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Metronidazole mylan 0,5 g/100 ml solution injectable pour perfusion en poche, boîte de 20 poches de 100 ml

Metronidazole mylan 0,5g/100ml est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable pour perfusion iv (20) (0,5 %).
Mis en vente le 06/07/1991 par MYLAN et retiré du marché le 07/09/2009. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Métronidazole

    Excipients

  • Sodium hydrogénophosphate
  • Sodium chlorure
  • Citrique acide (E330)
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • autres antibactériens

          • dérivés imidazolés

            • métronidazole

              • antiparasitaires, insecticides

                • antiprotozoaires

                  • médicaments contre l'amibiase et autres protozooses

                    • dérivés nitro-imidazolés

                      • métronidazole

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 06/07/1991 et le 07/09/2009.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection à germes anaérobies
  • Prophylaxie d'infection post-opératoire à germes anaérobies
  • Amibiase intestinale ou hépatique

Indications thérapeutiques

- Elles procèdent de l'activité antibactérienne et antiparasitaire du métronidazole et de ses caractéristiques pharmacocinétiques.
- Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles, notamment dans :
. le traitement curatif des infections médico-chirurgicales à germes anaérobies sensibles ;
. la prophylaxie des infections post-opératoires à germes anaérobies sensibles lors d'intervention chirurgicale digestive ou proctologique, en association à un antibiotique actif sur les germes aérobies ;
. les amibiases sévères de localisation intestinale ou hépatique.
- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Hypersensibilité aux imidazolés.
DECONSEILLE :
- Allaitement : le métronidazole passe dans le lait.
- Associations déconseillées : alcool, disulfirame.

 

Posologie et mode d'administration

Le métronidazole injectable doit être réservé aux malades pour lesquels la voie orale est inutilisable ; on l'administre en perfusion veineuse lente, à raison d'un flacon ou d'une poche de 100 ml (500 mg) perfusé en 30 à 60 minutes.
- Traitement des infections à germes anaérobies :
. Adultes : 1 à 1,50 g par jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses.
. Enfants : 20 à 30 mg/kg/jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses.
Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie lorsque l'état du malade le permet.
- Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie :
L'antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
. Adultes : 30 minutes avant le début de l'intervention, injection intraveineuse d'une dose unique de 1 g.
. Enfants : 30 minutes avant le début de l'intervention, injection intraveineuse d'une dose unique de 20 à 40 mg/kg.
- Amibiase :
. Adultes : 1,50 g par jour (soit 3 perfusions intraveineuses de 500 mg par jour).
. Enfants : 30 à 40 mg/kg/jour en perfusion intraveineuse.
Dans l'amibiase hépatique, au stade abcédaire, l'évacuation de l'abcès doit être effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- Interrompre le traitement en cas d'ataxie, de vertige ou de confusion mentale.
- Tenir compte du risque d'aggravation de l'état neurologique chez les malades atteints d'affections neurologiques centrales et périphériques sévères, fixées ou évolutives.
- Eviter les boissons alcoolisées (effet "antabuse").
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Aucune suspicion de cancérogénicité n'existe chez l'homme bien que ce produit se soit révélé carcinogène chez une certaine espèce de souris, mais non chez le rat et le hamster.
- Contrôler la formule leucocytaire, en cas d'antécédents de dyscrasie sanguine ou de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé. En cas de leucopénie, l'opportunité de la poursuite du traitement dépend de la gravité de l'infection.
- Grossesse : pendant le premier trimestre de la grossesse, il est conseillé, par mesure de prudence, d'éviter l'administration de métronidazole en raison de son passage dans le placenta.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Pendant le premier trimestre de la grossesse, il est conseillé, par mesure de prudence, d'éviter l'administration de métronidazole en raison de son passage dans le placenta.
Allaitement :
Le métronidazole passe dans le lait.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Alcool : du fait d'un effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
- Disulfirame : en raison de bouffées délirantes, d'état confusionnel.
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
Anticoagulants oraux (décrit avec la warfarine) : augmentation de l'effet des anticoagulants oraux et du risque hémorragique par diminution de leur catabolisme hépatique. Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine ; adaptation de la posologie des anticoagulants oraux pendant le traitement par le métronidazole et 8 jours après son arrêt.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
5 fluorouracile : du fait d'une augmentation de la toxicité du 5 fluorouracile par diminution de sa clairance.
INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES :
Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver le test de Nelson.
INCOMPATIBILITES MAJEURES :
Le mélange dans le même flacon ou la même seringue avec d'autres médicaments n'est pas recommandé.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Les effets indésirables sont rares. Cependant, peuvent être observés des troubles digestifs bénins : nausées, goût métallique dans la bouche, anorexie, crampes épigastriques, vomissements et diarrhées.
- Exceptionnellement :
. des signes cutanéomuqueux : urticaire, bouffées vasomotrices, prurit.
. des signes nerveux : céphalées, vertiges.
- A forte posologie et/ou en cas de traitement prolongé :
. des leucopénies ;
. des neuropathies sensitives périphériques qui ont toujours régressé à l'arrêt du traitement.
Par ailleurs, on peut observer une coloration brun-rougeâtre des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTI-INFECTIEUX de la famille des nitro-5-imidazolés.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIMICROBIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S < = 4 mg/L et R > 4 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de Ia géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de Ia sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque Ia variabilité de Ia prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram négatif :
Helicobacter pylori (30%).
- Anaérobies :
. Bacteroïdes fragilis.
. Bifidobacterium (60-70%).
. Bilophila.
. Clostridium.
. Clostridium difficile.
. Clostridium perfringens.
. Eubacterium (20-30%).
. Fusobacterium.
. Peptostreptococcus.
. Prevotella.
. Porphyromonas.
. Veillonella.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
Actinomyces.
- Anaérobies :
. Mobiluncus.
. Propionibacterium acnes.
ACTIVITE ANTIPARASITAIRE :
- Entamoeba histolytica.
- Giardia intestinalis.
- Trichomonas vaginalis.

DISTRIBUTION :
L'injection de 500 mg de métronidazole par voie veineuse donne lieu, après perfusion unique, à un pic moyen de 18 µg/ml à la fin de la perfusion de 20 minutes. Le renouvellement de la perfusion toutes les 8 heures donne lieu à un pic moyen identique, toutes les 12 heures à un pic moyen de 13 µg/ml.
La demi-vie plasmatique est de 8 à10 heures.
La liaison aux protéines sanguines du métronidazole est faible : inférieure à 10%.
Sa diffusion est rapide et importante dans les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.
Il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
BIOTRANSFORMATION :
Le métronidazole donne essentiellement deux métabolites non conjugués ayant une activité antibactérienne de 10 à 30%.
ELIMINATION :
Le métronidazole se concentre essentiellement au niveau du foie et dans la bile. Sa concentration colique est faible. L'excrétion se fait surtout par voie urinaire (40 à 70% dont 20% environ sous forme inchangée), entraînant une coloration des urines en brun ou rougeâtre. L'élimination fécale est faible. Chez l'insuffisant rénal, la demi-vie d'élimination reste inchangée et il n'est pas nécessaire de modifier la posologie. En cas d'hémodialyse, le métronidazole est rapidement éliminé et la demi-vie est réduite à 2 h 30.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
30 mois.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à température ambiante.

100 ml en poche (PVC) ; boîte de 20.