Risedronate ratiopharm 35 mg, comprimé pelliculé, boîte de 12
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Risedronate ratiopharm est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé (12) à base de Risédronate (35 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 02/11/2010 par TEVA SANTE au prix de 32,39€ et retiré du marché le 03/10/2014.
À propos
- Risédronate monosodique
Principes actifs
- Noyau :
- Amidon de maïs
- Cellulose microcristalline (E460)
- Crospovidone (E1202)
- Magnésium stéarate (E572)
- Pelliculage :
- Opadry blanc OY-LS-28908 :
- Hypromellose (E464)
- Lactose
- Titane dioxyde (E171)
- Macrogol 4000
Excipients
muscle et squelette
médicaments pour le traitement des désordres osseux
médicaments agissant sur la minéralisation
bisphosphonates
acide risédronique
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 02/11/2010 et le 03/10/2014.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Ostéoporose post-ménopausique
- Ostéoporose chez l'homme
Indications thérapeutiques
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique, dans le but de réduire le risque de fractures vertébrales. Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique avérée, dans le but de réduire le risque de fractures de hanche (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Traitement de l'ostéoporose chez les hommes à risque élevé de fractures (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
· Hypersensibilité au risédronate monosodique ou à l'un des excipients.
· Hypocalcémie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
· Grossesse et allaitement.
· Insuffisance rénale sévère (Clairance de la créatinine < 30 ml/min).
Posologie et mode d'administration
Chez l'adulte, la dose quotidienne recommandée est d'un comprimé à 35 mg une fois par semaine, par voie orale. Le comprimé doit être pris le même jour chaque semaine. L'alimentation interfère sur l'absorption du risédronate sodique. Par conséquent, afin d'obtenir une absorption optimale, les patients doivent prendre le risédronate :
· avant le petit déjeuner : au moins 30 minutes avant l'absorption des premiers aliments, des autres médicaments ou boissons (autre que de l'eau plate) de la journée.
Les patients seront informés que s'ils oublient une dose, ils devront prendre un comprimé de risédronate à 35 mg le jour où ils se rendent compte de leur oubli, puis ils reprendront la posologie habituelle (un comprimé par semaine) en prenant un comprimé le jour de la prise habituelle. Ils ne devront en aucun cas prendre deux comprimés le même jour.
Le comprimé doit être avalé entier, sans être croqué et sans le laisser fondre dans la bouche. Pour faciliter la libération du comprimé dans l'estomac, le comprimé de risédronate doit être avalé en position verticale (assis ou debout), avec un grand verre d'eau plate (≥ 120 ml). Les patients ne doivent pas s'allonger au cours des 30 minutes qui suivent la prise du comprimé (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Une supplémentation en calcium et en vitamine D sera à envisager, si l'apport alimentaire est insuffisant.
La durée optimale du traitement par bisphosphonates pour l'ostéoporose n'a pas été établie. La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée régulièrement au cas par cas en fonction des bénéfices et des risques potentiels de RISEDRONATE RATIOPHARM, particulièrement après 5 ans ou plus de traitement.
Sujets âgés
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire car la biodisponibilité, la distribution et l'élimination sont identiques chez les sujets âgés (> 60 ans) et chez les sujets plus jeunes. Ceci a été également démontré chez la population post-ménoposée très âgée, de 75 ans et plus.
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère à modérée mais l'utilisation de risédronate sodique est contre-indiquée en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine supérieure à 30 ml/min) (voir rubriques Contre-indications et Propriétés pharmacocinétiques).
Population pédiatrique
Le risédronate de sodium est déconseillé pour un usage chez les enfants de moins de 18 ans en raison de données insuffisantes sur sa sécurité et son efficacité (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Comprimé pelliculé blanc biconvexe rond, de 11,2 mm de diamètre et 5,0 mm d'épaisseur, comportant la mention « 35 » inscrit sur une face.
