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Acide alendronique ranbaxy 70 mg, comprimé, boîte de 12

Acide alendronique ranbaxy est un médicament générique sous forme de comprimé (12) à base de Acide alendronique (70 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 29/01/2008 par RANBAXY PHARMA GENERIQUES au prix de 32,26€ et retiré du marché le 09/02/2015.

 

À propos

    Principes actifs

  • Acide alendronique

    Excipients

  • Mannitol (E421)
  • Croscarmellose sodique (E468)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Talc (E553b)
  • Silice (E551)

    Classification ATC

    • muscle et squelette

      • médicaments pour le traitement des désordres osseux

        • médicaments agissant sur la minéralisation

          • bisphosphonates

            • acide alendronique acide

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 29/01/2008 et le 09/02/2015.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Ostéoporose post-ménopausique

Indications thérapeutiques

Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique. L'acide alendronique réduit le risque de fracture des vertèbres et de la hanche.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

- Hypersensibilité à l'acide alendronique ou à l'un des excipients.
- Anomalies de l'oesophage et autres facteurs retardant la vidange de l'oesophage (par exemple sténose ou achalasie).
- Incapacité à tenir debout ou assis pendant au moins 30 minutes.
- Hypocalcémie.
Voir également rubrique mises en garde et précautions d'emploi.
- L'acide alendronique n'est pas recommandé aux patients présentant un trouble rénal associé à un taux de filtration glomérulaire inférieur à 35 ml/min (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- L'acide alendronique n'a pas été étudié chez l'enfant et il ne doit pas lui être administré.
- Utilisation pendant la grossesse : aucune donnée adéquate n'est disponible concernant l'utilisation de l'acide alendronique chez la femme enceinte. Les études portant sur des animaux n'indiquent aucun effet néfaste direct concernant la grossesse, le développement embryonnaire/foetal ni le développement post-natal. L'acide alendronique administré à des rates gravides a provoqué une dystocie liée à l'hypocalcémie. Etant donné l'indication, l'acide alendronique ne devrait pas être utilisé pendant la grossesse.
- Utilisation pendant l'allaitement : on ne sait pas si l'acide alendronique est excrété dans le lait maternel. Etant donné l'indication, l'acide alendronique ne devrait pas être utilisé pendant l'allaitement.

 

Posologie et mode d'administration

- La dose recommandée est d'un comprimé de 70 mg une fois par semaine.
- Pour permettre une absorption adéquate de l'acide alendronique :
L'acide alendronique doit être pris au moins 30 minutes avant ingestion des premiers aliments, de la première boisson ou du premier médicament de la journée, uniquement avec de l'eau plate. Les autres boissons (y compris l'eau minérale), les aliments et certains médicaments peuvent réduire l'absorption de l'acide alendronique (voir rubrique interactions).
- Pour faciliter l'arrivée dans l'estomac et ainsi réduire le risque d'irritation locale et oesophagienne ainsi que le risque d'événements indésirables (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi) :
. L'acide alendronique ne doit être pris que le matin au lever, avec un grand verre d'eau (au moins 200 ml).
. Les patients ne doivent pas croquer le comprimé, ni le laisser fondre dans la bouche en raison d'un risque d'ulcération oropharyngée.
. Les patients ne doivent pas s'allonger avant d'avoir pris un premier repas, qui ne doit pas intervenir avant 30 minutes après ingestion du comprimé.
. Les patients ne doivent pas s'allonger pendant au moins trente minutes après avoir pris l'acide alendronique.
. L'acide alendronique ne doit pas être pris au coucher, ni avant de se lever le matin.
. Les patients doivent recevoir un supplément en calcium et en vitamine D si leur apport alimentaire est inadéquat (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
- Utilisation chez le sujet âgé :
Au cours d'études cliniques, aucune différence liée à l'âge, ni de l'efficacité, ni des profils de sécurité de l'acide alendronique n'a été observée. Il n'est donc pas nécessaire d'adapter la posologie chez le sujet âgé.
- Utilisation chez les insuffisants rénaux :
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients ayant un taux de filtration glomérulaire supérieur à 35 ml/min. L'acide alendronique n'est pas recommandé aux patients présentant un trouble rénal associé à un taux de filtration glomérulaire inférieur à 35 ml/min en raison du manque de recul.
- Utilisation chez l'enfant :
L'acide alendronique n'a pas été étudié chez l'enfant et il ne doit pas lui être administré.
- ACIDE ALENDRONIQUE RANBAXY n'a pas été étudié pour le traitement de l'ostéoporose provoquée par les glucocorticoïdes.

