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Femseptevo 50 microgrammes/7 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique, boîte de 4

Femseptevo est un médicament sous forme de dispositif transdermique (4) à base de Estradiol + lévonorgestrel (50 µg/7 µg/24 heures).
Autorisation de mise sur le marché le 15/02/2005 par TEVA SANTE au prix de 9,66€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Estradiol
  • Lévonorgestrel

    Excipients

  • Film protecteur :
  • Polyéthylène téréphtalate
  • Matrice adhésive :
  • Résiniques acides
  • Billes de copolymère :
  • Styrène
  • Isopropène
  • Styrène
  • Support de protection :
  • Polyéthylène téréphtalate siliconé

    Classification ATC

    • système génito-urinaire et hormones sexuelles

      • hormones sexuelles et modulateurs de la fonction génitale

        • progestatifs et estrogenes en association

          • progestatifs et estrogènes pour administration séquentielle

            • lévonorgestrel et estrogène

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 15/02/2005.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Ménopause

Indications thérapeutiques

Traitement Hormonal Substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées.

L'expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein;

·         Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées (exemple : cancer de l'endomètre) ;

·         Hémorragies génitales non diagnostiquées ;

·         Hyperplasie endométriale non traitée ;

·         Antécédent d'accident thrombo-embolique veineux ou accident thrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) ;

·         Anomalies thrombophiliques connues (par exemple, déficit en protéine C, en protéine S ou en antithrombine, voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) ;

·         Accident thrombo-embolique artériel récent ou  en évolution (par exemple : angor, infarctus du myocarde) ;

·         Affection  hépatique aiguë ou antécédent d'affection hépatique jusqu'à normalisation des tests hépatiques ;

·         Hypersensibilité connue à l'un des principes actifs ou à l'un des excipients ;

·         Porphyrie.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

Pour usage transdermique.

FEMSEPTEVO doit être appliqué une fois par semaine, c'est-à-dire que le dispositif est remplacé tous les 7 jours.

FEMSEPTEVO est un THS combiné continu, sans aucune période d'arrêt de traitement: dès que la patiente retire un dispositif, elle doit immédiatement appliquer le suivant. Oublier de changer un patch à la date prévue peut augmenter la survenue de saignements intercurrents et de spottings.

Chez les femmes en aménorrhée et ne recevant aucun THS ou chez les femmes déjà traitées par un autre THS combiné continu, le traitement par FEMSEPTEVO peut être débuté à n'importe quel moment.

Par contre, les femmes sous THS séquentiel devront commencer le traitement par FEMSEPTEVO juste après la fin de leur hémorragie de privation.

Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l'indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la durée la plus courte possible (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.).

Mode d'administration

FEMSEPTEVO doit être appliqué sur une peau propre, sèche, saine (non irritée, ni écorchée), dépourvue de crème, lait ou produit huileux.

FEMSEPTEVO doit être appliqué à un endroit ne présentant pas de plis cutanés importants, par exemple les fesses ou les hanches, et qui ne soit pas le siège de frottements vestimentaires (éviter le tour de taille et les vêtements serrés qui peuvent détacher le dispositif transdermique).

FEMSEPTEVO ne doit pas être appliqué sur les seins ou à proximité de ceux -ci. Il est recommandé de ne pas l'appliquer deux fois de suite au même endroit. Un intervalle libre d'au moins une semaine doit être respecté entre les applications sur un même site.

Après ouverture du sachet, la moitié du feuillet de protection doit être détachée en prenant soin de ne pas poser les doigts sur la partie adhésive du dispositif transdermique qui doit être appliquée immédiatement sur la peau. Puis l'autre partie du feuillet de protection doit être détachée et une pression doit être fermement exercée sur le patch avec la paume de la main au moins 30 secondes en insistant sur les bords. La pression et la chaleur de la main sont indispensables pour assurer une adhésivité optimale du dispositif.

