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Omeprazole sandoz 40 mg, poudre pour solution pour perfusion, boîte de 5 flacons de 40 mg

Omeprazole sandoz est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre pour solution pour perfusion iv (5) à base de Oméprazole (40 mg).
Mis en vente le 19/05/2008 par SANDOZ et retiré du marché le 10/12/2013. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Oméprazole

    Excipients

  • Edétate disodique (E385)
  • Sodium hydroxyde (E524)

    Classification ATC

    • voies digestives et métabolisme

      • anti-acides, médicaments de l'ulcère peptique et des flatulences

        • médicaments pour le traitement de l'ulcère peptique

          • inhibiteurs de la pompe à protons

            • oméprazole

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 19/05/2008 et le 10/12/2013.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Ulcère duodénal
  • Ulcère gastrique
  • Oesophagite par reflux gastro-oesophagien
  • Syndrome de Zollinger-Ellison

Indications thérapeutiques

Alternative thérapeutique à la forme orale lorsqu'une une importante inhibition de l'acidité est nécessaire dans les situations suivantes :

·         ulcère duodénal,

·         ulcère gastrique bénin,

·         oesophagite par reflux,

·         syndrome de Zollinger-Ellison.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

La prise d'oméprazole est contre-indiquée en cas d'hypersensibilité à l'oméprazole ou à l'un des excipients.

Comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons, l'oméprazole ne doit pas être co-administré avec l'atazanavir (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

L'administration de 40 mg d'oméprazole en perfusion intraveineuse une fois par jour n'est recommandée que dans les rares cas où le traitement oral est inapproprié et qu'une importante inhibition de l'acidité est nécessaire. La réduction moyenne de la production d'acide chlorhydrique dans l'estomac pendant 24 heures est d'environ 90 %. Pour le syndrome de Zollinger-Ellison, la dose initiale recommandée est de 60 mg d'oméprazole par jour. Si la dose est de 60 mg, il faut administrer 50 ml supplémentaires de solution reconstituée en perfusion intraveineuse. Le reste de la solution doit être jetée. Des doses plus fortes peuvent être nécessaires et il faut ajuster la posologie au cas par cas. Si la dose journalière totale dépasse 60 mg, il faut fractionner cette dose en plusieurs administrations au cours de la journée.

Généralement, une semaine de traitement est suffisante.

Insuffisance rénale ou hépatique

Il est inutile d'ajuster la posologie en cas d'insuffisance rénale. En cas d'insuffisance hépatique, la biodisponibilité de l'oméprazole peut être augmentée et la demi-vie plasmatique allongée. Chez ces patients, une dose journalière de 10-20 mg peut suffire.

Enfants

L'expérience clinique chez l'enfant est, à ce jour, limitée. Les perfusions d'oméprazole ne sont donc pas recommandées chez l'enfant.

Patients âgés

Chez les patients âgés, il est inutile d'ajuster la posologie d'oméprazole.

Mode d'administration

Préparation

Pour les instructions concernant la reconstitution du produit avant administration, voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.

Administration

La poudre d'OMEPRAZOLE Sandoz pour solution pour perfusion est réservée à l'administration intraveineuse et ne doit jamais être administrée par une autre voie. Le débit de perfusion doit être de 3-5 ml par minute (durée de la perfusion : au moins 20-30 minutes ou au moins 10-15 minutes quand on administre seulement la moitié de la solution pour perfusion).

Après reconstitution, il faut utiliser la préparation dans un délai de 12 heures après dissolution dans un soluté salé physiologique et dans un délai de 6 heures après dissolution dans une solution glucosée à 5% et jeter la partie inutilisée de la préparation.

Cependant, pour des raisons d'ordre microbiologique, il faut utiliser le produit immédiatement après sa reconstitution, sauf si celle-ci a été effectuée dans des conditions d'asepsie bien contrôlées.

La poudre pour solution pour perfusion est blanche à blanc cassé.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

En cas d'ulcère gastro-duodénal, il est recommandé de rechercher une infection à Helicobacter pylori. Quand la recherche d'Helicobacter pylori s'est avérée positive, il faut instaurer le plus rapidement possible le traitement d'éradication de la bactérie.

