€.
À propos
- Exénatide
Principes actifs
- Métacrésol
- Mannitol (E421)
- Acétique acide (E260)
- Sodium acétate
- Eau pour préparations injectables
Excipients
voies digestives et métabolisme
médicaments du diabète
antidiabétiques systémiques, insulines exclues
analogues du glucagon-like peptide-1
exénatide
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 20/11/2006.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Diabète de type 2
Indications thérapeutiques
Byetta est indiqué dans le traitement du diabète de type 2 en association :
- à la metformine
- aux sulfamides hypoglycémiants
- aux thiazolidinediones
- à la metformine et un sulfamide hypoglycémiant
- à la metformine et une thiazolidinedione
chez des adultes n'ayant pas obtenu un contrôle glycémique adéquat aux doses maximales tolérées de ces traitements oraux.
Byetta est également indiqué en association à une insuline basale avec ou sans metformine et/ou pioglitazone chez des adultes n'ayant pas obtenu un contrôle glycémique adéquat avec ces médicaments.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.
Posologie et mode d'administration
Posologie
Afin d'améliorer la tolérance, le traitement par l'exénatide à libération immédiate (Byetta) doit être démarré pendant au moins un mois à la dose de 5 pg d'exénatide, deux fois par jour.
La dose d'exénatide peut ensuite être augmentée à 10 pg deux fois par jour afin d'obtenir un meilleur contrôle glycémique. Des doses supérieures à 10 pg deux fois par jour, ne sont pas recommandées.
L'exénatide à libération immédiate est disponible en stylo prérempli contenant 5 µg ou 10 µg/dose.
L'exénatide à libération immédiate peut être administré à n'importe quel moment dans l'heure (60 minutes) précédant le petit-déjeuner et le dîner (ou précédant les 2 principaux repas de la journée ; les deux administrations devant être séparées d'environ 6 heures ou plus).
L'exénatide à libération immédiate ne doit pas être administré après un repas. En cas d'oubli d'une injection, le traitement sera continué par l'injection suivante telle qu'initialement prévue.
L'utilisation de l'exénatide à libération immédiate est recommandée chez les patients présentant un diabète de type 2 et déjà traités par metformine, un sulfamide hypoglycémiant, la pioglitazone et/ou une insuline basale. L'utilisation de l'exénatide à libération immédiate peut être poursuivie lorsqu'une insuline basale est ajoutée au traitement existant. Quand l'exénatide à libération immédiate est associé à un traitement par metformine et/ou pioglitazone, aucune augmentation du risque d'hypoglycémie n'est attendue comparé à la metformine ou la pioglitazone seule. Ainsi, en association avec l'exénatide à libération immédiate, le traitement par metformine et/ou pioglitazone peut être poursuivi à la même posologie. Quand l'exénatide à libération immédiate est associé à un traitement par un sulfamide hypoglycémiant, une diminution de la posologie du sulfamide hypoglycémiant doit être envisagée afin de diminuer le risque d'hypoglycémie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Quand l'exénatide à libération immédiate est utilisé en association à l'insuline basale, la posologie de l'insuline basale doit être évaluée. Chez les patients ayant un risque accru d'hypoglycémie, une diminution de la posologie d'insuline basale doit être envisagée (voir rubrique Effets indésirables).
La dose quotidienne de l'exénatide à libération immédiate n'a pas à être adaptée en fonction des résultats de l'autosurveillance glycémique. L'autosurveillance glycémique peut cependant s'avérer nécessaire afin d'ajuster la dose des sulfamides hypoglycémiants ou la dose d'insuline basale.
Populations particulières :
Patients âgés
Chez les patients de plus de 70 ans, l'exénatide à libération immédiate doit être utilisé avec précaution. L'augmentation de dose de 5 pg à 10 pg devra être effectuée avec prudence. L'expérience clinique chez les patients de plus de 75 ans est très limitée.
Atteinte de la fonction rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine 50 à 80 ml/min) aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine 30 à 50 ml/min), l'augmentation de la dose de 5 µg à 10 µg devra être effectuée avec prudence (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
L'exénatide n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou terminale (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Atteinte de la fonction hépatique
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de l'exénatide chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique Propriétés pharmacocinétiques, cependant aucune recommandation concernant la posologie ne peut être faite.
Mode d'administration
L'injection d'une dose se fera par voie sous-cutanée dans la cuisse, l'abdomen, ou le bras.
L'exénatide à libération immédiate et l'insuline basale doivent être administrés en deux injections séparées.
Pour les instructions sur l'utilisation du stylo, se référer à la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination et au manuel d'utilisation fourni avec la notice.
Solution limpide, incolore.
Mises en garde et précautions d'emploi
L'exénatide ne doit pas être utilisé chez les patients présentant un diabète de type 1 ou une acidocétose diabétique.
L'exénatide à libération immédiate ne doit pas être administré par voie intraveineuse ou intramusculaire.
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale, dialysés, la fréquence et la sévérité des effets indésirables gastro-intestinaux sont augmentées par des doses uniques d'exénatide à libération immédiate 5 µg.
