Veletri 1,5 mg, poudre et solvant pour solution pour perfusion, boîte de 1 flacon de poudre + flacon de solvant de 100 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Veletri est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre et solvant pour solution pour perfusion iv à base de Epoprosténol (1,5 mg).
Mis en vente le 20/12/2013 par ACTELION FRANCE. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Epoprosténol
Principes actifs
- Poudre pour solution pour perfusion :
- Saccharose
- Arginine
- Sodium hydroxyde (E524)
- Solvant pour usage parentéral :
- Eau pour préparations injectables
Excipients
sang et organes hématopoiétiques
antithrombotiques
antithrombotiques
inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire, héparine exclue
epoprosténol
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 20/12/2013.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Hypertension artérielle pulmonaire idiopathique
- Hypertension artérielle pulmonaire associée à une collagénose systémique
- Hémodialyse
Indications thérapeutiques
VELETRI est indiqué dans:
· L'hypertension artérielle pulmonaire
VELETRI est indiqué dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) (HTAP idiopathique ou héritable et HTAP associée à une connectivite) chez les patients en classe fonctionnelle III-IV (OMS) pour améliorer la capacité à l'effort (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
· La dialyse rénale
VELETRI est indiqué pour une utilisation au cours de l'hémodialyse, en situation d'urgence, lorsque l'utilisation de l'héparine comporte un risque élevé de provoquer ou d'exacerber des saignements, ou lorsque l'héparine est contre-indiquée (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
VELETRI est contre-indiqué chez les patients :
· ayant une hypersensibilité connue à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.
· ayant une insuffisance cardiaque congestive due à un dysfonction sévère du ventricule gauche.
VELETRI ne doit pas être utilisé en traitement au long cours chez les patients ayant présenté un oedème pulmonaire pendant la phase de recherche de dose à l'initiation du traitement.
Posologie et mode d'administration
Poudre pour solution pour perfusion : Poudre de couleur blanc à blanc-cassé
Solvant pour usage parentéral : Solution limpide et incolore
Mises en garde et précautions d'emploi
Le pH de la solution diluée “prête-à-l'emploi” diminue lorsque la dilution augmente; ainsi il varie d'une valeur de 12,0 pour une concentration de 90 000ng/mL à 11,7 pour une concentration de 45 000 ng/mL et à 11,0 pour une concentration de 3 000ng/mL. Par conséquent, l'administration intraveineuse périphérique doit être limitée aux durées les plus courtes et en utilisant seulement des solutions de faibles concentrations.
En raison du pH élevé (basique) des solutions destinées à être injectées, la prudence est de rigueur afin d'éviter l'extravasation au cours de l'administration et le risque consécutif de lésions tissulaires.
La quantité de sodium présente dans le médicament est très faible : moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon de poudre (voir composition rubrique 2 ci-dessus).
VELETRI exerce un effet vasodilatateur pulmonaire et systémique puissant. Les effets cardiovasculaires survenant pendant la perfusion disparaissent dans les 30 minutes suivant l'arrêt de l'administration.
VELETRI est un puissant inhibiteur de l'agrégation plaquettaire; par conséquent, un risque accru de complications hémorragiques doit être pris en compte, en particulier chez les patients ayant des facteurs de risque de saignements (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
La survenue d'une hypotension excessive pendant l'administration de VELETRI nécessite une réduction de la dose ou l'arrêt de la perfusion. L'hypotension en cas de surdosage peut être importante et entraîner une perte de connaissance (voir rubrique Surdosage).
La pression artérielle et le rythme cardiaque doivent être surveillés pendant l'administration de VELETRI.
En fonction du rythme cardiaque initial du patient et de la concentration de la solution d'époprosténol, l'administration de VELETRI peut entraîner soit une augmentation soit une diminution de la fréquence cardiaque.
Les effets de VELETRI sur le rythme cardiaque peuvent être masqués par l'utilisation concomitante de médicaments ayant une activité cardiovasculaire.
La plus grande prudence est recommandée chez les patients ayant une coronaropathie.
Des augmentations de la glycémie ont été rapportées (voir rubrique Effets indésirables).
Hypertension artérielle pulmonaire
L'apparition d'un oedème pulmonaire pendant la phase d'augmentation de dose à l'initiation du traitement chez un patient présentant une hypertension pulmonaire, doit faire évoquer l'existence d'une maladie veino-occlusive pulmonaire sous-jacente. VELETRI ne doit pas être utilisé en traitement au long cours chez les patients ayant présenté un oedème pulmonaire pendant la phase d'initiation du traitement (voir rubrique Contre-indications).
Sauf dans les situations menaçant le pronostic vital à court terme, l'arrêt ou l'interruption brutale de la perfusion d'époprosténol doivent être évités. L'interruption brutale de la perfusion d'époprosténol peut entraîner un effet rebond de l'hypertension artérielle pulmonaire se traduisant par des sensations vertigineuses, une asthénie, une aggravation de la dyspnée, et dont l'issue peut être fatale (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
La préparation de la solution pour perfusion et l'entretien du cathéter doivent être effectués dans le respect des règles strictes d'asepsie. Toute interruption, aussi brève soit-elle, de l'administration de VELETRI peut entraîner une détérioration symptomatique rapide. La décision d'entreprendre un traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire par VELETRI doit prendre en compte la bonne compréhension du patient quant à la probabilité élevée de devoir maintenir le traitement par VELETRI pendant une longue période, voire plusieurs années ; l'aptitude du patient à accepter et prendre soin d'un cathéter intraveineux à demeure et d'une pompe pour perfusion doit donc être soigneusement évaluée
Dialyse rénale
L'effet hypotenseur de VELETRI peut être exacerbé pendant la dialyse rénale par l'utilisation d'un tampon à base d'acétate dans le bain de dialyse.