Mises en garde et précautions d'emploi
Les aliments, boissons (autres que de l'eau plate faiblement minéralisée) et certains médicaments contenant des cations polyvalents (tels que calcium, magnésium, fer et aluminium) interfèrent sur l'absorption des bisphosphonates et ne doivent pas être pris en même temps que le risédronate (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Afin d'obtenir l'efficacité escomptée, un strict respect des recommandations posologiques est nécessaire (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
L'efficacité des bisphosphonates dans le traitement de l'ostéoporose est liée à la présence d'une Densité Minérale Osseuse (DMO) basse et/ou d'une fracture prévalente.
Un âge élevé ou des facteurs de risque cliniques de fractures seuls ne sont pas des raisons suffisantes pour initier un traitement de l'ostéoporose par un bisphosphonate.
Les preuves étayant l'efficacité des bisphosphonates (dont le risédronate) chez les patients très âgés (> 80 ans) sont limitées (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Les bisphosphonates ont été associés à une oesophagite, une gastrite et des ulcérations oesophagiennes et gastro-duodénales.
Le risédronate doit être utilisé avec une attention particulière :
· chez les patients qui ont des antécédents de troubles oesophagiens pouvant retarder le transit ou la vidange oesophagienne (par exemple, sténose ou achalasie),
· chez les patients qui sont dans l'incapacité de se tenir en position verticale (assise ou debout) pendant au moins 30 minutes après la prise du comprimé,
· s'il est donné à des patients qui ont des problèmes actifs ou récents au niveau de l'oesophage ou de la partie supérieure du système gastro-intestinal.
Le prescripteur doit insister particulièrement sur l'importance des instructions posologiques chez ces patients et la nécessité de surveiller tout signe ou symptôme d'éventuelle réaction oesophagienne. Il sera demandé aux patients de consulter un médecin sans délai en cas d'apparition de symptômes d'irritation oesophagienne, tels qu'une dysphagie, une douleur à la déglutition, une douleur rétrosternale ou la survenue/aggravation d'un pyroris.
Une hypocalcémie doit être traitée avant l'instauration du risédronate. Les autres troubles du métabolisme osseux et minéral (par exemple, dysfonctionnement parathyroïdien, hypovitaminose D) doivent être traités dès l'initiation du traitement par risédronate.
Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (y compris une ostéomyélite) a été rapportée chez des patients atteints de cancer et recevant des traitements médicamenteux comprenant des bisphosphonates administrés principalement par voie intraveineuse. La plupart de ces patients avaient également reçu une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients atteints d'ostéoporose traités par bisphosphonates oraux.
Un examen dentaire ainsi que des soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagés avant l'instauration d'un traitement par bisphophonates chez les patients présentant des facteurs de risque associés (par exemple : cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticothérapie, mauvaise hygiène buccale).
Au cours du traitement, ces patients doivent éviter si possible toute intervention dentaire invasive. Chez les patients qui développent une ostéonécrose de la mâchoire au cours d'un traitement par bisphophonates, une chirurgie dentaire peut aggraver cette atteinte. Chez les patients nécessitant une intervention dentaire, aucune donnée ne permet de suggérer que l'arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le risque d'ostéonécrose de la mâchoire. L'appréciation de l'état clinique par le médecin traitant doit orienter la prise en charge de chaque patient, en se basant sur l'évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque.
Fractures atypiques du fémur
Des fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires ont été rapportées sous bisphosphonates, principalement chez des patients traités au long cours pour ostéoporose. Ces fractures transverses ou obliques courtes peuvent survenir sur n'importe quelle partie du fémur du dessous du petit trochanter jusqu'au dessus de la zone supracondylienne. Ces fractures surviennent après un traumatisme minime ou sans traumatisme, et certains patients présentent une douleur dans la cuisse ou l'aine, souvent associée à des signes radiologiques de fractures de stress, des semaines ou des mois avant la fracture fémorale.
Les fractures sont souvent bilatérales ; par conséquent, le fémur controlatéral doit être examiné chez les patients traités par bisphosphonates ayant eu une fracture fémorale diaphysaire. Une mauvaise consolidation de ces fractures a été également rapportée. L'arrêt du traitement par bisphosphonates chez les patients chez lesquels une fracture fémorale atypique est suspectée, doit être envisagé en fonction de l'évaluation du bénéfice/risque pour le patient.