L'exénatide n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale ou sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min). L'expérience clinique chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée est très limitée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Il y a eu des notifications spontanées peu fréquentes d'altération de la fonction rénale incluant des cas d'augmentation de la créatinine sérique, d'atteinte rénale, d'aggravation d'une insuffisance rénale chronique et d'insuffisance rénale aiguë, nécessitant parfois une hémodialyse. Certains de ces évènements sont survenus chez des patients qui présentaient par ailleurs d'autres conditions pouvant entraîner une déshydratation parmi lesquelles des nausées, des vomissements et/ou des diarrhées et/ou recevant des médicaments connus pour affecter la fonction rénale et l'état d'hydratation. Ces médicaments peuvent être : les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens et les diurétiques. L'altération de la fonction rénale a été réversible sous traitement symptomatique et après l'arrêt des médicaments potentiellement en cause, dont l'exénatide.
Pancréatite aiguë
L'utilisation des agonistes du récepteur GLP-1 a été associée à un risque de développement de pancréatites aiguës. Il y a eu des notifications spontanées de pancréatites aiguës avec l'exénatide. L'évolution des pancréatites a été favorable sous traitement symptomatique à l'exception de très rares cas de pancréatite nécrosante ou hémorragique et/ou de décès rapportés. Les patients doivent être informés des symptômes caractéristiques des pancréatites aiguës : une douleur abdominale sévère et persistante. Si une pancréatite est suspectée, l'exénatide doit être arrêté; si la pancréatite aiguë est confirmée, l'exénatide ne doit pas être réadministré. La prudence s'impose chez les patients avec des antécédents de pancréatite.
Maladie gastro-intestinale sévère
L'exénatide n'a pas été étudié chez les patients présentant une pathologie gastro-intestinale sévère, dont la gastroparésie. Son utilisation est souvent associée à des effets indésirables gastro-intestinaux à type de nausées, de vomissements et de diarrhées. L'utilisation de l'exénatide n'est donc pas recommandée chez les patients atteints d'une maladie gastro-intestinale sévère.
Hypoglycémie
L'incidence des hypoglycémies était augmentée quand l'exénatide à libération immédiate était utilisé en association à un sulfamide hypoglycémiant, par rapport à un sulfamide hypoglycémiant seul.
Dans les études cliniques, l'incidence des hypoglycémies était augmentée chez les patients présentant une insuffisance rénale légère et traités par une association comportant un sulfamide hypoglycémiant, par rapport aux patients présentant une fonction rénale normale.
Afin de diminuer le risque d'hypoglycémie associé à l'utilisation d'un sulfamide hypoglycémiant, une diminution de la dose du sulfamide hypoglycémiant doit être envisagée.
Perte de poids rapide
Une perte de poids supérieure à 1,5 kg par semaine a été observée chez environ 5 % des patients traités par exénatide au cours d'essais cliniques. Une perte de poids de cette importance pourrait avoir des conséquences délétères. Les patients présentant une perte de poids rapide doivent être surveillés en ce qui concerne les signes et symptômes d'une cholélithiase.
Associations médicamenteuses
L'effet de l'exénatide à libération immédiate sur le ralentissement de la vidange gastrique pourrait diminuer l'amplitude et le taux d'absorption des médicaments administrés par voie orale. L'exénatide à libération immédiate doit donc être utilisé avec précaution chez les patients traités par des médicaments administrés par voie orale nécessitant une absorption gastro-intestinale rapide et ceux ayant une fenêtre thérapeutique étroite. Voir les recommandations spécifiques concernant la prise de ces médicaments en association avec l'exénatide à libération immédiate en rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions.
En association avec les dérivés de la D-phénylalanine (les méglitinides), les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase, les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4, ou les autres agonistes des récepteurs au GLP-1, l'utilisation de l'exénatide à libération immédiate n'ayant pas été étudiée, son utilisation n'est pas recommandée.
Excipients
Ce médicament contient du métacrésol, qui peut provoquer des réactions allergiques.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium par dose, et peut donc être considéré comme pratiquement « sans sodium ».
Grossesse et allaitement
Femmes en âge d'avoir des enfants
En cas de désir ou de survenue d'une grossesse. le traitement par l'exénatide doit être arrêté.
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l'exénatide chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Le risque potentiel chez l'Homme n'est pas connu. L'exénatide ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et l'utilisation d'insuline est alors recommandée.
Allaitement
Aucune donnée n'existe sur l'excrétion d'exénatide dans le lait humain. L'exénatide ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fécondité
Aucune étude de fécondité n'a été conduite chez l'Homme.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'effet de l'exénatide à libération immédiate sur le ralentissement de la vidange gastrique pourrait diminuer l'amplitude et le taux d'absorption des médicaments administrés par voie orale. Les patients recevant des médicaments à fenêtre thérapeutique étroite ou des médicaments nécessitant une surveillance clinique importante devront être étroitement suivis. Ces médicaments doivent être pris toujours de la même manière par rapport à l'injection de d'exénatide à libération immédiate. Si ces médicaments doivent être administrés avec de la nourriture, les patients doivent être informés qu'ils doivent, si possible, les prendre au cours d'un repas non précédé d'une injection d'exénatide à libération immédiate.
Des médicaments administrés par voie orale dont l'efficacité dépend en particulier des seuils de concentration, tels que les antibiotiques, doivent être pris au moins une heure avant l'injection de d'exénatide à libération immédiate ; les patients devront en être informés.
Les formulations gastrorésistantes contenant des substances sensibles à la dégradation au niveau de l'estomac, telles que les inhibiteurs des pompes à protons, doivent être prises au moins 1 heure avant l'injection de d'exénatide à libération immédiate, ou plus de 4 heures après.
