Ondansetron eg 2 mg/ml, solution injectable (i.v.), boîte de 1 ampoule de 4 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Ondansetron eg est un médicament sous forme de solution injectable iv à base de Ondansétron (2 mg/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 17/07/2006 par EG LABO au prix de 9,30€ et retiré du marché le 09/12/2008.
À propos
- Ondansétron
Principes actifs
- Sodium chlorure
- Sodium citrate (E331)
- Citrique acide (E330)
- Eau pour préparations injectables
- Présence de :
- Sodium
Excipients
voies digestives et métabolisme
anti-émétiques et antinauséeux
anti-émétiques et antinauséeux
antagonistes de la sérotonine (5ht3)
ondansétron
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 17/07/2006 et le 09/12/2008.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique
- Nausées et vomissements induits par la radiothérapie cytotoxique
- Nausées et vomissements post-opératoires
Indications thérapeutiques
- Prévention et traitement des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique moyennement à hautement émétisante et la radiothérapie hautement émétisante chez l'adulte.
- Prévention des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique moyennement à hautement émétisante chez l'enfant.
- Traitement des nausées et vomissements post-opératoires chez l'adulte et l'enfant.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
Allergie à l'un des composants.
DECONSEILLE :
Allaitement : en cas d'allaitement ou de désir d'allaitement et compte tenu du passage de l'ondansétron dans le lait maternel, l'utilisation de ce produit est déconseillée.
Posologie et mode d'administration
ADULTES A PARTIR DE 15 ANS :
- Nausées et vomissements induits par les traitements cytotoxiques :
. La dose initiale habituelle est de 8 mg administrée, soit en IV lente 30 minutes avant la chimiothérapie ou la radiothérapie, soit en comprimé ou sirop 2 heures avant la chimiothérapie moyennement émétisante ou la radiothérapie.
. Dans certaines circonstances (utilisation de drogues cytotoxiques très émétisantes et/ou prescrites à très fortes doses, facteurs liés au patient tels que sujets jeunes, de sexe féminin, ayant l'expérience de phénomènes émétiques lors de précédents traitements cytotoxiques...), une dose plus élevée (32 mg en IV lente sur plus de 15 minutes avant le début du traitement cytotoxique, ou 8 mg en IV lente suivis d'une perfusion de 1 mg/heure sur 24 heures ou 8 mg en IV lente suivis de 2 injections de 8 mg en IV lente à 4 heures d'intervalle) et/ou une association à une corticothérapie pourront être utilisées d'emblée.
- Nausées et vomissements post-opératoires :
4 mg en IV lente.
ENFANTS DE PLUS DE 2 ANS :
- Nausées et vomissements induits par les traitements cytotoxiques :
La dose initiale est de 5 mg/m² administrée en IV lente juste avant la chimiothérapie.
- Nausées et vomissements post-opératoires :
0,1 mg/kg en IV lente unique jusqu'à un maximum de 4 mg.
PATIENTS AGES :
Chez les patients âgés de plus de 65 ans, l'efficacité et la tolérance ont été semblables à ce qui est observé chez les adultes plus jeunes.
INSUFFISANTS HEPATIQUES :
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale journalière de 8 mg chez ces patients.
PATIENTS METABOLISEURS LENTS :
Le métabolisme de la spartéine et de la débrisoquine au niveau du cytochrome P450 n'est pas modifié. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire chez ce type de patients.
COMPATIBILITE AVEC LES LIQUIDES DE PERFUSION :
En accord avec les bonnes pratiques pharmaceutiques, les solutions de perfusion doivent être préparées extemporanément.
- La solution peut être diluée dans les liquides de perfusion suivants :
. Chlorure de Sodium à 0,9%.
. Soluté glucosé à 5%.
. Soluté de Mannitol à 10%.
. Solution de Ringer.
. Soluté de chlorure de potassium à 0,3% + chlorure de sodium à 0,9%.
