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Vancomycine sandoz 250 mg, poudre pour solution pour perfusion, boîte de 1 flacon de 250 mg

Vancomycine sandoz est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre pour solution pour perfusion iv à base de Vancomycine (250 mg).
Mis en vente le 29/05/1995 par SANDOZ. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Vancomycine

    Excipients

  • Mannitol (E421)
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Chlorhydrique acide (E507)

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • autres antibactériens

          • glycopeptides antibactériens

            • vancomycine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 29/05/1995.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection sévère à Staphylocoques (à l'exclusion des méningites)
  • Infection sévère à Streptocoques (à l'exclusion des méningites)
  • Infection sévère à Entérocoques (à l'exclusion des méningites)
  • Prophylaxie d'infection post-opératoire à Gram positif

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la vancomycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles à la vancomycine (à l'exclusion des méningites) notamment les infections sévères à staphylocoques, y compris les staphylocoques résistants à la méticilline (infections respiratoires banales, ostéites, endocardites, septicémies,...), à streptocoques (y compris l'entérocoque) ; ou chez les sujets allergiques aux bêtalactamines.
La vancomycine s'est révélée active seule ou en association avec les aminosides dans les endocardites à Streptococcus viridans ou Streptococcus bovis. Dans les endocardites à entérocoques (par exemple Streptococcus faecalis), la vancomycine doit être associée à un aminoside.
La vancomycine est indiquée en prophylaxie des infections post-opératoires dues à des bactéries à Gram positif en :
- chirurgie cardiaque et vasculaire,
- neurochirurgie,
- chirurgie orthopédique avec implantation de matériel prothétique,
en cas de :
. réintervention chirurgicale précoce,
. colonisation démontrée ou prévisible par des staphylocoques résistants à la méticilline (SAMR) (antibiothérapie préalable ou séjour en milieu hospitalier à épidémiologie de SAMR),
. en cas d'allergie aux bêtalactamines.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE :
- en cas d'hypersensibilité connue à la vancomycine,
- en cours d'allaitement : compte tenu du passage de la vancomycine dans le lait maternel et des risques pour l'enfant allaité, l'allaitement est déconseillé lors d'un traitement par vancomycine.
DECONSEILLE :
Associations à éviter : produit ototoxique et/ou néphrotoxique.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie :
TRAITEMENT CURATIF :
SUJETS AUX FONCTIONS RENALES ET HEPATIQUES NORMALES :
- Adulte :
2 g par jour (soit environ 30 mg/kg/jour).
La dose usuelle est de 500 mg toutes les 6 heures ou de 1 g toutes les 12 heures.
- Enfant et nourrisson :
40 mg/kg/jour (10 mg/kg en perfusion toutes les 6 heures).
En cas d'atteinte du système nerveux central, on peut augmenter la posologie jusqu'à 15 mg/kg toutes les 6 heures (60 mg/kg/jour).
- Nouveau-né (à terme ou prématuré) :
. 0 à 7 jours : 30 mg/kg/jour (15 mg/kg en perfusion de 30 mn toutes les 12 heures) en dose de charge, puis 10 mg/kg toutes les 12 heures.
. 7 à 30 jours : 45 mg/kg/jour (15 mg/kg en perfusion toutes les 8 heures) sous contrôle des taux sériques de l'antibiotique.
INSUFFISANT RENAL :
Chez l'anurique ou l'insuffisant rénal au stade terminal, la posologie initiale est de 1 g, suivie tous les 7 à 10 jours, selon le résultat des contrôles de la concentration sérique, de 1 g ou 500 mg. Chez l'insuffisant rénal, la prise unitaire reste la même que chez le sujet normal, mais l'intervalle thérapeutique est augmenté.
Compte tenu des grandes variabilités de la pharmacocinétique chez l'insuffisant rénal, cet intervalle doit être fondé sur le contrôle des concentrations sériques.
Dans l'attente de ces résultats, la dose à administrer sera déterminée à l'aide :
- soit du tableau ci-dessous :
Clairance de la créatinine : Dose de vancomycine.
. 100 ml/min : 1545 mg/jour.
. 90 ml/min : 1390 mg/jour.
. 80 ml/min : 1235 mg/jour.
. 70 ml/min : 1080 mg/jour.
. 60 ml/min : 925 mg/jour.
. 50 ml/min : 770 mg/jour.
. 40 ml/min : 620 mg/jour.
. 30 ml/min : 465 mg/jour.
. 20 ml/min : 310 mg/jour.
. 10 ml/min : 155 mg/jour.
- soit de la formule :
Dose journalière (mg/jour) = [clairance de la créatinine (ml/min) x 15] + 150.
SUJET INSUFFISANT HEPATIQUE :
Chez l'insuffisant hépatique sévère, les mêmes précautions sont recommandées.
PROPHYLAXIE DES INFECTIONS POST-OPERATOIRES EN CHIRURGIE :
L'antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
- Chez l'adulte : 1 g IV en perfusion d'une heure, 1 heure avant le début de la chirurgie (avant incision), puis réinjection de la même dose 12 heures plus tard pendant 24 heures, sans dépasser 48 heures.
- Chez l'enfant : la posologie usuelle est de 15 mg/kg en IV puis réinjection de la même dose 12 heures plus tard pendant 24 heures, sans dépasser 48 heures.
Mode d'administration :
Voie intraveineuse.
Dissoudre le contenu de 250 mg avec 10 ml d'eau pour préparations injectables.
NE JAMAIS INJECTER LA SOLUTION TELLE QUELLE MAIS LA DILUER COMME SUIT :
- La perfusion discontinue est la voie d'administration d'élection. Ajouter la solution primitive à 100 ml ou 200 ml de solvant. On peut administrer cette solution en perfusion de 60 mn toutes les 6 heures.
- En cas de perfusion continue, ajouter deux à quatre flacons de la solution primitive ci-dessus à un volume suffisamment important de solvant de façon à pouvoir administrer la dose quotidienne désirée lentement, par goutte-à-goutte IV, sur une période de 24 heures.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- Une administration trop rapide ou en bolus peut provoquer une hypotension, voire un collapsus cardiovasculaire, en particulier chez l'enfant et le nourrisson.
