Bupivacaine mylan 20 mg/4 ml injectable boîte de 20 ampoules de 4 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Bupivacaine mylan 20 mg/4 ml est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable (20) à base de Bupivacaïne chlorhydrate (5 mg/mL).
Mis en vente le 16/03/1992 par MYLAN. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Chlorhydrate de bupivacaïne anhydre
Principes actifs
- Glucose
- Sodium hydroxyde (E524)
- Eau pour préparations injectables
Excipients
système nerveux
anesthésiques
anesthésiques locaux
amides
bupivacaïne
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 16/03/1992.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Anesthésie rachidienne
Indications thérapeutiques
Anesthésie rachidienne avant interventions chirurgicales relevant de ce type d'anesthésie: chirurgie des membres inférieurs, chirurgie urologique par voie endoscopique ou par voie abdominale, chirurgie gynécologique, interventions césariennes, chirurgie abdominale sous ombilicale
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE PRESCRIT dans les cas suivants:
· sujets sensibilisés aux anesthésiques du même groupe chimique,
· sujets porphyriques,
· injection par voie intraveineuse,
· contre-indications de la rachianesthésie
Posologie et mode d'administration
La bupivacaïne ne doit être administrée que par des anesthésistes ou des praticiens familiarisés avec son utilisation et son action, ou sous leur contrôle.
Injection intrarachidienne d'en moyenne 3 ml (15 mg) de solution hyperbare de bupivacaïne pour rachianesthésie, en une seule fois et sans barbotage.
La quantité injectée peut être diminuée (2 ou 2,5 ml) ou augmentée (3,5 ou 4 ml) selon la taille du sujet et surtout en fonction de la durée souhaitée d'un bloc sensitif de niveau suffisant pour l'intervention envisagée ainsi qu'en fonction de l'intensité souhaitée du bloc moteur.
En raison de son caractère hyperbare, la distribution de bupivacaïne pour rachianesthésie dans le liquide céphalorachidien est influencée par la position du patient. Une anesthésie en selle (territoire sacré) peut être obtenue en faisant l'injection en position assise et en maintenant le patient assis pendant une dizaine de minutes. Injecté en décubitus latéral, bupivacaïne pour rachianesthésie a selon l'inclinaison donné au rachis, une extension céphalique ou caudale. Il existe un risque d'extension cervicale du bloc en cas de mise en position de Trendelenburg prolongée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Mises en garde et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
Un surdosage ou une injection intravasculaire accidentelle peuvent provoquer des réactions toxiques. L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopages.
Précautions d'emploi
L'utilisation de la bupivacaïne pour rachianesthésie nécessite:
· de s'assurer de ne pas faire l'injection en intravasculaire
· de respecter les précautions de la rachianesthésie
· de disposer d'un matériel complet d'anesthésie réanimation et notamment du matériel permettant le monitorage de la pression artérielle, de l'ECG (cardioscopie), et de la saturation du sang en oxygène.
· de disposer de médicaments anticonvulsivants (benzodiazépines, thiopental), de myorelaxants (benzodiazépines), d'atropine et de vasopresseurs
· de disposer d'une voie veineuse.
Possibilité d'extension cervicale du bloc en cas de mise trop prolongée en position de Trendelenburg.
Grossesse et allaitement
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène mais une foetotoxicité.
En clinique, l'utilisation des anesthésiques locaux au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
Bradycardie, accompagnée éventuellement d'acidose foetale, cyanose, baisse transitoire des réponses neurocomportementales néonatales (atonie, réflexe de succion) ont été retrouvées, essentiellement avec la lidocaïne et la mépivacaïne. Ces effets sont d'autant plus manifestes que l'anesthésie est proche de la délivrance. En conséquences, on surveillera les fonctions vitales du nouveau-né.
Il est souhaitable d'interrompre transitoirement l'allaitement (une journée) en cas d'utilisation de ce médicament.
Effets indésirables
Les effets indésirables sont ceux de la rachianesthésie, en particulier les céphalées, plus fréquentes chez le sujet jeune, et qui sont, pour la plupart, prévenues par l'utilisation d'aiguilles de 25 gauges.
Une injection intraveineuse accidentelle (d'une dose modérée étant donné la contenance des ampoules) pourrait exposer au risque toxique de la bupivacaïne. On pourrait alors observer:
· Sur le plan du système nerveux central: nervosité, agitation, bâillements, tremblements, appréhension, nystagmus, logorrhée, céphalées, nausées, bourdonnements d'oreille.
· Sur le plan cardio-vasculaire, dépression de l'inotropisme, hypotension artérielle.
Ces risques potentiels nécessitent une surveillance attentive d'une éventuelle aggravation: convulsions, troubles de la conduction.
Surdosage
Un surdosage important de bupivacaïne pour rachianesthésie dans le canal rachidien pourrait entraîner hypotension et dépression respiratoire par rachianesthésie totale, qui imposerait, en urgence, une assistance respiratoire et un remplissage vasculaire.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce produit peut altérer les capacités de réactions pour la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANESTHESIQUES LOCAUX. Code ATC : N01BB01
(N: système nerveux central).
La solution de bupivacaïne pour rachianesthésie a une densité de 1026 à 20°C et de 1020 à 37°C.
Le bloc sensitif obtenu après anesthésie par la bupivacaïne pour rachianesthésie se constitue en 5 minutes et est au niveau maximum en 20 minutes.
La durée du bloc sensitif et moteur est fonction de la position initiale du sujet et de la dose utilisée. Ainsi, avec 3 ml et une position initiale assise maintenue 2 minutes, la durée du bloc au niveau D10-D12 est de 2 heures à 2 heures 30.
Le bloc moteur évolue parallèlement au bloc sensitif, le relâchement des muscles abdominaux dure environ 1 heure et, au niveau des membres inférieurs, 2 h à 2 h 30, là aussi fonction de la position initiale et de la dose.
Anesthésique de longue durée d'action, la bupivacaïne fait partie du groupe des anesthésiques locaux à liaison amide.
Ses caractéristiques sont:
· pka de 8,1: au pH de 7,4, 83 % de la fraction libre du produit sont sous forme ionisée.
· solubilité dans les graisses élevée: coefficient de partage (n heptane/tampon pH 7,4) = 27,5.
· fixation aux protéines plasmatiques élevée = 95 %.
· métabolisation presque exclusivement hépatique, par dégradation par le système mono-oxygénasique dépendant du cytochrome P - 450.
· élimination essentiellement sous forme de métabolites parmi lesquels la pipécolyl-xylidine et l'acide pipécolique.
Après administration rachidienne, et compte tenu des faibles quantités administrées, les concentrations sanguines sont très faibles.
Les concentrations plasmatiques maximales sont inférieures à 0.1 microg/ml et sont obtenues entre 60 et 120 minutes.
La concentration plasmatique veineuse à laquelle peuvent apparaître les premiers signes de toxicité neurologique et cardiaque est de 1.6 microg/ml.
Métabolisme et élimination:
La bupivacaïne est presque exclusivement métabolisée par le foie par dégradation par le système mono-oxygénasique dépendant du cytochrome P-450.
La presque totalité de la bupivacaïne injectée est éliminée sous forme de métabolites.
Environ 5 à 10 % du produit sont éliminés par voie urinaire sous forme active. La demi- vie apparente d'élimination est de 3 h 30.
Il existe une diffusion placentaire: le rapport sang foetal/sang maternel est de l'ordre du tiers.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
36 mois
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température inférieure à 25°C.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
4 ml en ampoule (verre). Boîte de 20 ampoules.