Au cours de la dialyse rénale avec VELETRI, il convient de s'assurer, que le débit cardiaque augmente plus que le minimum nécessaire de sorte que l'apport en oxygène des tissus périphériques ne soit pas diminué.
VELETRI n'est pas un anticoagulant usuel. L'époprosténol a été utilisé avec succès à la place de l'héparine dans la dialyse rénale. Cependant, pour une faible proportion de dialyses, une coagulation s'est produite dans le circuit de dialyse, nécessitant l'arrêt de celle-ci. Lorsque VELETRI est utilisé seul, des mesures telles que le temps de coagulation activé sur sang total peuvent ne pas être fiables.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Les données sur l'utilisation de l'époprosténol chez la femme enceinte sont limitées.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur les fonctions de reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
Compte tenu de l'absence d'alternative médicamenteuse, l'époprosténol peut être utilisé chez les femmes choisissant de poursuivre leur grossesse en dépit du risque connu d'aggravation possible de l'hypertension artérielle pulmonaire pendant la grossesse.
Allaitement
L'excrétion de l'époprosténol ou de ses métabolites dans le lait maternel n'est pas connue. Un risque pour l'enfant allaité ne peut être exclu. L'allaitement doit être interrompu pendant le traitement par VELETRI
Fertilité
Il n'a pas été conduit d'étude de l'effet de l'époprosténol sur la fertilité humaine. Les études de reproduction chez l'animal n'ont pas montré d'effet sur la fertilité chez les animaux traités (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Lorsque VELETRI est administré à des patients recevant des anticoagulants concomitants, une surveillance de la coagulation selon les modalités courantes est préconisée.
Les effets vasodilatateurs de VELETRI peuvent être augmentés par l'utilisation concomitante d'autres vasodilatateurs et réciproquement.
Comme cela a été rapporté avec d'autres analogues des prostaglandines, l'époprosténol peut réduire l'efficacité thrombolytique de l'activateur tissulaire du plasminogène (t-PA) en augmentant la clairance hépatique du t-PA.
Lorsque les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou d'autres médicaments ayant un effet sur l'agrégation plaquettaire sont utilisés de façon concomitante, VELETRI peut augmenter le risque potentiel de saignement.
Une élévation des concentrations de digoxine peut apparaître après l'initiation d'un traitement par VELETRI chez des patients traités par digoxine. Bien que pouvant n'être que transitoires, ces augmentations peuvent avoir un retentissement cliniquement significatif chez des patients prédisposés à la toxicité de la digoxine
Effets indésirables
Les effets indésirables sont listés par classe d'organe et par fréquence. Les fréquences de survenue des effets indésirables sont définies comme suit : très fréquent ≥ 1/10 (≥ 10 %) ; fréquent ≥ 1/100 et < 1/10 (≥ 1 % et < 10 %) ; peu fréquent ≥ 1/1 000 et < 1/100 (≥ 0,1 % et < 1 %) ; rare ≥ 1/10 000 et < 1/1 000 (≥ 0,01 % et < 0,1 %) ; très rare < 1/10 000 (< 0,01 %) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Infections et infestations | |||
Fréquent | Sepsis, septicémie (le plus souvent liée au système d'administration de VELETRI)1 | ||
Troubles hématologiques et du système lymphatique | |||
Fréquent | Diminution du taux de plaquettes, saignements divers (ex : pulmonaire, gastro-intestinal, épistaxis, intracrânien, post-opératoire, rétropéritonéal) | ||
Troubles endocriniens | |||
Très rare | Hyperthyroïdie | ||
Troubles psychiatriques | |||
Fréquent | Anxiété, nervosité | ||
Très rare | Agitation | ||
Troubles du système nerveux | |||
Très fréquent | Céphalées | ||
Troubles cardiaques | |||
Fréquent | Tachycardie2, bradycardie3 | ||
Troubles vasculaires | |||
Très fréquent | Bouffées vasomotrices au niveau du visage (observées même chez des patients anesthésiés) | ||
Fréquent | Hypotension | ||
Très rare | Pâleur | ||
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux | |||
Fréquence indéterminée | Œdème pulmonaire | ||
Troubles gastro-intestinaux | |||
Très fréquent | Nausées, vomissements, diarrhée | ||
Fréquent | Colique abdominale, parfois rapportée en tant que gêne abdominale | ||
Peu fréquent | Sécheresse buccale | ||
Troubles cutanés et sous-cutanés | |||
Fréquent | Eruption cutanée | ||
Peu fréquent | Sudation | ||
Troubles musculo-squelettiques et systémiques | |||
Très fréquent | Douleur de la mâchoire | ||
Fréquent | Arthralgie | ||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |||
Très fréquent | Douleur (non spécifiée) | ||
Fréquent | Douleur au site d'injection*, douleur thoracique | ||
Rare | Infection locale* | ||
Très rare | Erythème au niveau du site de perfusion*, occlusion du cathéter intraveineux*, sensation de fatigue générale, oppression thoracique | ||
Examens |
| ||
Fréquence indéterminée | Augmentation de la glycémie |
| |
* Associé au système d'administration de Veletri |
| ||
1 Des infections sur cathéter dues à des micro-organismes qui ne sont pas toujours considérés comme pathogènes (incluant les microcoques) ont été rapportées. |
| ||
2 Des cas de tachycardie ont été rapportés en réponse à l'administration d'époprosténol à des doses inférieures ou égales à 5 nanogrammes/ kg/min. |
| ||
3 Des cas de bradycardie parfois accompagnée d'hypotension orthostatique, sont survenus chez des volontaires sains à des doses de VELETRI supérieures à 5 nanogrammes/kg/min. Une bradycardie associée à une chute importante de la pression artérielle systolique et diastolique a été observée suite à l'administration intraveineuse d'une dose de VELETRI équivalente à 30 nanogrammes/kg/min chez des volontaires sains conscients. |
| ||
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr
Surdosage
La principale manifestation d'un surdosage en époprosténol est une hypotension.
