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Ketesse 50 mg/2 ml, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion, boîte de 6 ampoules de 2 ml

Ketesse est un médicament sous forme de solution injectable ou solution à diluer pour perfusion (6) à base de Dexkétoprofène (50 mg/2 mL).
Autorisation de mise sur le marché le 11/06/2003 par MENARINI INTER OP LUXEMB. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.

 

À propos

    Principes actifs

  • Dexkétoprofène

    Excipients

  • Ethanol
  • Sodium chlorure
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • muscle et squelette

      • anti-inflammatoires et antirhumatismaux

        • anti-inflammatoires, antirhumatismaux, non stéroïdiens

          • dérivés de l'acide propionique

            • dexkétoprofène

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 11/06/2003.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Douleur aiguë d'intensité modérée à sévère

Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des douleurs aiguës d'intensité modérée à sévère, lorsque la voie orale n'est pas adaptée, telles que douleurs post-opératoires, colique néphrétique et lombalgie.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

KETESSE 50 mg/2 ml, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion ne doit pas être administré dans les cas suivants :

·         patients présentant une hypersensibilité à la substance active, aux autres AINS ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition ;

·         patients chez lesquels des substances ayant un mode d'action similaire (par exemple acide acétylsalicylique ou autres AINS) entraînent des crises d'asthme, un bronchospasme, une rhinite aiguë ou provoquent des polypes nasaux, de l'urticaire ou un oedème angioneurotique ;

·         réactions photoallergiques ou phototoxiques connues au cours d'un traitement par kétoprofène ou fibrates ;

·         patients ayant des antécédents d'hémorragie ou de perforation gastro-intestinales, liées à un traitement antérieur par AINS ;

·         patients présentant un ulcère gastroduodénal actif ou une hémorragie gastro-intestinale active ou tout antécédent d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinales ;

·         patients présentant une dyspepsie chronique ;

·         patients présentant d'autres hémorragies actives ou des troubles hémorragiques ;

·         patients présentant une maladie de Crohn ou une rectocolite hémorragique (colite ulcéreuse) ;

·         patients présentant une insuffisance cardiaque sévère ;

·         patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine ≤ 59 ml/min) ;

·         patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh : 10-15) ;

·         patients présentant un terrain hémorragique et d'autres troubles de la coagulation ;

·         patients présentant une déshydratation sévère (provoquée par des vomissements, une diarrhée ou une prise insuffisante de liquides) ;

·         au cours du 3ème trimestre de la grossesse et durant l'allaitement (voir rubrique Grossesse et allaitement).

 

KETESSE, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion est contre-indiqué pour les administrations par voie neuraxiale (intrathécale ou épidurale) en raison de la présence d'éthanol.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes

La posologie recommandée est de 50 mg toutes les 8 à 12 heures. Si nécessaire, l'administration peut être répétée au bout de 6 heures. La dose totale journalière ne doit pas dépasser 150 mg.

KETESSE, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion est destiné au traitement à court terme ; le traitement doit être limité à la période symptomatique (pas plus de deux jours). Dès que possible, les patients devront passer à un traitement analgésique par voie orale.

La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose efficace la plus faible possible, pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

En cas de douleur post-opératoire modérée à sévère, KETESSE, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion peut être utilisé en combinaison avec des analgésiques opioïdes, si ceux-ci sont indiqués, aux doses recommandées pour les adultes (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de KETESSE chez les enfants et les adolescents n'ont pas été étudiées. Par conséquent, la sécurité et l'efficacité chez les enfants et les adolescents n'ont pas été établies et KETESSE ne doit pas être utilisé dans la population pédiatrique.

 

Sujets âgés

Aucun ajustement de la posologie n'est généralement nécessaire chez les patients âgés. Cependant, compte-tenu de la diminution physiologique de la fonction rénale chez les patients âgés, une posologie plus faible est recommandée en cas d'insuffisance rénale légère : dose totale journalière de 50 mg (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Insuffisance hépatique

Chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée (Score de Child-Pugh de 5-9), la dose totale journalière doit être réduite à 50 mg et la fonction hépatique doit être strictement contrôlée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

KETESSE, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (Score de Child-Pugh de 10-15) (voir rubrique Contre-indications).