S'il existe des symptômes alarmants (par exemple importante perte de poids involontaire, vomissements à répétition, dysphagie, hématémèse ou melaena) et si un ulcère gastrique est suspecté, il est recommandé de vérifier la bénignité de la lésion avant traitement par l'oméprazole, étant donné que ce traitement peut soulager les symptômes et donc retarder le diagnostic.

Le diagnostic d'oesophagite par reflux doit être confirmé par l'endoscopie.

La diminution de l'acidité gastrique - quelle qu'en soit l'origine, y compris par les inhibiteurs de la pompe à protons - favorise le développement intragastrique de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Le traitement par des médicaments diminuant l'acidité gastrique augmente légèrement le risque d'infections gastro-intestinales, telles que les infections à Salmonella et à Campylobacter.

En cas d'insuffisance hépatique sévère, un contrôle régulier des enzymes hépatiques pendant le traitement par l'oméprazole est nécessaire.

Lors d'associations de traitement, il est nécessaire d'être vigilant chez les patients atteints d'insuffisances sévères des fonctions rénale et hépatique (pour la réduction de la dose voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Des cas de cécité et de surdité après utilisation de la forme perfusion d'oméprazole ont été signalés ; il est donc recommandé de surveiller la vision et l'audition des patients qui sont dans un état sérieux.

Ce médicament ne contient pratiquement pas de sodium. La quantité totale de sodium (Na+) contenue dans la solution reconstituée est inférieure à 1 mmol (23 mg) par dose de 40 mg.

 

Grossesse et allaitement

L'expérience acquise en matière d'utilisation de l'oméprazole chez les femmes enceintes est limitée. L'expérience acquise à ce jour n'indique pas d'augmentation du risque de malformations congénitales ou d'autres effets indésirables de l'oméprazole sur la grossesse ou sur l'enfant à naître. Les expérimentations animales ne montrent aucun effet délétère direct ou indirect sur la reproduction.

OMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, poudre pour solution pour perfusion ne doit être utilisée pendant la grossesse qu'en cas de nécessité absolue.

L'oméprazole est excrété dans le lait maternel. Pour décider s'il convient de poursuivre ou d'arrêter l'allaitement ou de poursuivre/d'arrêter le traitement par OMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, poudre pour solution pour perfusion, il faut mettre en balance les avantages de l'allaitement pour le nourrisson et le bénéfice du traitement pour la mère.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Etant donné que l'oméprazole est métabolisé dans le foie par des iso-enzymes du cytochrome P450 (essentiellement CYP 2C19, S-méphénytoïne hydroxylase) et inhibe des enzymes de la sous-famille du CYP2C (CYP 2C19 et CYP 2C9), il peut retarder l'élimination d'autres principes actifs métabolisés par ces enzymes. Ce phénomène a été observé pour le diazépam (et aussi pour d'autres benzodiazépines telles que triazolam ou flurazépam), la phénytoïne et la warfarine. Chez des patients recevant un traitement continu par la phénytoïne, un traitement concomitant par 20 mg par jour d'oméprazole par voie orale n'a pas modifié la concentration plasmatique de phénytoïne. De même, un traitement concomitant par 20 mg par jour d'oméprazole par voie orale n'a pas modifié le temps de coagulation chez des patients recevant un traitement continu par la warfarine. Une surveillance régulière des taux de warfarine ou de phénytoïne des patients traités par ces deux médicaments est recommandée et une éventuelle réduction des doses de warfarine ou de phénytoïne peut être envisagée.

Il existe une interaction potentielle entre l'oméprazole et l'hexobarbital, le citalopram, l'imipramine, la clomipramine (entre autres).

L'oméprazole peut inhiber le métabolisme hépatique du disulfirame. Après utilisation orale concomitante, quelques cas de rigidité musculaire pouvant être dus à cette interaction ont été signalés.

Les données concernant l'interaction entre l'oméprazole par voie orale et la ciclosporine sont discordantes. Il faut donc contrôler les taux plasmatiques de ciclosporine chez les patients traités par l'oméprazole, car une augmentation des taux de ciclosporine est possible.

Les concentrations plasmatiques d'oméprazole et de clarithromycine sont augmentées en cas d'administration orale concomitante. Mais il n'y a pas d'interaction avec le métronidazole ou l'amoxicilline, agents antimicrobiens associés à l'oméprazole en vue de l'éradication de Helicobacter pylori.

