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Insuplant 400 u.i./1 ml, solution pour perfusion, boîte de 1 flacon de 10 ml

Insuplant est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable pour perfusion iv (400 UI/1 mL).
Mis en vente le 24/08/1998 par PROSTRAKAN PHARMA et retiré du marché le 11/07/2012. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Insuline humaine

    Excipients

  • Phénol
  • Zinc chlorure
  • Trométamol
  • Poloxamère
  • Glycérol (E422)
  • Chlorhydrique acide (E507)
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • voies digestives et métabolisme

      • médicaments du diabète

        • insulines et analogues

          • insulines et analogues pour injection, d'action rapide

            • insuline humaine d'action rapide

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 24/08/1998 et le 11/07/2012.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Diabète nécessitant un traitement à l'insuline

Indications thérapeutiques

Diabète nécessitant un traitement à l'insuline et lorsque l'utilisation d'une pompe implantable est indiquée.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

- Hypersensibilité au principe actif ou à l'un de ses excipients (voir paragraphe composition).
- INSUPLANT ne doit pas être utilisé dans d'autres pompes que la pompe implantable MiniMed et ne doit jamais être injecté à l'aide des seringues à insuline classiques.

 

Posologie et mode d'administration

PRINCIPES :
- INSUPLANT a été spécifiquement conçu pour être utilisé dans la pompe à insuline implantable MiniMed munie d'un cathéter intrapéritonéal. Il est spécialement stabilisé afin de minimiser la perte d'efficacité dans les conditions de stress mécanique et thermique rencontrées dans de telles pompes.
- L'objectif glycémique et la posologie de l'insuline doivent être déterminés pour chaque individu, et adaptés au régime alimentaire, à l'activité physique et au mode de vie du patient.
DOSES QUOTIDIENNES ET HORAIRE D'ADMINISTRATION :
- Lorsqu'on utilise une pompe à insuline implantable, une partie de la dose d'insuline est perfusée en continu ("débit de base"), et le reste est administré sous forme de bolus d'insuline injectés avant les repas. Se référer au mode d'emploi pour des instructions détaillées concernant la pompe, ses fonctions et les précautions de sécurité nécessaires.
- Il n'existe aucune règle fixe concernant la posologie de l'insuline. Cependant, les besoins moyens en insuline sont souvent de l'ordre de 0,5 à 1,0 UI par kilo de poids corporel par jour. Les besoins métaboliques de base représentent 40 à 60% du total des besoins quotidiens. Par conséquent, environ 40 à 60% de la dose quotidienne sont administrés selon le débit de base, le reste étant administré sous forme de bolus d'insuline injectés avant les repas.
PASSAGE A INSUPLANT :
- Un ajustement posologique peut être nécessaire lors du passage d'une préparation d'insuline à une autre. C'est le cas par exemple lors du passage :
. d'une préparation d'insuline animale (notamment d'origine bovine) à une insuline humaine,
. d'une préparation d'insuline humaine à une autre,
. d'un traitement par l'insuline en solution à un traitement par une insuline de plus longue durée d'action.
- La nécessité d'ajuster (par exemple de réduire) la dose peut se manifester dès le passage à la nouvelle préparation, ou, au contraire, apparaître progressivement sur une période de plusieurs semaines.
- Après passage d'une insuline animale à une insuline humaine, une réduction de la posologie peut être nécessaire, en particulier chez les patients :
. déjà équilibrés avec une glycémie relativement faible au moment du passage,
. ayant une tendance à l'hypoglycémie,
. ayant nécessité antérieurement des doses élevées d'insuline du fait de la présence d'anticorps anti-insuline.
- Il est recommandé d'assurer une surveillance métabolique étroite pendant la période de transition et les premières semaines qui suivent. Chez les patients nécessitant des doses élevées d'insuline du fait de la présence d'anticorps anti-insuline, il faut envisager d'effectuer le passage sous surveillance médicale en milieu hospitalier ou dans un cadre de soins similaire.
AJUSTEMENT POSOLOGIQUE ULTERIEUR :
Une amélioration de l'équilibre métabolique peut conduire à une sensibilité accrue à l'insuline, et donc à une réduction des besoins en insuline. Un ajustement posologique peut également s'avérer nécessaire par exemple en cas de :
- modification du poids corporel du patient,
- modification du mode de vie du patient,
- toute autre circonstance pouvant augmenter la susceptibilité à l'hypoglycémie ou à l'hyperglycémie (voir paragraphe mises en garde et précautions d'emploi).
UTILISATION CHEZ CERTAINS TYPES DE PATIENTS :
En cas d'insuffisance hépatique ou rénale, ainsi que chez les personnes âgées, les besoins en insuline peuvent être diminués (voir paragraphe mises en garde et précautions d'emploi).
ADMINISTRATION :
- INSUPLANT est perfusé par voie intrapéritonéale. Il est conçu pour être administré exclusivement au moyen de la pompe implantable MiniMed. Toute autre forme d'administration pourrait s'avérer dangereuse.
- L'insuline doit toujours être perfusée dans des conditions strictes d'asepsie. Le matériel spécifiquement conçu pour des pompes à insuline rend cette tâche plus aisée (par exemple cathéters, canules).
- Les patients doivent être avertis que la concentration de 400 UI/ml (QUATRE CENT UNITES PAR MILLILITRE) est plus élevée que celle retrouvée dans d'autres insulines présentées en flacons ou cartouches (100 UI/ml). INSUPLANT ne doit pas être aspiré directement dans le flacon.
- Pour plus de détails sur la manipulation, voir paragraphe instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.
MELANGE DES INSULINES :
INSUPLANT ne doit PAS être mélangé à d'autres insulines ou à des analogues de l'insuline.