- La vancomycine doit être administrée en perfusion d'au moins 60 minutes sous forme de solution diluée, pour éviter l'apparition du syndrome dit du "cou rouge" lié à une trop rapide administration et attribué à une libération brutale d'histamine. L'arrêt de la perfusion permet généralement la régression des troubles.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Une adaptation posologique et une surveillance étroite des fonctions rénales et quand cela est possible de la fonction auditive, ainsi que des taux sériques de vancomycine devront être effectués chez les nouveau-nés (à terme et prématurés), chez les patients atteints d'insuffisance rénale, chez le sujet âgé et chez ceux recevant un autre médicament potentiellement néphrotoxique.
Il faut éviter d'administrer la vancomycine chez les malades ayant déjà une baisse de l'acuité auditive. Si toutefois, on est amené à l'utiliser chez ces patients, il faut, si possible, adapter la dose de vancomycine en fonction des concentrations plasmatiques. Des acouphènes peuvent précéder la survenue de la surdité. Les risques d'atteinte auditive sont augmentés chez le sujet âgé. L'expérience acquise avec d'autres antibiotiques suggère que la surdité peut persister en dépit de l'arrêt du traitement.
- Eviter d'associer la vancomycine à tout autre produit ototoxique et (ou) néphrotoxique.
- L'administration se fait exclusivement par voie veineuse, du fait du risque de nécrose. Le risque d'irritation veineuse est limité en administrant le produit sous forme de solution diluée (2,5 à 5 g/L) et en injectant dans des veines différentes.
- Anesthésie : l'administration d'anesthésiques lors de la perfusion de vancomycine peut provoquer des réactions anaphylactoïdes. Ces troubles peuvent être minimisés en administrant la vancomycine en perfusion d'au moins 60 mn, avant l'induction anesthésique.
- Des cas d'hypersensibilité croisée ayant été rapportés, la vancomycine doit être administrée avec prudence chez les patients ayant une hypersensibilité connue à la teicoplanine.
- Grossesse : le bénéfice thérapeutique élevé de cette molécule justifie que son utilisation puisse être envisagée si besoin au cours de la grossesse, quel qu'en soit le terme. Les données animales n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène, cependant les données cliniques sont encore insuffisantes. Compte tenu de l'ototoxicité de la vancomycine, une évaluation de la fonction auditive (oto émissions) du nouveau-né peut être réalisée en cas d'utilisation pendant la grossesse.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Le bénéfice thérapeutique élevé de cette molécule justifie que son utilisation puisse être envisagée si besoin au cours de la grossesse, quel qu'en soit le terme. Les données animales n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène, cependant les données cliniques sont encore insuffisantes. Compte tenu de l'ototoxicité de la vancomycine, une évaluation de la fonction auditive (oto émissions) du nouveau-né peut être réalisée en cas d'utilisation pendant la grossesse.
Allaitement :
Compte tenu du passage de la vancomycine dans le lait maternel et des risques pour l'enfant allaité, l'allaitement est déconseillé lors d'un traitement par vancomycine.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Eviter d'associer la vancomycine à tout autre produit ototoxique et/ou néphrotoxique.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Réactions anaphylactoïdes : attribuées à une libération d'histamine, des douleurs de type pulsatile dans les muscles du dos et du cou, réactions de flush cutané du cou et des épaules, avec une fine éruption transitoire, pouvant être urticarienne, exceptionnellement, une hypotension, voire un collapsus cardiovasculaire en particulier chez l'enfant et le nourrisson ont été observés lors d'injections rapides (voir mises en garde et précautions d'emploi). Dans la plupart des cas, ces réactions peuvent être évitées par une perfusion lente (en 60 mn minimum).
- Néphrotoxicité, ototoxicité : chez les patients présentant une insuffisance rénale, les risques d'ototoxicité et de néphrotoxicité sont accrus de façon sensible lorsque les concentrations plasmatiques de vancomycine sont élevées ou le traitement prolongé. Quelques cas d'atteinte rénale irréversible ont été décrits. L'ototoxicité, surtout décrite à des concentrations plasmatiques supérieures à 70-80 mg/L, et la néphrotoxicité sont potentialisées par l'administration avec les aminosides.
- Nausées, vomissements.
- Des atteintes immuno-allergiques de divers type ont été signalées : fièvre, éruptions cutanées, urticariennes, érythrodermies, parfois sévères (exceptionnelles éruptions bulleuses), néphropathies interstitielles. De rares cas de DRESS syndrome ou syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse associant de façon variable une éruption cutanée, des anomalies hématologiques (hyperéosinophilie, hyperlymphocytose) à une ou plusieurs atteintes viscérales (foie et rein en particulier) ont été rapportés.
- Effets hématologiques : des cas de thrombopénie, de neutropénie, de leucopénie ou d'agranulocytose, parfois sévères mais le plus souvent réversibles à l'arrêt du traitement, ont été rapportés.
Plus exceptionnellement, des cas d'anémie, de pancytopénie, ou d'aplasie médullaire, ainsi que des cas d'hyperéosinophilie souvent associée à d'autres réactions immuno-allergiques ont été décrits. Par ailleurs, l'administration de VANCOMYCINE peut diminuer la réponse aux transfusions plaquettaires après transfusion allogénique de cellules souches hématopoïétiques.
- Endoveinites consécutives en particulier à l'administration par voie périphérique.

