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Doribax 500 mg, poudre pour solution pour perfusion, boîte de 10 flacons de 500 mg

Doribax est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre pour solution pour perfusion iv (10) à base de Doripénème (500 mg).
Mis en vente le 25/07/2008 par JANSSEN CILAG et retiré du marché le 12/08/2014. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Doripénème

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • autres bétalactamines

          • carbapénèmes

            • doripénème

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 25/07/2008 et le 12/08/2014.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Pneumonie nosocomiale
  • Infection intra-abdominale compliquée
  • Infection urinaire compliquée

Indications thérapeutiques

Doribax est indiqué chez l'adulte pour le traitement des infections suivantes (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques) :

 

•           Pneumonies nosocomiales (incluant les pneumonies acquises sous ventilation mécanique)

•           Infections intra-abdominales compliquées

•           Infections des voies urinaires compliquées

 

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

•           Hypersensibilité à la substance active

•           Hypersensibilité à tout autre agent antibactérien de la classe des carbapénèmes

•           Hypersensibilité sévère (par exemple réaction anaphylactique, réaction cutanée grave) à tout autre antibiotique de la famille des bêta-lactamines (par exemple pénicillines ou céphalosporines).

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

Les posologies recommandées ainsi que les modalités d'administration en fonction du type d'infection sont présentées dans le tableau ci-dessous :

Infection

Dose

Fréquence

Durée de la perfusion

Pneumonies nosocomiales, incluant les

500 mg

toutes les 8 heures

1 ou 4 heures*

pneumonies acquises sous ventilation

 

 

 

mécanique

 

 

 

Infections intra-abdominales compliquées

500 mg

toutes les 8 heures

1 heure

Infections des voies urinaires compliquées,

500 mg

toutes les 8 heures

1 heure

incluant les pyélonéphrites

 

 

 

*   Sur la base principalement de considérations de pharmacocinétique-pharmacodynamie, une perfusion de 4 heures peut être plus appropriée pour le traitement des infections dues à des agents pathogènes de sensibilité diminuée (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Ce schéma posologique doit être aussi pris en compte, dans le traitement des infections particulièrement sévères. Pour la péremption des solutions pour perfusion, voir rubrique Durée de conservation.

La durée du traitement par doripénème est habituellement de 5 à 14 jours et dépend de la gravité de l'infection, du site d'infection et de la réponse clinique du patient. Le doripénème a été administré jusqu'à 14 jours dans les études cliniques, et la sécurité d'emploi pour des durées de traitement plus longues n'a pas été établie. Après avoir débuté le traitement par doripénème en administration intraveineuse, un relais par un antibiotique approprié administré par voie orale est possible dès qu'une amélioration clinique est constatée.

Population pédiatrique

Doribax est déconseillé chez les enfants de moins de 18 ans en raison d'un manque de données concernant la sécurité d'emploi et l'efficacité.

Posologie chez les insuffisants rénaux

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale légère (c'est-à-dire clairance de la créatinine (CrCl) > 50 à ≤ 80 ml/min). Chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée (CrCl ≥ 30 à ≤ 50 ml/min), Doribax doit être administré à la dose de 250 mg toutes les 8 heures (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination). Chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (CrCl < 30 ml/min), Doribax doit être administré à la dose de 250 mg toutes les 12 heures (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination). En raison de données cliniques limitées et d'une augmentation attendue de l'exposition au doripénème et à son métabolite (doripénème-M-1), Doribax doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Posologie chez les patients dialysés

Les recommandations sur la posologie et l'administration de Doribax chez des patients sous épuration rénale continue, sont présentées dans le tableau suivant :

Technique

CRRT

Débit de filtration glomérulaire

Dose

Fréquence

Durée de la perfusiona,b,c

Valeur cible

(CMI)

CVVH

≤ 30 ml/min

250 mg

toutes les

4 heures

≤ 1 mg/l

 

 

 

12 heures

 

 

CVVHDF

< 5 ml/min

250 mg

toutes les

4 heures

≤ 1 mg/l

 

 

 

12 heures

 

 

CVVHDF

5-30 ml/min

500 mg

toutes les

4 heures

≤ 1 mg/l

 

 

 

12 heures

 

 

CRRT: épuration rénale continue; CVVH: hémofiltration veino-veineuse continue; CVVHDF: hémodiafiltration veino-veineuse continue; CMI: concentration minimale inhibitrice

a    Chez les patients ayant une insuffisance rénale aigue sous CRRT, une perfusion de 4 heures est nécessaire compte tenu des augmentations possibles de la clairance non-rénale des carbapénèmes chez les patients ayant une insuffisance rénale aigue.

b    Les patients ayant une insuffisance rénale chronique sous CRRT peuvent être traités par une perfusion de 1 ou de 4 heures. Sur la base principalement de considérations pharmacocinétiques/pharmacodynamiques, une perfusion de 4 heures peut être plus appropriée pour optimiser le pourcentage de temps entre deux doses pendant lequel la concentration plasmatique du doripénème dépasse la concentration minimale inhibitrice (%T > CMI), (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

c    Pour la durée de conservation de la solution pour perfusion, voir rubrique Durée de conservation.