Digoxine. lisinopril et warfarine
Un allongement du tmax d'environ 2 h a été observé quand la digoxine. le lisinopril ou la warfarine étaient administrés 30 min après l'exénatide. Aucun effet cliniquement significatif n'a été observé sur la Cmax ou l'ASC. Cependant. depuis la commercialisation. des notifications spontanées d'augmentation de l'INR ont été rapportées en cas d'association de la warfarine et de l'exénatide. Chez les patients traités par warfarine et/ou des dérivés de la coumarine. l'INR devra être étroitement surveillé lors de l'initiation et de l'augmentation de dose du traitement par l'exénatide à libération immédiate (voir rubrique Effets indésirables).
Metformine et sulfamides hypoglycémiants
Aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la metformine ou des sulfamides hypoglycémiants n'est attendu avec l'exénatide à libération immédiate. Par conséquent. aucun horaire particulier concernant la prise de ces médicaments par rapport à l'injection de d'exénatide à libération immédiate n'est recommandé.
Paracétamol
Le paracétamol a été utilisé comme modèle médicamenteux afin d'évaluer l'effet d'exénatide sur la vidange gastrique. Après administration de 1000 mg de paracétamol et de 10 qg d'exénatide à libération immédiate. soit en même temps (0 h). soit 1 h. 2 h et 4 h après l'injection de d'exénatide à libération immédiate. les ASC de paracétamol étaient diminuées respectivement de 21 %. 23 %. 24 % et 14 % ; la Cmax était également diminuée de 37 %. 56 %. 54 % et 41 % ; le tmax de 0.6 h pendant la période de contrôle était allongé respectivement à 0.9 h. 4.2 h. 3.3 h et 1.6 h. Par contre. l'ASC. la Cmax et le tmax du paracétamol n'étaient pas significativement modifiés lorsque le paracétamol était administré une heure avant l'injection de d'exénatide à libération immédiate. Sur la base de ces résultats. aucun ajustement des doses de paracétamol n'est nécessaire.
Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
Quand l'exénatide à libération immédiate (10 qg. 2 fois par jour) était associé à une dose unique de 40 mg de lovastatine. l'ASC et la Cmax de la lovastatine étaient respectivement diminuées d'environ 40 % et 28 % ; le tmax étant allongé d'environ 4 heures par rapport à la lovastatine administrée seule. Des études cliniques contrôlées versus placebo d'une durée de 30 semaines ont montré que l'utilisation concomitante de l'exénatide à libération immédiate et des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase n'était pas associée à des modifications significatives des paramètres lipidiques (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Des variations des taux de LDL-Cholestérol ou de cholestérol total sont possibles. toutefois. aucun ajustement de dose n'est nécessaire. Les paramètres lipidiques doivent être surveillés régulièrement.
Ethinyl estradiol et lévonorgestrel
L'administration d'une association de contraceptifs oraux (30 qg d'éthinyl estradiol et 150 qg de lévonorgestrel) une heure avant l'exénatide à libération immédiate (10 qg deux fois par jour) ne modifie pas l'ASC. la Cmax et la Cmin de l'éthinyl estradiol et du lévonorgestrel. L'administration du contraceptif oral 30 minutes après l'exénatide à libération immédiate ne modifie pas l'ASC mais induit une diminution de la Cmax de l'ethinyl estradiol de 45 % et de la Cmax du lévonorgestrel de 27-41 % ainsi qu'un retard de laTmax de 2-4 h du fait du ralentissement de la vidange gastrique. La significativité clinique de la diminution de la Cmax est limitée et aucun ajustement de dose des contraceptifs oraux n'est nécessaire.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Effets indésirables
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquents étaient principalement gastro-intestinaux (nausées, vomissements et diarrhée). L'effet indésirable rapporté le plus fréquemment était les nausées, qui étaient associées à l'initiation du traitement et diminuaient avec le temps. Des patients peuvent avoir une hypoglycémie quand l'exénatide à libération immédiate est associé aux sulfamides hypoglycémiants. La plupart des effets indésirables associés à l'utilisation de l'exénatide à libération immédiate étaient d'intensité légère à modérée.
Depuis que l'exénatide à libération immédiate a été mis sur le marché, la pancréatite aiguë a été rapportée avec une fréquence indéterminée et l'insuffisance rénale aiguë a été rapportée peu fréquemment (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables de l'exénatide à libération immédiate rapportés dans les études cliniques et dans les notifications spontanées (non observés dans les essais cliniques, fréquence indéterminée) sont présentés dans le Tableau 1.
Dans les essais cliniques, les traitements de base incluaient metformine, thiazolidinediones, sulfamides hypoglycémiants, ou une association de médicaments hypoglycémiants oraux.
