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Sandoglobuline 120 mg/ml, solution pour perfusion, boîte de 1 flacon de 100 ml

Sandoglobuline est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable pour perfusion iv (120 mg/mL).
Mis en vente le 07/12/2005 par CSL BEHRING SA et retiré du marché le 08/03/2012. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Immunoglobuline humaine normale

    Excipients

  • L-proline
  • L-isoleucine
  • Nicotinamide
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Chlorhydrique acide (E507)
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • immunserums et immunoglobulines

        • immunoglobulines

          • immunoglobulines humaines normales

            • immunoglobulines humaines normales, pour administration intravasculaire

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 07/12/2005 et le 08/03/2012.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Déficit immunitaire primitif
  • Déficit immunitaire secondaire
  • Purpura thrombopénique idiopathique
  • Syndrome de Guillain et Barré
  • Maladie de Kawasaki
  • Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

Indications thérapeutiques

Traitement de substitution des déficits immunitaires primitifs :

tels que :

·         Agammaglobulinémie congénitale et hypogammaglobulinémie

·         Déficit immunitaire commun variable

·         Déficit immunitaire combiné sévère

·         Syndrome de Wiskott Aldrich

Myélome ou leucémie lymphoïde chronique avec hypogammaglobulinémie sévère secondaire et infections récidivantes.

Infections récidivantes chez l'enfant infecté par le VIH.

Traitement immunomodulateur

Purpura thrombopénique idiopathique (PTI), de l'enfant ou de l'adulte présentant un risque hémorragique élevé ou préalablement à tout acte chirurgical afin de corriger le nombre de plaquettes.

Syndrome de Guillain et Barré.

Maladie de Kawasaki.

Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Hypersensibilité à l'un des composants.

Hypersensibilité aux immunoglobulines homologues, particulièrement dans les cas très rares de déficit immunitaire en IgA lorsque le patient présente des anticorps circulants anti-IgA.

Sandoglobuline 120 mg/ml contient de la L-isoleucine et de la L-proline en tant qu'excipients et est contre-indiqué chez les patients atteints de maladie des urines à odeur de sirop d'érable et d'hyperprolinémie. Voir également section Mises en garde et précautions d'emploi.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie et l'intervalle entre les administrations dépendent de l'indication.

Dans le traitement de substitution, la dose doit être individualisée pour chaque patient en fonction de ses réponses pharmacocinétiques et cliniques.

La dose quotidienne ne doit pas excéder 1g/kg de poids corporel (p. c.).

Les posologies suivantes sont données à titre indicatif.

Traitement de substitution en cas de déficits immunitaires primitifs

Le traitement doit permettre d'assurer une concentration résiduelle d'IgG (mesurée avant la perfusion suivante) d'au moins 4 ‑ 6 g/l. Après le début d'un traitement, l'équilibre s'effectue en trois à six mois. La dose de charge recommandée est de 0,4 à 0,8 g/kg de p. c., suivie d'une perfusion d'au moins 0,2 g/kg de p. c. toutes les trois semaines.

La dose nécessaire pour maintenir une concentration résiduelle de 6 g/l est de l'ordre de 0,2 à 0,8 g/kg de p. c./mois. Lorsque l'état d'équilibre est atteint, l'intervalle entre les administrations varie de 2 à 4 semaines.

Les concentrations résiduelles doivent être mesurées afin d'ajuster la dose et l'intervalle de traitement.

Traitement de substitution en cas de myélome ou de leucémie lymphoïde chronique avec hypogammaglobulinémie sévère secondaire et infections récidivantes ; traitement de substitution chez l'enfant infecté par le VIH avec infections récidivantes

La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 g/kg de p. c. toutes les trois à quatre semaines.

Purpura thrombopénique idiopathique

Pour le traitement d'attaque, 0,8 à 1 g/kg de p. c./jour au jour 1, éventuellement répété dans les 3 jours, ou 0,4 g/kg de p. c./jour pendant deux à cinq jours. Ce traitement peut être renouvelé en cas de rechute.

La durée moyenne de la réponse plaquettaire était de 6 jours chez les patients atteints de PTI chronique (voir section Propriétés pharmacodynamiques). Un suivi de la numération plaquettaire à partir du jour 7 est recommandé chez les patients présentant des symptômes cliniques, particulièrement des hémorragies.

Syndrome de Guillain et Barré

0,4 g/kg de p. c./jour pendant 3 à 7 jours.

L'expérience chez l'enfant est limitée.

Maladie de Kawasaki

1,6 à 2,0 g/kg de p. c. administrés en plusieurs doses réparties sur deux à cinq jours. Les patients doivent recevoir un traitement concomitant à base d'acide acétylsalicylique.

Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

Le traitement par immunoglobuline humaine normale peut être utilisé avant et après l'allogreffe.

Pour le traitement des infections et la prophylaxie de la maladie du greffon contre l'hôte, la posologie doit être déterminée sur une base individuelle. La dose de départ est habituellement de 0,5 g/kg de p. c./semaine, en débutant sept jours avant l'allogreffe et jusqu'à 3 mois après l'allogreffe.

En cas de défaut persistant de la production d'anticorps, la posologie de 0,5 g/kg de p. c./mois est recommandée jusqu'à ce que le taux d'anticorps redevienne normal.

Les posologies recommandées sont résumées dans le tableau suivant :

Indication

Dose

Rythme des injections

Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif

 

Dose de charge : 0,4 à 0,8 g/kg de p. c.

 

Puis : 0,2 à 0,8 g/kg de p. c.

 

Toutes les 2 à 4 semaines pour obtenir une concentration résiduelle d'IgG d'au moins 4 ‑ 6 g/l

 

Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire secondaire

0,2 à 0,4 g/kg de p. c.

 

Toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir une concentration résiduelle d'IgG d'au moins 4 ‑ 6 g/l

 

Enfant infecté par le VIH

 

0,2 à 0,4 g/kg de p. c.

Toutes les 3 à 4 semaines

Traitement immunomodulateur :

 

 

Purpura thrombopénique idiopathique

0,8 à 1 g/kg de p. c.

 

ou

 

0,4 g/kg de p. c./j

 

A J1, éventuellement répété une fois dans les 3 jours

 

Pendant 2 à 5 jours

Syndrome de Guillain et Barré

0,4 g/kg de p. c./j

 

Pendant 3 à 7 jours

Maladie de Kawasaki

1,6 à 2 g/kg de p. c.

En plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours en association avec l'acide acétylsalicylique

Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques :

 

 

Traitement des infections et prophylaxie de la maladie du greffon contre l'hôte

 

0,5 g/kg de p. c.

Chaque semaine de J-7 à +3 mois après l'allogreffe

Défaut persistant de la production d'anticorps

0,5 g/kg de p. c.

Chaque mois jusqu'à normalisation du taux d'anticorps

Mode d'administration

SANDOGLOBULINE 120 mg/ml doit être perfusé uniquement par voie intraveineuse.

Il doit être perfusé à un débit initial de 0,3 ml/kg de p. c./h (0,6 mg/kg de p.c./mn) pendant 60 minutes. En cas de bonne tolérance, le débit peut être progressivement augmenté jusqu'à un maximum de 2 ml/kg de p. c./h (4 mg/kg de p.c./mn). Chez les patients qui ont préalablement bien toléré SANDOGLOBULINE 120 mg/ml, le produit peut être perfusé à un débit initial de 0,5 ml/kg de p. c./h (1 mg/kg de p.c./mn) pendant 30 minutes.

En cas de bonne tolérance, le débit peut être progressivement augmenté jusqu'à un maximum de 2 ml/kg de p.c./h (4 mg/kg de p.c./mn).

Sandoglobuline 120 mg/ml est une solution limpide ou légèrement opalescente, incolore à jaune pâle.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Certains effets indésirables peuvent être associés au débit de perfusion. Le débit de perfusion recommandé à la rubrique "Posologie et mode d'administration Mode d'administration" doit être scrupuleusement observé. Les patients doivent rester sous étroite surveillance pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d'éventuels signes d'intolérance.

Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment

·         en cas de débit de perfusion très rapide,

·         chez les patients hypo- ou agammaglobulinémiques, avec ou sans déficit en IgA,

·         chez les patients qui reçoivent une IgIV pour la première fois ou, dans de rares cas, lors de changement de spécialité à base d'immunoglobuline humaine normale ou lorsqu'il s'est écoulé une longue période depuis la dernière perfusion.

Les vraies réactions d'hypersensibilité sont rares. Elles peuvent se développer dans les très rares cas de déficit en IgA avec présence d'anticorps anti-IgA.

Rarement, l'immunoglobuline humaine normale peut entraîner une chute brutale de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez des patients ayant présenté une bonne tolérance à une administration précédente d'immunoglobuline humaine normale.

