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Etoposide teva 20 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, boîte de 1 flacon de 50 ml

Etoposide teva est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution à diluer pour perfusion iv à base de Etoposide (20 mg/mL).
Mis en vente le 13/10/1998 par TEVA SANTE. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Etoposide

    Excipients

  • Citrique acide (E330)
  • Polysorbate 80 (E433)
  • Ethanol
  • Macrogol

    Classification ATC

    • antinéoplasiques et immunomodulateurs

      • antinéoplasiques

        • alcaloides végétaux et autres médicaments d'origine naturelle

          • dérivés de la podophyllotoxine

            • etoposide

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 13/10/1998.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Carcinome embryonnaire testiculaire
  • Cancer bronchique à petites cellules
  • Cancer bronchique non à petites cellules
  • Choriocarcinome placentaire
  • Cancer du sein
  • Lymphome malin hodgkinien
  • Lymphome malin non hodgkinien
  • Leucémie aiguë

Indications thérapeutiques

- ETOPOSIDE TEVA 20 mg/ml, solution à diluer pour perfusion a démontré son activité en monochimiothérapie ; toutefois, il n'est habituellement utilisé qu'en association, dans les protocoles de polychimiothérapie dans :
. les carcinomes embryonnaires du testicule ;
. les cancers bronchiques à petites cellules ;
. les cancers bronchiques non à petites cellules ;
. les choriocarcinomes placentaires ;
. les cancers du sein antérieurement traités ;
. les lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens ;
. les leucémies aiguës : dans le traitement d'induction de la rémission complète des formes en rechute, et dans certaines modalités de traitement d'entretien de la rémission complète.
- Dans ces deux dernières indications que sont les lymphomes malins et les leucémies aiguës, l'étoposide peut être également utilisé dans les protocoles d'intensification thérapeutique.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
. hypersensibilité à l'étoposide ou aux autres composants ;
. grossesse ;
. allaitement ;
. en association avec : le vaccin contre la fièvre jaune, (voir interactions).
- L'injection intraveineuse directe est proscrite.
DECONSEILLE :
- Ce médicament est généralement déconseillé en association avec les vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) et la phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne).
- Ce médicament contient 3,6 g d'alcool par unité de prise. Il est déconseillé chez les patients souffrant de maladie du foie, d'alcoolisme, d'épilepsie, de même que chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 12 ans.
- Ce médicament est déconseillé en association avec les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool (disulfirame, certains antibactériens, certains antifongiques), les dépresseurs du SNC (antidépresseurs, antihistaminiques, anxiolytiques, neuroleptiques, morphiniques, certains antihypertenseurs), les médicaments destinés au traitement du diabète (chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants).

 