Suite à la diminution de l'acidité intragastrique, l'absorption du kétoconazole ou de l'itraconazole peut être réduite lors d'une co-administration par l'oméprazole, comme c'est le cas avec d'autres inhibiteurs de la sécrétion acide et les antiacides.

Chez des sujets sains, l'administration simultanée d'oméprazole et de digoxine a provoqué une augmentation de 10% de la biodisponibilité de la digoxine par suite de l'augmentation du pH gastrique.

Chez des volontaires sains, l'administration concomitante d'oméprazole (40 mg une fois par jour) et d'atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg a entrainé une réduction significative de l'exposition à l'atazanavir (diminution d'environ 75% de l'AUC, de la Cmax et de la Cmin). L'augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg ne compensait pas l'influence de l'oméprazole sur l'exposition à l'atazanavir. Les inhibiteurs de la pompe à protons, y compris l'oméprazole, ne doivent pas être co-administrés avec l'atazanavir (voir rubrique Contre-indications).

L'oméprazole peut réduire l'absorption orale de la vitamine B12. Il faut en tenir compte chez les patients dont le taux basal est faible et qui sont sous traitement au long cours par l'oméprazole.

Il ne faut pas co-administrer l'oméprazole et des préparations de millepertuis en raison du risque potentiel d'interaction cliniquement significative.

Aucune interaction médicamenteuse entre l'oméprazole administré par voie orale et la caféine, le propranolol, la théophylline, le métoprolol, la lidocaïne, la quinidine, la phénacétine, l'estradiol, l'amoxicilline, le budésonide, le diclofénac, le métronidazole, le naproxène, le piroxicam ou les antiacides n'a été mise en évidence.

 

Effets indésirables

L'oméprazole est généralement bien toléré, les effets indésirables sont discrets et réversibles. Dans les essais cliniques et lors du suivi depuis l'autorisation, les événements indésirables suivants ont été signalés, mais dans la majorité des cas le lien de causalité entre ces événements et le traitement par l'oméprazole n'a pas été établi. Les définitions de leurs fréquences sont les suivantes :

·         Très fréquent (≥1/10)

·         Fréquent (≥1/100, ≤1/10)

·         Peu fréquent (≥1/1 000, ≤1/100)

·         Rare (≥1/10 000, ≤1/1 000)

·         Très rare (≤1/10 000, y compris cas isolés)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare : leucopénie, thrombopénie, agranulocytose et pancytopénie.

Très rare : modifications du nombre de cellules sanguines.

Affections du système immunitaire

Peu fréquent : urticaire.

Rare : réactions d'hypersensibilité, par exemple fièvre, oedème de Quincke, bronchospasme et choc anaphylactique, vascularite allergique.

Affections du système nerveux

Fréquent : somnolence, troubles du sommeil (insomnie), sensations vertigineuses, céphalées et endormissement. En général, ces symptômes s'améliorent pendant la poursuite du traitement.

Peu fréquent : paresthésies.

Rare : sensation de tête vide. Confusion mentale réversible, agitation, agressivité, dépression et hallucinations, essentiellement chez des patients sévèrement atteints ou âgés.

Affections oculaires

Peu fréquent : troubles visuels (vision floue, diminution de l'acuité visuelle ou amputation du champ visuel). Ces anomalies se corrigent généralement après l'arrêt du traitement.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Peu fréquent : troubles de l'audition (par exemple acouphènes). Ces anomalies disparaissent généralement après l'arrêt du traitement.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : diarrhée, constipation, flatulences (s'accompagnant parfois de douleurs abdominales), nausées et vomissements. Dans la majorité de ces cas, ces symptômes s'améliorent pendant le cours ultérieur du traitement.

Peu fréquent : perturbations du goût, généralement réversibles après l'arrêt du traitement.

Rare : coloration noire brunâtre de la langue pendant l'administration simultanée de clarithromycine et kystes glandulaires bénins ; ces deux phénomènes se sont avérés réversibles après l'arrêt du traitement. Sécheresse de la bouche, stomatite, candidose ou pancréatite.

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent : augmentation du taux des enzymes hépatiques (réversible après l'arrêt du traitement).

Rare : hépatite avec ou sans ictère, insuffisance hépatique et encéphalopathie chez les patients présentant de graves maladies hépatiques préexistantes.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent : prurit, éruptions cutanées, alopécie, érythème polymorphe, photosensibilité et accentuation de la transpiration.

Rare : syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique).