Les effets indésirables sont listés ci-dessous selon la terminologie MedDRA par classe de système d'organe et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (>1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), très rare (<1/10 000) et indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 1 : Effets indésirables de l'exénatide à libération immédiate identifiés à partir des essais
cliniques et des notifications spontanées
Effets indésirables par système d'organe | Fréquence | ||||||
| Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare | Indéterminée | |
Affections du système immunitaire |
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Réaction anaphylactique |
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| X1 |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Hypoglycémie (avec la metformine et un sulfamide hypoglycémiant) 2 | X1 |
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Hypoglycémie (avec un sulfamide hypoglycémiant) | X1 |
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Diminution de l'appétit |
| X1 |
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Déshydratation, généralement associée à des nausées, des vomissements et/ou des diarrhées |
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| X1 |
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Affections du système nerveux |
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Céphalées2 |
| X1 |
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Sensation vertigineuse |
| X1 |
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Dysgueusie |
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| X1 |
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Somnolence |
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| X1 |
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Affections gastro- intestinales |
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Obstruction intestinale |
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| X1 |
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Nausées | X1 |
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Vomissements | X1 |
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Diarrhée | X1 |
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Dyspepsie |
| X1 |
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Douleur abdominale |
| X1 |
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Reflux gastrooesophagien |
| X1 |
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Distension abdominale |
| X1 |
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Pancréatite aiguë (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) |
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| X3 | |
Eructation |
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| X1 |
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Constipation |
| X1 |
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Flatulence |
| X1 |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Hyperhidrose 2 |
| X1 |
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Alopécie |
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| X1 |
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Rash maculaire et papulaire |
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| X3 | |
Prurit, et/ou urticaire |
| X1 |
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Oedème angioneurotique |
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| X3 |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Altération de la fonction rénale incluant insuffisance rénale aiguë, aggravation d'une insuffisance rénale chronique, dysfonctionnement rénal, augmentation de la créatinine sérique |
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| X1 |
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
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Nervosité |
| X1 |
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Asthénie2 |
| X1 |
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Réaction au site d'injection |
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| X1 |
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Investigations |
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Perte de poids |
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| X1 |
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Augmentation de l'INR (international normalised ratio) lors de l'utilisation concomitante avec la warfarine, quelques cas rapportés associés à des saignements |
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| X3 |
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1Fréquence basée sur les études terminées d'efficacité et de sécurité à long terme de l'exénatide à libération immédiate n=5763 au total (patients sous sulfamides hypoglycémiants n = 2971).
2Dans les études contrôlées versus insuline au cours desquelles étaient associées de la metformine et un sulfamide hypoglycémiant, l'incidence de ces événements était similaire chez les patients traités par l'insuline et chez les patients traités par l'exénatide à libération immédiate.
3Données des notifications spontanées (dénominateur inconnu).
Lorsque l'exénatide à libération immédiate était utilisé en association à un traitement par insuline basale, les effets indésirables observés et leurs incidences étaient similaires à ceux observés dans les essais cliniques contrôlés avec l'exénatide en monothérapie, ou associé à la metformine et/ou un sulfamide hypoglycémiant, ou associé à une thiazolidinedione avec ou sans metformine.
Description des effets indésirables sélectionnés
Hypoglycémie
Les études réalisées chez des patients traités par l'exénatide à libération immédiate et un sulfamide hypoglycémiant (avec ou sans metformine) ont montré que l'incidence des hypoglycémies était augmentée par rapport au placebo (respectivement 23,5 % et 25,2 % versus 12,6 % et 3,3 %) et semblait dépendre à la fois des doses de l'exénatide à libération immédiate et de celles du sulfamide hypoglycémiant.
Il n'y a pas eu de différences cliniquement pertinentes dans l'incidence ou la gravité des hypoglycémies avec exénatide comparé au placebo, en association avec une thiazolidinedione, avec ou sans metformine.
Une hypoglycémie était rapportée chez 11 % et 7 % des patients traités respectivement par exénatide et placebo.
La plupart des épisodes d'hypoglycémie étaient d'intensité légère à modérée, et ont été réversibles après administration orale de sucre.
Dans une étude de 30 semaines, lorsque l'exénatide à libération immédiate ou un placebo étaient ajoutés à un traitement préexistant par insuline basale (insuline glargine), la dose d'insuline basale avait été diminuée de 20% chez les patients ayant une HbA1c ≤ 8,0 %, selon le protocole de l'étude, afin de minimiser le risque d'hypoglycémie. L'insuline basale a été titrée dans les deux bras de traitement afin d'obtenir une valeur cible de glycémie à jeun (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Il n'y a pas eu de différences cliniquement significatives dans l'incidence des épisodes d'hypoglycémies dans le groupe exénatide à libération immédiate comparé au groupe placebo (25 % et 29 % respectivement). Il n'y a pas eu d'épisode d'hypoglycémie majeure dans le bras exénatide à libération immédiate.
Dans une étude de 24 semaines, de l'insuline lispro protamine en suspension ou de l'insuline glargine ont été ajoutées à un traitement préexistant de l'exénatide à libération immédiate associé à la metformine seule, ou associé à la metformine et une thiazolidinedione. L'incidence des patients ayant eu au moins un épisode d'hypoglycémie mineure était respectivement de 18 % et 9 %, et une hypoglycémie majeure a été rapportée chez un patient. Chez les patients dont le traitement préexistant comprenait également un sulfamide hypoglycémiant, l'incidence des patients ayant eu au moins un épisode d'hypoglycémie mineur était respectivement de 48 % et 54 % et une hypoglycémie majeure a été rapportée chez un patient.
Nausées
L'effet indésirable rapporté le plus fréquemment était des nausées. Chez les patients traités avec 5 µg ou 10 µg d'exénatide à libération immédiate, 36 % ont présenté au moins un épisode de nausées. La plupart des épisodes de nausées étaient d'intensité légère à modérée et étaient doses-dépendants. Chez la plupart des patients ayant présenté des nausées lors de l'initiation du traitement, la fréquence et la sévérité des nausées ont diminué avec la poursuite du traitement.
Dans les études contrôlées à long terme (16 semaines ou plus), l'incidence des sorties d'études pour effets indésirables était de 8 % chez les patients traités par l'exénatide à libération immédiate, de 3 % chez les patients traités par placebo et de 1 % chez les patients traités par l'insuline.