Pour des bactéries avec CMI > 1 mg/l, aucune recommandation posologique n'a été établie chez les patients sous épuration rénale continue, en raison d'un risque d'accumulation du doripénème et de son métabolite, le doripénème-M-1 (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques). En raison de données cliniques limitées et d'une augmentation attendue de l'exposition au métabolite M-1 du doripénème, il est recommandé de surveiller attentivement la sécurité d'emploi chez les patients sous épuration rénale continue (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Il n'y a pas suffisamment de données pour qu'il soit possible d'émettre des recommandations sur l'adaptation de la posologie chez les patients sous d'autres types de dialyse (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Posologie chez les patients âgés (≥ 65 ans)

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés, sauf en cas d'insuffisance rénale modérée à sévère (voir rubrique Posologie chez les insuffisants rénaux ci-dessus et rubrique

5.2).

Posologie chez les insuffisants hépatiques

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Mode d'administration

Doribax doit être reconstitué puis dilué (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination) avant d'être administré en perfusion intraveineuse sur une période de 1 ou 4 heures.

Alerte ANSM du 19/07/12 :

• Les résultats d’une étude clinique récente ont montré que la posologie de 500 mg toutes les 8 heures en perfusion de 1 ou 4 heures actuellement approuvée est insuffisante chez certains patients atteints de pneumonies nosocomiales (PN).

• Une dose de <?xml:namespace prefix = st1 />1 g de doripénème toutes les 8 heures en perfusion de 4 heures peut être envisagée pour le traitement des PN, dont les pneumonies acquises sous ventilation mécanique (PAVM), chez les patients présentant une clairance de la créatinine ≥150 ml/mn et/ou en cas d’infections dues à des bactéries pathogènes non-fermentaires à Gram négatif.

• La durée habituelle de traitement des patients atteints de PN, incluant les PAV, est de 10 à 14 jours.

• La durée habituelle de traitement des patients atteints de pneumonie nosocomiale (incluant les pneumonies acquises sous ventilation mécanique) est de 10 à 14 jours ; les patients infectés par des bactéries pathogènes non-fermentaires à Gram négatif (comme Pseudomonas spp. et Acinetobacter spp.) nécessitent le plus souvent les durées les plus longues de traitement.

 

Poudre cristalline blanche à légèrement jaunâtre-blanc cassé

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Des réactions d'hypersensibilité (anaphylactiques) graves et parfois fatales ont été rapportées chez des patients traités par bêta-lactamines. Avant de débuter un traitement par Doribax, un interrogatoire attentif doit rechercher des antécédents de réactions d'hypersensibilité à d'autres substances actives de cette classe ou à des antibiotiques de la famille des bêta-lactamines. Doribax doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant de tels antécédents. En cas d'apparition d'une réaction d'hypersensibilité à Doribax, le traitement doit être interrompu immédiatement et les mesures qui s'imposent doivent être mises en place. Toute réaction d'hypersensibilité aiguë (anaphylactique) grave nécessite l'instauration immédiate d'un traitement d'urgence.

Des crises convulsives ont été rapportées peu fréquemment au cours d'un traitement avec d'autres carbapénèmes.

Des cas de colite pseudo-membraneuse due à Clostridium difficile, dont la sévérité peut varier d'une forme mineure jusqu'à la mise en jeu du pronostic vital ont été rapportés avec Doribax. Ce diagnostic doit être envisagé chez les patients présentant une diarrhée pendant ou après l'administration de Doribax (voir rubrique Effets indésirables).

L'administration de doripénème, comme d'autres antibiotiques, a été associée à l'émergence et à la sélection de souches bactériennes de sensibilité diminuée. Les patients doivent être surveillés avec attention pendant le traitement. En cas de surinfection, des mesures appropriées doivent être prises. Une utilisation prolongée de Doribax doit être évitée.

L'utilisation concomitante du doripénème et de l'acide valproïque/valproate de sodium est déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Lorsque Doribax a été utilisé expérimentalement en inhalation, des pneumopathies inflammatoires sont survenues. En conséquence, Doribax ne doit pas être administré par inhalation.