En général, les événements observés après un surdosage de VELETRI consistent en une amplification des effets pharmacologiques du médicament (ex : hypotension et complications de l'hypotension).
En cas de surdosage, réduire la dose ou arrêter la perfusion et instaurer des mesures appropriées si nécessaire ; par exemple, remplissage vasculaire et/ou ajustement du débit de la pompe.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'hypertension artérielle pulmonaire elle-même ainsi que ses traitements peuvent avoir un effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Il n'y a pas de données sur l'effet de VELETRI utilisé dans le cadre d'une dialyse rénale sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Agents antithrombotiques ; Inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire à l'exclusion de l'héparine, code ATC : B01AC09.
Le pH de VELETRI est plus élevé que celui des autres spécialités contenant de l'époprosténol.
Comparée à d'autres solutions pour injection d'époprosténol contenant de la glycine comme agent tampon, la solution de VELETRI contient de la L-arginine dont le pouvoir tampon est beaucoup plus faible. Ainsi, les variations de pH sont plus larges lors des dilutions de VELETRI qu'avec les autres spécialités à base d'époprosténol. Le pH de VELETRI diminue avec la dilution de la solution avec des pH de 12 à la concentration de 90 000 ng/mL, de 11,7 à la concentration de 45 000ng/mL et de 11,0 à la concentration de 3 000 ng/mL.
Les études décrites ci-après à la rubrique «effets pharmacodynamiques» ont été réalisées avec une solution d'époprosténol contenant de la glycine comme agent tampon et avec un pH compris entre 10,3 et 10,8 (spécialité Flolan).
Mécanisme d'action
L'époprosténol sodique, le sel monosodique de l'époprosténol, est une prostaglandine naturellement présente dans l'organisme et produite au niveau de la paroi interne des vaisseaux sanguins (intima). L'époprosténol est l'inhibiteur le plus puissant de l'agrégation plaquettaire connu à ce jour. Il est également un vasodilatateur puissant.
L'activité de l'époprosténol s'exerce principalement par la stimulation de l'adénylate cyclase, qui conduit à des augmentations de l'adénosine 3'-5' monophosphate cyclique (AMPc) intracellulaire. Une stimulation séquentielle de l'adénylate cyclase, suivie de l'activation de la phosphodiestérase, a été observée au niveau des plaquettes, chez l'homme. Des niveaux élevés d'AMPc régulent les concentrations intracellulaires de calcium en stimulant l'élimination du calcium ; l'agrégation plaquettaire est ainsi inhibée par la réduction de calcium intracytoplasmique, qui interfère ainsi sur la morphologie, l'agrégation et la sécrétion plaquettaire.
Effets pharmacodynamiques
La perfusion de 4 nanogrammes/kg/min pendant 30 minutes n'a pas entraîné d'effet significatif sur le rythme cardiaque ou sur la pression artérielle, mais des bouffées vasomotrices au niveau du visage peuvent survenir à ces doses.
Hypertension artérielle pulmonaire
Des perfusions intraveineuses d'époprosténol d'une durée allant jusqu'à 15 minutes ont montré des augmentations dose-dépendantes de l'index cardiaque (IC) et du volume d'éjection systolique, ainsi que des diminutions dose-dépendantes de la résistance vasculaire pulmonaire (RVP), de la résistance pulmonaire totale et de la pression artérielle systémique moyenne (PASm). Les effets de l'époprosténol sur la pression artérielle pulmonaire moyenne (PAPm) chez les patients atteints d'HTAP se sont révélés variables et mineurs.
L'effet de perfusions continues au long cours d'époprosténol chez des patients atteints d'HTAP idiopathique ou héritable a été étudié dans deux études prospectives en ouvert, randomisées, d'une durée de 8 et 12 semaines (respectivement n = 25 et n = 81) comparant l'époprosténol associé à un traitement conventionnel et un traitement conventionnel seul. Le traitement conventionnel différait selon les patients et incluait certains ou l'ensemble des traitements suivants : anticoagulants pour la quasi-totalité des patients, vasodilatateurs oraux, diurétiques et digoxine chez la moitié voire les deux tiers des patients et une oxygénothérapie pour environ la moitié des patients. Tous les patients étaient en classe fonctionnelle III ou IV (classification “New York Heart Association - NYHA”), à l'exception de 2 patients en classe fonctionnelle II. Etant donné leurs similitudes, les résultats des deux études décrites ci-après ont été regroupés. Les valeurs médianes à partir des résultats regroupés sur les tests de marche de 6 minutes effectués à l'inclusion dans les groupes “traitement conventionnel” et “époprosténol plus traitement conventionnel” étaient respectivement de 266 mètres et 301 mètres.