Posologie et mode d'administration

Posologie :
- Par voie intraveineuse, le produit s'administre dans une perfusion de sérum physiologique ou de sérum glucosé, d'une durée qui ne doit pas être inférieure à 60 minutes. La dilution doit se faire extemporanément.
- Les doses unitaires usuelles sont comprises entre 50 et 150 mg/m²/24 H, le plus souvent pendant 1 à 3 jours (ou en cure de 3 à 5 jours tous les 21 à 28 jours) selon le protocole utilisé.
- Dans les protocoles d'intensification thérapeutique (leucémies aiguës, lymphomes malins) :
. 40 à 60 mg/kg en dose unique, lorsque l'étoposide est associé à l'irradiation corporelle totale fractionnée, 3 à 8 jours avant la greffe, en perfusion sur 4 heures
ou :
. 40 mg/kg en dose unique ou 300-400 mg/m² pendant 3 jours consécutifs, lorsque l'étoposide est associé à d'autres chimiothérapies, 3 à 8 jours avant la greffe, en perfusion sur 4 heures.
Mode d'administration :
- L'étoposide peut être dilué dans des solutions injectables de chlorure de sodium à 0,9 pour cent, de glucose à 5 pour cent ou de B27.
- Une solution diluée non limpide ne doit pas être utilisée.
- Les temps de passage de la perfusion ne doivent pas être inférieurs à 60 minutes. En particulier, l'injection intraveineuse directe est proscrite.
Modalités de manipulation :
- La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
- Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- Une surveillance médicale stricte doit être assurée. En particulier, des contrôles sanguins hebdomadaires (commençant avant la prescription du produit, qu'il s'agisse d'une première administration ou d'une reprise de traitement en association à d'autres cytotoxiques) sont indispensables notamment en cas d'administration prolongée. De plus, la vigilance sera accrue en cas de traitement antérieur (radiothérapie et/ou chimiothérapie) qui aurait pu amoindrir les réserves médullaires.
- L'utilisation doit être pesée en fonction du risque de myélosuppression chez les sujets ayant une leucopénie en dessous de 3000/mm3 et/ou une thrombopénie inférieure à 100000/mm3.
- Insuffisance rénale :
Chez l'insuffisant rénal dont la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min, il convient de réduire les doses en fonction de ce paramètre pour chaque patient (voir propriétés pharmacocinétiques).
- Administrer par voie intraveineuse stricte (voir posologie et mode d'administration). ETOPOSIDE TEVA 20 mg/ml, solution à diluer pour perfusion n'est utilisable que par voie intraveineuse stricte en perfusion.
- Conduite à tenir en cas d'extravasation sous perfusion intraveineuse :
. arrêter la perfusion aux premiers signes de brûlures ;
. injecter par voie sous-cutanée un corticoïde (100 à 300 mg d'hydrocortisone ou 4 à 12 mg de dexaméthasone) autour de la lésion ;
. appliquer une pommade à l'hydrocortisone à 1% sur la zone infiltrée, jusqu'à disparition de l'érythème ;
. appliquer des pansements secs, pendant 24 h, sur la zone infiltrée.
- Ce médicament contient 3,6 g d'alcool par unité de prise. Il est déconseillé chez les patients souffrant de maladie du foie, d'alcoolisme, d'épilepsie, de même que chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 12 ans.
- Associations faisant l'objet de précautions d'emploi : anticoagulants oraux.

 

Grossesse et allaitement

L'utilisation de l'étoposide est contre-indiquée chez la femme enceinte et en cas d'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Ce médicament est déconseillé en association avec les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool (disulfirame, certains antibactériens, certains antifongiques), les dépresseurs du SNC (antidépresseurs, antihistaminiques, anxiolytiques, neuroleptiques, morphiniques, certains antihypertenseurs), les médicaments destinés au traitement du diabète (chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants).
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
ASSOCIATION CONTRE-INDIQUEE :
Vaccin anti-amaril (fièvre jaune) :
Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Phénytoïne, (et par extrapolation fosphénytoïne) :
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
- Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) :
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
Immunosuppresseurs (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus) :
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.

 

Effets indésirables

- Leucopénie, et plus rarement thrombopénie, réversibles et non cumulatives, dépendantes de la dose (facteur limitant) (voir mises en garde et précautions d'emploi).
- Une hypotension artérielle peut être observée en cas d'administration intraveineuse trop rapide, inférieure à 60 minutes (voir posologie et mode d'administration).
- Des réactions anaphylactiques, (notamment cardiopulmonaires) peuvent occasionnellement être observées. Elles imposent l'arrêt de la perfusion.
- Leucémie aiguë myéloblastique : Des doses cumulées élevées d'étoposide peuvent accroître le risque de leucémie myéloïde aiguë secondaire, en particulier chez l'enfant traité pour lymphome non hodgkinien. Ce risque est évalué à 1,4% entre la seconde et la sixième année suivant l'instauration du traitement dans les lymphomes non hodgkiniens et à 0,5% dans les lymphomes hodgkiniens et les leucémies lymphoïdes aiguës. Ce risque doit être comparé aux bénéfices attendus du traitement.
- Nausées et vomissements, dans un tiers des cas environ.
- Alopécie : réversible et inconstante.
- Paresthésie périphérique : rarement.
- L'apparition de mucites sévères représente un facteur limitant aux fortes doses (à partir de doses totales supérieures ou égales à 2000 mg).
- Le concentré pour perfusion Etoposide contient du polysorbate 80. Chez des prématurés, un syndrome engageant le pronostic vital et comprenant insuffisance hépatique et rénale, perturbation de la fonction respiratoire, thrombopénie et ascite, a été décrit après l'administration d'une préparation injectable de vitamine E contenant du polysorbate 80.