Comprimés ronds blancs à blanchâtres, avec un "A" gravé sur une face et "4" sur l'autre face.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- L'acide alendronique peut provoquer une irritation locale des muqueuses de la partie supérieure du système digestif. Comme il y a un risque potentiel d'aggravation de la maladie sous-jacente, il convient d'être prudent lors de l'administration d'acide alendronique à des patients présentant des troubles actifs touchant la partie supérieure du système digestif : dysphagie, maladie de l'oesophage, gastrite, duodénite, ulcères, ou présentant un antécédent récent (dans l'année précédente) de maladie gastro-intestinale majeure tel qu'un ulcère gastroduodénal, ou un saignement gastro-intestinal actif, ou une chirurgie de la partie supérieure du système digestif autre qu'une pyloroplastie (voir rubrique contre-indications).
- Des réactions oesophagiennes (parfois graves et entraînant une hospitalisation) comme une oesophagite, des ulcères oesophagiens et des érosions oesophagiennes, rarement suivies d'une sténose de l'oesophage, ont été rapportées chez des patients prenant de l'acide alendronique. Les médecins doivent donc surveiller tout signe ou symptôme signalant une réaction possible de l'oesophage, et il convient de conseiller aux patients d'arrêter de prendre l'acide alendronique et de consulter un médecin s'ils présentent des symptômes d'irritation de l'oesophage comme une dysphagie, une douleur à la déglutition ou une douleur rétrosternale, l'apparition ou l'aggravation de brûlures d'estomac.
- Le risque d'événements indésirables oesophagiens graves semble être plus élevé chez les patients n'arrivant pas à prendre correctement l'acide alendronique et/ou qui continuent à le prendre après avoir développé des symptômes indiquant une irritation de l'oesophage. Il est très important que les instructions complètes d'administration soient fournies au patient et qu'il les ait bien comprises (voir rubrique posologie et mode d'administration). Les patients doivent être informés du fait que le non-respect de ces instructions peut augmenter le risque de problèmes oesophagiens.
- Bien qu'aucune augmentation du risque n'ait été observée au cours d'essais cliniques extensifs, il y a eu de rares rapports (de pharmacovigilance) d'ulcères gastriques et duodénaux, certains graves et accompagnés de complications. On ne peut exclure une relation causale.
- Il convient d'expliquer aux patients que s'ils oublient de prendre une dose d'ACIDE ALENDRONIQUE RANBAXY, ils doivent attendre le matin du jour suivant pour prendre un comprimé. Ils ne doivent pas prendre deux comprimés le même jour mais reprendre le rythme d'un comprimé par semaine, comme prévu à l'origine, le jour qu'ils ont choisi.
- L'acide alendronique n'est pas recommandé aux patients présentant un trouble rénal associé à un taux de filtration glomérulaire inférieur à 35 ml/min (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- Les causes d'ostéoporose autres que la déficience en estrogène et le vieillissement doivent être examinées.
- L'hypocalcémie doit être corrigée avant de démarrer le traitement par l'acide alendronique (voir rubrique contre-indications). D'autres troubles du métabolisme minéral (par exemple déficience en vitamine D et hypoparathyroïdie) doivent aussi être traités efficacement. Chez les patients concernés, le calcium sérique et les symptômes d'hypocalcémie doivent être surveillés pendant le traitement par l'acide alendronique.
- En raison de ses effets positifs sur l'augmentation des minéraux dans les os, l'acide alendronique peut entraîner des diminutions du calcium et du phosphate sériques. Ces diminutions sont habituellement faibles et asymptomatiques. Cependant, des cas d'hypocalcémie symptomatique, parfois sévères, et touchant souvent des patients présentant des états prédisposants (par exemple hypoparathyroïdie, déficience en vitamine D et malabsorption du calcium), ont été rapportés. Il est donc particulièrement important d'assurer un apport adéquat en calcium et en vitamine D chez les patients prenant des glucocorticoïdes.
- L'ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction de dent et/ou à une infection locale (incluant une ostéomyélite), a été rapportée chez des patients cancéreux recevant des traitements incluant des bisphosphonates administrés par voie intraveineuse. Un grand nombre de ces patients suivaient aussi une chimiothérapie et prenaient des corticoïdes. L'ostéonécrose de la mâchoire a aussi été rapportée chez des patients atteints d'ostéoporose recevant des bisphosphonates par voie orale.
- Un examen dentaire et des soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagés avant traitement par des bisphosphonates chez les patients présentant des facteurs de risque concomitants (par exemple cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticoïde, hygiène bucco-dentaire insuffisante).
- Sous traitement, ces patients doivent éviter toute procédure dentaire invasive si cela est possible. Pour les patients développant une ostéonécrose de la mâchoire sous traitement par bisphosphonate, une chirurgie dentaire peut exacerber le problème. Pour les patients ayant besoin d'une intervention dentaire, aucune donnée disponible n'indique que l'arrêt du traitement par bisphosphonate réduit le risque d'ostéonécrose de la mâchoire.
- Le jugement clinique du médecin traitant doit guider le plan de prise en charge de chaque patient en fonction de l'évaluation du rapport bénéfice/risque individuel.
- Des douleurs osseuses, articulaires et/ou musculaires ont été rapportées chez les patients prenant des bisphosphonates. En pharmacovigilance, ces symptômes ont été rarement graves et/ou handicapants (voir rubrique effets indésirables). Le temps écoulé avant apparition des symptômes va d'un jour à plusieurs mois après le début du traitement. Chez la plupart des patients, l'arrêt du traitement a entraîné un soulagement des symptômes. Un sous-groupe de patients a présenté une récidive des symptômes en cas de rechallenge avec le même médicament ou avec un autre bisphosphonate.
- ACIDE ALENDRONIQUE RANBAXY n'a pas été étudié pour le traitement de l'ostéoporose provoquée par les glucocorticoïdes.