Insuffisance rénale

Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine : 60-89 ml/min), la dose totale journalière doit être réduite à 50 mg (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). KETESSE, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine : ≤ 59 ml/min) (voir rubrique Contre-indications).

Mode d'administration

KETESSE, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion peut être administré soit par voie intramusculaire soit par voie intraveineuse.

·         Voie intramusculaire : le contenu d'une ampoule (2 ml) de KETESSE, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion doit être administré par injection lente et profonde dans le muscle.

 

·         Voie intraveineuse :

o   perfusion intraveineuse : la solution diluée, préparée comme décrit à la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination, doit être administrée par perfusion intraveineuse lente, en 10 à 30 minutes. La solution doit toujours être protégée de la lumière du jour.

o   bolus intraveineux : si nécessaire, le contenu d'une ampoule (2 ml) de KETESSE, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion peut être administré par bolus intraveineux lent en plus de 15 secondes.

Instructions de manipulation du produit

Lorsque KETESSE est administré par voie intramusculaire ou en bolus intraveineux, la solution doit être injectée immédiatement après son déconditionnement de l'ampoule colorée (voir aussi rubriques Incompatibilités et Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).

Pour l'administration par perfusion intraveineuse, la solution doit être diluée de façon aseptique et protégée de la lumière du jour(voir aussi rubriques Durée de conservation et Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination). Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.

Solution limpide et incolore.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Administrer ce produit avec prudence chez les patients ayant des antécédents d'allergies ou un terrain allergique.

L'utilisation concomitante de KETESSE avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.

La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose efficace la plus faible possible, pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique Posologie et mode d'administration et risques gastro-intestinaux et cardiovasculaires ci-dessous).

Risques gastro-intestinaux

Des hémorragies, ulcérations et perforations gastro-intestinales, potentiellement fatales, ont été signalées avec tous les AINS à tout moment du traitement, sans qu'il y ait nécessairement eu de signes d'alerte ou d'antécédents d'événements gastro-intestinaux graves. En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant KETESSE, le traitement doit être arrêté.

Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinales augmente avec la dose d'AINS chez les patients ayant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (voir rubrique Contre-indications), ainsi que chez les patients âgés.

Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie et de perforations gastro-intestinales pouvant être fatales (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Ces patients doivent commencer le traitement à la dose la plus faible disponible.

Les AINS doivent être utilisés avec précaution chez les patients ayant des antécédents de maladie gastro-intestinale (colite ulcéreuse, maladie de Crohn), car leur pathologie est susceptible d'être aggravée (voir rubrique Effets indésirables).

Comme pour tous les AINS, tout antécédent d'oesophagite, de gastrite et/ou d'ulcère gastroduodénal doit être identifié afin de pouvoir s'assurer de leur guérison totale avant le début du traitement par dexkétoprofène trométamol. Les patients présentant des symptômes gastro-intestinaux ou des antécédents de pathologie gastro-intestinale doivent faire l'objet d'une surveillance des troubles digestifs, en particulier des hémorragies gastro-intestinales.

Une association avec des agents protecteurs (par exemple misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, ainsi que pour les patients nécessitant un traitement concomitant par des doses faibles d'acide acétylsalicylique ou d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Les patients ayant des antécédents de toxicité gastro-intestinale, en particulier s'ils sont âgés, doivent signaler tout symptôme gastro-intestinal inhabituel (en particulier tout saignement gastro-intestinal), en particulier en début de traitement.

Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements concomitants susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, tels que les corticostéroïdes oraux, les anticoagulants comme la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les agents antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Risques rénaux

Une attention particulière doit être portée aux patients présentant une insuffisance rénale. Chez ces patients, l'utilisation d'AINS peut entraîner une détérioration de la fonction rénale, une rétention hydrique et des oedèmes. Il est également nécessaire de faire preuve de prudence chez les patients recevant un traitement diurétique et chez ceux susceptibles de développer une hypovolémie, car le risque de néphrotoxicité est augmenté.