Chez les patients sous épuration rénale continue, l'exposition au métabolite M-1 du doripénème peut être augmentée jusqu'à des taux pour lesquels aucune donnée de sécurité in vivo n'est actuellement disponible. Le métabolite ne possède pas d'activité pharmacologique ciblée, cependant ses autres effets pharmacologiques éventuels ne sont pas connus. Par conséquent, il est recommandé de surveiller attentivement la sécurité d'emploi (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

Description des patients traités dans les études cliniques

Dans deux essais cliniques menés dans les pneumonies nosocomiales (N=979), 60 % des patients cliniquement évaluables et traités par Doribax présentaient une pneumonie acquise sous ventilation mécanique (PAV). Parmi ceux-ci, 50 % présentaient une PAV d'installation tardive (définie comme survenant après cinq jours sous ventilation mécanique), 54 % avaient un score APACHE (Acute Physiology And Chronic Health Evaluation) II > 15 et 32 % ont reçu des aminoglycosides en association (76 % pendant plus de 3 jours).

Dans deux essais cliniques menés dans les infections intra-abdominales compliquées (N=962), le site anatomique d'infection le plus fréquent chez les patients traités par Doribax et pour lesquels une évaluation microbiologique a été possible, était l'appendice (62 %). Parmi ces patients, 51 % présentaient une péritonite généralisée à l'inclusion. Les autres sources d'infection comprenaient une perforation du côlon (20 %), une cholécystite compliquée (5 %) et des infections d'autres sites (14 %).

Onze pour cent des patients avaient un score APACHE II > 10, 9,5 % avaient des infections post­opératoires, 27 % des patients présentaient des abcès intra-abdominaux uniques ou multiples et 4 % présentaient une bactériémie concomitante à l'inclusion.

Dans deux essais cliniques menés dans les infections compliquées des voies urinaires (N=1 179), 52 % des patients traités par Doribax pour lesquels une évaluation microbiologique a été possible présentaient une infection compliquée de l'appareil urinaire bas et 48 % une pyélonéphrite dont 16 % étaient compliquées. Dans l'ensemble, 54 % des patients avaient une complication persistante, 9 % présentaient une bactériémie concomitante et 23 % étaient infectés par un uropathogène résistant à la lévofloxacine à l'inclusion.

L'expérience chez les patients sévèrement immunodéprimés recevant un traitement immunosuppresseur, et chez les patients présentant une neutropénie sévère est limitée car ces populations ont été exclues des essais cliniques de phase III.

Alerte ANSM du 19/07/12 :

• En se basant sur une modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique et sur les données de sécurité chez environ 500 sujets, une dose de 1 g de doripénème toutes les 8 heures en perfusion de 4 heures peut être envisagée pour le traitement des patients atteints de PN (incluant les PAV), dans les cas suivants :

    o     Clairance rénale augmentée (particulièrement si la clairance de créatinine (ClCr) est ≥150 ml/min)
    o     Infections par des bactéries pathogènes non-fermentaires à Gram négatif.

• Au regard de ces éléments, le choix de traiter un patient par le doripénème doit être pesé avec prudence. Le choix d’un traitement par le doripénème doit tenir compte de la pertinence à utiliser un antibiotique de la classe des carbapénèmes en fonction de la sévérité de l'infection, de la prévalence des résistances à d'autres antibiotiques adaptés et du risque de sélection de bactéries résistantes aux carbapénèmes.

• Le choix de l’antibiotique et de sa posologie doit être prudent lors du traitement de patients atteints d’une PAVM tardive (>5 jours d’hospitalisation) ou atteints d’autres types de pneumonies nosocomiales dans lesquelles des bactéries pathogènes à sensibilité diminuée (comme Pseudomonas spp. et Acinetobacter spp.) sont suspectées ou confirmées.

• Un traitement par aminoside peut être associé lorsqu’une infection à Pseudomonas aeruginosa est suspectée ou confirmée dans les indications approuvées.

 

Grossesse et allaitement

Les données cliniques sur des grossesses exposées au doripénème sont limitées. Les études menées chez l'animal pour évaluer les effets du doripénème sur la gestation, le développement embryonnaire/foetal, la mise bas ou le développement post-natal, sont insuffisantes (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Le risque potentiel pour l'Homme n'est pas connu. Doribax ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité absolue.

 

On ne sait pas si le doripénème est excrété dans le lait maternel humain. Une étude menée chez le rat a montré que le doripénème et son métabolite passent dans le lait. La décision de continuer ou d'interrompre l'allaitement, ou de continuer ou d'interrompre le traitement par Doribax doit être prise en évaluant le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement par Doribax pour la mère.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Le doripénème est très peu ou pas métabolisé par le système du cytochrome P450 (CYP450). Compte-tenu des études in vitro, le doripénème ne devrait pas inhiber ou induire les activités des CYP 450. En conséquence, aucune interaction médicamenteuse faisant intervenir les CYP450 n'est attendue (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

L'association de doripénème et d'acide valproïque diminue fortement les concentrations d'acide valproïque en dessous du seuil thérapeutique, exposant à des crises convulsives. Dans une étude d'interaction, les concentrations sériques d'acide valproïque ont été notablement diminuées (diminution de l'ASC de 63%) suite à cette association. L'interaction est de survenue rapide. Etant donné que les patients n'ont reçu que quatre doses de doripénème, on ne peut pas exclure une majoration de cette baisse en acide valproïque lors de la poursuite du traitement par doripénème. Des cas de diminution des concentrations d'acide valproïque ont été également rapportés lors de co-administration avec d'autres carbapénèmes, avec une baisse de 60 à 100 % sur deux jours environ. Par conséquent une alternative à l'un des traitements, antibactérien ou anticonvulsivant, doit être envisagée.

