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Apidra 100 unités/ml, solution injectable en cartouche, boîte de 5 cartouches de 3 ml

Apidra est un médicament sous forme de solution injectable (5) (100 Unités/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 27/09/2004 par SANOFI-AVENTIS FRANCE au prix de 36,03€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Insuline glulisine

    Excipients

  • Métacrésol
  • Sodium chlorure
  • Trométamol
  • Polysorbate 20
  • Chlorhydrique acide (E507)
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Eau pour préparations injectables
  • Substrats d'origine :
  • Escherichia coli

    Classification ATC

    • voies digestives et métabolisme

      • médicaments du diabète

        • insulines et analogues

          • insulines et analogues pour injection, d'action rapide

            • insuline glulisine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 27/09/2004.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Diabète

Indications thérapeutiques

Traitement du diabète de l'adulte, l'adolescent et l'enfant à partir de 6 ans nécessitant un traitement par insuline.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
- Hypoglycémie.
- Enfants et adolescents : les informations cliniques sont insuffisantes concernant l'utilisation d'Apidra chez l'enfant de moins de 6 ans.

 

Posologie et mode d'administration

- L'activité du produit est exprimée en unités. Ces unités sont spécifiques à Apidra et ne correspondent ni aux UI ni aux unités utilisées pour les autres analogues de l'insuline. Voir rubrique propriétés pharmacodynamiques.
- Apidra doit être administré un peu avant (0-15 minutes) ou juste après les repas.
- Apidra s'utilise dans des schémas qui l'associent soit à une insuline humaine d'action intermédiaire ou d'action prolongée soit à un analogue de l'insuline d'action prolongée soit à des hypoglycémiants oraux.
- La posologie d'Apidra doit être ajustée individuellement.
- Administration :
. Apidra doit être administré en injection sous-cutanée ou en perfusion sous-cutanée continue par pompe.
. Apidra doit être administré en injection sous-cutanée dans la paroi abdominale, la cuisse ou la région deltoïde ou par perfusion continue dans la paroi abdominale. Dans une même zone d'injection (abdomen, cuisse ou deltoïde), il convient de varier, d'une injection à l'autre, les sites d'injection et les sites de perfusion. Le taux d'absorption et, par conséquent, le début et la durée d'action peuvent être modifiés par le site d'injection, par l'exercice physique et par d'autres facteurs. L'injection sous-cutanée dans la paroi abdominale entraîne une absorption légèrement plus rapide qu'à partir des autres sites d'injection (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques).
. Il faut s'assurer de ne pas pénétrer dans un vaisseau sanguin. Après l'injection, il ne faut pas masser le site d'injection. Les patients doivent être éduqués sur les bonnes techniques d'injection.
- Mélange avec des insulines :
. En l'absence d'études de compatibilité, l'insuline glulisine ne doit pas être mélangée avec d'autres médicaments sauf avec l'insuline humaine NPH.
. Pour d'autres précisions sur la manipulation, voir rubrique instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.
- Populations particulières :
. Insuffisance rénale :
Les propriétés pharmacocinétiques de l'insuline glulisine sont généralement inchangées chez les patients insuffisants rénaux. Les besoins en insuline peuvent cependant être réduits en cas d'insuffisance rénale (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques).
. Insuffisance hépatique :
Les propriétés pharmacocinétiques de l'insuline glulisine n'ont pas été évaluées chez les patients ayant une altération de la fonction hépatique. Chez les patients insuffisants hépatiques, les besoins en insuline peuvent être diminués en raison d'une réduction de la néoglucogenèse et d'une réduction du métabolisme de l'insuline.
. Sujet âgé :
Les données de pharmacocinétiques disponibles concernant les sujets âgés atteints de diabète sont limitées. Une altération de la fonction rénale peut provoquer une diminution des besoins en insuline.
. Enfants et adolescents :
Les informations cliniques sont insuffisantes concernant l'utilisation d'Apidra chez l'enfant de moins de 6 ans.

