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Rovamycine 1,5 millions d'unites internationales, lyophilisat pour usage parentéral, boîte de 1 flacon de 1,50 millions ui

Rovamycine est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de lyophilisat pour usage parentéral à base de Spiramycine (1,5 MUI).
Mis en vente le 30/03/1987 par SANOFI-AVENTIS FRANCE. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Spiramycine

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • macrolides et lincosamides

          • macrolides

            • spiramycine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 30/03/1987.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Pneumopathie aiguë
  • Surinfection de bronchopneumopathie chronique
  • Asthme infecté

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la spiramycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles, notamment dans les manifestations bronchopulmonaires aiguës:

· pneumopathies aiguës,

· surinfection des bronchopneumopathies chroniques,

· asthme infecté.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :

·         en cas d'hypersensibilité à la spiramycine ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition,

·         chez les sujets à risque de « QT long » :

o        syndrome du QT long congénital connu ou antécédent familial de syndrome du QT long congénital (sauf si un ECG a éliminé ce diagnostic),

o        ou allongement acquis connu de l'intervalle QT d'origine médicamenteuse, métabolique ou cardiovasculaire.

·         en association avec les médicaments donnant des torsades de pointes :

o        les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide),

o        les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide),

o        le sultopride (neuroleptique benzamide),

o        autres : arsénieux, diphémanil, dolasétron IV, mizolastine, lévofloxacine, moxifloxacine, prucalopride, torémifène, vincamine IV, érythromycine IV, dronédarone, méquitazine, citalopram, disopyramide, dofétilide, dompéridone, dronédarone, escitalopram, hydroquinidine, vandétanib (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

Ce médicament est réservé à l'adulte.

Chez le sujet aux fonctions rénales normales

1,5 M.U.I. toutes les 8 heures (soit 4,5 M.U.I. par jour) en perfusion lente.

En cas d'infection sévère, la posologie peut être doublée.

Dès que l'état clinique du patient le permet, le relais peut être assuré par la voie orale.

Chez le sujet insuffisant rénal

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Mode d'administration

Dissoudre le contenu d'un flacon à l'aide de 4 ml d'eau pour préparations injectables. Administrer en perfusion lente d'une heure dans un volume minimal de 100 ml de solution injectable de glucose à 5 pour cent.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

La survenue, en début de traitement, d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules, doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique Effets indésirables) ; elle impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de spiramycine seule ou associée.

La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.

L'absence d'élimination rénale de la molécule active permet de ne pas modifier les posologies en cas d'insuffisance rénale.

De très rares cas d'anémie hémolytique ayant été rapportés chez les patients ayant un déficit en Glucose-6-Phosphate-Déshydrogénase, l'utilisation de la spiramycine dans cette population de patients n'est pas recommandée.

La spiramycine par voie IV fait partie des médicaments donnant des torsades de pointes. Selon les médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, l'association avec la spiramycine IV est contre-indiquée ou déconseillée (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

L'utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, l'utilisation large de la spiramycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou foetotoxique de cette molécule.

Allaitement

Le passage de la spiramycine dans le lait maternel est non négligeable. Des troubles digestifs ont été décrits chez le nouveau-né. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Torsades de pointes

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments antiarythmiques ou non. La spiramycine par voie IV fait partie des médicaments donnant des torsades de pointes. L'hypokaliémie (diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes, tétracosactide) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) et un espace QT long préexistant, congénital ou acquis.

Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications)

+        Médicaments donnant des torsades de pointes : antiarythmiques de classe la (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), sultopride (neuroleptique benzamide), autres torsadogènes (arsénieux, diphémanil, dolasétron IV, érythromycine IV,  lévofloxacine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, torémifène, vincamine IV), dronédarone, méquitazine, citalopram, disopyramide, dofétilide, dompéridone, dronédarone, escitalopram, hydroquinidine, vandétanib.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Associations déconseillées

+        Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

+        Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupenthixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+        Méthadone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+        Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvedilol, metoprolol, nebivolol), bradycardisants [notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, certains antiaryhtmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques (ambenomium, donepezil, galantamine, memantine, neostigmine, pyridostigmine, rivastigmine)]

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardiographique.

+        Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracoside, amphotéricine B par voie IV)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

+        Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

+        Lévodopa

En cas d'association avec la carbidopa : inhibition de l'absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa.