Durant le traitement par bisphosphonates, les patients doivent être informés que toute douleur au niveau de la cuisse, de la hanche ou de l'aine doit être rapportée et tous les patients présentant de tels symptômes devront être examinés pour rechercher une fracture fémorale atypique.
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation du risédronate sodique chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Le risque potentiel chez les femmes n'est pas connu.
Allaitement
Les études chez l'animal indique qu'une faible quantité de risédronate de sodium passe dans le lait maternel.
Le risédronate de sodium ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et l'allaitement.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune étude spécifique d'interactions n'a été réalisée. Cependant aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'a été retrouvée pendant les essais cliniques. Respectivement 33 % et 45 % des patients ayant participé aux études de Phase III du risédronate monosodique en administration journalière dans l'ostéoporose, ont utilisé de l'aspirine ou des AINS. Dans l'étude de Phase III avec administration hebdomadaire chez des femmes ménopausées, l'utilisation d'acide acétylsalicylique ou d'AINS a été rapportée par respectivement 57 et 40 % des patientes. Parmi les utilisateurs réguliers d'acide acétylsalicylique ou d'AINS (au moins 3 jours par semaine), l'incidence des effets secondaires gastro-intestinaux hauts a été identique chez les patients traités par risédronate monosodique et les témoins.
Si nécessaire, le risédronate monosodique peut être utilisé en association à un traitement oestrogénique substitutif (pour les femmes uniquement).
La prise simultanée de médicaments contenant des cations polyvalents (par exemple calcium, magnésium, fer et aluminium) peut interférer sur l'absorption du risédronate (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Le risédronate monosodique n'est pas métabolisé au niveau systémique, n'entraîne pas d'induction enzymatique au niveau du cytochrome P450 et a un faible taux de fixation aux protéines.
Effets indésirables
Le risédronate a été étudié lors d'essais cliniques de phase III chez plus de 15 000 patients.
Dans ces essais cliniques, la majorité des effets indésirables a été d'intensité légère à modérée et n'a généralement pas nécessité l'interruption du traitement.
Les événements indésirables rapportés dans les essais cliniques de phase III chez des femmes ménopausées ostéoporotiques traitées jusqu'à 36 mois par le risédronate sodique 5 mg/jour (n = 5020) ou un placebo (n=5048) et considérés comme d'imputation possible ou probable au risédronate sodique sont indiqués ci-dessous, en utilisant la convention suivante (incidence des événements indésirables versus placebo notée entre parenthèses) :
· très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000).
Affections du système nerveux
· Fréquent : céphalées (1,8 % vs. 1,4 %).
Affections oculaires:
· Peu fréquent : iritis*.
Affections gastro-intestinales
· Fréquent : constipation (5,0 % vs. 4,8 %), dyspepsie (4,5 % vs. 4,1 %), nausées (4,3 % vs. 4,0 %), douleur abdominale (3,5 % vs. 3,3 %), diarrhée (3,0 % vs. 2,7 %).
· Peu fréquent : gastrite (0,9 % vs. 0,7 %), oesophagite (0,9 % vs. 0,9 %), dysphagie (0,4 % vs. 0,2 %), duodénite (0,2 % vs. 0,1 %), ulcère oesophagien (0,2 % vs. 0,2 %).
· Rare : glossite (< 0,1 % vs. 0,1 %), sténose oesophagienne (< 0,1 % vs. 0,0 %).
Affections musculo-squelettiques et systémiques
· Fréquent : douleurs musculo-squelettiques (2,1 % vs. 1,9 %).
Après la commercialisation, les effets indésirables suivant ont été rapportés (fréquence rare) : fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires (effets indésirables de classe des bisphosphonates).
Investigations
· Rare : anomalies des explorations fonctionnelles hépatiques*.
* Résultats non significatifs dans les études de Phase III sur l'ostéoporose ; fréquence basée sur les événements indésirables/analyses biologiques/réadministration positive lors des essais cliniques précoces.