. Soluté de chlorure de potassium à 0,3% + soluté glucosé à 5%.
- Des études de compatibilité ont été effectuées, les solutions d'ondansétron sont stables :
. dans les poches à perfusion en chlorure de polyvinyle,
. dans les nécessaires de perfusion en chlorure de polyvinyle,
. dans les poches de perfusion en polyéthylène,
. dans les flacons en verre de type I.
- Les solutions d'ondansétron dans un soluté de chlorure de sodium à 0,9% ou de glucose à 5% administrées dans des seringues en polypropylène sont stables. On peut donc considérer que l'ondansétron injectable dilué avec les autres liquides de perfusion compatibles, est stable dans des seringues en polypropylène.
- Remarque : La préparation doit être faite dans des conditions aseptiques appropriées.
COMPATIBILITE AVEC D'AUTRES PRODUITS :
- L'ondansétron peut être administré en perfusion intraveineuse à partir d'une poche de perfusion ou d'une seringue électrique.
- Les produits suivants peuvent être administrés simultanément au niveau d'une perfusion en Y pour peu que les concentrations d'ondansétron soient comprises entre 16 µg et 160 µg/ml (c'est-à-dire 8 mg pour 500 ml et 8 mg pour 50 ml respectivement) :
. Cisplatine :
A des concentrations n'excédant pas 0,48 mg/ml (c'est-à-dire 240 mg dans 500 ml) administrées sur 1 à 8 heures.
. 5-Fluorouracile :
A des concentrations n'excédant pas 0,8 mg/ml (c'est-à-dire 2,4 g dans 3 L ou 400 mg dans 500 ml) administrées à un débit d'au moins 20 ml par heure (500 ml par 24 heures). Des concentrations plus élevées de 5-fluorouracile peuvent provoquer une précipitation d'ondansétron. Les perfusions de 5-fluorouracile peuvent contenir jusqu'à 0,045% de chlorure de magnésium en addition des autres excipients compatibles.
. Carboplatine :
A des concentrations allant de 0,18 mg/ml à 9,9 mg/ml (c'est-à-dire 90 mg dans 500 ml à 990 mg dans 100 ml), administrées sur une période de 10 minutes à une heure.
. Etoposide :
A des concentrations allant de 0,14 mg/ml à 0,25 mg/ml (c'est-à-dire 72 mg dans 500 ml à 250 mg dans 1 litre), administrées sur une période de 30 minutes à une heure.
. Cyclophosphamide :
A des doses de 100 mg à 1 g diluées avec de l'eau pour préparation injectable, 5 ml pour 100 mg de cyclophosphamide selon les recommandations du fabricant et administrées en bolus IV sur environ 5 minutes.
. Doxorubicine :
A des doses de 10 à 100 mg reconstituées avec de l'eau pour préparation injectable, 5 ml pour 10 mg de doxorubicine selon les recommandations du fabricant et administrées en bolus IV sur environ 5 minutes.
. Ceftazidime :
A des doses de 250 mg à 2000 mg diluées dans de l'eau pour préparation injectable selon les recommandations du fabricant (c'est-à-dire 2,5 ml pour 250 mg et 10 ml pour 2 g de ceftazidime) et administrées en bolus IV sur environ 5 minutes.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- Un bilan cardiovasculaire doit être effectué en cas de survenue de douleurs thoraciques et de syncope, ou de troubles du rythme cardiaque.
- Prendre en compte le risque éventuel d'hypersensibilité croisée avec les autres antagonistes des récepteurs 5-HT3.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- En cas d'insuffisance hépatique sévère, les paramètres pharmacocinétiques de l'ondansétron sont significativement modifiés : réduction de la clairance plasmatique totale, augmentation de la demi-vie plasmatique (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- L'ondansétron pouvant favoriser un syndrome occlusif, il convient de surveiller attentivement le transit des patients en cours de traitement (voir rubrique effets indésirables : constipation, pouvant, dans de rares cas, se compliquer d'iléus ou d'occlusion intestinale, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque associés : ralentisseurs du transit, antécédents de chirurgie digestive).