Des améliorations par rapport aux valeurs d'inclusion de l'index cardiaque (0,33 vs. -0,12 l/min/m2), du volume d'éjection systolique (6,01 vs. -1,32 mL/battement), de la saturation en oxygène au niveau artériel (1,62 vs. -0,85 %), de la pression artérielle pulmonaire moyenne (-5,39 vs. 1,45 mm Hg), de la pression dans l'oreillette droite moyenne (-2,26 vs. 0,59 mm Hg), de la résistance pulmonaire totale (‑4,52 vs. 1,41 unités Wood), de la résistance vasculaire pulmonaire (-3,60 vs. 1,27 unités Wood), et de la résistance vasculaire systémique (-4,31 vs. 0,18 unités Wood) se sont révélées statistiquement différentes entre les patients ayant reçu de l'époprosténol au long cours et ceux n'en ayant pas reçu. La pression artérielle systémique moyenne ne s'est pas révélée significativement différente entre les deux groupes (-4,33 vs. -3,05 mm Hg). Ces améliorations hémodynamiques semblent avoir persisté lorsque l'époprosténol était administré pendant au moins 36 mois dans une étude non randomisée en ouvert.
Une amélioration statistiquement significative a été observée dans la capacité à l'effort (p = 0,001), mesurée par un test de marche de 6 minutes chez des patients recevant une perfusion continue d'époprosténol intraveineux associée un traitement conventionnel (n = 52) pendant 8 ou 12 semaines comparativement à ceux recevant le traitement conventionnel seul (n = 54) (l'analyse combinée à la semaine 8 et à la semaine 12 a montré des variations par rapport aux valeurs à l'inclusion - médiane : 49 vs. -4 mètres ; moyenne : 55 vs -4 mètres). Des améliorations sont apparues dès la première semaine de traitement. A la fin de la période de traitement dans l'étude de 12 semaines, la survie était améliorée chez les patients en classe fonctionnelle NYHA III et IV. Huit des 40 patients (20 %) ayant reçu le traitement conventionnel seul sont décédés, alors qu'aucun décès n'a été observé chez les 41 patients recevant l'époprosténol (p = 0,003).
Des perfusions continues au long cours d'époprosténol chez des patients atteints d'une HTAP associée à une sclérodermie ont été étudiées dans une étude prospective en ouvert, randomisée, d'une durée de 12 semaines, comparant l'époprosténol associé à un traitement conventionnel (n = 56) versus un traitement conventionnel seul (n = 55). Tous les patients étaient en classe fonctionnelle NYHA III ou IV, à l'exception de 5 patients en classe fonctionnelle II. Le traitement conventionnel différait selon les patients et incluait certains ou l'ensemble des traitements suivants : anticoagulants pour la quasi-totalité des patients, oxygénothérapie et diurétiques pour deux tiers des patients, vasodilatateurs oraux pour 40 % des patients, et digoxine pour un tiers des patients. Le critère principal d'efficacité de l'étude était une amélioration du test de marche de 6 minutes. La valeur médiane à l'inclusion pour le groupe “traitement conventionnel” et le groupe “époprosténol plus traitement conventionnel” étaient respectivement de 240 mètres et 270 mètres. Après 12 semaines de traitement, une augmentation statistiquement significative de l'index cardiaque, ainsi que des diminutions statistiquement significatives de la PAPm, PADm (pression moyenne de l'oreillette droite), RVP, and PASm ont été observées chez les patients ayant reçu de l'époprosténol au long cours comparativement à ceux n'en ayant pas reçu
Sur 12 semaines, une différence statistiquement significative (p < 0 ,001) dans les valeurs du test de marche de 6 minutes par rapport à l'inclusion a été observée dans le groupe “ époprosténol plus traitement conventionnel ”», comparativement au groupe “ traitement conventionnel seul ” (médiane : 63,5 vs. -36,0 mètres ; moyenne : 42,9 vs. -40,7 mètres).
Des améliorations ont été observées chez certains patients à la fin de la première semaine de traitement. Les augmentations de la capacité à l'effort ont été accompagnées d'améliorations statistiquement significatives de la dyspnée, selon l'indice de dyspnée de Borg. A la semaine 12, la classe fonctionnelle NYHA était améliorée chez 21 des 51 patients (41 %) traités par l'époprosténol alors qu'aucune amélioration n'a été observée chez les 48 patients recevant le traitement conventionnel seul. Toutefois, dans les deux groupes de traitement, la classe fonctionnelle n'a pas subi de modification pour un nombre plus élevé de patients (28/51 [55 %] avec l'époprosténol et 35/48 [73 %] avec le traitement conventionnel seul) ; une dégradation de la classe fonctionnelle a été observée chez 2/51 (4 %) patients traités par époprosténol et 13/48 (27 %) patients sous traitement conventionnel seul.