Une prise adéquate de liquides doit être assurée au cours du traitement afin de prévenir toute déshydratation et toute possible augmentation associée de la toxicité rénale.

Comme pour tous les AINS, KETESSE peut augmenter les taux plasmatiques d'urée et de créatinine. Comme d'autres inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines, il peut être associé à des effets indésirables touchant le système rénal qui peuvent conduire à une glomérulonéphrite, une néphrite interstitielle, une nécrose papillaire rénale, un syndrome néphrotique et une insuffisance rénale aiguë.

Les personnes âgées sont plus susceptibles de présenter un trouble des fonctions rénales (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Risques hépatiques

Des précautions doivent être prises chez les patients insuffisants hépatiques.

Comme les autres AINS, ce produit peut entraîner des augmentations légères et transitoires de certains paramètres hépatiques, ainsi que des augmentations significatives des SGOT et SGPT. En cas d'augmentation significative de ces paramètres, le traitement doit être arrêté.

Les personnes âgées sont plus susceptibles de présenter un trouble de la fonction hépatique (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Risques cardiovasculaires et cérébrovasculaires

Une surveillance adéquate et des conseils sont nécessaires chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée ; en effet, des cas de rétention liquidienne et d'oedème ont été rapportés en association au traitement par AINS. Des précautions particulières sont à prendre chez les patients ayant des antécédents de pathologie cardiaque, notamment ceux ayant présenté des épisodes d'insuffisance cardiaque, compte-tenu du risque majoré de déclenchement d'une insuffisance cardiaque.

Des données cliniques et épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (en particulier à doses élevées et à long terme) peut être associée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (par exemple infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Les données sont insuffisantes pour écarter un tel risque avec le dexkétoprofène trométamol.

Par conséquent, les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique établie, une pathologie artérielle périphérique et/ou une pathologie vasculaire cérébrale ne doivent être traités par dexkétoprofène trométamol uniquement après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque. Une évaluation similaire doit être réalisée avant d'instaurer un traitement à long terme chez des patients présentant des facteurs de risque de pathologies cardiovasculaires (par exemple hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme).

Tous les AINS non sélectifs peuvent inhiber l'agrégation plaquettaire et rallonger le temps de saignement en inhibant la synthèse des prostaglandines. L'administration concomitante de dexkétoprofène trométamol et de doses prophylactiques d'héparine à bas poids moléculaire en post-opératoire a été évaluée dans le cadre d'essais cliniques contrôlés ; aucun effet sur les paramètres de la coagulation n'a été observé. Toutefois, les patients recevant d'autres traitements interférant avec l'hémostase, tels que la warfarine ou autres coumarines ou l'héparine doivent être strictement surveillés en cas d'administration de dexkétoprofène trométamol (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Les personnes âgées sont plus susceptibles de présenter une altération des fonctions cardiovasculaires (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Réactions cutanées

Des réactions cutanées graves, certaines fatales, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et des nécrolyses épidermiques toxiques, ont été signalées très rarement lors de traitements par AINS (voir rubrique Effets indésirables). Le risque d'apparition de ces réactions semble être le plus élevé en début de traitement, la réaction survenant dans la majorité des cas au cours du premier mois de traitement. Le traitement par KETESSE doit être arrêté dès la première apparition d'une éruption cutanée, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.

Autres informations

Une attention particulière est nécessaire chez les patients :

- présentant un trouble congénital du métabolisme des porphyrines (par exemple porphyrie aiguë intermittente) ;

- présentant une déshydratation

- dans les suites immédiates d'une intervention chirurgicale majeure.

Si le médecin envisage un traitement au long terme par dexkétoprofène, les fonctions hépatique et rénale et la numération de la formule sanguine devront être régulièrement contrôlées.

Des réactions d'hypersensibilité aiguës sévères (choc anaphylactique, par exemple) ont été observées à de très rares occasions. Le traitement doit être interrompu dès les premiers signes de réactions d'hypersensibilité sévères après la prise de Ketesse. Selon les symptômes, toutes les procédures médicales nécessaires devront être initiées par des professionnels de santé spécialisés.

Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique et/ou une polypose nasale ont un risque plus élevé d'allergie à l'acide acétylsalicylique et/ou aux AINS que le reste de la population. L'administration de ce médicament peut provoquer des crises d'asthme ou un bronchospasme, en particulier chez les sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS (voir rubrique Contre-indications).

De manière exceptionnelle, la varicelle peut être à l'origine de graves complications infectieuses touchant la peau et les tissus mous. À ce jour, il ne peut être exclu que les AINS jouent un rôle dans l'aggravation de ces infections. Par conséquent, il est recommandé d'éviter l'utilisation de ce médicament en cas de varicelle.

KETESSE, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion doit être administré avec précaution aux patients souffrant de troubles hématopoïétiques, de lupus érythémateux systémique ou d'une connectivite mixte.

Comme d'autres AINS, le dexkétoprofène peut masquer les symptômes de pathologies infectieuses. Dans des cas isolés, une aggravation d'infections du tissu mou a été décrite en association temporelle avec l'utilisation d'AINS. Par conséquent, le patient doit consulter immédiatement un médecin en cas de signes d'infection bactérienne ou si l'infection s'aggrave au cours du traitement.

Chaque ampoule de KETESSE, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion contient 200 mg d'éthanol, équivalant à 5 ml de bière ou 2,08 ml de vin par dose.

L'utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques.

La présence d'éthanol doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les patients insuffisants hépatiques ou épileptiques.

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose administrée, c'est-à-dire « sans sodium ».

Population pédiatrique

La sécurité d'emploi n'a pas été démontrée chez l'enfant et l'adolescent.

 

Grossesse et allaitement

KETESSE est contre-indiqué au cours du 3ème trimestre de la grossesse et durant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications).

Grossesse

L'inhibition de la synthèse des prostaglandines est susceptible d'avoir des effets délétères sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire/foetal. Des données issues d'études épidémiologiques ont soulevé des inquiétudes portant sur un risque accru de fausse couche, de malformations cardiaques et de laparoschisis après utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse.

Le risque absolu de malformations cardiovasculaires est passé de moins de 1% à environ 1,5%. Il est supposé que ce risque augmente avec la dose et la durée du traitement. Chez les animaux, il a été démontré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation de la perte pré et post-implantatoire et de la létalité embryofoetale. De plus, il a été fait état d'incidences accrues de diverses malformations, notamment cardiovasculaires, chez des animaux auxquels un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines a été administré pendant l'organogénèse. Néanmoins, les études animales portant sur le dexkétoprofène n'ont mis en évidence aucune toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

Sauf absolue nécessité, le dexketoprofène trométamol ne doit pas être administré pendant le premier et le second trimestre de la grossesse.

Si le dexkétoprofène trométamol est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de six mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée de traitement la plus courte possible.

Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines sont susceptibles d'exposer le foetus à :

·         une toxicité cardiopulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;

·         un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer en insuffisance rénale avec oligoamnios.

 

À la fin de la grossesse, la mère et le nouveau-né sont susceptibles d'être exposés à :

·         un allongement possible du temps de saignement, un effet antiagrégant pouvant survenir même à très faibles doses ;

·         une inhibition des contractions utérines pouvant retarder ou allonger le travail.

Allaitement

On ignore si le dexkétoprofène est excrété dans le lait maternel.

Fertilité

Comme les autres AINS, l'utilisation de dexkétoprofène peut temporairement altérer la fertilité féminine ; il est déconseillé chez les femmes qui tentent de concevoir. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou subissant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement par dexkétoprofène doit être envisagé.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Les interactions suivantes s'appliquent aux médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en général :

Associations déconseillées

+ Autres AINS, y compris les salicylés à forte dose (≥ 3 g/jour)

L'administration de plusieurs AINS à la fois peut accroître le risque d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinales par effet synergique.

+ Anticoagulants

Les AINS peuvent augmenter l'effet des anticoagulants tels que la warfarine (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) en raison de la forte liaison aux protéines plasmatiques du dexkétoprofène, de l'inhibition de la fonction plaquettaire et de l'agression de la muqueuse gastroduodénale. Si l'association ne peut être évitée, une surveillance clinique étroite et un contrôle des constantes biologiques doivent être mis en place.