Le probénécide est en compétition avec le doripénème pour la sécrétion tubulaire rénale et réduit la clairance rénale du doripénème. Dans une étude d'interaction, l'ASC moyenne du doripénème a augmenté de 75 % après une administration concomitante de probénécide. Par conséquent, la co-administration de probénécide et de Doribax est déconseillée. Une interaction avec d'autres médicaments éliminés par sécrétion tubulaire rénale ne peut pas être exclue.

 

Effets indésirables

Chez les 3 142 patients adultes (dont 1 817 traités par Doribax) chez qui la sécurité d'emploi a été évaluée au cours des essais cliniques de Phase II et III, l'incidence des effets indésirables observés avec Doribax administré à 500 mg toutes les 8 heures a été de 32 %. Doribax a été arrêté pour cause d'effet indésirable chez 0,1 % de la totalité des patients. Les effets indésirables qui ont conduit à un arrêt du traitement par Doribax ont été les suivants : nausées (0,1 %), diarrhée (0,1 %), prurit (0,1 %), mycose vulvaire (0,1 %), élévation de l'activité des enzymes hépatiques (0,2 %) et éruption cutanée (0,2 %). Les effets indésirables les plus fréquents ont été des céphalées (10 %), des diarrhées (9 %) et des nausées (8 %).

 

Les effets indésirables rapportés durant les essais cliniques et depuis la commercialisation de Doribax sont répertoriés ci-dessous par catégories de fréquence. Les catégories de fréquence sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (de ≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (de ≥ 1/1 000 à < 1/100) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

 

Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés dans l'ordre de gravité décroissant.

Effets indésirables rapportés durant les essais cliniques et depuis la commercialisation de Doribax

Infections et infestations

Fréquent : candidose buccale, mycose vulvaire

Affections hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquent : thrombocytopénie, neutropénie

Affections du système immunitaire

Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) Fréquence indéterminée : anaphylaxie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

Affections du système nerveux

Très fréquent : céphalée

Affections vasculaires

Fréquent : phlébite

Affections gastro-intestinales

Fréquent : nausée, diarrhée

Peu fréquent : colite à C. difficile (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

Affections hépatobiliaires

Fréquent : élévation de l'activité des enzymes hépatiques

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent : prurit, éruption cutanée

Fréquence indéterminée : syndrome de Lyell, syndrome de Stevens Johnson

 

Surdosage

Au cours d'une étude de phase I chez des sujets sains recevant 2 g de doripénème en perfusion de 1 heure toutes les 8 heures pendant 10 à 14 jours, l'apparition d'éruptions cutanées était très fréquente (5 sujets sur 8). L'éruption cutanée disparaissait dans les 10 jours suivant l'arrêt de l'administration du doripénème.

 

En cas de surdosage, l'administration de Doribax doit être interrompue et un traitement symptomatique donné jusqu'à complète élimination rénale. Doribax peut être éliminé par épuration rénale continue ou par hémodialyse (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Toutefois, aucune information n'est disponible quant à l'utilisation d'une de ces thérapies en traitement d'un surdosage.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Aucune étude relative aux effets de Doribax sur l'aptitude à conduire des véhicules et utiliser des machines n'a été menée. Compte-tenu des effets indésirables rapportés, Doribax n'a probablement aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique, Carbapénèmes, code ATC : J01DH04.

Mécanisme d'action

Le doripénème est un agent antibactérien de synthèse de la classe des carbapénèmes.

Le doripénème exerce son activité bactéricide en inhibant la synthèse de la paroi bactérienne. Le doripénème inactive plusieurs protéines liant les pénicillines (PLP), ce qui entraîne une inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire aboutissant à la mort de la cellule.

In vitro, le doripénème a montré sa faible capacité à inhiber ou à être inhibé par d'autres agents antibactériens. Une activité additive ou une faible synergie a été démontrée avec l'amikacine et la lévofloxacine pour Pseudomonas aeruginosa, et avec la daptomycine, le linézolide, la lévofloxacine et la vancomycine pour les bactéries à Gram positif.

