Ziacaine solution dentaire boîte de 1 flacon pulvérisateur de 36 g
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Ziacaine est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution pour usage dentaire à base de Lidocaïne + cétrimide.
Mis en vente le 08/12/1997 par ATO ZIZINE. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Lidocaïne
- Cétrimide
Principes actifs
- Saccharine (E954)
- Dipropylèneglycol (E1520)
- Alcool
- Arôme naturel menthe :
- Mélange :
- Menthe
- Eucalyptus
Excipients
système nerveux
anesthésiques
anesthésiques locaux
amides
lidocaïne en association
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 08/12/1997.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Anesthésie buccale
- Abolition du réflexe nauséeux
Indications thérapeutiques
Ø Anesthésie locale de surface lors :
- d'anesthésie d'infiltration
- de taille et pose de couronnes et pilier de bridge
- de détartrage juxta-gingival et sous-gingival
Ø Abolition du réflexe nauséeux lors d'une prise d'empreintes.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ø Enfant de moins de 6 ans, pour l'utilisation en pulvérisations, en raison d'un risque de fausses-routes.
Ø Hypersensibilité à l'un des constituants de la formule, en particulier à la lidocaïne (ou aux anesthésiques locaux) ou au cétrimide (ou à sa classe chimique).
Posologie et mode d'administration
Usage local strict. Voie gingivale.
Chaque pulvérisation délivre environ 10 mg de lidocaïne base.
Placer l'extrémité de l'embout diffuseur à 2 à 4 cm de la partie à anesthésier.
Projeter une goutte de liquide qui couvrira une surface de 1 cm de diamètre environ. On pourra répéter cette opération en 4 ou 5 emplacements différents de la muqueuse buccale, au cours de la même séance.
Pour limiter le réflexe nauséeux, pulvériser une ou plusieurs doses de solution en direction du palais.
Ne pas dépasser la dose totale de 20 pulvérisations.
Mises en garde et précautions d'emploi
Ø Ne pas dépasser la dose maximale de 1,6 g de solution, soit environ 20 pressions pour une anesthésie. Tenir compte d'un risque de résorption plus rapide et plus importante de la lidocaïne en cas de muqueuse lésée.
Ø Veiller à limiter l'anesthésie à la région à traiter en particulier lors des pulvérisations. L'orientation accidentelle d'anesthésiques vers la luette ou le pharynx peut déclencher une paralysie transitoire de ces derniers qui est passagèrement gênante pour le patient. Elle se résorbe rapidement.
Ø Après application de l'anesthésique sur la muqueuse, veiller à ce que le patient élimine dans le crachoir l'excès de produit afin de ne pas l'avaler.
Ø En raison de l'anesthésie locale, un risque de morsures (lèvres, joues, muqueuses, langue) est à prendre en compte.
Ø L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que ce médicament contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Effets indésirables
- Risque d'allergie.
- Des réactions toxiques, témoignant d'une concentration anormalement élevée d'anesthésique local dans le sang, peuvent apparaître soit immédiatement, par passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par surdosage vrai dû à l'utilisation d'une trop grande quantité d'anesthésique.
système nerveux central : nervosité, agitation, bâillements, tremblements, appréhension, nystagmus, logorrhée, céphalées, nausées, bourdonnements d'oreille. Ces signes, lorsqu'ils apparaissent , appellent des mesures correctives rapides visant à prévenir une aggravation éventuelle.
système respiratoire : tachypnée puis bradypnée, pouvant conduire à l'apnée.
système cardio-vasculaire : diminution de la force contractile du myocarde, baisse du débit cardiaque et chute de la tension artérielle.
Surdosage
Dans les conditions normales d'utilisation en odontostomatologie, aucun effet de surdosage n'a été rapporté. Toutefois, dans le cas où une dose supérieure aux doses préconisées était administrée, les manifestations de toxicité neurologique ou cardiovasculaire éventuelles seraient alors traitées par l'injection d'un barbiturique de courte durée d'action ou d'une benzodiazépine, l'oxygénation et la ventilation assistée.
Propriétés pharmacologiques
Anesthésique local A USAGE DENTAIRE
(N : Système nerveux central)
Lidocaïne : anesthésique local, du groupe amide.
Cétrimide : ammonium quaternaire, antiseptique
Après application locale, l'absorption systémique de la lidocaïne est limitée.
Toutefois, certaines parties de la muqueuse peuvent être plus perméables que d'autres.
La vitesse de résorption dépend notamment de l'état de vascularisation.
Son métabolisme est hépatique et son élimination urinaire, essentiellement sous forme métabolisée.
Le cétrimide est très peu absorbé au niveau du tractus gastro-intestinal. En effet, plus de
92 % de la dose ingérée est retrouvée dans les fèces.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C.
Avant toute utilisation du flacon pulvérisateur, adapter l’embout diffuseur sur la pompe, puis appuyer deux ou trois fois verticalement pour amorcer la pompe.
<?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" />36 g de solution pour usage dentaire en flacon pulvérisateur de 80 ml en verre de type III avec une pompe doseuse et un embout diffuseur en polyéthylène. La pompe doseuse est constituée notamment d’un tube plongeur en polyéthylène, d’un gicleur en résine acétal et d’un joint en caoutchouc butyle.