Aucune différence statistique n'a été observée en termes de survie sur la période de 12 semaines chez les patients atteints d'HTAP associée à une sclérodermie et traités par époprosténol, comparativement à ceux sous traitement conventionnel seul. A la fin de la période de traitement, le nombre de décès rapportés était de 4 sur 56 (7 %) pour les patients traités par époprosténol, versus 5 sur 55 (9 %) pour les patients sous traitement conventionnel seul.
Dialyse rénale
Les effets de l'époprosténol sur l'agrégation plaquettaire sont dose-dépendants lorsqu'il est administré entre 2 et 16 nanogrammes/kg/min par voie intraveineuse. Une inhibition significative de l'agrégation plaquettaire induite par l'adénosine diphosphate est observée à des doses égales ou supérieures à 4 nanogrammes/kg/min.
Il a été montré que les effets sur les plaquettes disparaissent dans les 2 heures suivant l'arrêt de la perfusion d'époprosténol, et que les modifications hémodynamiques reviennent à leur niveau initial dans les 10 minutes suivant l'arrêt d'une perfusion d'époprosténol de 60 minutes à une dose comprise entre 1 et 16 nanogrammes/kg/min.
Des doses circulantes plus élevées d'époprosténol (20 nanogrammes/kg/min) dispersent les agrégats circulants de plaquettes et augmentent jusqu'à deux fois le temps de saignement cutané.
L'époprosténol potentialise l'activité anticoagulante de l'héparine d'environ 50 %, réduisant potentiellement la libération du facteur neutralisant de l'héparine.
Six études contrôlées versus héparine et cinq études dans un contexte d'urgence ont exploré, en utilisant plusieurs techniques, la place de l'époprosténol dans la prise en charge générale de la dialyse rénale. Les principaux critères d'efficacité incluaient l'épuration de l'urée sanguine et de la créatinine, ainsi que l'élimination du fluide (ultrafiltration) pendant la dialyse, et la coagulation dans le circuit extra-corporel.
Au cours des principales études contrôlées et des études dans un contexte d'urgence, des cas de coagulation majeure (dialyse définitivement arrêtée ou nécessitant un remplacement de rein artificiel) sont survenus dans approximativement 9 % (n = 56) de toutes les dialyses avec époprosténol et dans moins de 1 % (n = 1) des dialyses avec héparine. La plupart des dialyses avec époprosténol (67 %) nécessitant le remplacement du rein artificiel ont été menées à terme par la suite sous époprosténol, sans coagulation. Toutefois, 9 dialyses sur 27 sous époprosténol ont échoué malgré de multiples tentatives.
Indépendamment des difficultés techniques, survenant rarement avec l'un ou l'autre traitement, aucune coagulation majeure limitant la dialyse ne s'est produite dans 93 % de toutes les dialyses avec l'époprosténol et dans 99 % de toutes les dialyses avec l'héparine.
Des coagulations mineures (suffisantes pour nécessiter une intervention, mais n'imposant ni l'arrêt permanent de la dialyse ni le changement du rein artificiel) ont été rapportées plus fréquemment au cours des dialyses avec l'époprosténol qu'avec les dialyses avec l'héparine. Aucune coagulation mineure n'a été rapportée dans le groupe des dialyses utilisant l'héparine versus 5 % (n = 32) dans le groupe des dialyses utilisant l'époprosténol.
Une coagulation visible (ne nécessitant pas d'intervention) a été rapportée dans 31 % des dialyses sous époprosténol et dans 5 % des dialyses sous héparine.
Afin d'établir que les patients dialysés rénaux à risque accru d'hémorragie saignent moins fréquemment avec l'époprosténol qu'avec l'héparine, 2 études majeures prospectives et contrôlées ont été réalisées. Chaque patient a été randomisé afin de bénéficier d'une séquence de dialyses sous héparine ou époprosténol, à savoir jusqu'à 6 dialyses par sujet dans une étude, et jusqu'à 3 dialyses par sujet dans l'autre étude.
Le risque de saignement a été défini comme suit :
Risque très élevé - présence de saignement actif au moment où la dialyse est initiée.
Risque élevé - sujet ayant eu, dans les 3 jours précédant la dialyse, un saignement actif se résorbant pendant la phase de pré-dialyse ou patient ayant eu une plaie chirurgicale ou traumatique dans les 3 jours précédant la dialyse.
Douze patients à risque très élevé d'hémorragie ont reçu 35 dialyses avec l'époprosténol et 11 patients ont reçu 28 dialyses avec l'héparine au cours d'études contrôlées. Seize patients ont reçu 24 dialyses avec l'époprosténol dans des études d'urgence.
Dans des études contrôlées, lorsque toutes les dialyses ont été combinées pour chaque traitement (héparine ou époprosténol), des saignements ont été observés chez un plus grand nombre de patients dans le groupe héparine que dans le groupe époprosténol, le jour précédant la dialyse (n = 13/17 vs. 8/23), le jour de la dialyse (n = 25/28 vs. 16/35) et le jour suivant la dialyse (n = 16/24 vs. 5/24).
Chez les patients pour lesquels les saignements ont perduré, l'évolution de la sévérité des saignements a été évaluée. La sévérité des saignements chez ces patients s'est révélée plus fréquemment améliorée avec l'époprosténol, le jour précédant la dialyse et le jour de la dialyse (pré-dialyse : n = 4/8 ; dialyse : n = 6/16), qu'avec l'héparine (pré-dialyse : n = 4/13 ; dialyse : n = 4/25).