 

Surdosage

- Aucun antidote spécifique n'est actuellement connu.
- L'étoposide et ses métabolites ne sont pas dialysables.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

En raison de la baisse de vigilance induite par la présence d'alcool, l'attention est attirée sur les risques liés à la conduite de véhicule ou l'utilisation de machine.

 

Propriétés pharmacologiques

ALCALOIDES VEGETAUX ET AUTRES MEDICAMENTS D'ORIGINE NATURELLE.
Code ATC : L01CB01.
(L : anticancéreux et immunomodulateurs).
L'étoposide est un dérivé semi-synthétique de la podophyllotoxine faiblement hydrosoluble. Il inhibe l'entrée en mitose (prophase) des cellules tumorales, vraisemblablement par action sur la topo-isomérase II chargée de ressouder les brins D'ADN après leur cassure. Aux fortes concentrations, une lyse des cellules en mitose est observée.

- La distribution dans le liquide céphalorachidien est variable et faible ; le produit se distribue essentiellement dans le foie, le rein, la rate, le cerveau, le coeur, l'intestin.
- Environ 94% du produit circulant sont liés aux protéines plasmatiques.
- Après administration par voie intraveineuse, les concentrations plasmatiques augmentent proportionnellement à la dose injectée dans l'intervalle de doses allant de 0 à 3 g/m².
- La rapidité de l'élimination de l'étoposide est compatible avec le délai respecté entre la fin de la chimiothérapie et la réinjection de cellules souches hématopoïétiques (72 h en général).
- L'étoposide est caractérisé par une demi-vie plasmatique de 6,8 heures en moyenne (3-12 heures) après administration intraveineuse.
- L'élimination urinaire est de l'ordre de 30 à 60%, dont 25 à 60% sous forme de produit inchangé.
- Chez l'insuffisant rénal : la clairance plasmatique est significativement corrélée avec celle de la créatinine quand celle-ci est inférieure à 60 ml/min/1,73 m², nécessitant un ajustement des doses dans cette population.
- Chez l'insuffisant hépatique, la clairance et la demi-vie plasmatique sont inchangées par rapport à la population de référence.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

- Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans le paragraphe instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination : chlorure de sodium à 0,9 pour cent, glucose à 5 pour cent ou B27.
- La compatibilité physico-chimique des solutions diluées d'étoposide à 0,2 et 0,4 mg/ml a été démontrée avec des poches en PVC mou.
- Les autres poches en PVC (non mou) ne peuvent être utilisées.
- Sur le plan physico-chimique, la compatibilité des solutions diluées d'étoposide (< = 0,4 mg/ml) a été démontrée avec les solutions de cisplatine et de chlorhydrate d'alizapride et de tropisétron lorsque les deux produits sont co-administrés par l'intermédiaire d'un système de perfusion en Y.

- La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement (voir posologie et mode d'administration).
- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
- Les solutions diluées dans du chlorure de sodium 0,9% ou dans du glucose à 5% à la concentration en étoposide de 0,2 mg/ml et de 0,4 mg/ml doivent être utilisées immédiatement. Toutefois, si l'utilisation n'est pas immédiate, les conditions et la durée de conservation avant injection sont sous la responsabilité de l'utilisateur ; mais les données du laboratoire montrent que les solutions à la concentration de 0,2 mg/ml ou 0,4 mg/ml ne devront pas être conservées plus de 12 heures à une température inférieure à 25°C.
- Les concentrations supérieures à 0,4 mg/ml ne doivent pas être utilisées, l'étoposide risquant de précipiter.
- Sur le plan physico-chimique, la compatibilité des solutions diluées d'étoposide (< = 0,4 mg/ml) a été démontrée avec les solutions de cisplatine et de chlorhydrate d'alizapride et de tropisétron lorsque les deux produits sont co-administrés par l'intermédiaire d'un système de perfusion en Y.
- L'étoposide, comme toutes les autres solutions injectables non aqueuses, doit être prélevé au moyen d'une seringue en verre ou en polypropylène.
- La compatibilité physico-chimique des solutions diluées d'étoposide à 0,2 et 0,4 mg/ml a été démontrée avec des poches en PVC mou.
- Les autres poches en PVC (non mou) ne peuvent être utilisées.

50 ml de solution en flacon (verre de type I) avec bouchon (chlorobutyle enduit de téflon inerte noir) ; boîte de 1 flacon.