Les complications potentielles peuvent souvent être évitées en s'assurant :

·         que les patients ne sont pas hypersensibles à l'immunoglobuline humaine normale en commençant par injecter lentement le produit (≤ 0,5 ml/kg de p. c./h) ;

·         que les patients sont étroitement surveillés à la recherche de tout symptôme pendant toute la durée de la perfusion. En particulier, les patients recevant pour la première fois une immunoglobuline humaine normale, les patients qui ont changé de spécialité ou qui n'ont plus été perfusés pendant une longue période, doivent être maintenus sous observation pendant la première perfusion et pendant la première heure suivant la perfusion, afin de déceler tout signe potentiel d'effet indésirable. Tous les autres patients doivent rester sous surveillance au moins 20 minutes après l'administration.

Il existe des preuves cliniques d'une association entre l'administration d'IgIV et des effets thromboemboliques tels qu'infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire et thromboses veineuses profondes qui semblent être reliés à une augmentation relative de la viscosité sanguine due à l'important afflux d'immunoglobulines chez les patients à risque. La prescription et la perfusion d'IgIV chez les patients obèses ainsi que chez les patients présentant des facteurs de risque préexistants d'accidents thrombotiques (tels que l'âge avancé, l'hypertension, le diabète et les antécédents de maladie vasculaire ou d'épisodes thrombotiques, les patients ayant des troubles thrombophiles acquis ou héréditaires, les patients ayant été longuement immobilisés, les patients avec une hypovolémie sévère, les patients atteints de maladies susceptibles d'augmenter la viscosité sanguine) doivent être réalisées avec prudence.

Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant un traitement par  IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels une insuffisance rénale préexistante, un diabète, une hypovolémie, une surcharge pondérale, la prise concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.

En cas d'insuffisance rénale, l'arrêt de l'administration d'IgIV doit être envisagé.

Bien que ces cas de dysfonctionnement et d'insuffisance rénale aient été associés à l'utilisation de nombreuses spécialités d'IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part. Chez les patients à risque, l'utilisation d'IgIV ne contenant pas de saccharose doit être envisagée. Sandoglobuline 120 mg/ml ne contient pas de glucides tels que le saccharose ou le maltose.

Chez les patients à risque d'insuffisance rénale ou de réactions thromboemboliques, les spécialités d'IgIV doivent être administrées aux valeurs de dose et débit minimales praticables.

Chez tous les patients, l'administration d'IgIV impose :

·         une hydratation correcte avant le début de la perfusion d'IgIV,

·         de surveiller la diurèse,

·         de doser la créatininémie,

·         d'éviter l'association de diurétiques de l'anse.

Lors d'une étude clinique réalisée chez des patients pédiatriques atteints de PTI en phase aiguë, une diminution transitoire légère à modérée des concentrations d'Hb a été observée chez certains enfants après l'administration de Sandoglobuline 120 mg/ml. Chez ces patients, un suivi de l'hémoglobine est recommandé.

En cas d'effet indésirable, le débit d'administration doit être ralenti ou la perfusion arrêtée. Le traitement nécessaire dépend de la nature et de la sévérité de l'effet indésirable.

En cas de choc, le traitement médical standard de l'état de choc devra être appliqué.

Sandoglobuline 120 mg/ml contient de la L-isoleucine en tant qu'excipient. L'apport de l'isoleucine est contre-indiqué chez les patients atteints de la maladie des urines à odeur de sirop d'érable. Cette maladie est un désordre héréditaire du métabolisme oxydatif de décarboxylation. Une augmentation de la L-isoleucine peut être responsable d'une acidose métabolique et engendrer une atteinte cérébrale.

Le nicotinamide est une vitamine soluble dans l'eau et constitue un composant essentiel du corps humain. Il n'existe aucune contre-indication connue. Des concentrations sériques en nicotinamide de 0,64 mmol/l, mesurées après une perfusion de 1 g/kg de p. c. de Sandoglobuline 120 mg/ml, sont bien tolérées. Des concentrations sériques plus élevées peuvent être associées à des céphalées et des nausées.

Sandoglobuline 120 mg/ml contient également, en tant qu'excipient, l'acide aminé non essentiel L-proline et est par conséquent contre-indiqué chez les patients hyperprolinémiques. L'hyperprolinémie est une maladie très rare et seules, quelques familles souffrent de cette affection dans le monde. Les patients hyperprolinémiques présentent une concentration plasmatique élevée en proline ainsi qu'une excrétion urinaire augmentée de la proline, de l'hydroxyproline et de la glycine. Les conséquences médicales semblent modérées dans la plupart des cas, cependant, une incidence plus élevée de maladie rénale a été observée dans certains cas et des troubles neurologiques et du développement mental dans d'autres.

Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d'agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d'infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma et l'inclusion dans le procédé de fabrication d'étapes efficaces pour l'inactivation/élimination virale. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission d'agents infectieux ne peut pas être totalement exclu. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents ou à d'autres types d'agents infectieux.