- Ce médicament contient 3,56 mg (soit 0,155 mmol) de sodium par ml de solution injectable : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé, strict.
- Grossesse : les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de l'ondansétron. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'ondansétron lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'ondansétron pendant la grossesse.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de l'ondansétron.
En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'ondansétron lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'ondansétron pendant la grossesse.
Allaitement :
En cas d'allaitement ou de désir d'allaitement et compte tenu du passage de l'ondansétron dans le lait maternel, l'utilisation de ce produit est déconseillée.
Effets indésirables
Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe-organe et par fréquence. Les fréquences sont définies en : très fréquent (> = 1/10), fréquent (> = 1/100 et < 1/10), peu fréquent (> = 1/1000 et < 1/100), rare (> = 1/10000 et < 1/1000) et très rare (< 1/10000) y compris les cas isolés.
Les fréquences ci-dessous ont été estimées sur la base des recommandations posologiques standard d'ondansétron en fonction des indications thérapeutiques et des présentations pharmaceutiques.
- Affections du système immunitaire :
Des cas de réactions allergiques immédiates, quelquefois sévères incluant des réactions anaphylactiques, ont été signalés.
- Affections du système nerveux :
. Très fréquent : céphalées.
. Des cas de réactions extrapyramidales (telles que crises oculogyres, dystonies) sans séquelles cliniques, ou convulsions ont été signalés.
. Des cas de vertiges au cours des injections IV rapides ont été signalés.
- Affections oculaires :
Des cas de troubles visuels transitoires au cours des injections IV rapides ont été signalés.
- Affections cardiaques :
Peu fréquent : troubles du rythme, douleurs thoraciques avec ou sans décalage du segment ST, bradycardie.
- Affections vasculaires :
. Fréquent : bouffées de chaleur ou flush.
. Des cas d'hypotension ont été signalés.
- Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Des cas de hoquets ont été signalés.
- Affections gastro-intestinales :
. Fréquent : constipation, pouvant, dans de rares cas, se compliquer d'iléus ou d'occlusion intestinale, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque associés : ralentisseurs du transit, antécédents de chirurgie digestive.
. Des cas de sensation de brûlure anorectale après administration de suppositoire ont été signalés.
- Affections hépatobiliaires :
Peu fréquent : anomalies biologiques hépatiques observées fréquemment chez les patients recevant une chimiothérapie comprenant du cisplatine.
- Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
. Fréquent : réactions au point d'injection ou le long de la veine perfusée (érythème, urticaire, prurit, douleur).
. Rare : veinites.
Surdosage
Un surdosage en ondansétron peut entraîner les effets indésirables déjà mentionnés dans la rubrique effets indésirables. Il n'existe pas d'antidote spécifique de l'ondansétron. Par conséquent, en cas de surdosage, seule une thérapeutique symptomatique appropriée sera instaurée.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTAGONISTES DE LA SEROTONINE,
Code ATC : A04AA01.
(A : appareil digestif et métabolisme).
- L'ondansétron est un antagoniste des récepteurs 5-HT3 à la sérotonine, impliqués dans les phénomènes de réflexe émétique.
- L'administration d'ondansétron ne modifie pas les taux sériques de prolactine.
- L'ondansétron est métabolisé et les métabolites sont excrétés dans les fèces et l'urine.
- Après l'administration IV, le pic sérique est atteint en environ 15 minutes.
- La concentration au pic est de 95,6 ng/ml. La demi-vie d'élimination est d'environ 3 heures ; cependant, elle peut être prolongée jusqu'à 5 heures chez le sujet âgé.
- Liaison aux protéines : 70-76%.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
- Avant ouverture : 2 ans.
- Après ouverture et après dilution : le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate les durées et conditions de conservation après ouverture et avant utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.