Toutefois, le contraire a été observé au cours des jours suivant la dialyse avec l'époprosténol (n = 1/5) comparativement à l'héparine (n = 8/16). Une aggravation de la sévérité des saignements a été observée pendant seulement un jour de dialyse avec l'époprosténol (n = 1/16) versus 5 jours de dialyse (n = 5/25) et 2 jours de pré-dialyse (n = 2/13) avec l'héparine.
Les patients chez lesquels aucun saignement n'a clairement pu être mis en évidence juste avant leur première dialyse dans l'étude, mais qui ont saigné dans les 3 jours auparavant ont été classés à haut risque d'hémorragie. Dix-neuf patients ont reçu 51 dialyses avec l'héparine et 19 patients ont reçu 44 dialyses avec l'époprosténol au cours d'études contrôlées.
Lorsque toutes les dialyses ont été combinées, une légère majorité de patients ont saigné pendant la période de pré-dialyse (n = 12/25 vs. 8/32), pendant la dialyse (23/44 vs. 15/51) et après la dialyse (8/34 vs. 5/44) comparativement aux patients du groupe héparine pendant les mêmes périodes.
Du fait de son instabilité chimique, de son effet important et de sa courte demi-vie, il n'a pas été identifié de méthode assez précise pour mesurer la quantité d'époprosténol dans les liquides biologiques.
L'époprosténol administré par voie intraveineuse est rapidement distribué du sang aux tissus.
A une température et un pH physiologiques normaux, l'époprosténol se dégrade spontanément en 6‑oxo-prostaglandine F1 alpha, mais il subit également une dégradation enzymatique en d'autres produits.
Après administration d'époprosténol radio-marqué chez l'homme, au moins 16 métabolites ont été retrouvés, dont 10 ont été identifiés structurellement.
A la différence de beaucoup d'autres prostaglandines, l'époprosténol n'est pas métabolisé au niveau de la circulation pulmonaire.
La demi-vie de dégradation spontanée en 6-oxo-prostaglandine F1 alpha chez l'homme ne devrait pas excéder 6 minutes, et est probablement de l'ordre de 2 à 3 minutes, d'après les estimations faites à partir des résultats in vitro des taux de dégradation de l'époprosténol sur sang humain total.
Suite à l'administration d'époprosténol radio-marqué chez l'homme, les taux de radioactivité retrouvés dans les urines et les fèces étaient respectivement de 82 % et 4 %.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
Poudre et solvant pour perfusion :
3 ans.
Durée de conservation de la solution reconstituée/ solution diluée pour perfusion :
La solution reconstituée doit être diluée immédiatement jusqu'à la concentration finale.
La solution diluée doit être conservée dans la cassette à l'abri de la lumière et peut être conservée pendant un maximum de 8 jours à une température comprise entre 2° et 8° C.
Précautions particulières de conservation :Poudre pour solution pour perfusion : pas de précautions particulières liées à la température. Ne pas congeler.
Solvant pour préparation parentérale: pas de précautions particulières liées à la température. Ne pas congeler. Le solvant ne contient pas de conservateur ; par conséquent, un flacon ne doit être utilisé qu'une seule fois, puis jeté.
La solution reconstituée doit être diluée immédiatement jusqu'à la concentration finale. (Voir rubriques Posologie et mode d'administration, Durée de conservation et Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).
Les solutions diluées d'époprosténol préparées pour le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire peuvent être administrées immédiatement à 25°C, ou conservées dans la cassette à l'abri de la lumière pendant 8 jours maximum à une température comprise entre 2°C et 8°C selon les conditions d'utilisation décrites dans le tableau 2, rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments, à l'exception de ceux mentionnés à la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.
:
Reconstitution de la solution
Prélever 5 mL de l'eau pour préparations injectables ou de la solution de chlorure de sodium 0,9 % pour injection dans une seringue stérile et l'injecter dans le flacon contenant VELETRI en poudre puis agiter doucement jusqu'à dissolution de la poudre. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
La solution reconstituée doit être examinée visuellement avant toute nouvelle dilution. Elle ne doit pas être utilisée en cas de décoloration ou en présence de particules.
Dilution
La solution reconstituée doit être immédiatement diluée jusqu'à la concentration finale. Toute dilution supplémentaire doit être effectuée avec le même diluant que celui utilisé pour la reconstitution de la poudre stérile lyophilisée
Il est recommandé que la pompe à perfusion ne soit pas en contact permanent avec la peau, afin d'éviter des écarts de température dans le réservoir de la pompe.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Le solvant ne contient aucun conservateur, par conséquent, un flacon ne doit être utilisé qu'une seule fois, puis jeté.
La stabilité des solutions de VELETRI dépend du pH.
La poudre pour solution pour perfusion doit être reconstituée avec le solvant fourni.
Toute dilution supplémentaire doit être effectuée avec le même diluant que celui utilisé pour la reconstitution de la poudre stérile lyophilisée
Reconstitution, dilution et calcul du débit de perfusion :
La préparation de la perfusion et le calcul du débit de perfusion requièrent une attention particulière. Respecter les instructions figurant ci-dessous.
La reconstitution et la dilution de VELETRI doivent être effectuées dans des conditions d'asepsie stricte.
Dialyse rénale
Seul le flacon de poudre de 0,5 mg est adapté pour l'utilisation dans la dialyse rénale.