Dans une étude d'une année, en double insu, comparant le risédronate sodique à 5 mg/jour (n = 480) et le risédronate sodique à 35 mg/semaine (n = 485) chez des femmes ménopausées ostéoporotiques, les profils globaux de tolérance et de sécurité d'emploi ont été similaires. On a rapporté les réactions indésirables supplémentaires suivantes, considérées par les investigateurs comme d'imputation possible ou probable au médicament (incidence supérieure sous risédronate à 35 mg que sous risédronate sodique à 5 mg) : troubles gastro-intestinaux (1,6 % vs. 1,0 %) et douleurs gastro-intestinales (1,2 % vs. 0,8 %).
Dans une étude de 2 ans réalisée chez des hommes ostéoporotiques, les profils globaux de tolérance et de sécurité d'emploi ont été similaires dans le groupe traité et le groupe sous placebo. Les réactions indésirables étaient comparables à celles observées auparavant chez les femmes.
Investigations
Une diminution précoce, transitoire, légère et asymptomatique de la calcémie et de la phosphatémie a été observée chez certains patients.
Les autres réactions indésirables suivantes ont été rapportées après la mise sur le marché (fréquence indéterminée) :
Affections oculaires
Iritis, uvéite.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Ostéonécrose de la mâchoire.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Hypersensibilité et réactions cutanées, incluant angio-oedème, éruption généralisée, urticaire, réactions cutanées bulleuses et angéïte leucocytoclastique, dont certaines sévères comme des cas de Syndrome de Stevens-Johnson et d'érythrodermie bulleuse avec épidermolyse.
Alopécie.
Affections du système immunitaire
Réaction anaphylactique.
Affections hépatobiliaires
Troubles hépatiques sévères. Dans la plupart des cas rapportés, les patients étaient également traités avec d'autres produits connus pour causer des troubles hépatiques.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le risédronate monosodique n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : bisphosphonates, code ATC : M05 BA07.
Le risédronate sodique est un pyridinyl bisphosphonate qui se fixe sur l'hydroxyapatite osseuse et inhibe la résorption osseuse induite par l'ostéoclaste. Le remodelage osseux est réduit alors que l'activité ostéoblastique et la minéralisation osseuse sont préservées. Dans les études précliniques, le risédronate sodique a révélé une puissante activité antiostéoclastique et anti-résorptive, augmentant la masse osseuse et la force biomécanique de façon dose-dépendante. L'activité du risédronate sodique a été confirmée par la mesure des marqueurs osseux lors d'études pharmacodynamiques et cliniques. Les diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux ont été observées en 1 mois de traitement et ont atteint un pic maximal en 3 à 6 mois. Au bout de 12 mois de traitement, ces diminutions ont été comparables sous risédronate à 35 mg une fois par semaine et sous risédronate à 5 mg/jour.
Dans une étude réalisée chez des hommes ostéoporotiques, des diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux ont été observées au plus tôt après 3 mois de traitement, et ont continué à être observées à 24 mois.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
Plusieurs facteurs de risque sont associés à l'apparition d'une ostéoporose après la ménopause, notamment une diminution de la masse osseuse, une diminution de la densité minérale osseuse, la survenue précoce de la ménopause, des antécédents de tabagisme et des antécédents familiaux d'ostéoporose. La fracture est la conséquence clinique de l'ostéoporose. Le risque de fracture s'accroît avec le nombre de facteurs de risque.
Dans une étude multicentrique d'un an en double insu chez des femmes ménopausées ostéoporotiques, les effets sur la variation moyenne de la DMO au niveau du rachis lombaire ont été équivalents sous risédronate à 35 mg une fois/semaine (n = 485) et sous risédronate à 5 mg/jour (n=480).
Le programme clinique du risédronate sodique administré une fois par jour a étudié l'effet du médicament sur le risque de fractures de hanche et de fractures vertébrales et a inclus des femmes récemment ménopausées ou ménopausées depuis longtemps, avec ou sans fracture. Des doses journalières de 2,5 mg et 5 mg ont été étudiées et tous les groupes, y compris les groupes témoins, ont reçu du calcium et de la vitamine D (lorsque les taux, à l'inclusion, étaient bas). Les risques absolu et relatif de nouvelle fracture vertébrale et de hanche ont été estimés par une analyse de type « délai de survenue du premier événement ».
