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Cefaloject 1 g iv, poudre et solution pour préparation injectable, boîte de 1 flacon + ampoule de solvant de 5 ml

Cefaloject est un médicament sous forme de poudre pour solution injectable iv (1 g).
Autorisation de mise sur le marché le 07/12/1982 par BRISTOL MYERS SQUIBB au prix de 2,78€ et retiré du marché le 07/10/2009.

 

À propos

    Principes actifs

  • Céfapirine

    Excipients

  • Solvant pour reconstitution avant perfusion :
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • autres bétalactamines

          • céphalosporines de première génération

            • céfapirine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 07/12/1982 et le 07/10/2009.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection bronchopulmonaire
  • Infection ORL
  • Infection stomatologique
  • Infection septicémique
  • Infection endocardique
  • Infection génitale et urinaire
  • Infection cutanée
  • Infection séreuse
  • Infection osseuse
  • Infection articulaire

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la céfapirine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles à la céfapirine, notamment dans leurs manifestations :
- bronchopulmonaires,
- ORL et stomatologiques,
- septicémiques,
- endocardiques,
- génitales et urinaires,
- cutanées,
- séreuses,
- osseuses et articulaires.
En raison de la faible diffusion des céphalosporines dans le liquide céphalo-rachidien, la céfapirine n'est pas indiquée dans le traitement des méningites même à germes sensibles.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Allergie aux céphalosporines.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie :
- Adulte : 500 mg à 1 g toutes les 4 à 6 h.
- Enfant : 50 mg/kg/jour.
- Nourrisson : 50 mg/kg par jour.
Ces posologies peuvent être augmentées en fonction de la sévérité de l'infection.
- Insuffisance rénale grave : on fera une dose de 7,5 à 15 mg/kg toutes les 12 h (en fonction de la clairance de la créatinine).
- Hémodialysé : même schéma à savoir une dose de 7,5 à 15 mg/kg après chaque dialyse.
Clairance de la créatinine :
. 5 ml/min < Clcr < 20 ml/min : 1 g toutes les 12 h.
. Clcr < 5 ml/min : 1 g toutes les 24 h.
Mode d'administration :
Voie IV :
- voie directe : ne pas utiliser l'ampoule de solvant incluse dans le conditionnement, mais diluer la dose prescrite dans 10 ml de solution isotonique salée ou glucosée et injecter très lentement en 3 à 5 minutes dans la veine ou la tubulure ;
- perfusion lente : diluer la dose prescrite dans l'eau pour préparations injectables incluse dans le conditionnement, puis le produit ainsi reconstitué dans 250 à 500 ml de solution isotonique salée à 9 pour mille ou glucosée isotonique à 5 % ou glucosée à 10 %, et administrer dans les 24 heures.
Le mélange extemporané dans la même seringue ou le même flacon de perfusion avec d'autres médicaments n'est pas recommandé.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
- La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable. L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celles aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas :
. l'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinosensibles ; une
surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration,
. l'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l'accident anaphylactique possible.
- Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (voir posologie et mode d'administration).
- Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement en cas d'association de la céfapirine avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxique (aminosides en particulier) ou à des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
- Comme avec d'autres antibiotiques à large spectre, l'utilisation prolongée de céfapirine peut entraîner une sélection des germes non sensibles, ce qui peut nécessiter l'interruption du traitement. La survenue exceptionnelle d'une diarrhée grave et persistante pendant ou après l'emploi d'un antibiotique peut être asymptomatique d'une colite pseudomembraneuse et impose l'arrêt du traitement. Le diagnostic établi après coloscopie nécessite la mise en route d'une antibiothérapie spécifique.
- Allaitement : la céfapirine passant dans le lait maternel, l'éventualité d'une suspension de l'allaitement doit être envisagée.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Chez la femme enceinte, l'innocuité de la céfapirine n'a pas été établie ; cependant les études effectuées sur plusieurs espèces animales n'ont pas montré d'action tératogène ou foetotoxique.
Allaitement :
La céfapirine passant dans le lait maternel, l'éventualité d'une suspension de l'allaitement doit être envisagée.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement en cas d'association de la céfapirine avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxique (aminosides en particulier) ou à des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
EXAMENS PARACLINIQUES :
- Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitement par des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par la céfapirine.
- Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Manifestations allergiques : éruptions cutanées, fièvre, prurit vulvaire.
- Manifestations hématologiques : éosinophilie, leucopénie, thrombocytémie.
- Manifestations digestives : nausées, anorexie, vomissements, diarrhées, candidose buccale.
- Elévation transitoire des transaminases ASAT, ALAT, et des phosphatases alcalines.
- Néphrotoxicité : des altérations de la fonction rénale ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants.
- L'administration de fortes posologies de bêtalactamines, en particulier chez l'insuffisant rénal, peut entraîner des encéphalopathies métaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).
- Comme avec d'autres antibiotiques de cette classe, de très rares cas d'entérocolites pseudomembraneuses ont été rapportés.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIBIOTIQUE de la famille des bêtalactamines, classé parmi les céphalosporines, dites de 1ère génération.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S < = 8 mg/L et R > 32 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Staphylococcus méti-S.
. Streptococcus.
. Streptococcus pneumoniae (30-70%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Branhamella catarrhalis.
. Citrobacter koseri (0-20%).
. Escherichia coli (20-30%).
. Haemophilus influenzae.
. Klebsiella (0-30%).
. Neisseria gonorrhoeae.
. Proteus mirabilis (10-20%).
- Anaérobies :
. Clostridium perfringens (10-20%).
. Fusobacterium.
. Peptostreptococcus.
. Prevotella (30-70%).
. Propionibacterium acnes.
. Veillonella.
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
Anaérobies :
Eubacterium.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Entérocoques.
. Listeria monocytogenes.
. Staphylococcus méti-R*.
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter baumannii.
. Bordetella.
. Campylobacter.
. Citrobacter freundii.
. Enterobacter.
. Legionella.
. Morganella morganii.
. Proteus vulgaris.
. Providencia.
. Pseudomonas.
. Serratia.
. Vibrio.