+ Héparines

Risque accru d'hémorragie (en raison de l'inhibition de la fonction plaquettaire et de l'agression de la muqueuse gastroduodénale). Si l'association ne peut être évitée, une surveillance clinique étroite et un contrôle des constantes biologiques doivent être mis en place.

+ Glucocorticoïdes

Risque accru d'ulcération ou de saignements gastro-intestinaux (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

+ Lithium (décrit avec plusieurs AINS)

Les AINS augmentent la lithiémie qui peut atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Ce paramètre doit donc être surveillé lors de l'instauration, au cours et à l'arrêt du traitement par le dexkétoprofène.

+ Méthotrexate utilisé à forte dose (≥ 15 mg/semaine)

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate par diminution de sa clairance rénale par les anti-inflammatoires en général.

+ Hydantoïnes et sulfonamides

Les effets toxiques de ces substances peuvent être augmentés.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC), aminosides antibactériens et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II

Le dexkétoprofène peut diminuer les effets des diurétiques et des autres antihypertenseurs. Chez les patients dont la fonction rénale est altérée (par exemple les patients déshydratés ou patients âgés avec altération de la fonction rénale), l'administration concomitante d'un inhibiteur de la cyclo-oxygenase et d'IEC, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aminosides, peut altérer davantage la fonction rénale, cette altération étant habituellement réversible. En cas de co-prescription de dexkétoprofène et d'un diurétique, il est nécessaire d'assurer une hydratation correcte du patient et de surveiller la fonction rénale en début de traitement (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

+ Méthotrexate à faible dose (< 15 mg/semaine)

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate par diminution de sa clairance rénale par les anti-inflammatoires en général. Contrôle hebdomadaire de la numération de la formule sanguine durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, notamment chez les sujets âgés.

+ Pentoxifylline

Augmentation du risque hémorragique. Renforcer la surveillance clinique et contrôler plus fréquemment le temps de saignement.

+ Zidovudine

Risque de toxicité accrue sur la lignée rouge par action sur les réticulocytes avec anémie sévère survenant une semaine après l'introduction de l'AINS. Contrôle de la numération de la formule sanguine et du taux de réticulocytes une à deux semaines après le début du traitement par l'AINS.

+ Sulfamides hypoglycémiants

Les AINS peuvent augmenter l'effet hypoglycémiant des sulfamides par déplacement des sites de liaison des protéines plasmatiques.

Associations à prendre en compte

+ Bêta-bloquants

Le traitement par un AINS peut diminuer l'effet antihypertenseur de ces médicaments par inhibition de la synthèse des prostaglandines.

+ Ciclosporine et tacrolimus

Les AINS peuvent accroître leur néphrotoxicité par le biais d'effets dépendant des prostaglandines rénales. En cas d'association, la fonction rénale doit être surveillée.

+ Thrombolytiques

Augmentation du risque hémorragique.

+ Antiagrégants plaquettaires et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

Risque accru de saignements gastro-intestinaux (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

+ Probénécide

Les concentrations plasmatiques de dexkétoprofène peuvent être augmentées. Cette interaction peut être due à un mécanisme inhibiteur au niveau du site de sécrétion tubulaire rénale et à une glucuroconjugaison. La dose de dexkétoprofène doit être réajustée.

+ Glucosides cardiotoniques

Les AINS peuvent accroître la concentration plasmatique de ces produits.

+ Mifépristone

Les AINS ne devraient pas être administrés durant les 8 à 12 jours qui suivent la prise de mifépristone car il existe un risque théorique que les inhibiteurs de la prostaglandine-synthétase affectent l'efficacité du mifépristone.

+ Quinolones

Les données chez l'animal indiquent que de fortes doses de quinolones en association avec des AINS peuvent augmenter le risque d'apparition de convulsions.