Solution aqueuse, limpide, incolore.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- Tout changement de type d'insuline ou de marque d'insuline doit se faire sous strict contrôle médical. Le changement de concentration, de marque (fabricant), de type d'insuline (rapide, NPH, lente, etc), d'origine (animale) et/ou de méthode de fabrication peut nécessiter une modification de posologie. Il peut être nécessaire d'adapter un traitement antidiabétique oral associé.
- L'utilisation de posologies inadaptées ou l'arrêt du traitement, en particulier chez le diabétique insulinodépendant, peuvent entraîner une hyperglycémie ou une acidocétose diabétique, situations qui sont potentiellement létales.
- La substitution par un autre type ou autre marque d'insuline doit se faire sous strict contrôle médical et peut nécessiter une adaptation des doses.
- Hypoglycémie :
. Le moment de survenue d'une hypoglycémie dépend du profil d'action des insulines utilisées et peut donc varier lorsque le schéma thérapeutique est modifié.
. Les circonstances qui peuvent modifier ou atténuer les symptômes précurseurs de l'hypoglycémie sont l'ancienneté du diabète, une insulinothérapie intensifiée, une neuropathie diabétique, des médicaments tels que les bêtabloquants ou le passage d'une insuline d'origine animale à une insuline humaine.
Un ajustement de dose peut aussi être nécessaire si le patient augmente son activité physique ou modifie son régime alimentaire. L'exercice physique réalisé immédiatement après un repas peut augmenter le risque d'hypoglycémie.
. La survenue d'une éventuelle hypoglycémie peut être plus précoce après une injection d'analogues d'action rapide qu'après une injection d'insuline humaine soluble.
. Les réactions hypoglycémiques ou hyperglycémiques non corrigées peuvent entraîner une perte de conscience, un coma ou la mort.
- Les besoins en insuline peuvent être modifiés au cours d'une maladie ou par des troubles émotionnels.
- Grossesse : il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation de l'insuline glulisine chez la femme enceinte. Les études de reproduction chez l'animal n'ont révélé aucune différence entre l'insuline glulisine et l'insuline humaine en ce qui concerne la gestation, le développement embryonnaire/foetal, l'accouchement ou le développement post-natal. La prudence s'impose lors de la prescription chez la femme enceinte. Une surveillance rigoureuse du contrôle glycémique est essentielle. En cas de diabète préexistant ou de diabète gestationnel, il faut impérativement maintenir un bon contrôle métabolique durant toute la grossesse. Les besoins en insuline peuvent diminuer durant le premier trimestre et augmentent généralement durant le second et le troisième trimestre. Immédiatement après l'accouchement, les besoins en insuline diminuent rapidement.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation de l'insuline glulisine chez la femme enceinte.
Les études de reproduction chez l'animal n'ont révélé aucune différence entre l'insuline glulisine et l'insuline humaine en ce qui concerne la gestation, le développement embryonnaire/foetal, l'accouchement ou le développement post-natal (voir rubrique données de sécurité précliniques).
La prudence s'impose lors de la prescription chez la femme enceinte. Une surveillance rigoureuse du contrôle glycémique est essentielle.
En cas de diabète préexistant ou de diabète gestationnel, il faut impérativement maintenir un bon contrôle métabolique durant toute la grossesse. Les besoins en insuline peuvent diminuer durant le premier trimestre et augmentent généralement durant le second et le troisième trimestre.
Immédiatement après l'accouchement, les besoins en insuline diminuent rapidement.
Allaitement :
L'excrétion de l'insuline glulisine dans le lait humain est inconnue, mais de façon générale l'insuline ne passe pas dans le lait maternel et n'est pas absorbée après administration orale.
Une adaptation de la dose d'insuline et du régime alimentaire peut s'avérer nécessaire pendant l'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