Il est possible de se doucher ou de prendre un bain tout en gardant le dispositif transdermique.

Dans le cas où un dispositif transdermique se décollerait prématurément, c'est-à-dire avant le 7ème jour (du fait d'activité physique importante, d'hypersudation, de frottement anormal de vêtements), il doit être remplacé par un nouveau dispositif. Afin de faciliter une bonne observance du traitement, il est recommandé de changer le patch à la date initialement prévue et de reprendre le rythme de changement conformément au schéma initial.

Une fois appliqué, le dispositif transdermique doit être protégé par des vêtements pour éviter une exposition directe au soleil.

Le retrait du dispositif transdermique doit se faire doucement afin de ne pas irriter la peau. Si une partie de l'adhésif reste sur la peau, il est possible de l'enlever en frottant doucement avec une crème ou une lotion huileuse.

Après utilisation, FEMSEPTEVO doit être plié en deux (surface adhésive contre surface adhésive) avant d'être jeté.

Ce dispositif transdermique est constitué d'une matrice transdermique, de forme octogonale, transparente, souple, à bords arrondis, placée sur un support protecteur de taille supérieure et détachable.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.

Les données concernant les risques associés au THS dans le traitement de la ménopause précoce sont limitées. Cependant, en raison du faible risque absolu chez les femmes jeunes, le rapport bénéfice/risque dans cette population peut être plus favorable que chez les femmes plus âgées.

Examen clinique et surveillance

Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d'emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptés à chaque patiente.

Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, incluant les outils d'imagerie appropriés (par exemple mammographie), doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.

Conditions nécessitant une surveillance

Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaitre ou s'aggraver au cours du traitement par FEMSEPTEVO, en particulier :

·         léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;

·         facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous) ;

·         facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple : 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein ;

·         hypertension artérielle ;

·         troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique) ;

·         diabète avec ou sans atteinte vasculaire ;

·         lithiase biliaire ;

·         migraines ou céphalées sévères ;

·         lupus érythémateux disséminé ;

·         antécédents d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;

·         épilepsie ;

·         asthme ;

·         otosclérose.

Arrêt immédiat du traitement :

Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants :

·         ictère ou altération de la fonction hépatique ;

·         augmentation significative de la pression artérielle ;

·         céphalée de type migraine inhabituelle ;

·         grossesse.

Hyperplasie endométriale et carcinome

·         Chez les femmes ayant un utérus intact, le risque d'hyperplasie et de carcinome endométrial est majoré lors de l'administration d'oestrogènes seuls pendant de longues périodes. La majoration rapportée du risque de cancer endométrial chez les utilisatrices d'oestrogènes seuls est 2 à 12 fois supérieure à celui des non-utilisatrices, en fonction de la durée du traitement et de la dose d'oestrogènes (voir rubrique Effets indésirables). Après l'arrêt du traitement, ce risque peut rester élevé pendant au moins 10 ans.

·         L'ajout cyclique d'un progestatif pendant au moins 12 jours par mois/cycle de 28 jours ou le traitement oestro-progestatif combiné continu chez les femmes non hystérectomisées prévient le risque excédentaire associé au THS à base d'oestrogènes seuls.

·         Des métrorragies et des « spottings » peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne.

Cancer du sein

Les données globales suggèrent un risque majoré de cancer du sein chez les femmes hystérectomisées prenant une combinaison estroprogestative, et potentiellement aussi chez celles prenant un THS par estrogènes seuls, ce risque dépendant de la durée de la prise du THS.

L'essai randomisé contrôlé versus placebo Women's Health Initiative Study (WHI) et les études épidémiologiques montrent une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par un THS estroprogestatif combiné, apparaissant au bout d'environ 3 ans de traitement (voir rubrique Effets indésirables).

L'augmentation du risque devient significative après quelques années d'utilisation. Le risque diminue dès l'arrêt du traitement pour disparaître progressivement en quelques années (au plus 5 ans).

Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.

Cancer ovarien

Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein.

Les données épidémiologiques provenant d'une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par oestrogènes seuls ou par une combinaison d'oestrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l'utilisation du produit et diminue progressivement après l'arrêt du traitement.

D'autres études, y compris l'essai WHI (Women's Health Initiative), suggèrent qu'un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combinés (voir rubrique Effets indésirables).

Thromboembolie veineuse

Le THS est associé à un risque multiplié par 1,3 à 3 de développement d'une thromboembolie veineuse (TEV), c'est-à-dire de thrombose veineuse profonde ou d'embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d'un tel événement est plus élevée au cours de la première année d'utilisation du THS (voir rubrique Effets indésirables).

Les patientes ayant un état thrombophilique connu ont un risque majoré de TEV, et les THS peuvent accroître ce risque. Ils sont donc contre-indiqués chez ces patientes (voir rubrique Contre-indications).

Les facteurs de risque de TEV globalement reconnus incluent l'utilisation d'oestrogènes, l'âge avancé, la chirurgie majeure, l'immobilisation prolongée, l'obésité (IMC > 30 kg/m2), la période de grossesse/postpartum, le lupus érythémateux disséminé (LED) et le cancer. Il n'existe pas de consensus concernant le rôle potentiel des varices dans la TEV.

Comme chez toutes les patientes postopératoires, des mesures prophylactiques doivent être envisagées pour prévenir une TEV après la chirurgie. Si une immobilisation prolongée doit suivre une chirurgie élective, l'arrêt provisoire du THS 4 à 6 semaines auparavant est recommandé. Le traitement ne doit pas être réintroduit avant que la patiente ait retrouvé toute sa mobilité.

Chez les femmes sans antécédent personnel de TEV, mais ayant un parent du premier degré avec un antécédent de thrombose à un âge jeune, un dépistage peut être proposé après une revue approfondie de ses limites (seules certaines anomalies thrombophiliques sont identifiées par dépistage).

En cas d'identification d'anomalies thrombophiliques associées à une thrombose chez des membres de la famille ou considérées comme « sévères » (par exemple, déficit en antithrombine, en protéine S ou en protéine C ou une association d'anomalies), le THS est contre-indiqué.

Les femmes déjà sous traitement anticoagulant chronique doivent être soumises à une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque lié à l'utilisation du THS.

Si une TEV se développe après l'initiation du traitement, ce dernier devra être arrêté. Il devra être recommandé aux patientes de contacter immédiatement leur médecin en cas de suspicion de symptôme thromboembolique potentiel (notamment oedème douloureux de la jambe, douleur subite dans la poitrine, dyspnée).

Maladie coronarienne

Il n'existe pas de données d'études contrôlées randomisées démontrant une protection contre l'infarctus du myocarde des femmes avec ou sans coronaropathie existante ayant reçu un THS estroprogestatif ou à base d'oestrogènes seuls.

Le risque relatif de coronaropathie au cours de l'utilisation de THS par combinaison estroprogestative est légèrement majoré. Le risque absolu initial de maladie coronarienne dépendant fortement de l'âge, le nombre de cas supplémentaires dus à l'utilisation combinée d'un estrogène et d'un progestatif est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause, mais il augmente avec l'âge.

Accident vasculaire cérébral ischémique

Le traitement estroprogestatif combiné et le traitement estrogénique seul sont associés à une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique pouvant atteindre un facteur de 1,5. Le risque relatif n'évolue pas avec l'âge ni avec le temps écoulé depuis la ménopause. Toutefois, le risque de base d'AVC étant fortement âge-dépendant, le risque global d'AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l'âge (voir rubrique Effets indésirables).

Autres précautions d'emploi

Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.

Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif.

De rares cas d'augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.

Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesurée sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesurée par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées. D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).

