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Oxygene medicinal saga medical 200 bar, gaz pour inhalation en bouteille, bouteille de 20 litres

Oxygene medicinal saga medical est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de gaz pour inhalation (200 bar).
Mis en vente le 10/06/1997 par SAGA et retiré du marché le 18/01/2012. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Oxygène

    Classification ATC

    • divers

      • tous autres médicaments

        • tous autres médicaments

          • gaz médicaux

            • oxygène

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 10/06/1997 et le 18/01/2012.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Hypoxie
  • Anesthésie-réanimation

Indications thérapeutiques

·       Correction des hypoxies d'étiologies diverses nécessitant une oxygénothérapie normobare ou hyperbare,

·       Alimentation des respirateurs en anesthésie-réanimation,

·       Vecteur des médicaments pour inhalation administrés par nébuliseur.

  • Posologie et mode d'administration

    Mode d'administration :

    Voie inhalée

    ·       Oxygénothérapie normobare: elle consiste à faire respirer au patient un mélange gazeux plus riche en oxygène que l'air ambiant, soit avec une FiO2 supérieure à 21 %, à une pression partielle d'oxygène comprise entre 0,21 et 1 atmosphère (soit 0,213 à 1,013 bar).

    o      Chez les patients ne présentant, pas de trouble de la ventilation: l'oxygène peut être administré en ventilation spontanée à l'aide de lunettes nasales, d'une sonde nasopharyngée, d'un masque. Ceux-ci devront être adaptés au débit de l'oxygène.

    o      Chez les patients présentant des troubles de la ventilation ou lors d'une anesthésie, l'oxygène est administré par ventilation assistée,

    ·       Oxygénothérapie hyperbare: elle consiste à faire respirer au patient de l'oxygène sous une pression partielle supérieure à 1 atmosphère (soit 1,013 bar).

    o      l'oxygène est administré en caisson pressurisé ou chambre permettant une atmosphère en oxygène supérieure à 1 atmosphère (soit 1,013 bar).

    Posologie :

    La posologie est fonction de l'état clinique du patient.

    L'oxygénothérapie a pour but, dans tous les cas de maintenir une pression partielle artérielle en oxygène (PaO2) supérieure à 60 mmHg (soit 7,98 kPa) ou une saturation du sang artériel en oxygène supérieure ou égale à 90 %.

    Si l'oxygène est administré dilué à un autre gaz, sa concentration dans l'air inspiré (FiO2) minimale doit être de 21%, elle peut aller jusqu'à 100%.

    ·       Oxygénothérapie normobare :

    o      en ventilation spontanée :

    §       chez le patient insuffisant respiratoire chronique: l'oxygène doit être administré à un faible débit de 0,5 à 2 litres/minute, à adapter en fonction de la gazométrie

    §       chez le patient, en insuffisance respiratoire aiguë: l'oxygène doit, être administré à un débit de 0,5 à 15 litres/minute, à adapter en fonction de la gazométrie.

    o      en ventilation assistée :

    §       la FiO2 minimale est de 21 % et peut aller jusqu'à 100%.

    ·       Oxygénothérapie hyperbare :

    o      la durée des séances en caisson hyperbare à une pression de 2 à 3 atmosphères (soit 2,026 à 3,039 bar), est de 90 minutes à 2 heures. Ces séances peuvent être répétées 2 à 4 fois par jour en fonction de l'indication et de l'état clinique du patient.

     

    Mises en garde et précautions d'emploi

    Mise en garde:

    Dans certaines hypoxies sévères la dose thérapeutique est proche du seuil de toxicité. Ainsi, une toxicité notamment pulmonaire et neurologique peut apparaître après 6 heures d'exposition à une concentration en oxygène (FiO2) de 100 %, ou après 24 heures d'exposition à une concentration en oxygène (FiO2 ) supérieure à 70 %. Les concentrations importantes doivent être utilisées le moins longtemps possible et contrôlées par l'analyse des gaz du sang artériel, en même temps que la concentration d'oxygène inhalée sera mesurée; il conviendra de toujours utiliser la plus petite dose capable de maintenir la PaO2 à 50-60 mmHg (soit 5,65-7,96 kPa) et au delà de 24 heures d'exposition de veiller à maintenir, dans la mesure du possible, une FiO2 inférieure à 45%.

    Précautions d'emploi:

    Chez le nourrisson nécessitant une FiO2 supérieure à 30%, la PaO2 doit être régulièrement contrôlée afin de ne pas dépasser 100 mmHg (soit 13,3 kPa) en raison du risque d'apparition de fibroplasie rétrolentale.