 

Effets indésirables

Les évènements indésirables rapportés comme probablement liés à la prise de dexkétoprofène trométamol rapportés au cours d'essais cliniques et après la commercialisation de KETESSE sont présentés ci-dessous, classés par système de classe-organe et par ordre de fréquence :

Type d'organes

Fréquents

Peu fréquents

Rares

Très rares

(≥1/100 à <1/10)

(≥1/1 000 à <1/100)

 

(≥1/10 000 à

<1/1 000)

(<1/10 000)

Affections hématologiques et du système lymphatique

 

Anémie

 

Neutropénie,
thrombopénie

Affections du système immunitaire

 

 

Œdème laryngé

Réaction anaphylactique, y compris choc anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

 

 

Hyperglycémie, hypoglycémie, hypertriglycéridémie, anorexie

 

Affections psychiatriques

 

Insomnie

 

 

Affections du système nerveux

 

Céphalées, sensation vertigineuse, somnolence

Paresthésie, syncope

 

Affections oculaires

 

Vision floue

 

 

Affections de l'oreille et du tympan

 

 

Acouphène

 

Affections cardiaques

 

 

Extrasystole, tachycardie

 

Affections vasculaires

 

Hypotension, bouffées congestives

Hypertension, thrombophlébite superficielle

 

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

 

 

Bradypnée

Bronchospasme, dyspnée

Affections gastro-intestinales

Nausées, vomissement

Douleur abdominale, dyspepsie, diarrhée, constipation, hématémèse, bouche sèche

Ulcère gastro-duodénal, hémorragie gastro-intestinale ou perforation gastro-intestinale (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

Pancréatite

Affections hépatobiliaires

 

 

Hépatite, jaunisse

Lésion hépato-cellulaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

 

Dermatite, prurit, éruption cutanée, augmentation de la transpiration

Urticaire, acné

Syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), angioedème, oedème de la face, réactions de photosensibilité

Affections  musculo-squelettiques et systémiques

 

 

Raideur musculaire, raideur des articulations, crampe musculaire, dorsalgie

 

Affections du rein et des voies urinaires

 

 

Insuffisance rénale aiguë, polyurie, douleur rénale, cétonurie, protéinurie

Néphrite ou syndrome néphrotique

Affections des organes de reproduction et du sein

 

 

Trouble menstruel, trouble prostatique

 

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Douleur au point d'injection, réactions au point d'injection, y compris inflammation, ecchymose ou hémorragie

Pyrexie, fatigue, douleur, sensation de froid

Rigidité, oedème périphérique

 

Investigations

 

 

Test de la fonction hépatique anormal

 

Troubles gastro-intestinaux : les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, douleur abdominale, melaena, hématémèse, stomatite ulcérative, exacerbation d'une colite hémorragique ou d'une maladie de Crohn (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) ont été rapportées lors de prise concomitante avec des AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées. Des oedèmes, de l'hypertension et une insuffisance cardiaque ont été rapportés en cas d'association avec des AINS.

Tout comme avec les autres AINS, les effets indésirables suivants peuvent survenir : une méningite aseptique, qui apparaît principalement chez les patients atteints d'un lupus érythémateux systémique ou d'une connectivite mixte ; des réactions hématologiques (purpura, anémie aplasique et hémolytique, rarement agranulocytose et hypoplasie médullaire).

Des réactions bulleuses telles que le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique peuvent très rarement survenir.

Des données cliniques et épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (en particulier à doses élevées et à long terme) peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènements thrombotiques artériels (par exemple infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

 

Surdosage

La symptomatologie suivant un surdosage n'est pas connue. Des médicaments similaires ont provoqué des troubles gastro-intestinaux (vomissements, anorexie, douleur abdominale) et neurologiques (somnolence, vertiges, désorientation, maux de tête).

En cas de prise accidentelle ou excessive, instaurer immédiatement un traitement symptomatique  selon l'état clinique du patient.

Le dexkétoprofène peut être éliminé par dialyse.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

KETESSE a une influence mineure à modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines, en raison de la possibilité de vertiges ou de somnolence.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Dérivés de l'acide propionique,  code ATC : M01AE17.

Le dexkétoprofène trométamol est le sel de trométhamine de l'acide S-(+)-2-(3-benzoylphényl) propionique, une substance analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique appartenant au groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (M01AE).