Les mesures mises en place sont considérées efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le VIH, le VHB et le VHC. Elles peuvent être d'une efficacité limitée vis‑à‑vis des virus non enveloppés tels le VHA et le parvovirus B19.

L'expérience clinique ne rapporte pas de transmission de l'hépatite A ni du parvovirus B19 par les immunoglobulines, les anticorps présents contribuant probablement à la sécurité du produit.

 

Grossesse et allaitement

L'innocuité de ce médicament au cours de la grossesse n'a pas été établie par des essais cliniques contrôlés, et par conséquent ce médicament doit être administré avec précaution chez la femme enceinte. L'expérience clinique avec les immunoglobulines ne suggère aucun effet délétère sur la grossesse, ou pour le foetus et le nouveau-né.

Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait. En raison de sa teneur en nicotinamide, les femmes allaitantes ne doivent pas être traitées avec Sandoglobuline 120 mg/ml.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Vaccins constitués de virus vivants atténués

L'administration d'immunoglobulines peut entraver pour une période d'au moins 6 semaines et jusqu'à 3 mois l'efficacité des vaccins constitués de virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, il faut attendre un délai de 3 mois avant de vacciner avec des vaccins constitués de virus vivants atténués. Dans le cas de la rougeole, cette diminution d'efficacité peut persister jusqu'à 1 an. Par conséquent, il est nécessaire de contrôler la teneur en anticorps chez les patients vaccinés contre la rougeole.

Interférence avec des tests sérologiques

Après injection d'immunoglobulines, l'augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps transférés passivement dans le sang des patients, peut entraîner des résultats faussement positifs des tests sérologiques.

La transmission passive d'anticorps antiérythrocytaires, par exemple A, B, D peut interférer avec certains tests sérologiques de recherche d'allo-anticorps contre les globules rouges (i.e. test de Coombs).

Interactions médicamenteuses

Les patients traités simultanément par la phénytoïne doivent être étroitement surveillés. En effet, il existe un cas publié de toxicité hépatique survenu lors d'une administration concomitante de nicotinamide et de phénytoïne.

Des études formelles d'interactions du nicotinamide avec des médicaments à visée cardiaque tels que les b-bloquants et les vasodilatateurs n'ont pas été réalisées.

 

Effets indésirables

Avec l'immunoglobuline humaine normale pour administration intraveineuse, des réactions indésirables telles que : frissons, céphalée, fièvre, vomissement, réactions allergiques, nausée, arthralgie, faible ou augmenté pression artérielle et lombalgie modérée peuvent survenir occasionnellement.

Plus rarement, les immunoglobulines humaines normales peuvent provoquer une chute brutale de la pression artérielle, dyspnée et/ou tachycardie et, dans des cas isolés, un choc anaphylactique, même chez le patient n'ayant présenté aucune réaction d'hypersensibilité lors d'une administration antérieure.

Des cas réversibles de méningite aseptique, des cas isolés réversibles d'anémie hémolytique/hémolyse ainsi que de rares cas de réactions cutanées transitoires ont été observés avec l'immunoglobuline humaine normale.

Une augmentation de la créatininémie et (ou) une insuffisance rénale aiguë ont été observées.

Très rarement : Des réactions thromboemboliques telles que infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire, thromboses veineuses profondes.

Données des essais cliniques

Durant la phase II et III des études cliniques, des effets indésirables soupçonnés d'être liés au produit, ont été rapportés chez 44 patients sur les 81 patients (54%) qui ont reçu SANDOGLOBULINE 120 mg/ml. Les effets indésirables ont été rapportés plus souvent chez les patients atteints de PTI que ceux atteints de PID, et l'effet indésirable le plus fréquemment signalé était la céphalée. Tous les effets indésirables étaient attendus avec le traitement par IgIV. Ils ont été résumés et classés par système de classe organe du MedDRA et par fréquence dans le tableau suivant, où les taux de fréquence sont basés sur un total de 521 perfusions administrées.

Fréquence des effets indésirables chez 81 patients recevant SANDOGLOBULINE 120 mg/ml en phase II et III des études cliniques (fréquence des effets indésirables sur un total de 521 perfusions).