· Deux essais contrôlés contre placebo (n = 3661) ont inclus des femmes ménopausées de moins de 85 ans présentant des fractures vertébrales à l'inclusion. Le risédronate sodique 5 mg, administré quotidiennement pendant 3 ans a réduit le risque de nouvelles fractures vertébrales par rapport au groupe témoin.
Chez des femmes ayant au moins 1 ou 2 fractures vertébrales, la réduction du risque relatif a été de respectivement 41 et 49 % (incidence respective des nouvelles fractures vertébrales sous risédronate sodique 11,3 % et 18,1 %, sous placebo 16,3 % et 29,0 %). L'efficacité du traitement est apparue dès la première année. Des effets bénéfiques significatifs ont aussi été démontrés chez les femmes présentant des fractures multiples à l'inclusion. Le risédronate sodique, à raison de 5 mg par jour, a aussi réduit la perte de taille annuelle, comparativement à la population du groupe témoin.
· Deux autres essais contrôlés contre placebo ont inclus des femmes ménopausées, de plus de 70 ans, avec ou sans fracture vertébrale à l'inclusion. Les femmes incluses étaient âgées de 70 à 79 ans et avaient un T-score < -3 ET au niveau du col fémoral (taux du fabricant, c'est-à-dire -2,5 ET d'après l'évaluation NHANES III) et au moins un facteur de risque additionnel. Les femmes de 80 ans ou plus pouvaient être incluses sur la base de l'existence d'au moins un facteur de risque, d'origine non osseuse, de fracture de hanche ou d'une DMO basse au col fémoral. L'efficacité du risédronate sodique par rapport au placebo n'est statistiquement significative que lorsque les données issues des 2 groupes de traitement actif (risédronate 2,5 et 5 mg) sont combinées. Les résultats suivants sont uniquement basés sur une analyse a-posteriori de sous-groupes définis par la pratique clinique et les définitions actuelles de l'ostéoporose :
o Dans le sous-groupe de patientes avec un T-score au niveau du col fémoral < -2,5 ET (NHANES III) et au moins une fracture vertébrale à l'inclusion, le risédronate sodique administré pendant 3 ans a réduit de 46 % le risque de fractures de hanche par rapport au groupe témoin (incidence des fractures de hanche dans les groupes risédronate sodique 2,5 et 5 mg combinés : 3,8 %, dans le groupe placebo : 7,4 %).
o Les données suggèrent que cette protection est plus limitée chez les personnes très âgées (> 80 ans). Cela peut être dû, avec l'âge, à l'importance croissante des facteurs de risque, d'origine non osseuse, de fracture de hanche. Dans ces essais, les données issues des critères secondaires ont indiqué une diminution du risque de nouvelles fractures vertébrales chez les patientes ayant une DMO basse au niveau du col fémoral, sans fracture vertébrale et chez les patientes ayant une DMO basse au niveau du col fémoral, avec ou sans fracture vertébrale.
· Le risédronate sodique 5 mg administré quotidiennement pendant 3 ans a augmenté la densité minérale osseuse par rapport à la population témoin au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, du trochanter et du poignet et a évité une perte osseuse au niveau du radius distal.
· Après 3 ans de traitement (administration quotidienne de risédronate sodique 5 mg), une année de suivi sans traitement a montré une réversibilité rapide de l'effet suppresseur du risédronate sur le remodelage osseux.
· Des prélèvements de biopsies osseuses réalisés chez des femmes ménopausées traitées quotidiennement par 5 mg de risédronate sodique pendant 2 à 3 ans ont montré une réduction modérée attendue du remodelage osseux. L'os formé pendant le traitement par le risédronate sodique était de structure lamellaire et de minéralisation osseuse normales. Ces données, associées à la réduction de l'incidence des fractures vertébrales chez les femmes ostéoporotiques semblent indiquer qu'il n'y a pas d'effet délétère sur la qualité osseuse.