Reconstitution de la solution
Prélever 5 mL de l'eau pour préparations injectables ou de la solution de chlorure de sodium 0,9 % pour injection dans une seringue stérile et l'injecter dans le flacon contenant VELETRI en poudre puis agiter doucement jusqu'à dissolution de la poudre. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. La solution reconstituée doit être examinée visuellement avant toute nouvelle dilution. Elle ne doit pas être utilisée en cas de décoloration ou en présence de particules.
Dilution
La solution reconstituée doit être immédiatement diluée jusqu'à la concentration finale. Toute dilution supplémentaire doit être effectuée avec le même diluant que celui utilisé pour la reconstitution de la poudre stérile lyophilisée.
Calcul du débit de perfusion
Le débit de perfusion peut être calculé au moyen de la formule suivante :
Débit de perfusion (mL/min) = Dose (ng/kg/min) × poids corporel (kg)
Concentration de la solution (ng/mL)
Débit de perfusion (mL/h) = Débit de perfusion (mL/min) x 60
Une dilution couramment utilisée avec VELETRI est de 2000 nanogrammes / mL
Dosage (nanogrammes/ kg/min) | Poids corporel (kg) | |||||||
| 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 |
1 | 0.90 | 1.20 | 1.50 | 1.80 | 2.10 | 2.40 | 2.70 | 3.00 |
2 | 1.80 | 2.40 | 3.00 | 3.60 | 4.20 | 4.80 | 5.40 | 6.00 |
3 | 2.70 | 3.60 | 4.50 | 5.40 | 6.30 | 7.20 | 8.10 | 9.00 |
4 | 3.60 | 4.80 | 6.00 | 7.20 | 8.40 | 9.60 | 10.80 | 12.00 |
5 | 4.50 | 6.00 | 7.50 | 9.00 | 10.50 | 12.00 | 13.50 | 15.00 |
| Débit en mL/h |
Hypertension artérielle pulmonaire
Dans le traitement de l'hypertension pulmonaire, les flacons de poudre 0,5 mg ou 1,5 mg peuvent être utilisés.
Il convient d'utiliser en première intention la présentation contenant un solvant pour préparation injectable. Puis, si besoin, la concentration finale de la solution peut être augmentée par l'ajout d'un flacon supplémentaire de 0,5 mg ou de 1,5 mg de poudre de VELETRI.
Reconstitution de la solution
Prélever environ 5 mL de l'eau pour préparations injectables ou de la solution de chlorure de sodium 0,9 % pour injection dans une seringue stérile et l'injecter dans le flacon contenant VELETRI en poudre puis agiter doucement jusqu'à dissolution de la poudre. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur
Dilution
La dilution de la solution reconstituée jusqu'à la concentration finale doit être réalisée immédiatement. Toute dilution supplémentaire doit être effectuée avec le même diluant que celui utilisé pour la reconstitution de la poudre stérile lyophilisée.
VELETRI, lorsqu'il est administré de façon chronique, doit être préparé dans une cassette appropriée pour la pompe à perfusion. Seules les tubulures d'extension avec un filtre de 0,22 micron entre la pompe à perfusion et le cathéter central doivent être utilisées. Il est recommandé d'utiliser des filtres avec une membrane hydrophile en polyéther sulfone. La tubulure d'extension et le filtre doivent être changés au moins toutes les 48 heures (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.).
Le flacon contenant 0,5 mg d'époprosténol est adapté pour la préparation de solutions à des concentrations finales inférieures à 15 000 ng/mL.
Chaque flacon doit être jeté après utilisation.
Tableau 1: exemple de concentrations fréquemment utilisées - Exemples de reconstitution et de dilution
Concentration finale (ng/mL) | Instructions |
3 000 ng/mL | Dissoudre le contenu d'un flacon de 0,5 mg avec 5 mL d'eau pour préparations injectables ou de solution de chlorure de sodium 0,9 % pour injection |
5 000 ng/mL | Dissoudre le contenu d'un flacon de 0,5 mg avec 5 mL d'eau pour préparations injectables ou de solution de chlorure de sodium 0,9 % pour injection |
10 000 ng/mL | Dissoudre le contenu de deux flacons de 0,5 mg avec, pour chacun, 5 mL d'eau pour préparations injectables ou de solution de chlorure de sodium 0,9 % pour injection |
15 000 ng/mL* | Dissoudre le contenu d'un flacon de 1,5 mg avec 5 mL d'eau pour préparations injectables ou de solution de chlorure de sodium 0,9 % pour injection |
30 000 ng/mL* | Dissoudre le contenu de deux flacons de 1,5 mg, avec pour chacun 5 mL de préparations injectables ou de solution de chlorure de sodium 0,9 % pour injection. Prélever le contenu des flacons entiers et ajouter à un volume suffisant du même diluant pour obtenir un volume total de 100 mL. |
30 000 ng/mL* | Dissoudre le contenu d'un flacon de 1,5 mg avec 5 mL d'eau pour préparations injectables ou de solution de chlorure de sodium 0,9 % pour injection |
*Les solutions ayant des concentrations finales plus élevées peuvent être nécessaires chez les patients qui bénéficient d'une administration prolongée de VELETRI. |
VELETRI dilué jusqu'à la concentration finale dans la cassette selon les instructions peut être administré immédiatement à température ambiante (25 °C) ou, après conservation pendant un maximum de 8 jours à une température comprise entre 2 et 8 °C, selon les conditions d'utilisation décrites dans le tableau 2.
