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Etoposide mylan 20 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, boîte de 10 flacons de 5 ml

Etoposide mylan est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution à diluer pour perfusion iv (10) à base de Etoposide (20 mg/mL).
Mis en vente le 04/02/1997 par MYLAN. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Etoposide

    Excipients

  • Citrique acide (E330)
  • Benzylique alcool
  • Polysorbate 80 (E433)
  • Macrogol 300
  • Ethanol

    Classification ATC

    • antinéoplasiques et immunomodulateurs

      • antinéoplasiques

        • alcaloides végétaux et autres médicaments d'origine naturelle

          • dérivés de la podophyllotoxine

            • etoposide

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 04/02/1997.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Carcinome embryonnaire testiculaire
  • Cancer bronchique à petites cellules
  • Cancer bronchique non à petites cellules
  • Choriocarcinome placentaire
  • Cancer du sein
  • Lymphome malin hodgkinien
  • Lymphome malin non hodgkinien
  • Leucémie aiguë

Indications thérapeutiques

L'étoposide a démontré son activité en monochimiothérapie ; toutefois, il n'est habituellement utilisé qu'en association, dans les protocoles de polychimiothérapie des:

·         carcinomes embryonnaires du testicule,

·         cancers bronchiques à petites cellules,

·         cancers bronchiques non à petites cellules,

·         choriocarcinomes placentaires,

·         cancers du sein antérieurement traités,

·         lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens.

·         leucémies aiguës: dans le traitement d'induction de la rémission complète des formes en rechute et dans certaines modalités de traitement d'entretien de la rémission complète.

Lymphomes malins et leucémies aiguës: l'étoposide peut être également utilisé dans des protocoles d'intensification thérapeutique.
L'activité immunosuppressive de l'étoposide administré seul dans la prévention du rejet de la greffe n'est pas documentée.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Hypersensibilité antérieure démontrée vis-à-vis de ce médicament.

Femme enceinte ou qui allaite: voir rubrique Grossesse et allaitement.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

Les doses unitaires usuelles sont comprises entre 50 et 150 mg/m2/24 heures, en cures de 1 à 3 jours tous les 21 à 28 jours.

Dans les protocoles d'intensification thérapeutique (leucémies aiguës, lymphomes malins):

·         40 à 60 mg/kg en dose unique, lorsque l'étoposide est associé à l'irradiation corporelle totale fractionnée ;
ou :

·         40 mg/kg en dose unique ou 300 à 400 mg/m2 pendant 3 jours consécutifs, lorsque l'étoposide est associé à d'autres chimiothérapies, 3 à 8 jours avant la greffe, en perfusion sur 4 heures.

Mode d'administration

Voie intraveineuse stricte en perfusion.

L'étoposide, comme toutes les autres solutions injectables non aqueuses, doit être prélevé au moyen d'une seringue en verre ou en polypropylène.

L'étoposide peut être dilué dans des solutions injectables de chlorure de sodium à 0,9 %, de glucose à 5 %, de B27.

Une solution diluée non limpide ne doit pas être utilisée.

Les temps de passage de la perfusion ne doivent pas être inférieurs à 60 minutes. En particulier, l'injection intraveineuse directe est proscrite.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Cette spécialité est réservée à l'usage hospitalier.

Une surveillance médicale stricte doit être assurée. En particulier, des contrôles sanguins réguliers et périodiques (commençant avant la prescription du produit, qu'il s'agisse d'une première administration ou d'une reprise de traitement) sont indispensables.

L'utilisation doit être pesée en fonction du risque de myélosuppression chez les sujets ayant une leucopénie inférieure à 3 000/mm3 et/ou une thrombopénie inférieure à 100 000/mm3.

Chez l'insuffisant rénal dont la clairance plasmatique à la créatinine est inférieure à 60 ml/min, il convient de réduire les doses en fonction de ce paramètre pour chaque patient (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

L'étoposide solution injectable n'est utilisable que par voie intraveineuse stricte en perfusion.

Ce médicament contient 248 mg/ml d'éthanol (alcool), c'est-à-dire jusqu'à 3,4 g par dose, ce qui équivaut à 90 ml de bière, 35 ml de vin par dose.

L'utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.

La quantité d'alcool dans ce médicament peut modifier les effets d'autres médicaments.

Conduite à tenir en cas d'extravasation sous perfusion intraveineuse:

·         arrêter la perfusion aux premiers signes de brûlures,

·         injecter par voie sous-cutanée un corticoïde (100 à 300 mg d'hydrocortisone ou 4 à 12 mg de dexaméthasone) autour de la lésion,

·         appliquer une pommade à l'hydrocortisone à 1 % sur la zone infiltrée, jusqu'à disparition de l'érythème,

·         appliquer des pansements secs, pendant 24 h, sur la zone infiltrée.