Relation entre la pharmacocinétique et la pharmacodynamie

Les études pré-cliniques de pharmacocinétique/pharmacodynamie (PK/PD) ont montré que, comme pour les autres agents antimicrobiens de la famille des bêta-lactamines, le temps durant lequel la concentration plasmatique de doripénème dépasse la concentration minimale inhibitrice (%T>CMI) de la bactérie est le paramètre le mieux corrélé à l'efficacité. Les simulations de Monte Carlo à partir des résultats des antibiogrammes obtenus dans les essais de Phase III et des données pharmacocinétiques de population, ont indiqué que l'objectif d'obtention d'un %T>CMI d'au moins 35 % était atteint chez plus de 90 % des patients présentant une pneumonie nosocomiale, une infection compliquée des voies urinaires ou une infection intra-abdominale compliquée, quelle que soit la qualité de la fonction rénale.

Une durée de la perfusion en 4 heures optimise le %T>CMI pour une dose donnée, et c'est sur cette base que repose la recommandation d'administration de Doribax en perfusion de 4 heures chez les patients atteints d'une pneumonie nosocomiale, y compris les pneumonies acquises sous ventilation assistée. Chez les patients les plus sévèrement atteints ou présentant une altération de la réponse immune, une perfusion de 4 heures est mieux appropriée lorsque la CMI du doripénème pour les agents pathogènes en cause est vérifiée ou suspectée supérieure à 0,5 mg/L. L'objectif à atteindre est l'obtention de 50% du T>CMI chez au moins 95 % des patients (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Les simulations de Monte Carlo sont en faveur de l'administration d'une dose de 500 mg perfusée en 4 heures toutes les 8 heures chez les sujets ayant une fonction rénale normale et infectés par des agents pathogènes présentant des CMI au doripénème ≤ 4 mg/l.

Mécanismes de résistance

Les mécanismes de résistance bactérienne au doripénème comprennent un mécanisme d' inactivation de la substance active par des enzymes hydrolysant les carbapénèmes, la mutation ou l'acquisition d'une PLP, la diminution de la perméabilité de la membrane externe et les mécanismes d'efflux actif. Le doripénème n'est pas hydrolysé par la plupart des bêta-lactamases, y compris par les pénicillinases et les céphalosporinases produites par les bactéries à Gram positif et à Gram négatif, à l'exception des rares bêta-lactamases capables d'hydrolyser les carbapénèmes. Les espèces résistantes aux autres carbapénèmes expriment généralement une co-résistance au doripénème. Les staphylocoques résistants à la méticilline doivent toujours être considérés comme résistants au doripénème. Comme d'autres agents antimicrobiens, y compris les carbapénèmes, le doripénème peut sélectionner des souches bactériennes résistantes.

Concentrations critiques

Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) critiques établies par l'European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) sont les suivantes :


Non liée à l'espèce
Staphylocoques

S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l
déduite de la sensibilité à la méticilline

Enterobacteriaceae

S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l

Acinetobacter spp.

S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l

Pseudomonas spp.

S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l

Streptococcus spp. autres que S. pneumoniae

S ≤ 1 mg/l et R > 1 mg/l

S. pneumoniae

S ≤ 1 mg/l et R > 1 mg/l

Entérocoques

« cible non appropriée »

Haemophilus spp.

S ≤ 1 mg/l et R > 1 mg/l

N. gonorrhoeae

DI (données insuffisantes)

Anaérobies

S ≤ 1 mg/l et R > 1 mg/l


Sensibilité

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces; il est donc utile de disposer d'information sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.

Des foyers d'infections localisées dues à des micro-organismes résistants aux carbapénèmes ont été rapportés dans l'Union Européenne. Les données fournies ci-dessous donnent une indication sur la sensibilité probable des micro-organismes au doripénème.

Espèces habituellement sensibles

Aérobies à Gram positif

Enterococcus faecalis*$

Staphylococcus aureus (seulement souches sensibles à la méticilline)*^

Staphylococcus spp. (seulement souches sensibles à la méticilline) ^

Streptococcus pneumoniae*

Streptococcus spp.

Aérobies à Gram négatif

Citrobacter diversus

Citrobacter freundii

Enterobacter aerogenes

Enterobacter cloacae*

Haemophilus influenzae*

Escherichia coli*

Klebsiella pneumoniae*

Klebsiella oxytoca

Morganella morganii

Proteus mirabilis*

Proteus vulgaris

Providencia rettgeri

Providencia stuartii

Salmonella spp.

Serratia marcescens

Shigella spp.

Anaérobies

Bacteroides fragilis*

Bacteroides caccae*

Bacteroides ovatus

Bacteroides uniformis*

Bacteroides thetaiotaomicron*

Bacteroides vulgatus*

Bilophila wadsworthia

Peptostreptococcus magnus

Peptostreptococcus micros*

Porphyromonas spp.

Prevotella spp.

