Xylorolland sans vaso (2%) 20 mg/ml solution injectable à usage dentaire boîte de 50 cartouches de 1,80 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Xylorolland sans vaso (2%) est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable à usage dentaire (50) à base de Lidocaïne (20 mg/mL).
Mis en vente le 18/09/1997 par PIERRE ROLLAND. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Lidocaïne
Principes actifs
- Sodium chlorure
- Sodium métabisulfite (E223)
- Sodium hydroxyde (E524)
- Eau pour préparations injectables
- Gaz d'inertage :
- Azote (E941)
Excipients
système nerveux
anesthésiques
anesthésiques locaux
amides
lidocaïne
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 18/09/1997.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Anesthésie odontostomatologique
Indications thérapeutiques
Anesthésie locale ou locorégionale en pratique odontostomatologique.
Cette spécialité s'emploie en particulier lorsque l'emploi d'un vasoconstricteur est déconseillé.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité aux anesthésiques locaux ou à l'un des composants, et dans les situations suivantes :
- troubles de la conduction auriculoventriculaire sévères et non appareillés ;
- épilepsie non contrôlée par un traitement ;
- porphyrie aiguë intermittente.
DECONSEILLE :
L'utilisation de ce produit n'est pas recommandée chez l'enfant de moins de 4 ans, en raison de la technique anesthésique non adaptée à cet âge.
Posologie et mode d'administration
Réservé à l'adulte et à l'enfant à partir de 4 ans en raison du type d'anesthésie non adapté avant cet âge.
Posologie :
- Adulte :
la quantité à injecter sera adaptée en fonction de l'importance de l'intervention.
Ne pas dépasser la dose de 300 mg de chlorhydrate de lidocaïne par séance.
- Enfant (de plus de 4 ans) :
La quantité injectée dépend de l'âge, du poids de l'enfant et du type d'intervention à réaliser.
La dose moyenne à prévoir est de 20 à 30 mg de chlorhydrate de lidocaïne par séance.
Ne pas dépasser la dose de 2,2 mg de chlorhydrate de lidocaïne par kilogramme de poids corporel.
- Sujet âgé :
Réduction de moitié de la dose réservée à l'adulte.
Mode d'administration :
INJECTION LOCALE OU REGIONALE INTRABUCCALE SOUS MUQUEUSE.
Vérifier qu'il n'y a pas d'effraction vasculaire par des tests d'aspiration répétés, en particulier lors d'anesthésie régionale (tronculaire).
La vitesse d'injection ne doit pas dépasser 1 ml de solution par minute.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- Risque d'anesthésiophagie : morsures diverses (lèvres, joues, muqueuses, langue) ; prévenir le patient d'éviter la mastication de gomme à mâcher ou d'aliment aussi longtemps que persiste l'insensibilité.
- L'utilisation de ce produit n'est pas recommandée chez l'enfant de moins de 4 ans, en raison de la technique anesthésique non adaptée à cet âge.
- Eviter l'injection dans les zones infectées et inflammatoires (diminution de l'efficacité de l'anesthésique local).
- L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que ce médicament contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- L'utilisation de ce produit nécessite impérativement au préalable :
. un interrogatoire destiné à connaître le terrain, les thérapeutiques en cours et les antécédents du patient ;
. de pratiquer une injection test de 5 à 10% de la dose en cas de risque allergique ;
. d'effectuer l'injection lentement et strictement hors des vaisseaux en contrôlant par des aspirations répétées ;
. de maintenir le contact verbal avec le patient.
- La surveillance doit être accrue chez les sujets sous anticoagulants (surveillance de l'INR).
- En cas d'insuffisance hépatocellulaire grave, il peut être nécessaire de diminuer la dose de lidocaïne en raison du métabolisme principalement hépatique des anesthésiques locaux à fonction amide.
- La posologie doit être également diminuée en cas d'hypoxie, d'hyperkaliémie ou d'acidose métabolique.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la lidocaïne. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
En conséquence, dans les indications stomatologiques, la lidocaïne peut être prescrite au cours de la grossesse si nécessaire.
Allaitement :
Comme les autres anesthésiques locaux, la lidocaïne passe dans le lait maternel en très faible quantité, cependant l'allaitement peut être poursuivi au décours du geste anesthésique.
Effets indésirables
- En raison de la présence de métabisulfite de sodium, risque de réactions allergiques, y compris réactions anaphylactiques et bronchospasmes.
- Comme avec tous les anesthésiques utilisés en odontostomatologie, des lipothymies peuvent survenir.
- En cas de surdosage ou chez certains patients prédisposés, les signes cliniques suivants peuvent être observés :
. sur le système nerveux central :
nervosité, agitation, bâillements, tremblements, appréhension, nystagmus, logorrhée, céphalées, nausées, bourdonnements d'oreille. Ces signes d'appel nécessitent de demander au patient d'hyperventiler, ainsi qu'une surveillance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation avec convulsions puis dépression du SNC.
. sur le système respiratoire :
tachypnée puis bradypnée pouvant conduire à une apnée.
. sur le système cardiovasculaire :
tachycardie, bradycardie, dépression cardiovasculaire avec hypotension artérielle pouvant aboutir à un collapsus, troubles du rythme (extrasystoles ventriculaires, fibrillation ventriculaire), trouble de la conduction (bloc auriculoventriculaire).
Ces manifestations cardiaques peuvent conduire à un arrêt cardiaque.
Surdosage
Des réactions toxiques, témoins d'un surdosage en anesthésique local, peuvent apparaître dans deux conditions : soit immédiatement, par surdosage relatif dû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par surdosage vrai dû à l'utilisation d'une trop grande quantité d'anesthésique.
Conduite à tenir :
Dès l'apparition de signes d'appel, demander au patient d'hyperventiler, mise en position allongée s'il y a lieu. Devant l'apparition de clonies, oxygénation injection d'une benzodiazépine.
Le traitement peut nécessiter une intubation avec ventilation assistée.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce produit peut modifier les capacités de réaction pour la conduite de véhicule ou l'utilisation de machines.
Propriétés pharmacologiques
ANESTHESIQUES LOCAUX.
Code ATC : N01BB02.
- Le chlorhydrate de lidocaïne est un anesthésique local à fonction amide, qui interrompt la propagation de l'influx nerveux le long de la fibre nerveuse au lieu d'injection.
- L'anesthésie s'installe en 2 à 3 minutes. La durée de l'anesthésie permettant l'acte chirurgical est d'environ 90 à 120 minutes au niveau des tissus mous et de 5 à 10 minutes au niveau pulpaire.
- Injectée dans la muqueuse buccale par anesthésie d'infiltration, la lidocaïne atteint son pic de concentration sanguine environ 10 à 15 minutes après l'injection.
- La demi-vie d'élimination du chlorhydrate de lidocaïne est de 90 minutes en moyenne.
- Le métabolisme du chlorhydrate de lidocaïne est principalement hépatique ; 5 à 10% sont éliminés sous forme inchangée dans les urines.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C et à l'abri de la lumière.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Lors de l'utilisation, positionner le piston de la seringue sur le bouchon-piston de la cartouche.
Cartouche remplie à 1,9 ml en verre incolore type I avec, à une extrémité, un joint en caoutchouc bromobutyle maintenu par une capsule de sertissage, et, à l'autre extrémité, un bouchon-piston en caoutchouc bromobutyle ; boîte de 50.