    ·       Oxygénothérapie hyperbare :

    o      afin d'éviter les risques de barotraumatismes dans les cavités du corps contenant de l'air et qui sont en communication avec l'extérieur, la compression et la décompression devront être lentes.

     

    Effets indésirables

    ·       Chez l'insuffisant respiratoire chronique en particulier, possibilité de survenue d'apnée par dépression respiratoire liée à la suppression soudaine du facteur stimulant hypoxique par la brusque augmentation de la pression partielle d'oxygène au niveau des chémorécepteurs carotidiens et aortique.

    ·       L'inhalation de fortes concentrations d'oxygène peut être à l'origine de microatélectasies résultant de la diminution d'azote dans les alvéoles et de l'effet de l'oxygène sur le surfactant.

    L'inhalation d'oxygène pur peut augmenter les shunts intra-pulmonaires de 20 à 30 % par atélectasie secondaires à la dénitrogénation des zones mal ventilées et par redistribution de la circulation pulmonaire par vasoconstriction secondaire à l'élévation de la PO2.

    ·       L'oxygénothérapie hyperbare peut être à l'origine d'un barotraumatisme par hyperpression sur les parois des cavités closes, telles que l'oreille interne pouvant entraîner un risque de rupture de la membrane tympanique, les sinus, les poumons pouvant entraîner un risque de pneumothorax.

    ·       Des crises convulsives ont été rapportées à la suite d'une oxygénothérapie avec une concentration en oxygène (FiO2) de 100 % pendant plus de 6 heures en particulier en administration hyperbare.

    ·       Des lésions pulmonaires peuvent survenir à la suite d'une administration de concentrations d'oxygène (FiO2) supérieures à 80 %.

    ·       Chez les nouveau-nés, en particulier les prématurés, exposés à de forte concentration d'oxygène (FiO2 > 40%; PaO2 supérieure à 80 mmHg (soit 10,64 kPa)) ou de façon prolongée (plus de 10 jours à une FiO2 >30%), risque de rétinopathie à type de fibroplasie rétrolentale apparaissant après 3 à 6 semaines, pouvant régresser ou au contraire entraîner un décollement rétinien, voire une cécité permanente.

    ·       Les patients soumis à une oxygénothérapie hyperbare en caisson peuvent être sujets à des crises de claustrophobie.

    Conduite à tenir: diminution de la concentration d'oxygène inhalée et traitement symptomatique.

     

    Propriétés pharmacologiques

    La fraction en oxygène de l'air ambiant est de l'ordre de 21 %.

    L'oxygène est un élément indispensable à l'organisme, il intervient dans le métabolisme et catabolisme cellulaire et permet la production d'énergie sous forme d'ATP.

    La variation de la pression partielle en oxygène du sang retentit sur le système cardiovasculaire, le système respiratoire, le métabolisme cellulaire et le système nerveux central.

    La respiration d'oxygène sous une pression partielle supérieure à 1 atmosphère (oxygénothérapie hyperbare) a pour but d'augmenter de façon importante la quantité d'oxygène dissout dans le sang artériel approvisionnant directement les cellules.

    L'oxygène administré par voie inhalée est absorbé par échange alvéolocapillaire à raison de 250 ml d'air/minute chez un sujet au repos.

    Il est présent dans le plasma sous forme dissoute et est transporté par les hématies sous forme d'oxyhémoglobine.

    L'oxygène libéré au niveau tissulaire par l'oxyhémoglobine est ensuite utilisé au niveau de la chaîne respiratoire des crêtes mitochondriales pour la synthèse d'ATP. A la suite de ces réactions catalysées par de nombreuses enzymes, il se retrouve sous forme de CO2 et H2O.

     

    Durée et précautions particulières de conservation

    Durée de conservation:

    5 ans

    Précautions particulières de conservation :

    A réception

    La bouteille doit être munie d'un système de garantie d'inviolabilité intact.

    La bouteille et ses accessoires doivent être en bon état.

    Stockage des bouteilles

    Les bouteilles doivent être stockées dans un local réservé au stockage des gaz à usage médical et fermant à clef. Ce local doit être propre, aéré ou ventilé, protégé des intempéries et ne pas contenir de matières inflammables.

    Les bouteilles vides et les bouteilles pleines doivent être stockées séparément.

    Les bouteilles doivent être protégées des risques de chocs et de chute, des sources de chaleur ou d'ignition, de températures de 50°C et plus. 