Mécanisme d'action

Le mécanisme d'action des anti-inflammatoires non stéroïdiens est lié à la réduction de la synthèse des prostaglandines par inhibition de la voie de la cyclo-oxygénase. Plus précisément, il existe une inhibition de la transformation de l'acide arachidonique en endoperoxydes cycliques, PGG2 et PGH2, qui produisent les prostaglandines PGE1, PGE2, PGF2α et PGD2 ainsi que la prostacycline PGI2 et des thromboxanes (TxA2 et TxB2). De plus, l'inhibition de la synthèse des prostaglandines pourrait affecter d'autres médiateurs de l'inflammation tels que les kinines, entraînant une action indirecte qui s'ajouterait à l'action directe.

Effets pharmacodynamiques

Des études animales et humaines ont démontré que le dexkétoprofène est un inhibiteur des activités de COX-1 et de COX-2.

Efficacité et sécurité clinique

Des études cliniques effectuées sur plusieurs modèles de douleur ont démontré l'efficacité analgésique du dexkétoprofène trométamol.

L'efficacité analgésique du dexkétoprofène trométamol intramusculaire et intraveineux dans la prise en charge des douleurs modérées à sévères a été étudiée sur plusieurs modèles de douleur chirurgicale (chirurgie orthopédique et gynécologique/abdominale), ainsi que sur les douleurs musculosquelettiques (lombalgie aiguë) et les coliques néphrétiques.

Dans les études cliniques effectuées, l'effet analgésique apparaissait rapidement et le maximum de l'effet analgésique était atteint dans les 45 minutes. La durée de l'effet analgésique après administration de 50 mg de dexkétoprofène est habituellement de 8 heures.

Les études cliniques sur la prise en charge des douleurs postopératoires ont démontré que KETESSE, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion, en combinaison avec des opioïdes, réduisait significativement la consommation d'opioïdes. Dans les études sur les douleurs postopératoires où les patients avaient reçu de la morphine par un dispositif contrôlé par le patient, les patients traités avec du dexkétoprofène ont nécessité significativement moins de morphine (entre 30% à 45% en moins) que les patients du groupe placebo.

Absorption

Après administration intramusculaire de dexkétoprofène trométamol chez l'homme, la Cmax est atteinte en 20 minutes (entre 10 et 45 min). Pour des doses uniques de 25 mg à 50 mg, l'aire sous la courbe (AUC) était proportionnelle à la dose après administration intramusculaire et intraveineuse.

Distribution

Comme c'est le cas pour d'autres médicaments avec une forte liaison aux protéines plasmatiques (99 %), le volume de distribution a une valeur moyenne inférieure à 0,25 l/kg. Les demi-vies de distribution et d'élimination du dexkétoprofène sont respectivement de 0,35 et de 1 à 2,7 heures.

Dans des études pharmacocinétiques portant sur des doses multiples, il a été observé que l'AUC après la dernière administration ne diffère pas de celle obtenue après une dose unique, ce qui indique l'absence d'accumulation du médicament.

Biotransformation et élimination

Après l'administration de dexkétoprofène, seul l'énantiomère S-(+) est retrouvé dans les urines, ce qui démontre l'absence de conversion vers l'énantiomère R-(-) chez l'homme.

La principale voie d'élimination du dexkétoprofène est la glucuronoconjugaison suivie de l'excrétion rénale.

Sujets âgés

Chez les sujets âgés sains (65 ans et plus), l'exposition était significativement plus élevée que chez les jeunes volontaires sains après dose orale unique et répétée (jusqu'à 55%) mais il n'y avait pas de différence statistiquement significative en termes de Cmax et de Tmax. La demi-vie d'élimination moyenne était prolongée après dose unique et répétée (jusqu'à 48%), et la clairance totale apparente était réduite.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

4 ans.

Après dilution, en accord avec les informations données dans la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination, la solution diluée, à condition qu'elle soit convenablement protégée de la lumière naturelle, est chimiquement stable pendant 24 heures lorsqu'elle est conservée à 25° C.