- Aucune étude concernant les interactions d'origine pharmacocinétique n'a été réalisée. D'après les connaissances empiriques sur des produits similaires, la survenue d'interactions d'origine pharmacocinétique cliniquement pertinentes est peu probable.
- Plusieurs substances influencent le métabolisme glucidique et peuvent nécessiter une adaptation de la posologie de l'insuline glulisine et une surveillance particulièrement rigoureuse.
- Les substances susceptibles de potentialiser l'activité hypoglycémiante et d'augmenter la sensibilité à l'hypoglycémie comprennent les antidiabétiques oraux, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC), le disopyramide, les fibrates, la fluoxétine, les inhibiteurs de la mono-amine-oxydase (IMAO), la pentoxifylline, le propoxyphène, les salicylates et les sulfamides antibactériens.
- Les substances qui peuvent réduire l'activité hypoglycémiante comprennent les corticoïdes, le danazol, le diazoxide, les diurétiques, le glucagon, l'isoniazide, les dérivés de la phénothiazine, la somatotropine, les sympathomimétiques [par exemple, épinéphrine (adrénaline), salbutamol, terbutaline], les hormones thyroïdiennes, les oestrogènes, les progestatifs (dans les contraceptifs oraux, par exemple), les inhibiteurs de protéase et les antipsychotiques atypiques (olanzapine et clozapine, par exemple).
- Les bêtabloquants, la clonidine, les sels de lithium ou l'alcool peuvent potentialiser ou réduire l'activité hypoglycémiante de l'insuline. La pentamidine peut provoquer une hypoglycémie, parfois suivie d'une hyperglycémie.
- De plus, sous l'influence de produits sympatholytiques tels que les bêtabloquants, la clonidine, la guanéthidine et la réserpine, les signes de réaction adrénergique compensatrice peuvent être atténués voire absents.

 

Effets indésirables

- L'hypoglycémie, l'effet indésirable le plus fréquemment rencontré lors de toute insulinothérapie, peut survenir si la dose d'insuline est supérieure aux besoins.
- Les effets indésirables rapportés lors des essais cliniques sont listés ci-dessous, classés par système-organe, dans un ordre décroissant en terme d'incidence [très fréquent : > = 1/10, fréquent : > = 1/100, < 1/10 ; peu fréquent : > = 1/1000, < 1/100 ; rare : > = 1/10000, < 1/1000 ; très rare : < 1/10000, fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)].
- Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
- Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très fréquent : Hypoglycémie.
Les symptômes de l'hypoglycémie apparaissent en général subitement. Ils incluent sueurs froides, pâleur, fatigue, nervosité ou tremblement, anxiété, épuisement ou faiblesse inhabituels, confusion, difficulté de concentration, somnolence, faim intense, troubles de la vision, céphalée, nausées et palpitations.
L'hypoglycémie peut s'aggraver et entraîner une perte de la conscience et/ou des convulsions et peut conduire à une altération réversible ou non de la fonction cérébrale voire à la mort.
- Affections de la peau et des tissus sous-cutanés :
. Fréquent : Réactions au site d'injection et réactions d'hypersensibilité locale.
Des réactions d'hypersensibilité locale (rougeur, gonflement et démangeaison au point d'injection) peuvent survenir pendant le traitement avec l'insuline. Ces réactions sont en général transitoires et elles disparaissent normalement au cours du traitement.
. Rare : Lipodystrophie.
Une lipodystrophie peut apparaître au site d'injection si le changement du site d'injection dans une même zone d'injection n'est pas respecté.
- Troubles généraux :
Peu fréquent : Réactions d'hypersensibilité systémique.
Les réactions d'hypersensibilité systémique peuvent se manifester par de l'urticaire, une oppression thoracique, une dyspnée, un eczéma allergique et un prurit. Les cas d'allergie généralisée grave, dont le choc anaphylactique, peuvent engager le pronostic vital.

 

Surdosage

- Une hypoglycémie peut résulter d'un excès d'insuline par rapport à l'alimentation et à la dépense énergétique.
- Il n'existe aucune donnée spécifique disponible concernant le surdosage en insuline glulisine.
Cependant, une hypoglycémie peut comporter différents stades :
. Les épisodes d'hypoglycémie légère seront traités par ingestion de glucose ou de produits sucrés. Il est donc recommandé au patient diabétique de disposer en permanence de morceaux de sucres, bonbons, biscuits ou jus de fruit sucré.
. Les épisodes hypoglycémiques sévères, accompagnés d'une perte de connaissance, seront traités par du glucagon (0,5 à 1 mg) administré par voie intramusculaire ou sous-cutanée par une personne spécifiquement formée, ou par du glucose administré par voie intraveineuse par un professionnel de santé. Si le patient ne répond pas au glucagon dans les 10 à 15 minutes, du glucose doit être administré par voie intraveineuse.
Lors de la reprise de conscience, l'administration d'hydrates de carbone par voie orale est recommandée afin d'éviter une récidive.
Après une injection de glucagon, le patient doit être suivi en milieu hospitalier afin d'identifier la raison de cette hypoglycémie sévère et de prévenir d'autres épisodes similaires.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