La solution est limpide, incolore, et a la consistance de l'eau.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- Les patients présentant une hypersensibilité à INSUPLANT et pour qui il n'existe pas de préparation mieux tolérée ne doivent poursuivre le traitement que sous surveillance médicale stricte et - si nécessaire - en association à un traitement anti-allergique.
- Chez les patients présentant une allergie à l'insuline d'origine animale, il est recommandé de procéder à des tests intradermiques avant de passer à INSUPLANT, en raison de la possibilité de réactions immunologiques croisées.
- En cas d'hypoglycémie, la pompe à insuline doit être temporairement rincée à l'aide de la solution de rinçage pour pompe implantable MiniMed (voir section instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination), au moins jusqu'à ce que le patient ait complètement repris conscience.
- En cas d'insuffisance rénale, les besoins en insuline peuvent être diminués en raison d'une réduction du métabolisme de l'insuline. Chez les patients âgés, une altération progressive de la fonction rénale peut provoquer une diminution régulière des besoins en insuline.
- En cas d'insuffisance hépatique sévère, les besoins en insuline peuvent être diminués en raison d'une réduction de la capacité de néoglycogenèse et d'une réduction du métabolisme de l'insuline.
- Si l'équilibre glycémique n'est pas optimal ou si le patient a tendance à présenter des épisodes hyperglycémiques ou hypoglycémiques, il est primordial de revoir les sites et les techniques d'injection, le maniement et le fonctionnement de la pompe, ainsi que les habitudes alimentaires et l'ensemble des facteurs pouvant accroître la tendance à l'hyper- ou l'hypoglycémie, avant d'envisager l'ajustement de la dose d'insuline.
- Hypoglycémie :
Une hypoglycémie peut survenir si la dose d'insuline est trop élevée par rapport aux besoins en insuline.
Il faut être particulièrement prudent et intensifier la surveillance glycémique chez les patients pour lesquels les épisodes hypoglycémiques risqueraient d'avoir des conséquences cliniques particulièrement graves, par exemple en cas de sténose serrée des artères coronaires ou carotidiennes (risque de complications cardiaques ou cérébrales de l'hypoglycémie), de même qu'en cas de rétinopathie proliférante, surtout si celle-ci n'est pas traitée par photocoagulation (risque d'amaurose transitoire après une hypoglycémie).
Les patients doivent connaître les circonstances dans lesquelles les symptômes précurseurs de l'hypoglycémie sont atténués. Les symptômes précurseurs de l'hypoglycémie peuvent être modifiés, atténués ou absents dans certains groupes à risque, à savoir par exemple :
. chez les patients dont l'équilibre glycémique a été nettement amélioré,
. en cas d'installation progressive de l'hypoglycémie,
. chez les patients âgés,
. en cas de neuropathie végétative,
. chez les patients diabétiques de longue date,
. chez les patients présentant des troubles psychiatriques,
. chez les patients recevant un traitement associé par certains médicaments (voir paragraphe interactions).
Dans de telles situations, il peut apparaître une hypoglycémie sévère (avec éventuellement perte de conscience) avant que le patient ne se rende compte de l'hypoglycémie.
Pour réduire le risque d'hypoglycémie, il faut absolument que le patient respecte les consignes posologiques et diététiques, administre correctement l'insuline et connaisse les symptômes de l'hypoglycémie. Les facteurs qui augmentent la susceptibilité à l'hypoglycémie exigent une surveillance particulièrement stricte et peuvent nécessiter un ajustement posologique. Ces facteurs sont les suivants, par exemple :
. changement de zone d'injection,
. amélioration de la sensibilité à l'insuline (par exemple, après élimination des facteurs de stress),
. exercice physique inhabituel, majoré ou prolongé,
. maladie intercurrente (par exemple vomissements, diarrhée),
. écarts de régime,
. repas omis,
. prise d'alcool,