 

Grossesse et allaitement

Contre-indiqué.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Associations à prendre en compte

+ ciclosporine : risque d'immunosuppression excessive et de pseudolymphomes.

+ vaccins vivants atténués : risque de maladie généralisée éventuellement mortelle ; utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe.

 

Effets indésirables

·         Leucopénie, et plus rarement, thrombopénie. réversibles et non cumulatives (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), dépendantes de la dose (facteur limitant).

·         Une hypotension artérielle peut être observée en cas d'administration intraveineuse trop rapide.

·         Des réactions anaphylactiques (notamment cardiopulmonaires) peuvent être occasionnellement (2 % des cas) observées.

·         Nausées et vomissements, dans un tiers des cas environ.

·         Alopécie: réversible et inconstante.

·         Paresthésies périphériques: rarement.

·         L'apparition de mucites sévères représente un facteur limitant aux fortes doses (à partir de doses totales ≥ 2 g).

·         Leucémies aiguës secondaires: les doses cumulées élevées d'étoposide peuvent accroître le risque de leucémie myéloïde aiguë secondaire, en particulier chez l'enfant traité pour lymphome non hodgkinien. Ce risque est évalué à 1,4 % entre la seconde et la sixième année suivant l'instauration du traitement dans les lymphomes non hodgkiniens et à 0,5 % dans les lymphomes hodgkiniens et les leucémies lymphoïdes aiguës.
Ce risque est également d'environ 1 % chez les patients traités pour tumeurs des cellules germinales.

 

Surdosage

Aucun antidote n'est actuellement connu. L'étoposide et ses métabolites ne sont pas dialysables.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Après administration d'étoposide, des nausées et des vomissements ainsi que des réactions aiguës d'hypersensibilité associées à une hypotension peuvent survenir et perturber l'aptitude à la conduite automobile et à l'utilisation de machines.

Ce médicament contient de l'alcool ce qui peut aggraver les conséquences des effets indésirables sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

 

Propriétés pharmacologiques

L01C B01: ANTICANCEREUX ET IMMUNOSUPPRESSEURS

Dérivé de la podophyllotoxine.

Cytostatique actif sur l'ADN.

L'étoposide est un dérivé semi-synthétique de la podophyllotoxine faiblement hydrosoluble.

Il inhibe l'entrée en mitose (prophase) des cellules tumorales, par action sur la topo-isomérase II. Aux fortes concentrations, une lyse des cellules en mitose est observée.

La distribution dans le liquide céphalorachidien est variable et faible ; le produit se distribue essentiellement dans le foie, le rein, la rate, le cerveau, le coeur, l'intestin. Environ 94 % du produit circulant sont liés aux protéines plasmatiques. Après administration par voie intraveineuse, les concentrations plasmatiques augmentent proportionnellement à la dose injectée dans l'intervalle de doses allant de 0 à 3 g/m2. La rapidité de l'élimination de l'étoposide est compatible avec le délai respecté entre la fin de la chimiothérapie d'intensification et la réinjection de cellules souches hématopoïétiques (72 heures, en général). L'étoposide est caractérisé par une demi-vie plasmatique de 6,8 heures en moyenne (3 à 12 heures) après administration intraveineuse. L'élimination urinaire de l'étoposide est de l'ordre de 30 à 60 %, dont 25 à 50 % sous forme de produit inchangé.

Chez l'insuffisant rénal, la clairance plasmatique est significativement corrélée avec celle de la créatinine quand celle-ci est inférieure à 60 ml/min/1,73 m2, nécessitant un ajustement des doses dans cette population.

Chez l'insuffisant hépatique, clairance et demi-vie plasmatique sont inchangées par rapport à la population de référence.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

Avant dilution: 3 ans.

Après dilution: la solution peut être conservée au maximum 6 heures à une température ne dépassant pas 25°C.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Ne pas mettre au réfrigérateur.

En l'absence d'études de comptabilité, il est recommandé de ne pas associer d'autres médicaments en perfusion simultanée dans le même flacon.

L'étoposide, comme toutes les autres solutions injectables non aqueuses, doit être prélevé au moyen d'une seringue en verre ou en polypropylène.

L'étoposide peut être dilué dans des solutions injectables de chlorure de sodium à 0,9 %, de glucose à 5 %, de B27.

Les solutions montrant des signes de précipitation ne doivent pas être utilisées.

5 ml en flacon (verre) ; boîte de 10