- La capacité de concentration et de réaction des patients peut être altérée en cas d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie ou, par exemple, en cas de troubles visuels. Cela peut représenter un risque dans les situations où ces facultés sont primordiales (la conduite automobile ou l'utilisation de machines, par exemple).
- Les patients doivent être informés des précautions à prendre avant de conduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier si les symptômes précurseurs d'hypoglycémie sont diminués ou absents ou si les épisodes d'hypoglycémie sont fréquents. Dans de telles circonstances, la capacité à conduire doit être évaluée.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTIDIABETIQUES, INSULINE ET ANALOGUES D'ACTION RAPIDE. Code ATC : A10AB06.
- L'insuline glulisine est un analogue recombinant de l'insuline humaine, de puissance équivalente à l'insuline rapide humaine. L'insuline glulisine a un début d'action plus précoce et une durée d'action plus courte que l'insuline rapide humaine.
- L'insuline et ses analogues, comme l'insuline glulisine, régulent le métabolisme glucidique. Les insulines diminuent la glycémie en stimulant la captation périphérique du glucose, en particulier par le muscle squelettique et par le tissu adipeux et en inhibant la production hépatique de glucose.
L'insuline inhibe la lipolyse dans l'adipocyte, inhibe la protéolyse et favorise la synthèse des protéines.
Les études chez les volontaires sains et chez les patients diabétiques ont démontré que l'insuline glulisine a un début d'action plus précoce et une durée d'action plus courte que l'insuline rapide humaine lorsqu'elle est administrée par voie sous-cutanée. Après injection sous-cutanée d'insuline glulisine, l'activité hypoglycémiante débute dans les 10-20 minutes. Les activités hypoglycémiantes de l'insuline glulisine et de l'insuline rapide humaine sont équipotentes en cas d'administration par voie intraveineuse. Une unité d'insuline glulisine est dotée de la même activité hypoglycémiante qu'une unité d'insuline rapide humaine.
- Effet dose :
Dans une étude avec 18 sujets masculins diabétiques de type 1 âgés de 21 à 50 ans, l'effet hypoglycémiant de l'insuline glulisine a été proportionnel à la dose dans l'intervalle de doses thérapeutiques allant de 0,075 à 0,15 U/kg. A partir de doses de 0,3 U/kg, comme avec l'insuline humaine, l'effet hypoglycémiant observé a été moindre que celui qui aurait été attendu si l'effet avait été proportionnel à la dose.
L'effet de l'insuline glulisine est environ deux fois plus rapide que l'insuline rapide humaine et se termine deux heures plus tôt que l'insuline rapide humaine.
- Une étude de phase I chez des patients diabétiques de type 1 a évalué les profils hypoglycémiants de l'insuline glulisine et de l'insuline rapide humaine administrées par voie sous-cutanée à la dose de 0,15 U/kg, à différents temps par rapport à un repas standard de 15 minutes. Les données ont montré que l'insuline glulisine administrée 2 minutes avant le repas assure un contrôle glycémique post-prandial comparable à l'insuline rapide humaine administrée 30 minutes avant le repas.
Administrée 2 minutes avant le repas, l'insuline glulisine assure un meilleur contrôle post-prandial que l'insuline rapide humaine administrée 2 minutes avant le repas. L'insuline glulisine administrée 15 minutes après le début du repas entraîne un contrôle glycémique comparable à l'insuline rapide humaine administrée 2 minutes avant le repas.
- Obésité :
. Une étude de phase I réalisée avec l'insuline glulisine, l'insuline lispro et l'insuline rapide humaine dans une population obèse a démontré que l'insuline glulisine conserve ses propriétés d'action rapide.
Dans cette étude, le temps nécessaire pour atteindre 20% de l'ASC (aire sous la courbe) totale et l'ASC (0-2h) représentant l'activité hypoglycémiante précoce ont été respectivement de 114 minutes et 427 mg.kg-1 pour l'insuline glulisine, 121 minutes et 354 mg.kg-1 pour l'insuline lispro, 150 minutes et 197 mg.kg-1 pour l'insuline rapide humaine.
. Une autre étude de phase I réalisée avec l'insuline glulisine et l'insuline lispro dans une population non diabétique (80 sujets) avec un large intervalle d'IMC (18-46 kg/m²) a démontré que la rapidité d'action est généralement maintenue dans ce large intervalle d'IMC, même si l'effet hypoglycémiant total diminue avec l'augmentation de l'obésité.