Sutterella wadsworthenis

Espèces inconstamment sensibles

(Résistance acquise ≥ 10%)

Acinetobacter baumannii*

Acinetobacter spp.

Burkholderia cepacia$+

Pseudomonas aeruginosa*

Espèces naturellement résistantes

Aérobies à Gram positif

Enterococcus faecium

Aérobies à Gram négatif

Stenotrophomonas maltophila

Legionella spp.

*espèces pour lesquelles une activité a été démontrée dans les essais cliniques

$espèces naturellement intermédiaires

+espèces avec une prévalence de la résistance bactérienne acquise > 50% dans un ou plusieurs Etats-Membres

 

^ tous les staphylocoques résistants à la méticilline doivent être considérés comme résistants au doripénème

Dans les études menées chez des sujets sains traités par doripénème à 500 mg en perfusion de 1 heure, la Cmax et l'ASC0-∞ moyennes ont été de l'ordre de 23 µg/ml et 36 µg.h/ml, respectivement. Dans les études menées chez les sujets sains traités par doripénème à 500 mg ou à 1 g en perfusion sur 4 heures, la Cmax et l'ASC0-∞ moyennes ont été de l'ordre de 8 µg/ml et 17 µg/ml et de 34 µg.h/ml et 68 µg.h/ml, respectivement. Aucune accumulation du doripénème n'a été mise en évidence après plusieurs perfusions intraveineuses à la dose de 500 mg ou de 1 g administrées toutes les 8 heures pendant 7 à 10 jours chez des sujets à la fonction rénale normale.

 

La pharmacocinétique du doripénème après administration d'une dose unique en perfusion de 4 heures chez des adultes atteints de mucoviscidose est comparable à celle obtenue chez des adultes non atteints de mucoviscidose. Aucune étude contrôlée appropriée n'a été réalisée avec l'objectif d'établir la sécurité d'emploi et l'efficacité du doripénème chez des patients atteints de mucoviscidose.

 

Distribution

Le taux moyen de fixation du doripénème aux protéines plasmatiques est de 8,1 % environ, et est indépendant de la concentration plasmatique. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est de 16,8 l environ, ce qui est similaire au volume du liquide extracellulaire chez l'homme. Le doripénème est bien distribué dans plusieurs liquides et tissus de l'organisme, tels que dans le tissu utérin, le liquide rétro-péritonéal, la prostate, la vésicule biliaire et l'urine.

 

Métabolisme

Le métabolisme du doripénème en un métabolite à noyau ouvert microbiologiquement inactif se fait principalement sous l'action de la déshydropeptidase-I. Le doripénème est peu ou pas métabolisé par le cytochrome P450 (CYP450). Les études in vitro ont montré que le doripénème n'inhibe pas ou n'induit pas d'activités des isoformes du CYP 1A2, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1, 3A4.

 

Elimination

Le doripénème est principalement éliminé sous forme inchangée par les reins. Chez des adultes jeunes et sains, la demi-vie d'élimination plasmatique terminale moyenne du doripénème est de 1 heure environ et la clairance plasmatique est d'environ 15,9 l/heure. La clairance rénale moyenne est de 10,3 l/heure. L'importance de cette valeur, associée à la diminution significative de l'élimination du doripénème observée en cas de traitement concomitant avec le probénécide, suggère que le doripénème subit à la fois une filtration glomérulaire ainsi qu'une sécrétion et une ré-absorption tabulaires. Chez des adultes jeunes et sains recevant une dose unique de 500 mg de Doribax, 71 % et 15 % de la dose a été récupérée dans l'urine respectivement sous forme inchangée et sous la forme de métabolite microbiologiquement inactif. Après l'administration d'une dose unique de 500 mg de doripénème radiomarqué chez des adultes jeunes et sains, moins de 1 % de la radioactivité totale a été retrouvée dans les fécès. La pharmacocinétique du doripénème est linéaire pour des doses allant de 500 mg à 2 g administrées en perfusion intraveineuse d'une heure et pour des doses de 500 mg à 1 g administrées en perfusion intraveineuse de 4 heures.

 

Insuffisance rénale

Après l'administration d'une dose unique de 500 mg de Doribax, l'ASC du doripénème a augmenté et a été multipliée par 1,6, 2,8 et 5,1, respectivement, chez des sujets atteints d'une insuffisance rénale légère (CrCl 51-79 ml/min), modérée (CrCl 31-50 ml/min) et sévère (CrCl ≤ 30 ml/min), par comparaison aux valeurs mesurées chez des sujets sains d'âge équivalent dont la fonction rénale était normale (CrCl > 80 ml/min). On s'attend à ce que l'ASC du métabolite à noyau ouvert microbiologiquement inactif (doripénème-M-1) soit considérablement augmentée chez les patients atteints d'une insuffisance rénale sévère comparativement aux sujets sains. Une adaptation de la posologie est nécessaire chez les patients qui présentent une insuffisance rénale modérée à sévère (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