Des résultats endoscopiques chez des patientes ayant présenté des effets indésirables gastro-intestinaux modérés à sévères, tant chez les sujets sous risédronate sodique que dans la population témoin, n'ont pas mis en évidence d'ulcère gastrique, duodénal ou oesophagien lié au traitement dans aucun des groupes, bien qu'une duodénite ait été parfois observée dans le groupe de patientes sous risédronate sodique.
Traitement de l'ostéoporose chez l'homme
Au cours d'une étude de 2 ans, menée en double insu et contrôlée contre placebo, réalisée chez 284 hommes ostéoporotiques âgés de 36 à 84 ans (risédronate sodique à 35 mg, n = 191), l'administration de 35 mg/semaine de risédronate sodique s'est avéré efficace. Tous les patients ont reçu une supplémentation en calcium et en vitamine D.
Des augmentations de la DMO ont été observées 6 mois seulement après le début du traitement par le risédronate sodique. Par rapport au placebo, l'administration de 35 mg/semaine de risédronate sodique a produit une augmentation moyenne de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col fémoral, du trochanter et de la hanche totale au bout de 2 ans de traitement. Cette étude n'a cependant pas permis de démontrer une efficacité contre la survenue de fractures.
L'effet osseux (augmentation de la DMO et diminution des marqueurs du remodelage osseux) du risédronate sodique est similaire chez les hommes et chez les femmes.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du risédronate de sodium sont investigués dans une étude en cours chez des patients pédiatriques âgés de 4 à moins de 16 ans atteints d'ostéogénèse imparfaite. Après finalisation de cette étude d'un an randomisée, en double aveugle versus placebo, une augmentation statistiquement significative de la densité minérale osseuse (DMO) de la colonne lombaire dans le groupe risédronate versus le groupe placebo a été démontrée ; cependant, un nombre accru d'au moins une nouvelle fracture vertébrale morphométrique (identifiée par rayons X) a été identifiée dans le groupe risédronate comparé au groupe placebo. Dans l'ensemble, les résultats ne permettent pas de conclure à l'utilisation du risédronate de sodium chez des patients pédiatriques avec ostéogénèse imparfaite.
Absorption
Après une prise orale, l'absorption est relativement rapide (tmax ~1 heure) et indépendante des doses étudiées (étude à doses uniques, 2,5 à 30 mg ; études à doses réitérées, 2,5 à 5 mg/jour et jusqu'à 50 mg par semaine). La biodisponibilité orale moyenne du comprimé est de 0,63 % mais diminue en cas de prise alimentaire concomitante. La biodisponibilité est identique chez les hommes et les femmes.
Distribution
Le volume de distribution moyen à l'état d'équilibre est de 6,3 l/kg chez l'être humain.
Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 24 %.
Métabolisme
Aucun signe de métabolisme systémique du risédronate sodique n'a été observé.
Elimination
Environ 50 % d'une dose ingérée sont éliminés dans les urines en 24 heures ; 85 % d'une dose intraveineuse sont retrouvés dans les urines après 28 jours. La clairance rénale moyenne est de 105 ml/min et la clairance totale moyenne est de 122 ml/min, la différence étant probablement due à une adsorption osseuse. La clairance rénale ne dépend pas de la concentration ; une relation linéaire entre la clairance rénale et la clairance de la créatinine a été observée. Le risédronate sodique non absorbé est éliminé tel quel dans les fécès. Après administration orale, le profil de concentration plasmatique montre une élimination en fonction du temps en trois phases, avec une demi-vie finale de 480 heures.
Populations particulières
Sujets âgés : aucune adaptation posologique n'est nécessaire.
Utilisateurs d'acide acétylsalicylique / AINS : parmi les utilisateurs réguliers d'acide acétylsalicylique ou d'AINS (au moins 3 jours par semaine), l'incidence des effets secondaires gastro-intestinaux hauts est identique chez les patients traités par risédronate sodique et les sujets témoins.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :Pas de précautions particulières de conservation.
12 comprimés pelliculés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).