    Les bouteilles de capacité supérieure à 5 L maintenues en position verticale et robinets fermés, doivent être arrimées.

    Les bouteilles vides doivent être conservées robinet fermé pour éviter la corrosion par entrée d'humidité.

    Stockage des bouteilles dans le service utilisateur et au domicile

    La bouteille doit être installée dans un emplacement permettant de la protéger des intempéries, des risques de chocs et de chute (type râtelier avec chaînes de fixation), des sources de chaleur ou d'ignition, de températures de 50°C et plus, des matières inflammables.

    Tout stockage excessif doit être évité.

    Transport des bouteilles

    Les bouteilles doivent être transportées à l'aide de matériel approprié (type chariot muni de chaînes, de barrières ou d'anneaux) pour les protéger des risques de chocs et de chute. Une attention toute particulière doit être également portée à la fixation du manodétendeur afin d'éviter les risques de ruptures accidentelles. Les bouteilles doivent être déplacées sans être traînées ou roulées couchées sur le sol. Les bouteilles ne doivent pas être soulevées par leur robinet.

    Pendant le transport, dans les véhicules, les bouteilles doivent être solidement arrimées, de préférence en position verticale. La ventilation permanente du véhicule et l'interdiction de fumer doivent être assurées.

    L'oxygène est un comburant, il permet puis accélère la combustion.

    Le degré d'incompatibilité des matériaux avec l'oxygène dépend des conditions de pression de mise en oeuvre du gaz. Néanmoins, les risques d'inflammation les plus importants en présence d'oxygène concernent les corps combustibles, notamment les corps gras (huiles, lubrifiants) et les corps organiques (tissus, bois, papiers, matières plastiques...) qui peuvent s'enflammer au contact de l'oxygène soit spontanément soit sous l'effet d'une étincelle, d'une flamme ou d'un point d'ignition, soit sous l'effet de la compression adiabatique.

    Les bouteilles d'oxygène médicinal sont réservées exclusivement à l'usage thérapeutique

    Le personnel doit être formé à la manipulation et à l'utilisation des gaz à usage médicinal.

    La sécurité d'utilisation de ce médicament sous pression présenté en bouteille réutilisable repose sur la lecture attentive de l'ensemble des mentions portées sur l'étiquette et sur la notice d'utilisation. Les consignes suivantes doivent être observées pour éviter les risques liés à la haute pression, au coup de feu et à l'incendie. Le coup de feu au niveau du détendeur peut se présenter sous forme d'un dépôt noirâtre, d'étincelles, de crépitements voire de flammes subites à l'ouverture de la bouteille, accompagnées d'un bruit très fort, avec, dans les cas les plus graves, propagation de l'incendie au chapeau de la bouteille ou à l'environnement, jusqu'à épuisement du contenu en oxygène. Le coup de feu, de même que tout incendie, peut se produire si les 3 éléments du triangle du feu sont présents : une source d'énergie (échauffement intense issu de la compression adiabatique par choc de pression de l'oxygène comprimé dans la chambre haute pression du détendeur lors d'une ouverture brusque du robinet), de l'oxygène et des matières inflammables. Il est rappelé que tout incident ou accident doit être déclaré à l'Afssaps, en utilisant notamment la fiche de signalement d'un défaut qualité sur un médicament (fiche disponible sur le site de l'Afssaps).

    I. Instructions pour la manipulation

    ·       déplacer les bouteilles sans les traîner ni les rouler couchées sur le sol,

    ·       ne pas soulever la bouteille par son robinet,

    ·       ne pas manipuler une bouteille dont le robinet n'est pas protégé par un chapeau,

    ·       arrimer les bouteilles de capacité supérieure à 5 L avec un moyen approprié (chaînes, crochets…), afin de les maintenir en position verticale et d'éviter toute chute,

    ·       bien arrimer la bouteille au brancard ou au lit, en cas de transport du patient,

    ·       ne jamais forcer une bouteille dans un support où elle entre difficilement,

    ·       ne jamais transvaser de gaz sous pression d'une bouteille à l'autre,

    ·       ne jamais nettoyer les bouteilles d'oxygène et leurs accessoires (robinets, joints, garnitures, …) avec des produits inflammables ou des corps gras,

    ·       ne pas utiliser de solutions de nettoyage pouvant provoquer la corrosion,

    ·       ne pas ajouter de mention ou de sur-étiquetage sur les emballages,

    ·       conserver l'intégrité des étiquetages pharmaceutiques et de sécurité.

