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Rivastigmine zydus 3 mg, gélule, boîte de 28

Rivastigmine zydus est un médicament générique sous forme de gélule (28) à base de Rivastigmine (3 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 14/05/2010 par ZYDUS FRANCE au prix de 10,08€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Rivastigmine

    Excipients

  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Hypromellose (E464)
  • Silice (E551)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Enveloppe de la gélule :
  • Gélatine
  • Parahydroxybenzoate de méthyle (E218)
  • Parahydroxybenzoate de propyle (E216)
  • Titane dioxyde (E171)
  • Fer oxyde (E172)
  • Fer oxyde (E172)
  • Encre d'impression :
  • Encre rouge TekPrint SB-1018 :
  • Gomme laque (E904)
  • Alcool
  • Isopropylique alcool
  • Butylique alcool
  • Propylèneglycol (E1520)
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Titane dioxyde (E171)
  • Povidone (E1201)
  • Laque aluminique rouge

    Classification ATC

    • système nerveux

      • psychoanaleptiques

        • médicaments contre la démence

          • anticholinestérasiques

            • rivastigmine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 14/05/2010.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Maladie d'Alzheimer
  • Démence chez le patient avec une maladie de Parkinson

Indications thérapeutiques

·         Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de la maladie d'Alzheimer.

·         Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères d'une démence chez les patients atteints de la maladie de Parkinson idiopathique.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

L'utilisation de ce médicament est contre-indiquée chez les patients présentant :

·         Une hypersensibilité à la rivastigmine, aux autres dérivés des carbamates ou à l'un des excipients utilisés dans la formulation,

·         Une insuffisance hépatique sévère, en l'absence de données dans cette population.

 

Posologie et mode d'administration

Administration : le traitement doit être instauré et supervisé par un médecin ayant l'expérience du diagnostic et du traitement des patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou d'une démence associée à la maladie de Parkinson. Le diagnostic sera établi selon les critères en vigueur. Le traitement par la rivastigmine ne doit être entrepris que si un proche peut s'assurer régulièrement de la prise du médicament par le patient.

La rivastigmine sera administrée en deux prises quotidiennes, le matin et le soir au moment du repas.

Les gélules doivent être avalées entières.

Dose initiale : 1,5 mg deux fois par jour.

Ajustement posologique : la dose initiale est de 1,5 mg deux fois par jour. Si cette posologie est bien tolérée pendant au moins deux semaines de traitement, elle peut être augmentée à 3 mg deux fois par jour. Une augmentation ultérieure de la dose à 4,5 mg deux fois par jour puis à 6 mg deux fois par jour sera envisagée, sous réserve d'une tolérance satisfaisante de chaque posologie après au moins deux semaines de traitement à chaque palier posologique.

En cas de survenue d'effets indésirables (par exemple nausées, vomissements, douleurs abdominales, perte d'appétit), d'une perte de poids ou d'une aggravation des symptômes extrapyramidaux (par exemple tremblements) chez les patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson au cours du traitement, ceux-ci peuvent régresser si l'on supprime une ou plusieurs prises. En cas de persistance de ces effets indésirables, la posologie quotidienne devrait revenir temporairement à la posologie quotidienne antérieure bien tolérée, ou le traitement pourra être arrêté.

Dose d'entretien : la dose efficace est de 3 à 6 mg deux fois par jour ; afin de garantir une efficacité thérapeutique maximale, il convient de maintenir les patients à leur dose maximale tolérée. La dose maximale quotidienne recommandée est de 6 mg deux fois par jour.

Le traitement d'entretien peut être poursuivi aussi longtemps qu'un bénéfice thérapeutique existe pour le patient. Par conséquent, le bénéfice clinique de la rivastigmine doit être réévalué régulièrement, spécialement chez les patients traités par des doses inférieures à 3 mg deux fois par jour. Si, après 3 mois de traitement à la dose d'entretien, les symptômes liés à la démence du patient ne sont pas favorablement modifiés, le traitement devrait être arrêté. L'arrêt du traitement doit être aussi envisagé lorsqu'il est évident qu'il n'y a plus de bénéfice thérapeutique.