Le THS n'améliore pas les fonctions cognitives. Certaines données indiquent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu ou estrogénique seul après 65 ans.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

FEMSEPTEVO n'a pas d'indication au cours de la grossesse. La découverte d'une grossesse au cours du traitement par FEMSEPTEVO impose l'arrêt immédiat du traitement.

Des données cliniques sur un nombre important de grossesses exposées n'ont pas mis en évidence d'effet indésirable du lévonorgestrel sur le foetus.

A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d'estrogènes et de progestatifs.

Allaitement

Ce médicament n'a pas d'indication au cours de l'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Le métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut être augmenté par l'utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en particulier des iso-enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine) et les anti-infectieux (rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz).

Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteurs enzymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes.

Les préparations à base de plante contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) pourraient modifier le métabolisme des estrogènes et des progestatifs.

L'administration transcutanée évite l'effet de premier passage hépatique, par conséquent le métabolisme des estrogènes et des progestatifs administrés par cette voie peut être moins affecté par les inducteurs enzymatiques que par voie orale.

L'augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l'effet thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins.

 

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (> 10 %) sous traitement par FEMSEPTEVO au cours des essais cliniques ont été des réactions cutanées au niveau du site d'application, des tensions mammaires et des métrorragies ou spottings. Les réactions cutanées, pour la plupart d'intensité légère, disparaissent en général en deux à trois jours après le retrait du dispositif. Dans la majorité des cas, les tensions mammaires rapportées étaient d'intensité légère à modérée et tendaient à diminuer sous traitement avec le temps.

Les autres effets indésirables sont ceux habituellement observés avec les traitements par estrogènes et progestatifs.

Classe de systèmes d'organes

Effets indésirables fréquents
(≥ 1/100, < 1/10)

Effets indésirables peu fréquents
(≥ 1/1 000, < 1/100)

Effets indésirables rares
(≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Troubles généraux

Rétention hydrique/oedème /prise ou perte de poids, fatigue, crampes des membres inférieurs

Affections du système nerveux

Céphalées

Vertiges, migraine

 

Affections gastro-intestinales

Dyspepsie

Ballonnements, crampes abdominales, nausées

Lithiase biliaire, ictère cholestatique

Affections cardio-vasculaires

Hypertension artérielle

Affections des organes de reproduction et du sein

Mastodynie

Hyperplasie de l'endomètre, modifications bénignes du tissu mammaire

Augmentation de taille d'un fibrome utérin

Affections psychiatriques

Dépression

Risque de cancer du sein

Une augmentation du risque de cancer du sein, pouvant aller jusqu'à un facteur 2, est observée chez les femmes prenant une association estro-progestative depuis plus de 5 ans.

L'augmentation du risque est nettement plus faible chez les utilisatrices d'estrogènes seuls comparativement aux utilisatrices d'associations estro-progestatives.

Le niveau de risque dépend de la durée d'utilisation (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Les résultats du plus grand essai randomisé contrôlé versus placebo (étude WHI) et de la plus grande étude épidémiologique (MWS) sont présentés.

Étude Million Women Study (MWS) : risque supplémentaire estimé de cancer du sein après 5 ans d'utilisation

Plage d'âge (ans)

Cas supplémentaires pour 1 000 non-utilisatrices de THS sur une période de 5 ans*2

Rapport de risque et IC à 95 %

Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS sur 5 ans

(IC à 95 %)

Estrogènes seuls

50-65

9-12

1,2

1-2 (0-3)

Association estroprogestative

50-65

9-12

1,7

6 (5-7)

# Rapport de risque global. Ce rapport de risque n'est pas constant, il augmente avec la durée d'utilisation.

Remarque : l'incidence de base du cancer du sein différant d'un pays à l'autre au sein de l'UE, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera de manière proportionnelle.