Affections musculo-squelettiques, systémiques et osseuses

Rare : faiblesse musculaire, myalgies et arthralgies.

Affections du rein et des voies urinaires

Rare : néphrite (néphrite interstitielle).

Autres effets indésirables

Peu fréquent : malaise, oedèmes périphériques (réversibles après l'arrêt du traitement)

Rare : hyponatrémie, gynécomastie.

Des cas sporadiques de troubles visuels irréversibles ont été signalés chez des patients sévèrement atteints recevant des perfusions intraveineuses d'oméprazole, en particulier avec des fortes doses. Le lien de causalité n'a toutefois pas été établi.

 

Surdosage

Les informations concernant les effets d'un surdosage en oméprazole chez l'homme sont limitées. Des doses intraveineuses uniques allant jusqu'à 80 mg et des doses intraveineuses quotidiennes allant jusqu'à 200 mg ou 520 mg pendant 3 jours n'ont induit aucun effet indésirable.

En cas de surdosage, les anomalies les plus fréquentes sont une légère tachycardie, une somnolence et des céphalées. Au besoin, instaurer un traitement symptomatique.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Cependant, hormis les effets indésirables touchant le système nerveux central ou la vision (voir rubrique Effets indésirables.), aucun effet de l'oméprazole sur l'aptitude à la conduite n'est prévisible.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : médicaments destinés au traitement des ulcères gastro-intestinaux et du reflux gastro-oesophagien (RGO), inhibiteurs de la pompe à protons, code ATC : A02BC01.

L'oméprazole, un benzimidazole substitué, est un inhibiteur de la pompe à protons gastrique : il provoque une inhibition directe et dose-dépendante de l'enzyme H+, K+-ATPase, qui est responsable de la sécrétion d'acide chlorhydrique dans les cellules pariétales de l'estomac. Du fait de ce mécanisme d'action intracellulaire sélectif et de la faible affinité pour les autres récepteurs membranaires (tels que les récepteurs histaminiques H2, les récepteurs muscariniques M1 ou les récepteurs gastrinergiques), l'oméprazole est classé dans une catégorie particulière d'inhibiteurs de l'acidité, à savoir ceux qui bloquent la dernière étape de la production d'acide chlorhydrique.

En conséquence de son mécanisme d'action, l'oméprazole inhibe la sécrétion d'acide chlorhydrique aussi bien basale que stimulée, et ce indépendamment du type de stimulus.

Ainsi, l'oméprazole augmente le pH et réduit le volume d'acide chlorhydrique secrété.

En tant que base faible, le promédicament oméprazole s'accumule dans l'environnement acide des cellules pariétales et n'inhibe efficacement la H+, K+-ATPase qu'après avoir été protoné et réarrangé.

Dans un milieu acide de pH inférieur à 4, l'oméprazole protoné est transformé en oméprazole sulfénamide, le principe actif proprement dit.


Comparativement à la demi-vie plasmatique de l’oméprazole base, l’oméprazole sulfénamide reste plus longtemps dans la cellule (voir Propriétés pharmacocinétiques). L’inhibition de la sécrétion acide dure donc nettement plus longtemps que la période pendant laquelle l’oméprazole base est présent dans le plasma. Le degré d’inhibition de la sécrétion acide est directement corrélé à l’aire située sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps (AUC), mais non à la concentration plasmatique à un moment donné. Seules les cellules pariétales de l’estomac ont un pH suffisamment faible, ce qui explique la forte spécificité de l’oméprazole. C’est le sulfénamide qui se fixe à l’enzyme et inhibe son activité.

Si le système enzymatique est inhibé, le pH augmente et la quantité d'oméprazole qui s'accumule ou est transformée dans les cellules pariétales gastriques diminue. Autrement dit, l'accumulation de l'oméprazole est régulée par une sorte de mécanisme de rétrocontrôle.

L'administration intraveineuse d'oméprazole inhibe rapidement et fortement la production gastrique d'acide chlorhydrique. En cas d'ulcère duodénal, la réduction moyenne de la production d'acide, basale et stimulée, est d'environ 90% pendant 24 heures.

Une perfusion intraveineuse unique de 40 mg exerce, pendant 24 heures, pratiquement le même effet qu'une dose orale de 80 mg sur la production d'acide chlorhydrique.