La réponse individuelle à la rivastigmine ne peut être anticipée. Cependant, un effet supérieur du traitement a été observé chez les patients atteints d'une démence modérée associée à la maladie de Parkinson. De façon similaire, un effet plus important a été observé chez les patients avec hallucinations visuelles (cf Rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

L'effet du traitement n'a pas été étudié au-delà de 6 mois dans des études contrôlées versus placebo.

Reprise du traitement : si le traitement est interrompu pendant plusieurs jours, il devra être repris à 1,5 mg 2 fois par jour. L'ajustement posologique doit ensuite être réalisé comme indiqué ci-dessus.

Insuffisance rénale ou hépatique : en raison d'une augmentation de l'exposition au produit en cas d'insuffisance rénale modérée ou d'insuffisance hépatique légère à modérée, les recommandations d'ajustement posologique en fonction de la tolérance individuelle doivent être étroitement suivies (voir Rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère n'ont pas été étudiés (cf Rubrique Contre-indications).

Enfants : la rivastigmine ne doit pas être utilisée chez l'enfant.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

L'incidence et la sévérité des effets indésirables augmentent généralement avec l'augmentation des posologies. Si le traitement est interrompu pendant plusieurs jours, il devra être réinstauré à 1,5 mg 2 fois par jour afin de limiter l'apparition d'effets indésirables (exemple : vomissements).

Ajustement posologique : des effets indésirables (tels que : hypertension et hallucinations chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer et aggravation des symptômes extrapyramidaux, en particulier tremblements, chez les patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson) ont été observés à la suite d'une augmentation de la dose. Ces effets peuvent disparaître après une diminution de la dose. Dans d'autres cas, le traitement par Rivastigmine a été arrêté (voir Rubrique Effets indésirables).

Des troubles gastro-intestinaux (tels que nausées et vomissements) peuvent survenir, particulièrement lors de l'instauration du traitement et/ou de l'augmentation posologique. Ces effets indésirables surviennent plus particulièrement chez les femmes. Les patients souffrant de la maladie d'Alzheimer peuvent perdre du poids. Les inhibiteurs de la cholinestérase, rivastigmine y compris, ont été associés à des pertes de poids chez ces patients. Durant le traitement, le poids des patients doit être surveillé.

En cas de vomissements sévères associés à un traitement par la rivastigmine, les doses doivent être ajustées de manière appropriée, comme recommandé en rubrique Posologie et mode d'administration. Quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l'oesophage (cf Rubrique Effets indésirables). De tels événements sont apparus en particulier après des augmentations de dose ou avec des doses élevées de rivastigmine.

La rivastigmine sera utilisée avec prudence chez les patients présentant une maladie du noeud sinusal ou des troubles de la conduction cardiaque (bloc sino-auriculaire, bloc atrio-ventriculaire) ; voir Rubrique Effets indésirables.

La rivastigmine est susceptible d'augmenter la sécrétion d'acide gastrique. Une surveillance s'impose chez les patients présentant un ulcère gastrique ou duodénal en poussée, ou chez les patients prédisposés aux ulcères.

Les inhibiteurs de la cholinestérase doivent être prescrits avec précaution en cas d'antécédents d'asthme ou de bronchopneumopathie obstructive.

Les cholinomimétiques peuvent induire ou aggraver une rétention urinaire ou des convulsions. La prudence est recommandée lors du traitement de patients prédisposés à de telles maladies.

L'utilisation de la rivastigmine chez des patients au stade sévère de la maladie d'Alzheimer ou d'une démence associée à la maladie de Parkinson, ou souffrant d'autres types de démences ou d'autres formes de troubles de la mémoire (par exemple déclin cognitif lié à l'âge) n'a pas été étudiée et par conséquent, l'utilisation chez ces patients n'est pas recommandée.

