Chelatran 1000 mg/10 ml, solution injectable (iv) en ampoule, boîte de 10 ampoules de 10 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Chelatran est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable iv (10) (1 000 mg/10 mL).
Mis en vente le 23/02/1995 par SERB et retiré du marché le 19/09/2008. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Sodium édétate (E385)
Principes actifs
- Eau pour préparations injectables
Excipients
divers
tous autres médicaments
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antidotes
edétates
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 23/02/1995 et le 19/09/2008.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Troubles du rythme ventriculaire induit par les digitaliques
- Intoxication digitalique
Indications thérapeutiques
- Traitement des troubles du rythme ventriculaire induit par les digitaliques.
- Traitement de l'intoxication aux digitaliques en l'absence de mise à disposition ou de disponibilité limitée d'anticorps digitaliques.
L'effet thérapeutique est transitoire, une heure au maximum.
L'édétate de sodium est inefficace en l'absence d'intoxication ou de surdosage digitalique.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
- Insuffisance rénale anurique.
- Enfant.
Posologie et mode d'administration
Chez l'adulte :
50 mg/kg en perfusion intraveineuse lente (inférieure à 15 mg par minute), sans dépasser 3 g par 24 h, à diluer dans 500 ml de solution de glucose à 5% ou de chlorure de sodium à 0,9%.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISE EN GARDE :
L'administration est réservée aux situations d'urgence, le traitement doit se faire en milieu hospitalier spécialisé sous contrôle électrocardiographique et sous surveillance de la fonction rénale et hémodynamique.
Le potentiel néphrotoxique est directement lié à la dose administrée et les doses préconisées doivent être respectées.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Chez l'insuffisant cardiaque :
l'utilisation devra s'effectuer de façon à ne pas induire un état de sous-digitalisation.
- Chez l'insuffisant rénal chronique non anurique, la surveillance doit être accrue.
Effets indésirables
- Potentialité néphrotoxique.
- Manifestations d'hypocalcémie.
- Hypotension (fonction de la vitesse d'administration).
- Troubles gastro-intestinaux, nausées, vomissements, diarrhée.
- Réactions fébriles.
- Réactions cutanées, paresthésies.
- Sensation de brûlure au point d'injection, thrombophlébites.
Surdosage
Toxicité rénale : anurie.
Manifestations d'hypocalcémie aiguë. On aura recours à une solution injectable d'un sel de calcium dont la posologie tiendra compte de l'existence d'une éventuelle imprégnation digitalique.
Propriétés pharmacologiques
CHELATEUR DU CALCIUM.
L'édétate de sodium antagonise l'effet contractile des digitaliques sur le myocarde, action directement liée à la baisse de la calcémie.
L'administration intraveineuse chez le chat et le chien digitalisés abolit la tachycardie et les extrasystoles ventriculaires ; cet effet, bien que transitoire, se maintient plus d'une heure.
La demi-vie d'élimination se situe entre 20 et 60 minutes après l'injection IV.
L'élimination se fait principalement par voie urinaire, 50% de la dose administrée sont éliminés sous forme d'un chélate de calcium dans la première heure et 90% sont éliminés à la septième heure suivant l'injection.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
10 ml en ampoule (verre) ; boîte de 10.