L'ASC (Aire Sous Courbe) moyenne totale (entre 0-1 heure) de la vitesse de perfusion du glucose était respectivement de 102 +/- 75 mg/kg et 158 +/- 100 mg/kg avec 0,2 et 0,4 U/kg d'insuline glulisine, et respectivement de 83,1 +/- 72,8 mg/kg et 112,3 +/- 70,8 mg/kg avec 0,2 et 0,4 U/kg d'insuline lispro.
. Une étude de phase I chez 18 patients obèses diabétiques de type 2 (IMC compris entre 35 et 40 kg/m²) avec l'insuline glulisine et l'insuline lispro [IC90% : 0,81-0,95 (p = < 0,01)] a montré que l'insuline glulisine contrôle efficacement les excursions glycémiques post-prandiales diurnes.
ETUDES CLINIQUES :
- Diabète de type 1 - Adultes :
. Dans une étude clinique de phase III sur 26 semaines comparant l'insuline glulisine et l'insuline lispro toutes deux injectées par voie sous-cutanée peu avant un repas (0-15 minutes) chez des patients diabétiques de type 1 utilisant l'insuline glargine comme insuline basale, l'insuline glulisine s'est avérée comparable à l'insuline lispro pour le contrôle glycémique, comme démontré par les variations de l'hémoglobine glyquée (exprimée en équivalent HbA1c) entre le début et la fin de l'étude. Des valeurs comparables d'autosurveillance glycémique ont été observées. Aucune augmentation de la dose d'insuline basale n'a été nécessaire avec l'insuline glulisine, contrairement à l'insuline lispro.
. Une étude clinique de phase III sur 12 semaines réalisée chez des patients diabétiques de type 1 recevant de l'insuline glargine comme insuline basale indique que l'administration post-prandiale immédiate d'insuline glulisine assure une efficacité comparable à l'insuline glulisine préprandiale immédiate (0-15 minutes) ou à l'insuline rapide (30-45 minutes).
. Dans la population per protocole la réduction observée de l'hémoglobine glyquée a été significativement plus importante dans le groupe glulisine préprandiale que dans le groupe insuline rapide.
- Diabète de type 1 - Pédiatrie :
. Une étude clinique de phase III sur 26 semaines a comparé l'insuline glulisine et l'insuline lispro toutes deux injectées par voie sous-cutanée peu avant un repas (0-15 minutes) chez des enfants (4-5 ans : n = 9 ; 6-7 ans : n = 32 ; 8-11 ans : n = 149) et des adolescents (12-17 ans : n = 382) diabétiques de type 1 utilisant l'insuline glargine ou la NPH comme insuline basale. L'insuline glulisine s'est avérée comparable à l'insuline lispro en termes de contrôle glycémique, comme démontré par les variations de l'hémoglobine glyquée (exprimée en équivalent HbA1c) entre le début et la fin de l'étude et par les valeurs de glycémies recueillies par autosurveillance.
. Les informations cliniques sont insuffisantes concernant l'utilisation d'Apidra chez l'enfant de moins de 6 ans.
- Diabète de type 2 - Adultes :
Une étude clinique de phase III sur 26 semaines, prolongée d'une étude de la tolérance sur 26 semaines, a été réalisée pour comparer l'insuline glulisine (0-15 minutes avant un repas) à l'insuline rapide humaine (30-45 minutes avant un repas) injectées par voie sous-cutanée chez des sujets diabétiques de type 2 utilisant aussi une insuline NPH comme insuline basale. L'indice de masse corporelle moyen (IMC) des patients était de 34,55 kg/m². L'insuline glulisine s'est avérée comparable à l'insuline rapide humaine en termes de variations de l'hémoglobine glyquée (exprimée en équivalent HbA1c) entre le début de l'étude et à 6 mois (-0,46% pour l'insuline glulisine et -0,30% pour l'insuline rapide humaine, p = 0,0029) et entre le début de l'étude et à 12 mois (-0,23% pour l'insuline glulisine et -0,13% pour l'insuline rapide humaine, sans différence significative). Dans cette étude, la majorité des patients (79%) mélangeait leur insuline d'action rapide à l'insuline NPH immédiatement avant l'injection et 58% des sujets utilisaient des hypoglycémiants oraux à l'inclusion et avaient pour consigne de les poursuivre à la même dose.
- Race et sexe :
Dans les essais cliniques contrôlés chez l'adulte, aucune différence de tolérance et d'efficacité de l'insuline glulisine n'a été mise en évidence dans les analyses de sous-groupes portant sur la race et le sexe.