Chez les patients traités par l'exénatide à libération immédiate, les effets indésirables ayant le plus fréquemment conduit à une sortie d'étude étaient des nausées (4 % des patients) et des vomissements (1 %). Chez les patients traités par placebo ou par insuline, l'incidence de sortie d'étude pour ces deux effets était de moins de 1 %.
Dans les études d'extension en ouvert à 82 semaines, les patients traités par l'exénatide à libération immédiate ont présenté des effets indésirables similaires à ceux observés lors des études contrôlées.
Réactions au site d'injection
Des réactions au site d'injection ont été rapportées chez environ 5,1 % des patients recevant l'exénatide à libération immédiate dans les études contrôlées à long terme (16 semaines ou plus). Ces réactions ont généralement été d'intensité légère et n'ont généralement pas conduit à l'arrêt de l'exénatide à libération immédiate.
Immunogénicité
Compte tenu des propriétés potentiellement immunogènes des protéines et des peptides, les patients traités par l'exénatide à libération immédiate peuvent développer des anticorps anti-exénatide.
Chez la plupart des patients développant des anticorps, le taux d'anticorps a diminué au cours du temps et est resté faible pendant 82 semaines.
Globalement, le pourcentage de patients avec anticorps positifs était cohérent dans les différents essais cliniques. Les patients développant des anticorps contre l'exénatide ont tendance à présenter plus de réactions au site d'injection (par exemple : rougeur de la peau et démangeaisons) que ceux ne présentant pas d'anticorps anti-exénatide, mais ont par ailleurs des fréquences et des types d'effets indésirables similaires.
Dans les trois études contrôlées versus placebo (n=963), 38 % des patients présentaient un taux faible d'anticorps anti-exénatide à 30 semaines. Dans ce groupe de patients, le contrôle glycémique (HbAic) était généralement comparable à celui observé chez les patients ne présentant pas d'anticorps. Six pour cent des patients présentaient un taux plus élevé d'anticorps à 30 semaines. Environ la moitié de ces 6 % (3 % du nombre total de patients ayant reçu l'exénatide à libération immédiate dans les études contrôlées), n'ont pas présenté de réponse glycémique apparente à l'exénatide à libération immédiate.
Dans trois études contrôlées comparatives versus insuline (n=790), l'efficacité et les effets indésirables observés ont été comparables chez les patients traités par l'exénatide à libération immédiate, quelque soit le taux d'anticorps.
L'étude d'échantillons sanguins avec anticorps anti-exénatide, provenant d'une étude à long terme non contrôlée, n'a montré aucune réaction croisée significative avec des peptides endogènes similaires (glucagon ou GLP-1).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Surdosage
Les signes et les symptômes d'un surdosage peuvent comporter des nausées importantes, des vomissements importants et des concentrations de glucose sanguin qui diminuent rapidement. En cas de surdosage, un traitement symptomatique adéquat (pouvant être administré par voie parentérale) doit être initié en fonction des signes et des symptômes cliniques du patient.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'exénatide a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Lorsque l'exénatide est utilisé en association avec un sulfamide hypoglycémiant ou une insuline basale, les patients doivent être informés des précautions à prendre afin d'éviter une hypoglycémie lors de la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans le diabète, autres médicaments réduisant le glucose sanguin, excluant les insulines, code ATC : A10BX04.
Mécanisme d'action
L'exénatide est un agoniste du récepteur du glucagon-like peptide-1 (GLP-1) présentant plusieurs actions hypoglycémiantes du glucagon-like peptide-1 (GLP-1). La séquence d'acides aminés de l'exénatide correspond partiellement à celle du GLP-1 humain. In vitro, l'exénatide se lie et active les récepteurs humains connus du GLP-1, son mécanisme d'action utilisant l'AMP cyclique et/ou d'autres voies de transmission intracellulaires.
L'exénatide augmente de façon glucose-dépendante la sécrétion d'insuline par les cellules bêta pancréatiques. Lorsque la glycémie diminue, la sécrétion d'insuline diminue. Quand l'exénatide était associé à la metformine seule, aucune augmentation de l'incidence des hypoglycémies n'a été observée par rapport à la metformine seule. Ceci peut être dû au mécanisme insulino-sécréteur glucose-dépendant (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
L'exénatide inhibe la sécrétion de glucagon, connue pour être anormalement élevée dans le diabète de type 2. Des concentrations plus faibles de glucagon conduisent à une diminution de la production de glucose hépatique. En réponse à une hypoglycémie, l'exénatide n'inhibe cependant pas la réponse normale du glucagon et celle d'autres hormones.
L'exénatide ralentit la vidange gastrique diminuant ainsi le taux d'absorption intestinal du glucose.
Effets pharmacodynamiques
L'exénatide à libération immédiate améliore le contrôle glycémique des patients présentant un diabète de type 2 en diminuant de manière immédiate et durable les glycémies à jeun et post-prandiales.
Efficacité clinique et sécurité d'emploi
Etudes de l 'exénatide à libération immédiate ajouté à un traitement préexistant par metformine, sulfamide hypoglycémiant ou les deux.
Les essais cliniques ont inclus 3945 patients (2997 traités avec l'exénatide), 56 % étaient des hommes et 44 % des femmes, 319 patients (230 traités avec l'exénatide) étaient âgés de 70 ans et plus et 34 patients (27 traités avec l'exénatide) étaient âgés de 75 ans et plus.