Alerte AFSSAPS du 05/12/2011 :

- L’Agence européenne des médicaments (EMA) a conclu que l’apparition de fractures atypiques du fémur existe pour les patients traités par les médicaments contenant un biphosphonate (alendronate, clodronate, étidronate, ibandronate, pamidronate, risedronate, tiludronate, zolédronate). Cet effet rare identifié dès 2008 pour l’alendronate est donc un effet de classe. Il survient en particulier au cours des traitements prolongés.

- Les fractures atypiques se distinguent des fractures du fémur « classiques » par leur localisation et leurs caractéristiques radiologiques. Ces fractures transverses ou obliques courtes, souvent bilatérales, peuvent survenir sur n’importe quelle partie du fémur entre la partie inférieure du petit trochanter jusqu’au dessus de la zone supracondylienne. Elles surviennent après un traumatisme minime ou même sans traumatisme.

 

Grossesse et allaitement

Utilisation pendant la grossesse :
Aucune donnée adéquate n'est disponible concernant l'utilisation de l'acide alendronique chez la femme enceinte. Les études portant sur des animaux n'indiquent aucun effet néfaste direct concernant la grossesse, le développement embryonnaire/foetal ni le développement post-natal. L'acide alendronique administré à des rates gravides a provoqué une dystocie liée à l'hypocalcémie (voir rubrique données de sécurité préclinques). Etant donné l'indication, l'acide alendronique ne devrait pas être utilisé pendant la grossesse.
Utilisation pendant l'allaitement :
On ne sait pas si l'acide alendronique est excrété dans le lait maternel. Etant donné l'indication, l'acide alendronique ne devrait pas être utilisé pendant l'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

- S'ils sont pris au même moment, il est probable que des aliments et des boissons (eau minérale incluse), des suppléments en calcium, des anti-acides et certains médicaments pris par voie orale interfèrent dans l'absorption de l'acide alendronique. C'est pourquoi les patients doivent attendre au moins 30 minutes après avoir pris l'acide alendronique pour prendre un autre médicament par voie orale, quel qu'il soit (voir rubriques posologie et mode d'administration et propriétés pharmacocinétiques).
- Aucune autre interaction cliniquement significative avec des médicaments ne devrait avoir lieu. Plusieurs patientes, au cours des essais cliniques, ont reçu de l'estrogène (par voie intravaginale, transdermique ou orale) pendant leur traitement par l'acide alendronique. Aucun événement indésirable attribuable à cette utilisation concomitante n'a été identifié.
- Bien qu'aucune étude d'interaction spécifique n'ait été réalisée, au cours d'essais cliniques, l'acide alendronique a été utilisé en association avec une large gamme de médicaments couramment prescrits sans signe d'interactions cliniques indésirables.

