Curethyl 26 pour cent, solution injectable i.v., boîte de 10 ampoules de 20 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Curethyl est un médicament sous forme de solution injectable iv (10) à base de Alcool (26 %).
Autorisation de mise sur le marché le 29/09/1997 par TRADIPHAR. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.
À propos
- Ethanol
Principes actifs
- Glucose
- Eau pour préparations injectables
Excipients
divers
tous autres médicaments
tous autres médicaments
antidotes
ethanol
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 29/09/1997.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Sevrage éthylique
Indications thérapeutiques
Traitement d'appoint au cours des cures de sevrage éthylique.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament est contre-indiqué en cas de :
· intoxication éthylique aiguë,
· insuffisance hépatique, insuffisance rénale sévère,
· diabète,
· épilepsie,
· grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace (voir rubrique Grossesse et allaitement).
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec les dépresseurs du SNC, les IMAO non sélectifs, l'insuline, les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool, la metformine, les sulfamides hypoglycémiants (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Posologie et mode d'administration
Voie intra-veineuse lente
Posologie:
10 à 2 ampoules par jour à doses dégressives en fonction du syndrome de sevrage observé.
Mode d'administration:
L'injection doit se faire au moyen d'une seringue en verre.
Mises en garde et précautions d'emploi
Mise en garde:
La solution contenant de l'alcool, doit être injectée au moyen d'une seringue en verre.
Ce médicament contient 0,77 g de glucose par unité de prise dont il faut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou de diabète.
Ce médicament contient du glucose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Compte tenu des données disponibles, l'utilisation de l'alcool est contre-indiquée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme et chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace. En effet, l'alcool est tératogène et foetotoxique dans l'espèce humaine.
Allaitement
En raison du passage de ce médicament dans le lait maternel, l'allaitement est à éviter pendant l'utilisation de celui-ci.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
+ Dépresseurs du SNC : antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, clonidine et apparentés, hypnotiques, méthadone, dérivés morphiniques (analgésiques et antitussifs), neuroleptiques, anxiolytiques.
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ IMAO non sélectifs :
Majoration des effets hypertenseurs et/ou hypertermiques de la tyramine.
+ Insuline:
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique).
+ Médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool : disulfirame; céfamandole, céfopérazone, latamofex (antibactériens-céphalosporines), chloramphénicol (antibactérien-phénicolé); chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, tolbutamide (antidiabétiques-sulfamides hypoglycémiants); griséofulvine (antifongique); nitro-5-imidazolés (métronidazole, ornidazole, secnidazole, tinidazole); kétoconazole (antifongique azolé); procarbazine (cytostatique).
+ Metformine :
Risque majoré d'acidose lactique lors d'intoxication alcoolique aiguë, particulièrement en cas de:
· jeûne ou dénutrition,
· d'insuffisance hépatocellulaire.
+ Sulfamides hypoglycémiants :
Effet antabuse, notamment pour chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, tolbutamide.
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation) pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.
Associations à prendre en compte
+ Anticoagulants oraux :
Variations possibles de l'effet anticoagulant :
1. Augmentation en cas d'intoxication aiguë.
2. Diminution en cas d'alcoolisme chronique (métabolisme augmenté).
Effets indésirables
· Hypoglycémie
· convulsions
Surdosage
Le surdosage peut entrainer une intoxication éthylique (sédation, agitation, coma) et nécessiter l'instauration d'un traitement symptomatique.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques d'altération de la vigilance attachés à l'emploi de ce médicament.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique :
ANTIDOTE
(V: divers)
L'éthanol est métabolisé au niveau du foie par l'alcool-déshydrogénase en acétaldéhyde.
Dans les conditions habituelles, l'organisme peut métaboliser environ 10 à 15 ml d'éthanol absolu par heure.
L'éthanol passe la barrière placentaire et dans le lait maternel.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :Pas de précautions particulières de conservation.
En l'absence d'étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Ampoule bouteille en verre de type I de 20 ml, boîte de 10.