 

Surdosage

Traitement symptomatique avec maintien de la filtration glomérulaire. La vancomycine est difficilement éliminée par dialyse. L'hémoperfusion sur résine Amberlite XAD-4 est d'efficacité limitée.

 

Propriétés pharmacologiques

ANIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN DE LA FAMILLE DES GLYCOPEPTIDES.
(J : anti-infectieux).
La vancomycine est un glycopeptide dont l'activité antibiotique bactéricide s'exerce par inhibition de la biosynthèse de la paroi bactérienne. Il n'existe pas de résistance croisée entre la vancomycine et les autres familles d'antibiotiques.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S < = 4 mg/L et R >16 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Bacillus.
. Entérocoques.
. Listeria.
. Rhodococcus equi.
. Staphylococcus aureus.
. Staphylococcus non aureus.
. Streptococcus.
. Streptococcus pneumoniae.
- Anaérobies :
. Clostridium.
. Eubacterium.
. Peptostreptococcus.
. Propionibacterium acnes.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Actinomyces.
. Erysipelothrix.
. Lactobacillus hétérofermentaires.
. Leuconostoc.
. Nocardia asteroïdes.
. Pediococcus.
- Aérobies à Gram négatif :
Cocci et bacilles.
- Autres :
. Chlamydia.
. Mycobactéries.
. Mycoplasma.
. Rickettsia.
. Treponema.

DISTRIBUTION :
- Par voie parentérale, l'administration intraveineuse d'une dose de 1 g permet d'obtenir, deux heures après l'injection, des taux sériques moyens de 25 µg/ml. Vers la 11ème heure, la concentration est de 3 à 12 µg/ml.
- La demi-vie sérique est très variable d'un sujet à l'autre (3 à 12 heures), et en moyenne de 6 heures.
- La liaison aux protéines plasmatiques est de 55% aux concentrations thérapeutiques.
- Le volume de distribution est de 0,3 à 0,43 L/kg.
- La diffusion de la vancomycine est bonne dans les liquides pleural, synovial, péritonéal et péricardique ; par contre, elle est nulle dans le liquide céphalorachidien lorsque les méninges sont saines et aléatoires lorsque celles-ci sont enflammées.
BIOTRANSFORMATION :
La vancomycine n'est pas métabolisée dans l'organisme.
EXCRETION :
Environ 90% de la dose injectée est excrétée par le rein sous forme active (dont 75% en 24 heures).

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

Avant dilution : 18 mois.

Après dilution :

La stabilité physico-chimique de la solution diluée a été démontrée pendant 96 heures au réfrigérateur (+2°C à +8°C).

Toutefois, du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

- Incompatibilités avec d'autres antibiotiques :
. succinate sodique de chloramphénicol,
. méticilline sodique,
. nitrofurantoïne sodique,
. pénicilline potassique.
- Incompatibilités avec d'autres médicaments :
. aminophylline,
. amobarbital sodique,
. chlorothiazide sodique,
. dexaméthasone,
. héparine sodique,
. succinate sodique d'hydrocortisone,
. phénytoïne sodique,
. sécobarbital sodique,
. vitamines B + C (complexe),
. warfarine sodique.
- Dissoudre le contenu de 250 mg avec 10 ml d'eau pour préparations injectables.

Flacon (verre blanc de type I), de 13,5 ml de volume nominal, contenant 250 mg de vancomycine base sous forme de chlorhydrate avec bouchon de type halogénobutyle de 20 mm de diamètre et capsule orange de type flip-off ; boîte de 1.