Tableau 2 : Durée maximale de l'administration à température ambiante (25°C) des solutions diluées stockées dans la cassette
Concentrations finales | En administration immédiate | En administration après conservation pendant 8 jours entre 2 ° et 8 °C * |
.≥3 000 ng/mL et <15 000 ng/mL | 48 heures | 24 heures |
.≥ 15 000 ng/mL | 48 heures | 48 heures |
Ne pas exposer la solution diluée à la lumière directe.
Calcul du débit de perfusion:
Le débit de perfusion peut être calculé en moyen de la formule suivante:
Débit de perfusion (mL/min) = Dose (ng/kg/min) × poids corporel (kg)
Concentration de la solution (ng/mL)
Débit de perfusion (mL/h) = Débit de perfusion (mL/min) × 60
Des exemples pour les concentrations les plus couramment utilisées dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire sont présentés ci-dessous.
Tableau 3 : Débit de perfusion pour VELETRI à une concentration de 5 000 ng/mL
Exemple de dose en utilisant une concentration de 5 000 ng/mL | ||||||||||
Dose (ng/kg/ min) | Poids corporel(kg) | |||||||||
| 10 | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 |
2 |
|
|
| 1,0 | 1,2 | 1,4 | 1.7 | 1,9 | 2,2 | 2,4 |
4 |
| 1,0 | 1,4 | 1,9 | 2,4 | 2,9 | 3,4 | 3,8 | 4,3 | 4,8 |
6 |
| 1,4 | 2,2 | 2,9 | 3,6 | 4,3 | 5,0 | 5,8 | 6,5 | 7,2 |
8 | 1,0 | 1,9 | 2,9 | 3.8 | 4,8 | 5,8 | 6,7 | 7,7 | 8,6 | 9,6 |
10 | 1,2 | 2,4 | 3,6 | 4,8 | 6,0 | 7,2 | 8,4 | 9,6 | 10,8 | 12,0 |
12 | 1,4 | 2,9 | 4,3 | 5,8 | 7.2 | 8,6 | 10,1 | 11,5 | 13,0 | 14,4 |
14 | 1,7 | 3,4 | 5,0 | 6.7 | 8,4 | 10,1 | 11,8 | 13,4 | 15,1 | 16,8 |
16 | 1,9 | 3,8 | 5,8 | 7,7 | 9,6 | 11,5 | 13,4 | 15,4 | 17,3 | 19,2 |
| Debits en mL/h |
Tableau 4 : Débit de perfusion pour VELETRI à une concentration de 15 000 ng/mL
Exemple de dosage en utilisant une concentration de 15 000 ng/mL | ||||||||
Dose (ng/kg/min) | Poids corporel (kg) | |||||||
| 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 |
4 |
|
|
| 1,0 | 1,1 | 1,3 | 1,4 | 1,6 |
6 |
| 1,0 | 1,2 | 14 | 1,7 | 1,9 | 2,2 | 2,4 |
8 | 1,0 | 1,3 | 1,6 | 1,9 | 2,2 | 2,6 | 2,9 | 3,2 |
10 | 1,2 | 1,6 | 2,0 | 2,4 | 2,8 | 3,2 | 3,6 | 4,0 |
12 | 1,4 | 1,9 | 2,4 | 2,9 | 3,4 | 3,8 | 4,3 | 4,8 |
14 | 1,7 | 2,2 | 28 | 3,4 | 3,9 | 4,5 | 5,0 | 5,6 |
16 | 1,9 | 2,6 | 3,2 | 3,8 | 4,5 | 5,1 | 5,8 | 6,4 |
| Débits en mL/h |
Tableau 5 : Débit de perfusion pour VELETRI à une concentration de 30 000 ng/mL
Exemple de dosage en utilisant une concentration de 30,000 ng/mL | ||||||||||
Dose (ng/kg/min) | Poids corporel (kg)
| |||||||||
| 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 |
|
|
6 |
|
|
|
|
| 1,0 | 1,1 | 1,2 |
|
|
8 |
|
|
| 1,0 | 1,1 | 1,3 | 1,4 | 1,6 |
|
|
10 |
|
| 1,0 | 1,2 | 1,4 | 1,6 | 1,8 | 2,0 |
|
|
12 |
| 1,0 | 1,2 | 1,4 | 1,7 | 1,9 | 2,2 | 2,4 |
|
|
14 |
| 1,1 | 1,4 | 1,7 | 2,0 | 2,2 | 2,5 | 2,8 |
|
|
16 | 1,0 | 1,3 | 16 | 1,9 | 2,2 | 2,6 | 2,9 | 3,2 |
|
|
| Débits en mL/h |
Des doses plus élevées et, par conséquent, des solutions plus concentrées peuvent être nécessaires lors de l'administration au long cours de VELETRI
Poudre pour solution pour perfusion :
Flacon de 10ml en verre incolore (type I) avec bouchon en caoutchouc et une capsule en aluminium-off
Solvant pour usage parentéral :
Récipients en plastique (polyéthylène basse densité). Le flacon est fermé par un disque en caoutchouc de type I sans latex, fixé par un capuchon.
Un flacon de 1,5 mg de poudre pour le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire
Pour le traitement de la dialyse rénale, seul le conditionnement de 0,5 mg est adapté.