Du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement.

Dans le cas où il n'est pas utilisé immédiatement, les durées et conditions de conservation préalable à l'utilisation sont de la responsabilité de l'utilisateur et ne devront pas, normalement, dépasser 24 heures à 2-8° C, à moins que la dilution ne soit réalisée dans des conditions d'asepsie contrôlées et validées.

Précautions particulières de conservation :

Conserver les ampoules dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après dilution du produit, voir la rubrique Durée de conservation.

KETESSE ne doit pas être mélangé dans un petit volume (de type seringue) avec des solutions de dopamine, promethazine, pentazocine, pethidine ou hydroxyzine, il en résulterait une précipitation de la solution.

Les solutions diluées obtenues comme décrit dans la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination, ne doivent pas être mélangées avec de la promethazine ou de la pentazocine.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments exceptés ceux mentionnés dans le paragraphe Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.

KETESSE doit être dilué dans un volume de 30 à 100 ml de solution saline normale, de solution de glucose ou de solution de Ringer lactate.

Les solutions diluées pour perfusion ont montré leur compatibilité avec les solutions injectables suivantes : dopamine, héparine, hydroxyzine, lidocaine, morphine, pethidine et théophylline.

Aucune absorption du principe actif n'a été trouvée lorsque les solutions diluées de KETESSE ont été conservées dans des sacs plastiques ou dans des dispositifs d'administration en Ethyl Vinyl Acetate (EVA), Propionate de Cellulose (CP), PolyEthylène de Basse Densité (LDPE) et Chlorure de PolyVinyl (PVC).

Pour l'administration par perfusion intraveineuse, le contenu de l'ampoule (2 ml) de KETESSE 50 mg/2 ml, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion doit être dilué dans un volume de 30 à 100 ml de solution saline normale, de solution de glucose ou de solution de Ringer lactate.

La solution diluée est une solution claire.

KETESSE 50 mg/2 ml, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion, lorsqu'il est dilué dans un volume de 100 ml de solution saline normale ou de solution de glucose a montré leur compatibilité avec les solutions injectables suivantes: dopamine, héparine, hydroxyzine, lidocaïne, morphine, péthidine et théophylline.

Aucune absorption du principe actif n'a été trouvée lorsque les solutions diluées de KETESSE 50 mg/2 ml, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion ont été conservées dans des sacs plastiques ou dans des dispositifs d'administration en Ethyl Vinyl Acetate (EVA), Propionate de Cellulose (CP), PolyEthylène de Basse Densité (LDPE) et Chlorure de PolyVinyl (PVC).

La compatibilité de KETESSE, mélangé dans de petits volumes (par exemple dans une seringue), a été démontrée avec des solutions injectables d'héparine, lidocaïne, morphine et théophylline.

Pour une administration par perfusion intraveineuse, le contenu d'une ampoule (2 ml) de KETESSE doit être dilué dans un volume de 30 à 100 ml de solution physiologique, de glucose à 5% ou de Ringer lactate. La solution doit être diluée de façon aseptique et protégée de la lumière du jour(voir aussi rubrique Durée de conservation). La solution diluée est une solution claire.

KETESSE, dilué dans un volume de 100 ml de solution physiologique ou de glucose a démontré sa compatibilité avec les solutions injectables suivantes : dopamine, héparine, hydroxyzine, lidocaïne, morphine, péthidine et théophylline.

Aucune absorption de la substance active n'a été mise en évidence lorsque les solutions diluées de KETESSE ont été conservées dans des poches plastiques ou dans des dispositifs d'administration en Ethyl Vinyl Acetate (EVA), Propionate de Cellulose (CP), PolyEthylène de Basse Densité (LDPE) et Chlorure de PolyVinyl (PVC).

KETESSE est à utiliser en dose unique et la solution non utilisée doit être jetée. Avant l'administration, la solution doit être contrôlée visuellement afin de s'assurer qu'elle est claire et incolore : il ne doit pas y avoir de particules. Seule une solution claire et incolore doit être utilisée.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

2 ml en ampoule en verre brun de type I.

Boîte de 6 ampoules.

 

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