. Yersinia enterocolitica.
- Anaérobies :
. Bacteroïdes.
. Clostridium difficile.
- Autres :
. Chlamydia.
. Mycobactéries.
. Mycoplasma.
. Rickettsia.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

La céfapirine est utilisable par voie injectable IM ou IV.
DISTRIBUTION :
- Par voie IM, une dose de 1 g permet d'obtenir des taux sériques maxima de 20 µg/ml, 30 à 45 minutes après l'injection.
- Par voie IV, la même dose permet l'obtention d'une concentration sérique de plus de 70 µg/ml, 5 à 10 minutes après l'injection.
- La liaison aux protéines est d'environ 45%.
- La demi-vie d'élimination (T1/2) est de l'ordre de 30 à 45 minutes.
- La diffusion tissulaire est bonne, en particulier dans l'appareil bronchopulmonaire, dans l'os et les articulations, dans le parenchyme rénal. Mais comme pour toutes les céphalosporines, la diffusion méningée est faible et proscrit par conséquent l'utilisation du produit en cas de méningite.
BIOTRANSFORMATION :
L'élimination de la céfapirine se fait par la voie urinaire, sous forme active, et de dérivé désacétylé, (10 à 30%) qui présente également une activité antibactérienne.
EXCRETION :
- L'élimination est rapide et donne des taux urinaires très importants : 1000 à 2000 µg/ml dans les urines de 6 h après une injection IM ou IV de 1 g, soit un taux de 80% dans les urines de 24 heures.
- Chez l'insuffisant rénal, la céfapirine étant essentiellement d'élimination rénale, la demi-vie du produit s'allonge proportionnellement au degré de l'insuffisance rénale, atteignant 10 h chez les grands insuffisants rénaux (Clcr inférieure à 2 ml/min).

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
4 ans.
Précautions particulières de conservation :
Après mise en solution :
La solution aqueuse de Céfaloject est stable pendant 12 heures à la température ambiante et 10 jours à la température de 4°C.
Dans les solutions isotoniques salées et glucosées, Céfaloject est stable 24 h à la température ambiante.

- Voie directe : diluer la dose prescrite dans 10 ml de solution isotonique salée ou glucosée.
- Perfusion lente : diluer la dose prescrite dans l'eau pour préparations injectables incluse dans le conditionnement, puis le produit ainsi reconstitué dans 250 à 500 ml de solution isotonique salée à 9 pour mille ou glucosée isotonique à 5% ou glucosée à 10%.
Le mélange extemporané dans la même seringue ou le même flacon de perfusion avec d'autres médicaments n'est pas recommandé.

Flacon (verre) de 1 g et ampoule (verre) de 5 ml ; boîte de 1.