Les trois études contrôlées versus placebo ont montré que l'exénatide à libération immédiate diminuait l'HbA1c et le poids chez les patients traités pendant 30 semaines, en association avec la metformine, un sulfamide hypoglycémiant ou une association des deux. Ces diminutions d'HbA1c étaient généralement observées 12 semaines après le début du traitement (voir tableau 2). Dans le sous-groupe des 137 patients traités par 10 pg 2 fois par jour et ayant participé à la fois aux études contrôlées versus placebo et à la phase d'extension en ouvert, la diminution de l' HbA1c s'est maintenue et la perte de poids s'est poursuivie pendant au moins 82 semaines.
Tableau 2 : Résultats regroupés des études contrôlées versus placebo sur 30 semaines (patients en intention de traiter)
|
Placebo |
Exénatide à libération immédiate 5 pg, deux fois par j°ur |
Exénatide à libération immédiate 10 pg, deux fois par 1our |
N |
483 |
480 |
483 |
Taux de l'HbA1c (%) à l'inclusion |
8,48 |
8,42 |
8,45 |
Variation de l'HbA1c (%) depuis l'inclusion |
-0,08 |
-0,59 |
-0,89 |
Pourcentage de patients ayant un taux d'HbA1c ≤7 % |
7,9 |
25,3 |
33,6 |
Pourcentage de patients ayant un taux d'HbA1c ≤7 % (patients ayant terminé les études) |
10,0 |
29,6 |
38,5 |
Poids à l'inclusion (kg) |
99,26 |
97,10 |
98,11 |
Variation de poids depuis l'inclusion (kg) |
-0,65 |
-1,41 |
-1,91 |
Des études comparatives versus insuline ont montré que l'exénatide à libération immédiate (5 pg deux fois par jour pendant 4 semaines, puis 10 pg deux fois par jour) associé à la metformine et un sulfamide hypoglycémiant améliore de façon significative (statistiquement et cliniquement) le contrôle glycémique, mesuré par une diminution de l'HbA1c. Une étude de 26 semaines a montré que cet effet était comparable à celui de l'insuline glargine (à la fin de l'étude, la dose moyenne d'insuline était de 24,9 Ul/jour, les doses allant de 4 à 95 Ul/jour) ; et à celui de l'insuline asparte biphasique dans une étude de 52 semaines (à la fin de l'étude, la dose moyenne d'insuline était de 24,4 Ul/jour, les doses allant de 3 à 78 Ul/jour). L'exénatide à libération immédiate a diminué respectivement de 1,13 et 1,01 %, les HbA1c initiales qui étaient de 8,21 (n=228) et 8,6 % (n=222) alors que l'insuline glargine a diminué de 1,10 % l'HbA1c initiale de 8,24 % (n=227) et l'insuline asparte biphasique a diminué de 0,86 % l'HbAJc initiale de 8,67 % (n=224). Une diminution de poids de 2,3 kg (2,6 % du poids initial) a été observée avec l'exénatide à libération immédiate dans l'étude de 26 semaines, cette perte de poids étant de 2,5 kg (2,7 % du poids initial) dans l'étude de 52 semaines, alors que le traitement par insuline a été associé à une prise de poids. Les différences entre le traitement par l'exénatide à libération immédiate et les traitements comparateurs étaient de -4,1 kg dans l'étude de 26 semaines et -5,4 kg dans l'étude de 52 semaines. Après injection de l'exénatide à libération immédiate, une diminution significative des glycémies post-prandiales a été observée par autosurveillance des glycémies capillaires sur 7 points (avant et après les repas, ainsi qu'à 3 h du matin), par rapport à l'insuline. Chez les patients traités par insuline, les glycémies avant les repas étaient généralement plus faibles que chez les patients traités par l'exénatide à libération immédiate. Les moyennes des glycémies sur 24 heures étaient identiques entre l'exénatide à libération immédiate et l'insuline. Dans ces études, l'incidence des hypoglycémies était identique avec l'exénatide à libération immédiate ou l'insuline.
Etudes de l'exénatide à libération immédiate ajouté à un traitement pré-existant par metformine, thiazolidinedione ou les deux
Deux études contrôlées versus placebo ont été conduites : une de 16 et une de 26 semaines, avec 121 et 111 patients sous exénatide à libération immédiate et 112 et 54 patients sous placebo respectivement. Les patients avaient un traitement pré-existant avec une thiazolidinedione, avec ou sans metformine. Dans les groupes de patients sous exénatide à libération immédiate, 12 % étaient traités par thiazolidinedione et l'exénatide à libération immédiate et 82 % étaient traités par thiazolidinedione, metformine et l'exénatide à libération immédiate.
Dans l'étude sur 16 semaines, une diminution statistiquement significative de l'HbAic a été observée chez les patients traités par l'exénatide à libération immédiate (5 pg deux fois par jour pendant 4 semaines puis 10 pg deux fois par jour) par rapport au placebo (respectivement -0,7 % versus +0,1 %) ainsi qu'une diminution significative du poids (-1,5 versus 0 kg). L'étude sur 26 semaines a montré des résultats similaires avec des réductions statistiquement significatives de l'HbA1c initiale comparé au placebo (-0,8 % versus -0,1 %). Il n'y a pas eu de différence significative du poids entre les groupes (-1,4 versus -0,8 kg par rapport au poids initial).