Comme les autres cholinomimétiques, la rivastigmine peut exacerber ou induire des symptômes extrapyramidaux. Une aggravation (incluant bradykinésie, dyskinésie, troubles de la marche) et une augmentation de l'incidence ou de l'intensité des tremblements ont été observées chez les patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson (voir Rubrique Effets indésirables). Ces événements ont conduit à l'arrêt de la rivastigmine dans quelques cas (par exemple arrêts dus aux tremblements : 1,7 % avec rivastigmine vs 0 % avec placebo). Une surveillance clinique de ces effets indésirables est recommandée.

Ce médicament contient du « Parahydroxybenzoate » et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Pour la rivastigmine, il n'existe pas de données sur l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. Aucun effet sur la fertilité ou le développement embryofoetal n'a été observé chez le rat et le lapin, sauf à des doses entraînant une toxicité maternelle. Au cours d'études péri/postnatales menées chez le rat, une augmentation de la durée de gestation a été observée. La rivastigmine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse à moins d'une nécessité absolue clairement définie.

Allaitement

Chez l'animal, la rivastigmine est excrétée dans le lait. Dans l'espèce humaine, il n'existe pas de données concernant le passage de la rivastigmine dans le lait maternel. En conséquence, les femmes traitées par la rivastigmine ne doivent pas allaiter.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

En tant qu'inhibiteur de la cholinestérase, la rivastigmine peut potentialiser les effets des myorelaxants analogues de la succinylcholine au cours d'une anesthésie. La prudence est recommandée lors du choix des anesthésiques. Des ajustements posologiques ou un arrêt temporaire du traitement peuvent être envisagés, si nécessaire.

En raison de ses propriétés pharmacodynamiques, la rivastigmine ne doit pas être administrée simultanément à d'autres cholinomimétiques, et elle pourrait interférer avec l'activité des anticholinergiques.

Des études menées chez des volontaires sains n'ont pas mis en évidence d'interaction pharmacocinétique entre la rivastigmine et la digoxine, la warfarine, le diazépam ou la fluoxétine. La rivastigmine n'a pas d'incidence sur l'allongement du temps de prothrombine observé sous warfarine. L'administration simultanée de rivastigmine et de digoxine n'a pas entraîné d'effet indésirable sur la conduction cardiaque.

Compte tenu du métabolisme de la rivastigmine et bien que celle-ci soit susceptible d'inhiber le métabolisme d'autres médicaments métabolisés par la butyrylcholinestérase, des interactions médicamenteuses métaboliques paraissent improbables.

 

Effets indésirables

Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés sont gastro-intestinaux, incluant nausées (38 %) et vomissements (23 %), en particulier pendant la phase d'ajustement posologique. Dans les études cliniques, il a été observé que les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de présenter des troubles gastro-intestinaux et une perte de poids.

Les effets indésirables sont classés par fréquence d'apparition, les plus fréquents d'abord, en utilisant la règle suivante : très fréquent (>= 1/10) ; fréquent (>= 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100) ; rare (>= 1/10 000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Les effets indésirables suivants, listés ci-dessous, ont été rapportés chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer et traités par Rivastigmine.

Infections et infestations 

Très rare : infection urinaire.

Affections psychiatriques 

Fréquent : agitation, confusion.

Peu fréquent : insomnie, dépression.

Très rare : hallucinations.

Affections du système nerveux 

Très fréquent : vertiges.

Fréquent : céphalée, somnolence, tremblements.

Peu fréquent : syncope.

Rare : convulsions.

Très rare : symptômes extrapyramidaux (y compris aggravation d'une maladie de Parkinson).

Affections cardiaques 

Rare : angine de poitrine.

Très rare : arythmie (par exemple : bradycardie, bloc auriculoventriculaire, fibrillation auriculaire et tachycardie).

Affections vasculaires 

Très rare : hypertension.

Affections gastro-intestinales 

Très fréquent : nausées, vomissements, diarrhée.

Fréquent : douleur abdominale et dyspepsie.

Rare : ulcères gastriques et duodénaux.

Très rare : hémorragie gastro-intestinale, pancréatite.

Indéterminée : quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l'oesophage (voir Rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Troubles du métabolisme et de la nutrition 

Très fréquent : anorexie.