- La substitution de l'acide aspartique en position B3 de l'insuline humaine par la lysine, et de la lysine en position B29 par l'acide glutamique favorise l'absorption plus rapide de l'insuline glulisine.
- Dans une étude avec 18 sujets masculins diabétiques de type 1 âgés de 21 à 50 ans, l'effet de l'insuline glulisine (exposition précoce, maximale et totale) a été proportionnel à la dose dans l'intervalle de doses allant de 0,075 à 0,4 U/kg.
ABSORPTION ET BIODISPONIBILITE :
- Les profils pharmacocinétiques chez les volontaires sains et des patients diabétiques (type 1 ou 2) ont démontré que l'absorption de l'insuline glulisine était environ deux fois plus rapide avec un pic de concentration approximativement deux fois plus élevé comparativement à l'insuline rapide humaine.
- Dans une étude chez des patients diabétiques de type 1 après administration sous-cutanée de 0,15 U/kg, pour l'insuline glulisine le Tmax était de 55 minutes et la Cmax de 82 +/- 1,3 µU/ml versus un Tmax de 82 minutes et une Cmax de 46 +/- 1,3 µU/ml pour l'insuline rapide humaine. Le temps moyen de résidence de l'insuline glulisine était plus court (98 minutes) que pour l'insuline rapide humaine (161 minutes).
- Dans une étude chez des patients diabétiques de type 2 après administration sous-cutanée de 0,2 U/kg d'insuline glulisine, la Cmax était de 91 µU/ml avec un intervalle interquartile allant de 78 à 104 µU/ml.
- Les profils de concentration en fonction du temps étaient comparables, que l'insuline glulisine ait été injectée par voie sous-cutanée dans l'abdomen, le deltoïde ou la cuisse, avec une absorption légèrement plus rapide en cas d'administration dans l'abdomen comparativement à la cuisse.
L'absorption après injection dans la région deltoïde était intermédiaire (voir rubrique posologie et mode d'administration). La biodisponibilité absolue (70%) de l'insuline glulisine était similaire entre les sites d'injection et sa variabilité intra-individuelle était faible (CV = 11%).
- Obésité :
. Une autre étude de phase I réalisée avec l'insuline glulisine et l'insuline lispro dans une population non diabétique (80 sujets) avec un large intervalle d'IMC (18-46 kg/m²) a démontré que la rapidité d'absorption et l'exposition totale sont généralement maintenues dans ce large intervalle d'IMC.
. Le temps correspondant à 10% d'exposition totale à l'insuline est atteint plus précocement, de 5-6 min approximativement avec l'insuline glulisine.
DISTRIBUTION ET ELIMINATION :
- Après administration intraveineuse, la distribution et l'élimination de l'insuline glulisine et de l'insuline rapide humaine sont comparables avec respectivement des volumes de distribution de 13 L et 22 L et des demi-vies de 13 et 18 minutes.
Après administration sous-cutanée, l'insuline glulisine est éliminée plus rapidement que l'insuline rapide humaine avec une demi-vie apparente de 42 minutes versus 86 minutes. La demi-vie apparente de l'insuline glulisine était comprise entre 37 et 75 minutes (intervalle interquartile) dans une analyse transversale d'études conduites chez des sujets sains et chez des patients diabétiques de type 1 ou de type 2.
- L'insuline glulisine montre une faible liaison aux protéines plasmatiques, similaire à l'insuline humaine.
POPULATIONS PARTICULIERES :
- Insuffisance rénale :
Dans une étude clinique réalisée chez des sujets non diabétiques couvrant différents niveaux de fonction rénale (Clcr > 80 ml/min, 30-50 ml/min, < 30 ml/min), les propriétés d'action rapide de l'insuline glulisine ont été généralement conservées. Cependant les besoins en insuline peuvent être réduits en cas d'insuffisance rénale.
- Insuffisance hépatique :
Les propriétés pharmacocinétiques n'ont pas été étudiées chez des patients présentant une fonction hépatique altérée.
- Sujet âgé :
Les données de pharmacocinétiques disponibles concernant les patients âgés diabétiques sont très limitées.
- Enfants et adolescents :
Les propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques de l'insuline glulisine ont été étudiées chez les enfants (7-11 ans) et les adolescents (12-16 ans) diabétiques de type 1. L'insuline glulisine était rapidement absorbée dans les deux groupes d'âge avec des Tmax et Cmax comparables à ceux observés chez l'adulte (voir rubrique posologie et mode d'administration). Comme chez l'adulte, l'insuline glulisine, administrée juste avant le repas, permettait un meilleur contrôle post-prandial que l'insuline rapide humaine (voir rubrique propriétés pharmacodynamiques). L'excursion glycémique (ASC0-6 h) était de 641 mg.h.dl-1 pour l'insuline glulisine et de 801 mg.h.dl-1 pour l'insuline rapide humaine.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
2 ans.
Durée de conservation après la première utilisation de la cartouche :
Le produit peut être conservé jusqu'à 4 semaines maximum, à une température ne dépassant pas 25°C, à l'abri de la chaleur directe ou de la lumière directe.
Ne pas conserver le stylo contenant une cartouche au réfrigérateur. Le capuchon du stylo doit être remis sur le stylo après chaque injection afin de protéger de la lumière.
Précautions particulières de conservation :
- Cartouches non ouvertes :
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Ne pas mettre Apidra à côté du compartiment congélateur ou d'une poche de congélation.
Conserver la cartouche dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
- Cartouches en cours d'utilisation :
Pour les précautions de conservation, voir rubrique durée de conservation.