+        Hydroxyzine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

Site d'injection

irritation veineuse rare et de gravité moyenne nécessitant exceptionnellement une interruption du traitement.

Système gastro-intestinal 

gastralgies, nausées, vomissements, diarrhée et très rares cas de colites pseudo-membraneuses.

Peau et annexes 

éruptions, urticaire, prurit.

très rarement oedème de Quincke, chocs anaphylactiques.

très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Système nerveux central et périphérique

paresthésies occasionnelles et transitoires.

Manifestations hépatiques

très rares cas d'anomalies des tests hépatiques.

Fréquence indéterminée : cas d'hépatite cholestatique, mixte ou plus rarement cytolytique.

Lignée sanguine

de très rares cas d'anémie hémolytique ont été rapportés (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Système cardiovasculaire

très rares cas d'allongement de l'intervalle QT.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr

 

Surdosage

Il n'y a pas de dose toxique connue pour la spiramycine.

Les signes attendus à forte dose sont digestifs: nausées, vomissements, diarrhée.

Des cas d'allongement de l'intervalle QT régressifs à l'arrêt du traitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes doses de spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez les sujets à risque d'allongement de l'intervalle QT.

En cas de surdosage en spiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l'intervalle QT, ce d'autant qu'il existe d'autres facteurs de risque associé (hypokaliémie, allongement congénital de l'intervalle QTc, association aux médicaments prolongeant l'intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes). Il n'existe pas d'antidote spécifique.

Le traitement symptomatique est recommandé.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique: ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, Code ATC: J01FA02.

Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 1 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

 

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

 

Corynebacterium diphtheriae

 

Entérocoques

50 - 70 %

Rhodococcus equi

 

Staphylococcus méti-S

 

Staphylococcus méti-R *

70 - 80 %

Streptococcus B

 

Streptococcus non groupable

30 - 40 %

Streptococcus pneumoniae

35 - 70 %

Streptococcus pyogenes

16 - 31 %

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

 

Branhamella catarrhalis

 

Campylobacter

 

Legionella

 

Moraxella

 

Anaérobies

Actinomyces

 

Bacteroides

30 - 60 %

Eubacterium

 

Mobiluncus

 

Peptostreptococcus

30 - 40 %

Porphyromonas

 

Prevotella

 

Propionibacterium acnes

 

 

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

Autres

Borrelia burgdorferi

 

Chlamydia

 

Coxiella

 

Leptospires

 

Mycoplasma pneumoniae

 

Treponema pallidum

 

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

 

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

 

Aérobies à Gram négatif

Neisseria gonorrhoeae

 

Anaérobies

 

Clostridium perfringens

Autres

Ureaplasma urealyticum

ESPÈCES RÉSISTANTES

 

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Nocardia asteroïdes

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Entérobactéries

 

Haemophilus

Pseudomonas

Anaérobies

Fusobacterium

Autres

Mycoplasma hominis

La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.

* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Distribution

Après administration de 1,5 M.U.I. de spiramycine en perfusion d'une heure, la concentration sérique maximale est d'environ 2,30 microgrammes/ml.

La demi-vie d'élimination apparente est de l'ordre de 5 heures. Lors d'un traitement à raison de 1,5 M.U.I. de spiramycine toutes les 8 heures, l'état d'équilibre est atteint à la fin du 2ème jour (Cmax : environ 3 microgrammes/ml, Cmin: environ 0,50 microgramme/ml).

Le volume de distribution tissulaire est important et les concentrations parenchymateuses en spiramycine sont très supérieures aux concentrations sériques.

La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le lait maternel.

Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.

Ces propriétés expliquent l'activité des macrolides sur les bactéries intracellulaires.

Biotransformation

La spiramycine est métabolisée dans le foie, avec formation de métabolites inconnus chimiquement mais actifs.

Excrétion

· L'excrétion biliaire est prépondérante.

· L'élimination urinaire de la spiramycine sous forme active représente environ 14% de la dose administrée.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

18 mois.

12 heures après reconstitution.

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation.

Il est préférable de ne pas mélanger Rovamycine 1,5 MUI poudre pour usage parentéral avec un autre médicament dans le flacon de perfusion.
Dissoudre le contenu d'un flacon à l'aide de 4 ml d'eau pour préparations injectables. Administrer en perfusion lente d'une heure dans un volume minimal de 100 ml de solution injectable de glucose à 5 pour cent

1,5 millions d'Unités Internationales en flacon (verre). Boîte de 1.