Études WHI aux États-Unis : risque supplémentaire de cancer du sein après 5 ans d'utilisation

Plage d'âge (ans)

Incidence pour 1 000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans

Rapport de risque et IC à 95 %

Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS sur 5 ans

(IC à 95 %)

Estrogène CEE uniquement

50-79

21

0,8 (0,7 - 1,0)

-4 (-6 - 0)*3

Estrogène et progestatif CEE+MPA‡

50-79

14

1,2 (1,0 - 1,5)

+4 (0 - 9)

‡ Lorsque l'analyse était limitée aux femmes n'ayant pas utilisé de THS avant l'étude, il n'était pas observé d'augmentation du risque au cours des 5 premières années de traitement : après 5 ans, le risque était plus élevé que chez les non-utilisatrices.

2 *Tiré des taux d'incidence de base dans les pays développés.

3 *Étude WHI chez des femmes hystérectomisées, n'ayant pas montré d'augmentation du risque de cancer du sein.

Risque de cancer de l'endomètre

Femmes ménopausées non hystérectomisées

Le risque de cancer de l'endomètre est d'environ 5 pour 1 000 femmes non hystérectomisées n'utilisant pas de THS.

Chez les femmes non hystérectomisées, l'utilisation d'estrogènes seuls n'est pas recommandée car elle augmente le risque de cancer de l'endomètre (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Selon la durée d'utilisation d'estrogènes seuls et la dose d'estrogènes, l'augmentation du risque de cancer de l'endomètre dans les études épidémiologiques était comprise entre 5 et 55 cas supplémentaires diagnostiqués pour 1 000 femmes âgées de 50 à 65 ans.

L'ajout d'un progestatif au traitement par un estrogène seul pendant au moins 12 jours par cycle peut prévenir cette augmentation du risque. Dans l'étude Million Women Study, l'utilisation de cinq ans de THS combiné (séquentiel ou continu) n'a pas augmenté le risque de cancer de l'endomètre (RR de 1,0 (0,8-1,2)).

Cancer ovarien

L'utilisation d'un THS par oestrogènes seuls ou par une combinaison d'oestrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien diagnostiqué (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS par rapport aux femmes n'en ayant jamais pris (RR 1.43, IC 95 % 1.31-1.56). Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraîne l'apparition d'un cas supplémentaire pour 2000 utilisatrices. Chez les femmes âgées entre 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2000 sur une période de cinq ans.

Risque de maladie thromboembolique veineuse

Le THS est associé à un risque multiplié par 1,3 à 3 de développement d'une maladie thrombo-embolique veineuse, c'est-à-dire de thrombose veineuse profonde ou d'embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d'un tel événement est plus élevée au cours de la première année d'utilisation du THS (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Les résultats des études WHI sont présentés :

Études WHI : risque supplémentaire de maladie thrombo-embolique veineuse sur 5 ans d'utilisation

Plage d'âge (ans)

Incidence pour 1 000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans

Rapport de risque et IC à 95 %

Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS

Estrogène oral seul*4

50-59

7

1,2 (0,6-2,4)

1 (-3-10)

Association estroprogestative orale

50-59

4

2,3 (1,2-4,3)

5 (1-13)

Risque de maladie coronarienne

Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS estroprogestatif combiné au-delà de 60 ans (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Risque d'accident vasculaire cérébral ischémique

L'utilisation d'un traitement oestrogénique seul et d'un traitement estroprogestatif est associée à une augmentation pouvant aller jusqu'à un facteur 1,5 du risque relatif d'AVC ischémique. Le risque d'accident hémorragique n'est pas augmenté lors de l'utilisation d'un THS.

Ce risque relatif ne dépendant pas de l'âge ni de la durée d'utilisation, mais le risque de base étant fortement âge-dépendant, le risque global d'AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l'âge, voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.

Études WHI combinées : risque supplémentaire d'AVC ischémique*5 sur 5 ans d'utilisation

Plage d'âge (ans)

Incidence pour 1 000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans

Rapport de risque et IC à 95 %

Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS sur 5 ans

50-59

8

1,3 (1,1-1,6)

3 (1-5)

4 *Étude chez des femmes hystérectomisées

5 *aucune distinction n'a été établie entre les accidents vasculaires cérébraux ischémiques et hémorragiques.