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments sauf avec l'insuline humaine NPH.

- Les cartouches doivent être utilisées avec un stylo à insuline tel qu’OptiPen ou avec d’autres stylos compatibles avec les cartouches d’Apidra et conformément aux instructions du fabricant du dispositif.

- Les instructions du fabricant pour l’utilisation du stylo doivent être soigneusement suivies pour l’insertion de la cartouche, la fixation de l’aiguille et l’injection d’insuline. Examiner la cartouche avant utilisation. La cartouche ne doit être utilisée que si la solution est limpide, incolore, sans particules solides visibles. Avant l’insertion de la cartouche dans le stylo réutilisable, la cartouche doit être conservée à température ambiante 1 à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" />2 heures. Les bulles d’air doivent être éliminées de la cartouche avant l’injection (voir les instructions d’utilisation du stylo). Les cartouches vides ne doivent pas être re-remplies.

- En cas de mauvais fonctionnement du stylo (voir le mode d’emploi du stylo), la solution peut être prélevée de la cartouche à l’aide d’une seringue (adaptée à une insuline concentrée à 100 Unités/ml) et injectée.

Si le stylo injecteur d’insuline est défectueux ou ne fonctionne pas correctement (dû à des défauts mécaniques), il doit être écarté et un nouveau stylo à insuline doit être utilisé.

- Afin de prévenir tout risque de contamination, le stylo réutilisable ne doit être utilisé que par un seul patient.

- Mélange avec des insulines :

Lors du mélange avec une insuline humaine NPH, Apidra doit être prélevé dans la seringue en premier. L’injection doit être faite immédiatement après le mélange car aucune donnée n’est disponible sur les mélanges préparés un certain temps avant l’injection.

Solution en cartouche de 3 ml (en verre incolore de type I), avec un piston (en caoutchouc élastomère) et un sertissage (en aluminium) avec un bouchon (en caoutchouc élastomère). Conditionnement de 5 cartouches.