    II. Instructions pour l'utilisation

    A. Avant utilisation

    1. Instructions générales :

    ·       lire l'étiquetage pour identifier et vérifier la nature et la composition du gaz contenu dans la bouteille; ne pas utiliser la couleur de la bouteille pour identifier le gaz,

    ·       lire la pression dans la bouteille après avoir raccordé le manodétendeur (robinets classiques à visser ou à fixer sur étrier) et ouvert lentement le robinet,

    ·       en cas de phénomène anormal à l'ouverture de la bouteille (étincelles, crépitement, flammes, détonation,…), refermer le robinet de la bouteille dans la mesure du possible, ne pas l'utiliser et retourner la bouteille au fabricant de gaz médicinal en signalant le dysfonctionnement. Tout début d'inflammation, tel qu'un dépôt noirâtre à l'intérieur de la tubulure d'oxygénothérapie, doit être considéré comme un coup de feu. Tout incident doit être déclaré à l'Afssaps,

    ·       ne jamais graisser ou lubrifier l'appareillage, et le dispositif d'administration (lunettes et masque). Le contact de l'oxygène avec des corps gras, tels que ceux qui peuvent être appliqués sur le visage des patients, augmente le risque d'une inflammation du produit gras. Quand le patient nécessite l'usage de corps gras sur le visage, les lunettes sont à privilégier par rapport au masque.

    ·       ne jamais introduire d'oxygène dans un appareil pouvant avoir contenu des corps inflammables ou des corps gras.

    2. Instructions de montage/réglage :

    ·       vérifier l'état du matériel avant utilisation. Ne jamais utiliser une bouteille ou un détendeur endommagé (marque de choc, …), ou présentant des poussières, de l'huile, de la graisse, ou un joint endommagé au niveau du raccordement,

    ·       s'assurer de la conformité et de la compatibilité du dispositif de détente avec l'oxygène ; vérifier notamment le bon état du joint du manodétendeur, tout joint détérioré devant être remplacé par un joint d'origine et par un personnel formé et habilité selon les prescriptions du fournisseur du manodétendeur (matériau et qualité du joint) ; vérifier la parfaite propreté des filetages et la validité de la maintenance du dispositif,

    ·       utiliser un manodétendeur spécifique de l'oxygène (raccord de type F conformément à la norme) pouvant admettre une pression au moins égale à 1,5 fois la pression maximale de service de la bouteille,

    ·       manipuler les dispositifs de raccordement avec des mains propres et exemptes de corps gras, lors de leur branchement,

    ·       purger brièvement le raccord de sortie de la bouteille avant le branchement du manodétendeur pour éliminer les poussières éventuelles.

    ·       lors du montage, faire coïncider les raccords du manodétendeur avec ceux de la bouteille,

    ·       visser le manodétendeur à la main jusqu'à la butée sans forcer,

    ·       ne pas serrer à la pince le manodétendeur sous peine de détériorer le joint,

    ·       s'assurer que le sélecteur de débit du débitmètre indique la position zéro,

    ·       ne jamais se placer face à la sortie du manodétendeur ni exposer le patient au flux gazeux lors de l'ouverture du robinet, 

    ·       ouvrir lentement le robinet dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, et lire la pression,

    ·       vérifier que l'autonomie est suffisante, à l'aide des abaques figurant à la fin de ce paragraphe,

    ·       en cas de sifflement continu évoquant une fuite, une fois le débitmètre fermé,

    o      refermer le robinet,

    o      ne pas utiliser la bouteille,

    ·       en cas de changement de joint du manodétendeur, vérifier la compatibilité des matériaux en contact avec l'oxygène, en particulier utiliser des joints de connexion du manodétendeur prévus pour l'oxygène, et manipuler avec des mains propres et exemptes de corps gras,

    ·       régler ensuite le débitmètre au débit prescrit,

    ·       vérifier l'absence de compression de la tubulure reliée à la sonde nasale, aux lunettes ou au masque notamment lors du réglage du débit,

    ·       vérifier les connexions du circuit d'administration et s'assurer d'un débit effectif,

    ·       ne pas forcer le robinet pour le fermer,

    ·       ne pas utiliser de raccord intermédiaire,

    ·       en cas de manodétendeur muni d'une prise médicale, utiliser des flexibles spécifiques de l'oxygène médicinal.