. certains troubles non compensés du système endocrinien (par exemple en cas d'hypothyroïdie, d'hypopituitarisme ou d'insuffisance surrénale),
. administration conjointe de certains autres médicaments.
- Défaillances des pompes à insuline :
. Une hyperglycémie, une acidocétose et un coma peuvent se développer en quelques heures en cas d'obstruction complète du cathéter de la pompe. Dès que le patient constate une élévation rapide de la glycémie ne régressant pas à l'injection d'une dose d'insuline en bolus, la possibilité d'une obstruction du cathéter doit toujours être évoquée.
. En cas de dysfonctionnement de la pompe, les patients doivent toujours avoir à leur disposition un dispositif d'injection (seringue ou stylo à insuline) et de l'insuline en vue d'une injection sous-cutanée. Pour plus de détails concernant les précautions d'emploi des pompes à insuline, se référer au manuel de l'utilisateur.
- Anticorps anti-insuline :
L'apparition d'anticorps anti-insuline a été rapportée chez certains patients lors de l'utilisation par voie intrapéritonéale. La présence de ces anticorps anti-insuline peut rendre nécessaire l'ajustement de la dose d'insuline de manière à corriger une tendance à l'hyperglycémie.
- Maladies intercurrentes :
Toute maladie intercurrente nécessite un renforcement de la surveillance métabolique. Il est souvent indiqué de rechercher la présence de corps cétoniques dans les urines et souvent nécessaire d'ajuster les doses d'insuline. Les besoins en insuline sont souvent accrus. Les patients diabétiques de type 1 doivent continuer à consommer régulièrement au moins une faible quantité de glucides, même s'ils ne peuvent pas ou presque pas s'alimenter, souffrent de vomissements, etc. Ils ne doivent jamais arrêter complètement l'insuline.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
On ne dispose d'aucune donnée sur l'utilisation d'INSUPLANT chez la femme enceinte. L'insuline ne traverse pas la barrière placentaire.
En cas de diabète préexistant ou de diabète gestationnel, il faut impérativement maintenir un bon équilibre métabolique pendant toute la grossesse. Les besoins en insuline peuvent diminuer au cours du premier trimestre de la grossesse et augmentent généralement pendant le deuxième et le troisième trimestres. Immédiatement après l'accouchement, les besoins en insuline diminuent rapidement (risque accru d'hypoglycémie). Une surveillance soigneuse de l'équilibre glycémique est indispensable.
Allaitement :
Il n'existe aucune restriction concernant l'utilisation d'INSUPLANT au cours de l'allaitement. Une adaptation de la dose d'insuline et du régime alimentaire peut s'avérer nécessaire pendant l'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Diverses substances affectent le métabolisme du glucose, ce qui peut nécessiter un ajustement de la dose d'insuline.
- Les médicaments susceptibles de provoquer une augmentation de l'effet hypoglycémiant et de la sensibilité à l'hypoglycémie sont, entre autres, les antidiabétiques oraux, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), le disopyramide, les fibrates, la fluoxétine, les inhibiteurs de la mono-amine-oxydase (IMAO), la pentoxifylline, le propoxyphène, les salicylés et les antibiotiques de type sulfamides.
- Les médicaments susceptibles de réduire l'effet hypoglycémiant sont, entre autres, les corticoïdes, le danazol, le diazoxide, les diurétiques, le glucagon, l'isoniazide, les oestrogènes et progestatifs, les phénothiazines, la somatropine, les agents sympathomimétiques [par exemple épinéphrine (adrénaline), salbutamol, terbutaline] et les hormones thyroïdiennes.
- Les bêtabloquants, la clonidine, les sels de lithium ou l'alcool peuvent soit potentialiser soit atténuer l'effet hypoglycémiant de l'insuline. La pentamidine peut provoquer une hypoglycémie, parfois suivie d'une hyperglycémie.
- D'autre part, sous l'influence d'agents sympatholytiques tels que les bêtabloquants, la clonidine, la guanéthidine et la réserpine, les signes de réaction adrénergique compensatrice peuvent être atténués, voire absents.