Affections hépatobiliaires 

Peu fréquent : élévation des enzymes hépatiques.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané 

Fréquent : augmentation de la sudation.

Rare : rash.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration 

Fréquent : fatigue et asthénie, malaise.

Peu fréquent : chute accidentelle.

Investigations 

Fréquent : perte de poids.

Effets indésirables observés chez des patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson et traités par Rivastigmine.

Affections psychiatriques 

Fréquent : insomnie, anxiété, agitation.

Affections du système nerveux 

Très fréquent : tremblements.

Fréquent : vertiges, somnolence, céphalée, aggravation d'une maladie de Parkinson, bradykinésie, dyskinésies.

Peu fréquent : dystonie.

Affections cardiaques 

Fréquent : bradycardie.

Peu fréquent : fibrillation auriculaire, bloc atrioventriculaire.

Affections gastro-intestinales

Très fréquent : nausées, vomissements.

Fréquent : diarrhée, douleur abdominale et dyspepsie, hypersécrétion salivaire.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent : augmentation de la sudation.

Affections musculosquelettiques et systémiques 

Fréquent : rigidité musculaire.

Troubles du métabolisme et de la nutrition 

Fréquent : anorexie, déshydratation.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration 

Fréquent : fatigue et asthénie, troubles de la marche.

Le tableau suivant liste le nombre et le pourcentage de patients ayant présenté des effets indésirables prédéfinis qui pourraient être le reflet d'une aggravation des symptômes parkinsoniens dans le cadre de l'étude clinique spécifique conduite pendant 24 semaines avec Rivastigmine chez les patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson.

Effets indésirables prédéfinis qui pourraient être le reflet d'une aggravation des symptômes parkinsoniens chez les patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson

Rivastigmine
n (%)

Placebo
n (%)

Nombre total de patients étudiés

 

Patients présentant une réponse cliniquement significative (%)

Analyse en intention de traiter

Analyse LOCF(1)

Mesure de la réponse

Rivastigmine 6-12 mg n = 473

Placebo n = 472

Rivastigmine 6-12 mg n = 379

Placebo n = 444

Amélioration à l'ADAS-Cog d'au moins 4 points

21*

12

25*

12

Amélioration de la CIBIC-Plus

29*

18

32*

19

Amélioration de la PDS d'au moins 10 %

26*

17

30*

18

Au moins 4 points d'amélioration à L'ADAS-Cog sans aggravation des CIBIC-Plus et PDS

10**

6

12***

6

(1)  Last Observation Carried Forward (dernières observations rapportées)

*  p < 0,001

**  p < 0,05

***  p < 0,01

Études cliniques dans la démence associée à la maladie de Parkinson :

L'efficacité de la rivastigmine dans la démence associée à la maladie de Parkinson a été démontrée dans une étude-pivot de 24 semaines, multicentrique, en double aveugle, contrôlée versus placebo ainsi que dans sa phase d'extension en ouvert de 24 semaines. Les patients inclus dans cette étude avaient un score MMSE (Mini-Mental State Examination) compris entre 10 et 24. L'efficacité a été établie à l'aide de 2 échelles indépendantes qui ont été utilisées à des intervalles réguliers au cours d'une période de 6 mois de traitement comme le montre le tableau ci-dessous : l'ADAS-Cog, une mesure des fonctions cognitives, et l'ADCS-CGIC (Alzheimer's Disease Cooperative Study-Clinician's Global Impression of Change).

Démence associée à la maladie de Parkinson

ADAS-Cog Rivastigmine

ADAS-Cog placebo

ADCS-CGIC Rivastigmine

ADCS-CGIC placebo

Population ITT + RDO :

Démence associée à la maladie de Parkinson

ADAS-Cog Rivastigmine

ADAS-Cog placebo

ADAS-Cog Rivastigmine

ADAS-Cog placebo

Patients avec hallucinations visuelles

Patients sans hallucinations visuelles

Population ITT + RDO :

Tanakan 40 mg/ml, solution buvable, flacon avec mesurette graduée de 30 ml