 

Une adaptation posologique de Doribax est nécessaire chez les patients sous épuration rénale continue (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Dans une étude menée chez 12 sujets présentant une insuffisance rénale terminale, ayant reçu une dose unique de 500 mg de doripénème en perfusion IV de 1 heure, les expositions systémiques au doripénème et à son métabolite M-1 étaient augmentées comparativement aux sujets sains. Les quantités de doripénème et de doripénème-M-1 éliminées lors d'une séance de CVVH de 12 heures, étaient respectivement d'environ 28% et 10% de la dose, et lors d'une séance de CVVHDF de 12 heures, elles étaient respectivement d'environ 21% et 8% de la dose. Des recommandations posologiques ont été proposées chez les patients sous épuration rénale continue, pour atteindre des expositions systémiques au doripénème similaires à celles obtenues chez des sujets à fonction rénale normale et recevant 500 mg de doripénème en perfusion de 1 heure, pour maintenir des concentrations de doripénème au-dessus de la concentration minimale inhibitrice de 1 mg/l pendant au moins 35% du temps entre deux doses, et pour maintenir les expositions au doripénème et à son métabolite M-1 au-dessous de celles observées lors de l'administration à des sujets sains de 1 g de doripénème en perfusion de 1 heure, toutes les 8 heures.

 

Ces recommandations posologiques découlent de données de modélisation obtenues chez des sujets ayant une insuffisance rénale terminale sous épuration rénale continue et prennent en compte les augmentations éventuelles de la clairance non rénale des carbapénèmes chez les patients ayant une insuffisance rénale aigue par rapport aux patients ayant une insuffisance rénale chronique. L'élimination du métabolite M-1 du doripénème a été lente chez des patients et la demi-vie (et l'ASC) n'a pas été déterminée de manière satisfaisante. Par conséquent, on ne peut exclure que l'exposition obtenue chez des patients sous épuration rénale continue, soit plus élevée que celle estimée et donc plus élevée que les expositions au métabolite observées lors de l'administration à des sujets sains de 1 g de doripénème en perfusion de 1 heure, toutes les 8 heures. Les conséquences in vivo de l'augmentation des expositions au métabolite ne sont pas connues car les données sur l'activité pharmacologique, à l'exception de l'activité antimicrobienne, ne sont pas disponibles (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Si la dose de doripénème est augmentée au-dessus de la dose recommandée chez les patients sous épuration rénale continue, l'exposition systémique au métabolite M-1 du doripénème est d'autant plus augmentée. Les conséquences cliniques d'une telle augmentation de l'exposition ne sont pas connues.

 

Par comparaison aux valeurs mesurées chez des sujets sains, les expositions systémiques au doripénème et au doripénème-M-1 sont significativement augmentées chez les patients ayant une insuffisance rénale terminale sous hémodialyse. Dans une étude menée sur six sujets à un stade d'insuffisance rénale terminale ayant reçu une dose unique de 500 mg de doripénème en perfusion IV, la quantité de doripénème et de doripénème-M-1 éliminée durant la séance d'hémodialyse de 4 heures a atteint respectivement environ 46 % et 6% de la dose. Il n'existe pas de données suffisantes pour émettre des recommandations d'adaptation posologique chez les patients sous hémodialyse intermittente ou sous dialyse par des méthodes autres que l'épuration rénale continue (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

 

Insuffisance hépatique

La pharmacocinétique du doripénème n'a pas été étudiée chez les patients insuffisants hépatiques. Comme le doripénème ne semble pas subir un métabolisme hépatique, la pharmacocinétique de Doribax ne devrait pas être affectée par une altération de la fonction hépatique.

 

Patients âgés

L'impact de l'âge sur la pharmacocinétique du doripénème a été évalué chez des sujets âgés sains des deux sexes (âge : 66-84 ans). Une élévation de 49 % de l'ASC du doripénème a été rapportée chez ces adultes âgés comparativement aux adultes jeunes. Cet effet a été principalement attribué à des modifications de la fonction rénale liées à l'âge. Aucune adaptation de la posologie n'est requise chez les patients âgés, sauf en cas d'insuffisance rénale modérée à sévère (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

 

Sexe

L'effet du sexe sur la pharmacocinétique du doripénème a été évalué chez des sujets sains des deux sexes. L'ASC du doripénème a été 13 % plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Aucune adaptation de la dose en fonction du sexe n'est recommandée.

 

Race

L'effet de la race sur la pharmacocinétique du doripénème a été examiné au moyen d'une analyse pharmacocinétique de population. Aucune différence significative n'a été observée d'un groupe à l'autre en ce qui concerne la clairance moyenne du doripénème, aucune adaptation de la posologie en fonction de la race n'est nécessaire.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation:

 

3 ans.