L'incidence des hypoglycémies était similaire quand l'exénatide à libération immédiate était utilisé en association à une thiazolidinedione, par rapport au placebo en association à une thiazolidinedione. L'expérience chez les patients de plus de 65 ans et chez les patients présentant une insuffisance rénale est limitée. Les autres effets indésirables observés et leurs incidences étaient similaires à ceux constatés dans les études à 30 semaines contrôlées avec un sulfamide hypoglycémiant, la metformine ou les deux.
Etudes de l'exénatide à libération immédiate en association à l 'insuline basale
Dans une étude de 30 semaines, l'exénatide à libération immédiate (5 pg deux fois par jour pendant 4 semaines puis 10 pg deux fois par jour) ou un placebo ont été ajoutés à l'insuline glargine (avec ou sans metformine, pioglitazone ou les deux). Pendant cette étude, l'insuline glargine a été titrée dans les deux bras de traitement en utilisant un algorithme qui reflète les pratiques cliniques courantes pour obtenir une glycémie à jeun d'approximativement 5,6 mmol/l. L'âge moyen des sujets traités était de 59 ans et la durée du diabète était en moyenne de 12,3 ans.
A la fin de l'étude, l'exénatide à libération immédiate (n=137) a démontré une diminution statistiquement significative de l'HbA1c et du poids par rapport au placebo (n=122). L'exénatide à libération immédiate a diminué l'HbA1c de 1,7 % (pour une HbA1c initiale de 8,3 %) alors que sous placebo, l'HbA1c a diminué de 1,0 % (pour une HbA1c initiale de 8,5 %). Le pourcentage de patients atteignant une HbA1c <7% et une HbA1c ≤6,5% était de 56 % et 42 % avec l'exénatide à libération immédiate et de 29 % et 13 % avec le placebo. Une perte de poids de 1,8 kg par rapport à un poids initial de 95 kg a été observée avec l'exénatide à libération immédiate alors qu'un gain de poids de 1,0 kg par rapport à un poids initial de 94 kg a été observé avec le placebo.
Dans le bras exénatide à libération immédiate, la dose d'insuline a été augmentée de 13 unités/jour comparativement à 20 unités/jour pour le bras placebo. L'exénatide à libération immédiate a diminué la glycémie à jeun de 1,3 mmol/l comparé à 0,9 mmol/l pour le placebo. Une diminution significative des glycémies post-prandiales a été observée dans le bras exénatide à libération immédiate par rapport au placebo au petit déjeuner (- 2,0 versus - 0,2 mmol/l) et au diner (- 1,6 versus + 0,1 mmol/l). Pour le repas du midi, il n'y a pas eu de différence entre les deux traitements.
Dans une étude de 24 semaines, de l'insuline lispro protamine en suspension ou de l'insuline glargine ont été ajoutées à un traitement préexistant avec l'exénatide à libération immédiate associé à la metformine, à la metformine et un sulfamide hypoglycémiant ou à la metformine et la pioglitazone. L'HbA1c a diminué de 1,2 % (n=170) et de 1,4 % (n=167) respectivement, pour une valeur initiale de 8,2 %. Une augmentation de poids de 0,2 kg a été observée pour les patients traités par insuline lispro protamine en suspension et une augmentation de poids de 0,6 kg a été observée pour les patients traités par insuline glargine, pour une valeur initiale de 102 kg et 103 kg, respectivement.
Dans une étude ouverte de non-infériorité de 30 semaines, contrôlée versus un comparateur actif, la sécurité d'emploi et l'efficacité de l'exénatide à libération immédiate (n=315) versus une insuline lispro titrée et administrée trois fois par jour (n=312) en ajout d'un traitement de fond optimisé avec insuline glargine basale et metformine chez les patients diabétiques de type 2 ont été évaluées.
Après une phase d'optimisation de l'insuline basale (OIB), les patients avec une HbAJc > 7,0 % ont été randomisés avec pour chacun ajout soit de l'exénatide à libération immédiate soit d'insuline lispro à leur traitement préexistant d'insuline glargine et de metformine. Dans les deux groupes de traitement, les patients ont continué à titrer leur dose d'insuline glargine en utilisant un algorithme qui reflète les pratiques cliniques courantes.
Tous les patients assignés au groupe exénatide à libération immédiate ont initialement reçu 5 qg deux fois par jour pendant quatre semaines. Après quatre semaines, leur dose a été augmentée à 10 µg deux fois par jour. Les patients du groupe traité par l'exénatide à libération immédiate ayant une HbAJc ≤ 8,0% à la fin de la phase OIB ont réduit leur dose d'insuline glargine d'au moins 10%.
L'exénatide à libération immédiate a diminué l'HbAic de 1,1 % (pour une HbA1c initiale de 8,3%) et l'insuline lispro a diminué l'HbAic de 1,1 % (pour une HbA1c initiale de 8,2%), la non-infériorité de l'exénatide à libération immédiate comparé à l'insuline lispro a donc été démontrée. La proportion de patients atteignant une HbA1c < 7 % était de 47,9 % avec l'exénatide à libération immédiate et de 42,8 % avec l'insuline lispro. Une perte de 2,6 kg du poids initial de 89,9 kg a été observée avec l'exénatide à libération immédiate alors qu'un gain de poids de 1,9 kg du poids initial de 89,3 kg a été observé avec l'insuline lispro.
Lipides à jeun
Aucun effet délétère sur les paramètres lipidiques n'a été observé avec l'exénatide à libération immédiate. Une tendance à la diminution des triglycérides a été observée avec la perte de poids.