D'autres effets indésirables ont été rapportés en association avec le traitement par oestrogènes/progestatifs :

·         Affections biliaires.

·         Troubles cutanés et sous-cutanés : chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux, purpura vasculaire.

·         Probable démence au-delà de 65 ans (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

 

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

 

Surdosage

Compte tenu des modalités d'administration, un surdosage important est peu probable.

Les effets d'un surdosage sont généralement une tension mammaire, un gonflement abdomino-pelvien, une anxiété, une irritabilité, des nausées et des vomissements.

En cas de surdosage, seul le retrait du dispositif transdermique est nécessaire.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

FEMSEPTEVO n'a aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique: PROGESTATIFS ET ESTROGENES EN ASSOCIATION, lévonorgestrel et estrogènes (Système génito-urinaire et hormones sexuelles)

Code ATC: G03FA11.

FEMSEPTEVO est une association combinée continue, d'estradiol hémihydraté et de lévonorgestrel.

Estradiol: le principe actif, le 17β-estradiol de synthèse, est chimiquement et biologiquement identique à l'estradiol endogène humain. Il remplace l'arrêt de production des estrogènes chez les femmes ménopausées et soulage les symptômes climatériques de la ménopause.

Lévonorgestrel: les estrogènes stimulent la croissance de l'endomètre et majorent le risque d'hyperplasie et de cancer de l'endomètre. L'association d'un progestatif chez les femmes non hysterectomisées réduit de façon importante le risque d'hyperplasie de l'endomètre induit par les estrogènes.

Information sur les études cliniques

Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique et saignements:

Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès les premières semaines de traitement par FEMSEPTEVO.

FEMSEPTEVO est un THS combiné continu dont l'objectif est d'éviter les hémorragies de privation associées à un THS cyclique ou séquentiel.

Une aménorrhée a été observée chez 59 à 68 % des femmes après 10 à 12 mois de traitement. Des saignements irréguliers et/ou des spottings sont survenus chez 28 à 39 % des femmes pendant les trois premiers mois de traitement et chez 37 % du 10ème au 12ème mois de traitement.

L'administration par voie transdermique permet d'éviter l'effet de premier passage hépatique observé avec la voie orale. L'estradiol atteint la circulation sanguine sous forme inchangée et en quantité physiologique. Les concentrations thérapeutiques en estradiol sont comparables à celles observées en phase folliculaire.

Après application continue de FEMSEPTEVO, les concentrations plasmatiques maximales d'estradiol (Cmax) atteignent 82 pg/ml et la concentration plasmatique moyenne (Cmoy ) est d'environ 34 pg/ml. La concentration plasmatique minimale (Cmin) à la fin des 7jours d'application est de 27 pg/ml. Après retrait du dispositif transdermique, les concentrations d'estradiol reviennent à leur valeur initiale en 12 à 24 heures.

La concentration plasmatique maximale (Cmax) de lévonorgestrel est atteinte en 3 à 4 jours et elle est d'environ 113 pg/ml à l'état d'équilibre. La concentration plasmatique moyenne de lévonorgestrel (Cmoy ) au cours d'une période de 7 jours est d'environ 88 pg/ml et la concentration plasmatique minimale (Cmin) est de 72 pg/ml.

Après passage transcutané, le lévonorgestrel se lie aux protéines plasmatiques, à l'albumine (50 %) et à la « sex hormone-bindind globulin » (SHBG) (47,5 %). Le lévonorgestrel a une plus grande affinité pour la SHBG que les autres progestatifs habituellement utilisés.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

2 ans.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 30ºC.

Dispositif transdermique en sachet (Papier/PE/Aluminium/Copolymère d'éthylène), boîte de 4 sachets.