Conservation des solutions reconstituées : après reconstitution avec de l'eau stérile pour préparations injectables ou une solution de chlorure de sodium injectable à 9 mg/ml (0,9 %), la suspension de Doribax contenue dans le flacon peut être conservée jusqu'à 1 heure à une température ne dépassant pas 30 °C avant transfert et dilution dans la poche de perfusion.

Après dilution dans la poche de perfusion avec une solution de chlorure de sodium injectable à 9 mg/ml (0,9 %) ou avec une solution de dextrose injectable à 50 mg/ml (5 %), les perfusions de Doribax, conservées à température ambiante ou réfrigérées, doivent être terminées dans les délais indiqués dans le tableau ci-dessous :

Intervalles de temps au bout desquels la reconstitution, la dilution et l'administration des solutions de Doribax pour perfusion doivent être terminées

Solution pour perfusion

Solution conservée à température ambiante

Solution conservée au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C)

Solution de chlorure de sodium injectable à 9 mg/ml (0,9 %)

12 heures

72 heures*

+Solution de dextrose injectable à 50 mg/ml (5 %)

4 heures

24 heures*

*   Après sortie du réfrigérateur, les perfusions doivent être terminées dans l'intervalle de temps indiqué pour la stabilité à température ambiante, à condition que la durée totale de réfrigération, du retour à température ambiante et de la perfusion ne dépasse pas l'intervalle de temps indiqué pour la stabilité dans des conditions réfrigérées.

+   La solution de dextrose injectable à 50 mg/ml (5 %) ne doit pas être utilisée pour des perfusions d'une durée supérieure à une heure.

Les stabilités chimiques et physiques d'utilisation ont été démontrées pour les intervalles de temps et les solutions indiqués dans le tableau ci-dessus.

Du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, les durées et conditions de conservation du produit avant l'administration sont de la responsabilité de l'utilisateur et ne devraient normalement pas dépasser 24 heures entre 2°C et 8°C, sauf si la reconstitution/dilution a été effectuée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.

Précautions particulières de conservation :

 

Pas de précautions particulières de conservation.

Pour les conditions de conservation du médicament reconstitué et des solutions pour perfusion, voir rubrique Durée de conservation.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique Durée de conservation : eau stérile pour préparations injectables, solution de chlorure de sodium injectable à 9 mg/ml (0,9%), solution de dextrose injectable à 50 mg/ml (5%).

Chaque flacon est à usage unique.

Doribax est reconstitué puis dilué avant perfusion.

Préparation d'une dose de 500 mg de solution pour perfusion en utilisant le flacon de 500 mg

1. Ajouter 10 ml d'eau stérile pour préparations injectables ou de solution de chlorure de sodium injectable à 9 mg/ml (0,9 %) dans le flacon de 500 mg et agiter celui-ci pour obtenir une suspension.

2. Inspecter visuellement la suspension pour vérifier qu'elle est exempte de matières étrangères. Remarque : la suspension ne doit pas être perfusée directement.

3. Prélever la suspension en utilisant une seringue et une aiguille et l'ajouter dans une poche de perfusion contenant 100 ml soit d'une solution de chlorure de sodium injectable à 9 mg/ml (0,9 %), soit d'une solution de dextrose injectable à 50 mg/ml (5 %) et mélanger jusqu'à complète dissolution. Perfuser la totalité de cette solution pour administrer une dose de doripénème de 500 mg.

Préparation d’une dose de 250 mg de solution pour perfusion en utilisant le flacon de 500 mg

1. Ajouter 10 ml d’eau stérile pour préparations injectables ou de solution de chlorure de sodium injectable à 9 mg/ml (0,9 %) dans le flacon de 500 mg et agiter celui-ci pour obtenir une suspension.

2. Inspecter visuellement la suspension pour vérifier qu’elle est exempte de matières étrangères.

Remarque : la suspension ne doit pas être perfusée directement.

3. Prélever la suspension en utilisant une seringue et une aiguille et l’ajouter dans une poche de perfusion contenant 100 ml soit d’une solution de chlorure de sodium injectable à 9 mg/ml (0,9 %), soit d’une solution de dextrose injectable à 50 mg/ml (5 %) et mélanger jusqu’à complète dissolution.

4. Retirer et jeter 55 ml de cette solution de la poche de perfusion. Perfuser la totalité de la solution restante pour administrer une dose de doripénème de 250 mg.

Les solutions de Doribax pour perfusion sont des solutions limpides incolores à légèrement jaunes. Les variations de couleurs dans cette gamme n'affectent pas l'activité du produit.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation locale en vigueur.

Flacon de 20 ml en verre de type I transparent.

Le médicament est disponible en boîte de 10 flacons.