Fonction bêta-cellulaire
Une amélioration de la fonction des cellules bêta a été observée dans les essais cliniques réalisés avec l'exénatide à libération immédiate, évaluée grâce au modèle d'homéostasie de la fonction des cellules bêta (HOMA-B) et par le rapport proinsuline/insuline.
Chez 13 patients diabétiques de type 2, en réponse à un bolus intraveineux de glucose, une étude pharmacodynamique a démontré une restauration de la première phase de sécrétion d'insuline et une amélioration de la seconde phase de sécrétion d'insuline.
Poids corporel
Chez les patients traités par l'exénatide à libération immédiate, une diminution du poids corporel a été observée indépendamment de la présence de nausées. Les études contrôlées à long terme, jusqu'à 52 semaines, ont cependant montré que la diminution était plus importante dans le groupe de patients présentant au moins un épisode de nausées (diminution moyenne de 2,4 kg versus 1,7 kg).
Une diminution de la prise alimentaire due à une diminution de l'appétit et à une augmentation de la satiété a été montrée lors de l'administration d'exénatide.
Population pédiatrique
L'agence européenne du médicament a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études avec l'exénatide à libération immédiate dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le diabète de type 2 (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations sur l'utilisation en pédiatrie).
Absorption
Après administration sous-cutanée d'exénatide chez des patients présentant un diabète de type 2, le pic de concentration plasmatique moyen est atteint en 2 heures.
Après l'administration sous-cutanée d'une dose de 10 pg d'exénatide, la concentration moyenne du pic d'exénatide (Cmax) était de 211 pg/ml et l'aire sous la courbe (ASC0-inf) moyenne était de 1036 µg •h/ml.
L'exposition de l'exénatide augmente de manière proportionnelle dans la marge thérapeutique de 5 µg à 10 µg. Des expositions similaires ont été obtenues avec des administrations sous-cutanées d'exénatide dans l'abdomen, la cuisse ou le bras.
Distribution
Après administration sous-cutanée d'une dose unique d'exénatide, le volume de distribution apparent moyen de l'exénatide est de 28 l.
Biotransformation et élimination
Des études précliniques ont montré que l'exénatide est principalement éliminé par filtration glomérulaire, suivie d'une dégradation protéolytique. Dans les études cliniques, la clairance apparente moyenne de l'exénatide est de 9 l/heure, et la demi-vie terminale moyenne est de 2,4 heures. Ces caractéristiques pharmacocinétiques de l'exénatide sont indépendantes de la dose.
Populations particulières
Atteinte de la fonction rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) à modérée (clairance de la créatinine de 30 à 50 ml/min), la clairance de l'exénatide est légèrement diminuée par rapport à la clairance observée chez des sujets ayant une fonction rénale normale respectivement de 13 % et de 36 %.
Chez les patients présentant une maladie rénale terminale et dialysés, la clairance est significativement diminuée de 84 % (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Atteinte de la fonction hépatique
Aucune étude pharmacocinétique n'a été effectuée chez les patients présentant une insuffisance hépatique. L'exénatide étant principalement éliminé par le rein, l'insuffisance hépatique ne devrait pas modifier les concentrations sanguines de l'exénatide.
Sexe et race
Le sexe et la race n'ont aucune influence cliniquement significative sur la pharmacocinétique de l'exénatide.
Patients âgés
Les données contrôlées à long terme chez les patients âgés sont limitées, mais suggèrent que jusqu'à environ 75 ans, il n'y a pas de modifications importantes de l'exposition à l'exénatide.
Dans une étude de pharmacocinétique chez des patients présentant un diabète de type 2, l'administration d'exénatide (10 pg) a entraîné une augmentation moyenne de l'ASC de l'exénatide de 36 % chez 15 sujets âgés de 75 à 85 ans, par rapport à 15 sujets de 45 à 65 ans. Cette augmentation est susceptible d'être liée à une fonction rénale diminuée dans le groupe le plus âgé (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Population pédiatrique
Lors d'une étude de pharmacocinétique en dose unique réalisée chez 13 patients diabétiques de type 2 âgés de 12 à 16 ans, l'administration de l'exénatide (5 pg) s'est traduite par une ASC et une Cmax légèrement plus basses (de 16 % pour l'ASC et de 25 % pour la Cmax) que celles observées chez l'adulte.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Stylo en cours d'utilisation : 30 jours.
Précautions particulières de conservation :
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Pendant l'utilisation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Le stylo ne doit pas être conservé avec l'aiguille fixée dessus.
Replacer le capuchon sur le stylo pour le protéger de la lumière.
En l'absence d'étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Il faut informer le patient qu'il doit jeter l'aiguille après chaque injection.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Instructions pour l'utilisation
Byetta est à usage personnel uniquement.
Les instructions pour l'utilisation du stylo, jointes à la notice, doivent être attentivement suivies.
Le stylo ne doit pas être conservé avec l'aiguille fixée dessus.
Byetta ne doit pas être utilisé si des particules sont visibles ou si la solution est trouble et/ou colorée.
Ne pas utiliser Byetta s'il a été congelé.
Cartouche en verre de type I avec un piston en caoutchouc (bromobutyle), un joint en caoutchouc, et sertie par une capsule en aluminium. Chaque cartouche est assemblée dans un stylo injecteur jetable (stylo).
Chaque stylo prérempli contient 60 doses (environ 1,2 ml de solution).
L'emballage contient 1 stylo.
Les aiguilles ne sont pas fournies.
Les aiguilles des Laboratoires Becton Dickinson peuvent être utilisées avec le stylo Byetta.