Si le système enzymatique est inhibé, le pH augmente et la quantité d'oméprazole qui s'accumule ou est transformée dans les cellules pariétales gastriques diminue. Autrement dit, l'accumulation de l'oméprazole est régulée par une sorte de mécanisme de rétrocontrôle.

L'administration intraveineuse d'oméprazole inhibe rapidement et fortement la production gastrique d'acide chlorhydrique. En cas d'ulcère duodénal, la réduction moyenne de la production d'acide, basale et stimulée, est d'environ 90% pendant 24 heures.

Une perfusion intraveineuse unique de 40 mg exerce, pendant 24 heures, pratiquement le même effet qu'une dose orale de 80 mg sur la production d'acide chlorhydrique.

5.2.      Propriétés pharmacocinétiques

Distribution

Le volume de distribution de l'oméprazole dans l'organisme est relativement faible (0,3 l/kg de poids) et correspond à celui du liquide extracellulaire. Le taux de liaison aux protéines est d'environ 95%.

Métabolisme et excrétion

L'oméprazole est entièrement métabolisé, essentiellement dans le foie, par l'iso-enzyme CYP 2C19.

La demi-vie plasmatique est d'environ 40 minutes et la clairance plasmatique totale est de 0,3 à 0,6 l/min.

Dans de rares cas, l'iso-enzyme CYP2C19 présente des déficiences, si bien que la vitesse d'élimination de l'oméprazole est ralentie. Dans ces cas, la demi-vie d'élimination terminale peut être à peu près trois fois plus longue que normalement et l'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps (AUC) de l'oméprazole administré par voie orale peut être multipliée par 10. Dans le plasma, on trouve du sulfone, du sulfure et de l'hydroxy-oméprazole. Ces métabolites n'ont pas d'effet notable sur la sécrétion d'acide.

Environ 20% de la dose administrée sont excrétés dans les selles et le reste (80%) est excrété dans les urines sous forme métabolisée. Les deux principaux métabolites urinaires sont l'hydroxy-oméprazole et l'acide carboxylique correspondant.

Populations particulières

Chez des insuffisants rénaux, la biodisponibilité systémique de l'oméprazole s'est avérée tout à fait comparable à celle des sujets sains.

En cas de maladie hépatique chronique, la clairance de l'oméprazole est réduite et la demi-vie plasmatique peut atteindre environ 3 heures. La biodisponibilité systémique peut être augmentée chez ces patients.

Chez les patients âgés, la biodisponibilité de l'oméprazole est légèrement augmentée et la vitesse d'élimination légèrement ralentie. Cependant, les valeurs individuelles sont très proches de celles enregistrées chez des sujets jeunes en bonne santé et rien n'indique que les doses usuelles d'oméprazole soient moins bien tolérées chez les patients âgés.

Après administration intraveineuse de 40 mg d'oméprazole pendant 5 jours, la biodisponibilité absolue s'est avérée augmenter d'environ 50%; ce qui peut s'expliquer par une diminution de la clairance hépatique en raison d'une saturation de l'iso-enzyme CYP2C19.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

2 ans.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière.

Après reconstitution : La stabilité chimico-physique de la solution reconstituée a été démontrée pendant 12 heures dans une solution physiologique saline et pendant 6 heures dans une solution glucosée à 5%, température inférieure à 25°C.

Toutefois, d'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et condition de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre +2°C - 8°C.

Omeprazole SANDOZ 40 mg, poudre pour solution pour perfusion ne doit pas être mélangé avec d'autres produits médicaux, à l'exception des solutions pour perfusion mentionnées à la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination : soluté salé physiologique pour perfusion ou dans 100 ml de solution glucosée à 5% pour perfusion. Le produit reconstitué ne doit pas être mélangé à d'autres produits médicaux.

La poudre pour solution pour perfusion ne doit être dissoute que dans 100 ml de soluté salé physiologique pour perfusion ou dans 100 ml de solution glucosée à 5% pour perfusion. Il faut d'abord dissoudre la poudre dans 5 ml de solution et ensuite diluer immédiatement à 100 ml.

Ne pas utiliser la solution reconstituée si elle contient des particules.

La solution reconstituée est réservée à un usage unique.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

40 mg de poudre en flacon (verre incolore de type I) de 10 ml, muni d'un bouchon (caoutchouc bromobutyle) rouge, d'une capsule (aluminium) et d'un capuchon (polypropylène) ; boîte de 5 flacons.

 

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