Système classe organe

Termes MedDRA

Fréquence des effets indésirables par catégorie

Infections et infestations

Infection des voies respiratoires supérieurs

Peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100)

Affections du système nerveux

Céphalée

Très fréquent (≥ 1/10)

Vertiges

Fréquent (≥1/100 et <1/10)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Douleur laryngopharyngée

Peu fréquent

Affections gastro-intestinales

Nausées

Douleur abdominale supérieure

Fréquent

Vomissement

Peu fréquent

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Myalgie, arthralgie, lombalgie

Fréquent

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fatigue, pyrexie, frissons, malaise, douleur

Fréquent

Sensation de chaleur

Peu fréquent

Symptômes pseudogrippaux

Peu fréquent

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Otalgie

Peu fréquent

Lors d'une étude clinique chez des patients pédiatriques atteints de PTI en phase aiguë, une diminution transitoire légère à modérée des concentrations d'Hb a été observée chez certains enfants après l'administration de SANDOGLOBULINE 120 mg/ml. Chez ces patients, un suivi de l'hémoglobine est recommandé.

Pour les informations relatives au risque infectieux, voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.

 

Surdosage

Un surdosage peut conduire à une surcharge liquidienne et une hyperviscosité, en particulier chez le patient à risque, tel les personnes âgées ou les patients insuffisants rénaux.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Antisérums et immunoglobulines : immunoglobuline humaine normale, pour administration intravasculaire, code ATC : J06B A02.

L'immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) ayant un large spectre d'anticorps dirigés contre divers agents infectieux.

L'immunoglobuline humaine normale contient des anticorps IgG présents dans la population normale. Ce produit est préparé à partir de pools de plasma provenant d'au moins 1 000 donneurs. La répartition des sous-classes d'immunoglobulines G est très proche de celle du plasma humain natif.

Des administrations appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeur normale un taux anormalement bas d'IgG. Le mécanisme d'action pour les indications autres que le traitement de substitution n'est pas complètement élucidé, mais comprend des effets immunomodulateurs.

Dans une étude clinique comprenant 16 patients atteints de PTI chronique et traités par Sandoglobuline 120 mg/ml, la durée moyenne de la réponse plaquettaire (numération plaquettaire ≥ 50 x 109/l) était de 6 jours. Ces résultats de laboratoire ne sont pas corrélés à la réponse clinique (les 12 répondeurs présentaient tous une régression significative des symptômes hémorragiques aux jours 8 et 29).

L'immunoglobuline humaine normale a une biodisponibilité complète et immédiate dès l'administration par voie intraveineuse dans la circulation du receveur. Elle se répartit relativement rapidement entre le plasma et le liquide extravasculaire et un équilibre est atteint entre les compartiments intra et extravasculaires en 3 à 5 jours environ.

La demi-vie de Sandoglobuline 120 mg/ml est d'environ 17,6 ± 8,5 jours chez l'adulte normal. Dans une étude contrôlée dans le DIP (n = 17) comparant Sandoglobuline 120 mg/ml et Sandoglobuline poudre et utilisant une dose de 0,3 à 0,8 g/kg de p. c. d'IgG par mois, des demi-vies médianes comparables ont été obtenues : 34 jours versus 41,5 jours, respectivement. Ces résultats sont également comparables à ceux des données publiées.

La demi-vie est susceptible de varier d'un patient à l'autre, en particulier dans le déficit immunitaire primitif.

Les IgG et les complexes immuns d'IgG sont dégradés par les cellules du système réticulo-endothélial.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

32 mois.

Durée de conservation après première ouverture :

SANDOGLOBULINE ne contient pas de conservateur. D'un point de vue microbiologique, à moins que la méthode d'ouverture exclue le risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement.

Précautions particulières de conservation :

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.

Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

Pour une utilisation ambulatoire, le produit peut être retiré du réfrigérateur pour une période unique de 6 mois maximum à une température ne dépassant pas 25°C, sans dépasser la date de péremption. A la fin de cette période, le produit ne doit pas être remis au réfrigérateur  et doit être éliminé. La date à laquelle le produit est sorti du réfrigérateur ainsi que la date calculée de fin de conservation à une température ne dépassant pas 25°C, doivent être écrites sur l'emballage extérieur.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

Le produit doit être amené à température ambiante ou à la température corporelle avant utilisation. Le produit ne doit pas être agité. Comme pour toute solution parentérale, le produit doit être inspecté visuellement pour mettre en évidence la présence de particules, d'un trouble et d'un jaunissement avant son administration. La solution doit être limpide à légèrement opalescente, incolore ou jaune pale. Ne pas utiliser de solutions troubles ou contenant un dépôt. Une légère coloration jaune est sans conséquence et ne doit pas être prise en compte. Une ligne de perfusion spécifique doit être mise en place pour l'administration.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

100 ml de solution en flacon (verre de type II Ph. Eur.) muni d'un bouchon gris (chlorobutyle) et serti par un opercule (aluminium) avec un disque plastique de type flip-off. Boîte de 1 flacon.