Précautions particulières de conservation :
A conserver dans le conditionnement d'origine, à l'abri de la lumière, à une température ne dépassant pas + 25°C.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments sauf ceux mentionnés dans la rubrique posologie et mode d'administration :
- La solution peut être diluée dans les liquides de perfusion suivants :
. Chlorure de Sodium à 0,9%.
. Soluté glucosé à 5%.
. Soluté de Mannitol à 10%.
. Solution de Ringer.
. Soluté de chlorure de potassium à 0,3% + chlorure de sodium à 0,9%.
. Soluté de chlorure de potassium à 0,3% + soluté glucosé à 5%.
- Des études de compatibilité ont été effectuées, les solutions d'ondansétron sont stables :
. dans les poches à perfusion en chlorure de polyvinyle,
. dans les nécessaires de perfusion en chlorure de polyvinyle,
. dans les poches de perfusion en polyéthylène,
. dans les flacons en verre de type I.
- Les solutions d'ondansétron dans un soluté de chlorure de sodium à 0,9% ou de glucose à 5% administrées dans des seringues en polypropylène sont stables. On peut donc considérer que l'ondansétron injectable dilué avec les autres liquides de perfusion compatibles, est stable dans des seringues en polypropylène.
- Remarque : La préparation doit être faite dans des conditions aseptiques appropriées.
COMPATIBILITE AVEC D'AUTRES PRODUITS :
- L'ondansétron peut être administré en perfusion intraveineuse à partir d'une poche de perfusion ou d'une seringue électrique.
- Les produits suivants peuvent être administrés simultanément au niveau d'une perfusion en Y pour peu que les concentrations d'ondansétron soient comprises entre 16 µg et 160 µg/ml (c'est-à-dire 8 mg pour 500 ml et 8 mg pour 50 ml respectivement) :
. Cisplatine :
A des concentrations n'excédant pas 0,48 mg/ml (c'est-à-dire 240 mg dans 500 ml) administrées sur 1 à 8 heures.
. 5-Fluorouracile :
A des concentrations n'excédant pas 0,8 mg/ml (c'est-à-dire 2,4 g dans 3 L ou 400 mg dans 500 ml) administrées à un débit d'au moins 20 ml par heure (500 ml par 24 heures). Des concentrations plus élevées de 5-fluorouracile peuvent provoquer une précipitation d'ondansétron. Les perfusions de 5-fluorouracile peuvent contenir jusqu'à 0,045% de chlorure de magnésium en addition des autres excipients compatibles.
. Carboplatine :
A des concentrations allant de 0,18 mg/ml à 9,9 mg/ml (c'est-à-dire 90 mg dans 500 ml à 990 mg dans 100 ml), administrées sur une période de 10 minutes à une heure.
. Etoposide :
A des concentrations allant de 0,14 mg/ml à 0,25 mg/ml (c'est-à-dire 72 mg dans 500 ml à 250 mg dans 1 litre), administrées sur une période de 30 minutes à une heure.
. Cyclophosphamide :
A des doses de 100 mg à 1 g diluées avec de l'eau pour préparation injectable, 5 ml pour 100 mg de cyclophosphamide selon les recommandations du fabricant et administrées en bolus IV sur environ 5 minutes.
. Doxorubicine :
A des doses de 10 à 100 mg reconstituées avec de l'eau pour préparation injectable, 5 ml pour 10 mg de doxorubicine selon les recommandations du fabricant et administrées en bolus IV sur environ 5 minutes.
. Ceftazidime :
A des doses de 250 mg à 2000 mg diluées dans de l'eau pour préparation injectable selon les recommandations du fabricant (c'est-à-dire 2,5 ml pour 250 mg et 10 ml pour 2 g de ceftazidime) et administrées en bolus IV sur environ 5 minutes.
4 ml en ampoule (verre brun de type I) de 5 ml avec système one-point-cut (OPC). Boîte de 1 ampoule.