 

Effets indésirables

- Hypoglycémie :
. Une hypoglycémie, en général l'effet indésirable le plus fréquent de toute insulinothérapie, peut survenir si les doses d'insuline sont supérieures aux besoins. Les épisodes d'hypoglycémie sévère, surtout s'ils sont répétés, peuvent entraîner des lésions neurologiques. Les épisodes d'hypoglycémie prolongée ou sévère peuvent engager le pronostic vital.
. Chez de nombreux patients, les signes et symptômes de neuroglycopénie sont précédés par des signes de réaction adrénergique compensatrice. En règle générale, plus la chute de la glycémie est importante et rapide, plus le phénomène de réaction adrénergique compensatrice et ses symptômes sont marqués.
- Atteinte de la vision :
. Un changement prononcé de l'équilibre glycémique peut entraîner une altération transitoire de la vision, due à une modification temporaire de la turgescence et de l'index de réfraction du cristallin.
. Une amélioration de l'équilibre glycémique à long terme diminue le risque de progression de la rétinopathie diabétique. Toutefois, une intensification de l'insulinothérapie induisant une amélioration brutale de l'équilibre glycémique peut provoquer une aggravation transitoire de la rétinopathie diabétique. Une hypoglycémie sévère risque de provoquer une amaurose transitoire chez les patients atteints de rétinopathie proliférante, en particulier si celle-ci n'a pas été traitée par photocoagulation.
- Réactions au site d'injection et réactions allergiques :
. Dans de rares cas des réactions légères peuvent survenir au site d'injection. Ces réactions comprennent rougeur, douleur, prurit, urticaire, tuméfaction ou inflammation. La plupart des réactions mineures aux insulines au site d'injection disparaissent généralement en l'espace de quelques jours à quelques semaines.
. Les réactions d'hypersensibilité immédiate à l'insuline sont très rares. Ces réactions à l'insuline ou à ses excipients peuvent s'accompagner, par exemple, de réactions cutanées généralisées, d'un oedème de Quincke, d'un bronchospasme, d'une hypotension et d'un choc et peuvent menacer le pronostic vital.
- Autres réactions :
. L'administration d'insuline peut provoquer la formation d'anticorps anti-insuline. Dans de rares cas, la présence de ces anticorps anti-insuline peut rendre nécessaire l'ajustement de la dose d'insuline, de manière à corriger une tendance à l'hyperglycémie ou à l'hypoglycémie.
. L'insuline peut provoquer une rétention sodée et un oedème, en particulier si l'équilibre métabolique auparavant médiocre se trouve amélioré par une insulinothérapie intensive.

 

Surdosage

- Symptômes :
Un surdosage en insuline peut provoquer une hypoglycémie sévère, pouvant se prolonger et menacer le pronostic vital.
- Conduite à tenir :
. On peut généralement traiter les épisodes d'hypoglycémie légère par un apport oral de glucides. Il peut être nécessaire d'ajuster la posologie du médicament, le régime ou l'activité physique.
. Les épisodes plus sévères, s'accompagnant de coma, convulsions ou troubles neurologiques, peuvent être traités par du glucagon par voie intramusculaire ou sous-cutanée ou du glucose hypertonique par voie intraveineuse. Une hypoglycémie pouvant récidiver après une amélioration clinique apparente, la poursuite de l'apport en glucides et de la surveillance peuvent être nécessaires.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

- Les capacités de concentration et les réflexes peuvent être diminués en cas d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie ou, par exemple, en cas de troubles visuels. Cela peut représenter un risque dans des situations où ces facultés sont de première importance (par exemple la conduite automobile ou l'utilisation de machines).
- Les patients doivent être informés des précautions à prendre avant de conduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier si les symptômes précurseurs d'hypoglycémie sont absents ou diminués ou si les épisodes d'hypoglycémie sont fréquents. On devra évaluer la capacité à conduire un véhicule ou à utiliser des machines dans ces circonstances.