    B. Pendant l'utilisation :

    ·       ne pas fumer près de la bouteille et du patient,

    ·       ne pas approcher d'une flamme, d'une source de chaleur (supérieure à 50°C) ou d'appareils générant des étincelles,

    ·       ne jamais graisser ou lubrifier l'appareillage, et le dispositif d'administration (lunettes et masque). Le contact de l'oxygène avec des corps gras, tels que ceux qui peuvent être appliqués sur le visage des patients, augmente le risque d'une inflammation du produit gras. Quand  le patient nécessite l'usage de corps gras sur le visage, les lunettes sont à privilégier par rapport au masque.

    ·       en cas de désinfection de la bouteille, utiliser une compresse imbibée d'antiseptique ne contenant aucun produit inflammable (alcool, corps gras,….) et ne pas faire de pulvérisation directe sur la bouteille,

    ·       ne jamais effectuer des ouvertures et des fermetures successives rapprochées du manodétendeur,

    ·       ne pas utiliser de flacons pressurisés (laque, désodorisant,…), de solvant (alcool, essence,…) sur le matériel ni à sa proximité,

    ·       ventiler le lieu d'utilisation, notamment dans les locaux exigus (véhicules, domicile),

    C. Après utilisation :

    o      ne jamais vider complètement la bouteille, 

    o      fermer le robinet de la bouteille après usage, laisser chuter la pression du manodétendeur à zéro en laissant ouvert le débitmètre (purge) puis le fermer sans forcer,

    o      débrancher le flexible ou la tubulure et l'éventuel humidificateur,

    o      enlever le manodétendeur (cette manoeuvre est impossible si le manodétendeur n'est pas purgé au préalable),

    III. Autonomie maximale théorique de la bouteille en fonction du débit et de la pression

    L'autonomie est d'autant plus restreinte que les bouteilles sont de faibles capacités. L'autonomie est approximative. La surveillance du patient s'impose surtout en fin d'administration en cas de volume résiduel faible.

    Dans les bouteilles de gaz comprimés, la pression d'utilisation décroît quand les bouteilles se vident.

    Pour calculer la quantité totale de gaz disponible dans les bouteilles de gaz comprimés, on peut utiliser la formule simplifiée suivante :

    Capacité en eau de la bouteille en litres x Pression en bar =  Volume de gaz disponible en litres

    La pression d'une bouteille pleine et la capacité en eau sont indiquées sur l'étiquetage.

    La pression restante (bouteille entamée) est accessible sur le cadran du manomètre

    L'autonomie maximale théorique en minutes est le rapport du volume de gaz disponible en litres précédemment déterminé au débit prescrit en L/min.

    Exemple : une bouteille de capacité en eau de 50 litres ayant une pression de 60 bar contient encore :

    50 x 60 = 3 000 litres de gaz soit 3 m3.

    A 5 L/min l'autonomie maximale théorique est donc de 3000/5 soit 600 minutes ou 10 h.

    A 15 L/min l'autonomie maximale théorique est donc de 3000/15 soit 200 minutes soit 3 h et 20 min.

    Les durées d'autonomie exploitables en pratique sont présentées, à titre indicatif, dans les tableaux suivants. Elles sont basées sur un volume utile jusqu'à une pression finale à 20 bar (de 200 bar à 20 bar), pour un volume libérable théorique de 1,06 m3 pour une bouteille de 5 litres. En effet, en-dessous de 20 bar, les débits réels sont très inférieurs aux débits affichés.

    Bouteille de 20 litres :

    Pression affichée en bars

    Débits en L/min

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

    8

    9

    12

    15

    200

    60 h 20

    30 h 10

    20 h 05

    15 h 05

    12 h

    10 h

    8 h 35

    7 h 30

    6 h 40

    5 h

    4 h

    150

    45 h 15

    22 h 35

    15 h 05

    11 h 15

    9 h

    7 h

    6 h 25

    5 h 40

    5 h

    3 h 45

    3 h

    100

    30 h 10

    15 h 05

    10 h

    7 h 30

    6 h

    5 h

    4 h 15

    3 h 45

    3 h 20

    2 h 30

    2 h

    50

    15 h 05

    7 h 30

    5 h

    3 h 45

    3 h

    2 h 30

    2 h 10

    1 h 50

    1 h 40

    1 h 15

    1 h 05

    30

    9 h

    4 h 30

    3 h

    2 h 15

    1 h 45

    1 h 30

    1 h 15

    1 h 05

    1 h 05

    45 min

    35 min

    La bouteille a une contenance de 20 L.

    La bouteille est en acier, munie d'un robinet en laiton avec raccord de sortie normalisé.
    Couleur normalisée: corps et ogive peints en blanc.

     

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