 

Propriétés pharmacologiques

Groupe pharmacothérapeutique : ANTIDIABETIQUES. INSULINE ET SES ANALOGUES, D'ACTION RAPIDE. Code ATC : A10AB01.
- Mode d'action :
L'insuline :
. abaisse la glycémie et favorise les processus anaboliques, de même qu'elle diminue les processus cataboliques,
. augmente le transport du glucose à l'intérieur des cellules ainsi que la formation du glycogène au niveau des muscles et du foie, et améliore l'utilisation du pyruvate. Elle inhibe la glycogénolyse et la néoglucogenèse,
. augmente la lipogenèse au niveau du foie et du tissu adipeux et inhibe la lipolyse,
. favorise le transport des acides aminés à l'intérieur des cellules et favorise la synthèse des protéines,
. favorise la pénétration intracellulaire du potassium.
- Caractéristiques pharmacodynamiques :
INSUPLANT est une insuline d'action rapide et courte.

Chez le sujet sain, la demi-vie sérique de l'insuline est d'environ 4 à 6 minutes. Elle est plus longue chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère. Il faut cependant rappeler que la pharmacocinétique de l'insuline ne reflète pas son action métabolique.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Une fois dans le réservoir de la pompe, l'insuline peut être utilisée pendant 45 jours.
Précautions particulières de conservation :
A conserver entre + 2°C et + 8°C (au réfrigérateur), à distance du compartiment de congélation.
Ne pas congeler.
Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur afin de protéger ce médicament contre la lumière.

- Comme toutes les insulines, INSUPLANT ne doit pas être mélangé avec des solutions contenant des agents réducteurs tels que les thiols et les sulfites. Il convient de rappeler que les insulines neutres dissoutes forment un précipité à un pH d'environ 4,5 à 6,5.
- En ce qui concerne le mélange ou la compatibilité avec les autres insulines, voir paragraphe posologie et mode d'administration. Il faut veiller à ne pas introduire d'alcool ni d'autre produit désinfectant dans la solution d'insuline.

- Les flacons doivent être sortis du réfrigérateur au moins 10 heures avant l'utilisation. INSUPLANT ne doit être utilisé que si la solution est limpide, incolore et sans particules solides visibles, et a la consistance de l'eau.
- Pour l'utilisation de la pompe implantable, le contenu de 2 flacons d'INSUPLANT doit être versé dans le réservoir stérile de la pompe (voir le manuel d'utilisateur de la pompe). Les quantités restantes ne doivent pas être réutilisées. Des conditions strictes d'asepsie doivent être assurées lors du remplissage de la pompe afin d'éviter toute contamination bactérienne du réservoir et toute complication septique.
- Les bulles d'air doivent être éliminées avant de commencer la perfusion (voir le manuel de l'utilisateur de la pompe).
- Voir le manuel de l'utilisateur de la pompe en cas d'obstruction du cathéter ou de dysfonctionnement de la pompe.
- Au moment de l'implantation, l'utilisation de la solution de rinçage pour pompe à insuline implantable MiniMed est nécessaire pour amorcer la pompe. La solution ne doit pas contenir d'insuline. La solution de rinçage est également utilisée après l'implantation de la pompe, notamment lors des procédures de rinçage :
. La mise en action de la pompe avec la solution de rinçage permet le rinçage complet de celle-ci, notamment de tous les espaces morts.
. De la même manière, l'administration forcée de solution de rinçage dans le cathéter permet de lever toute obstruction éventuelle. Cela peut se faire sous forme d'une injection aiguë, répétée si nécessaire, par accès direct au cathéter ou par l'administration prolongée au moyen de la pompe fonctionnant à un débit de perfusion très élevé.
- La solution de rinçage peut être utilisée si une interruption temporaire de l'insulinothérapie s'avère nécessaire sans qu'il soit besoin de procéder à l'ablation de la pompe.
- Dans tous les cas, suivre les instructions données dans le manuel d'utilisation de la pompe.
- En cas de mauvais fonctionnement de la pompe, les patients doivent toujours avoir à leur disposition un dispositif d'injection (seringue) et de l'insuline à la concentration appropriée (100 UI/ml) en vue d'une injection sous-cutanée d'insuline.

10 ml de solution en flacon (verre de type I) avec collerette en aluminium, muni d'un bouchon en chlorobutyle et d'un opercule en polypropylène ; boîte de 1 flacon.