 

Effets indésirables

- Au cours d'une étude d'un an chez des femmes ménopausées atteintes d'ostéoporose, les profils de sécurité globaux de "Fosamax" Once Weekly 70 mg (n = 519) et de l'acide alendronique 10 mg/jour (n = 370) ont été similaires.
- Au cours de deux études de trois ans ayant un plan d'étude pratiquement identique, chez des femmes ménopausées (acide alendronique 10 mg : n = 196, placebo : n = 397), les profils de sécurité globaux de l'acide alendronique 10 mg/jour et du placebo ont été similaires.
- Les événements indésirables rapportés par les investigateurs comme étant peut-être, probablement ou certainement liés au médicament sont présentés ci-dessous lorsqu'ils ont touché 1% des patientes ou plus dans un des groupes de traitement pour l'étude d'un an ou 1% des patientes ou plus traitées par l'acide alendronique 10 mg/jour et à une fréquence supérieure à celle observée pour les patientes sous placebo pour les études de trois ans.
Etude sur 1 an : FOSAMAX 70 mg (n = 519) / alendronate 10 mg/jour (n = 370) //
Etude sur 3 ans : alendronate 10 mg/jour (n = 196) / Placebo (n = 397).
- Gastro-intestinaux :
. Douleurs abdominales : 3,7% / 3,0% // 6,6% / 4,8%.
. dyspepsie : 2,7% / 2,2% // 3,6% / 3,5%.
. régurgitation acide : 1,9% / 2,4% // 2,0% / 4,3%.
. nausées : 1,9% / 2,4% // 3,6% / 4,0%.
. ballonnement abdominal : 1,0% / 1,4% // 1,0% / 0,8%.
. constipation : 0,8% / 1,6% // 3,1% / 1,8%.
. diarrhée : 0,6% / 0,5% // 3,1% / 1,8%.
. dysphagie : 0,4% / 0,5% // 1,0% / 0,0%.
. flatulence : 0,4% / 1,6% // 2,6% / 0,5%.
. gastrite : 0,2% / 1,1% // 0,5% / 1,3%.
. ulcère gastrique : 0,0% / 1,1% // 0,0% / 0,0%.
. ulcère oesophagien : 0,0% / 0,0% // 1,5% / 0,0%.
- Musculosquelettiques :
. Douleurs ostéo-articulaires ou musculaires : 2,9% / 3,2% // 4,1% / 2,5%.
. crampes musculaires : 0,2% / 1,1% // 0,0% / 1,0%.
- Neurologiques :
céphalées : 0,4% / 0,3% // 2,6% / 1,5%.
LES EVENEMENTS INDESIRABLES SUIVANTS ONT EGALEMENT ETE RAPPORTES AU COURS DES ETUDES CLINIQUES ET/OU DEPUIS LA COMMERCIALISATION :
Fréquents (> = 1/100, < 1/10), peu fréquents (> = 1/1000, < 1/100), rares (> = 1/10000, < 1/1000), très rares (< 1/10000) incluant les cas isolés.
- Troubles du système immunitaire :
Rares : réactions d'hypersensibilité incluant urticaire et angio-oedème.
- Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Rares : hypocalcémie symptomatique, souvent associée à des maladies prédisposantes (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
- Troubles du système nerveux :
Fréquents : céphalées.
- Troubles oculaires :
Rares : uvéite, sclérite, épisclérite.
- Troubles digestifs :
. Fréquents : douleur abdominale, dyspepsie, constipation, diarrhée, flatulences, ulcère oesophagien*, dysphagie*, distension abdominale, régurgitations acides.
. Peu fréquents : nausées, vomissements, gastrite, oesophagite*, érosions oesophagiennes*, méléna.
. Rares : sténose oesophagienne*, ulcération oropharyngée*, perforations, ulcères, hémorragies de la partie supérieure de l'appareil digestif (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
*Voir rubriques posologie et mode d'administration et mises en garde et précautions d'emploi.
- Troubles cutanées et des tissus sous-cutanés :
. Peu fréquents : éruption, prurit, érythème.
. Rares : éruption avec photosensibilité.
. Très rares et cas isolés : cas isolés de réactions cutanées sévères incluant syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique.
- Troubles musculosquelettiques, osseux et du tissu conjonctif :
. Fréquents : douleur musculosquelettique (osseuse, musculaire ou articulaire).
. Rares : ostéonécrose de la mâchoire rapportée chez des patients traités par bisphosphonates. La majorité des cas rapportés concernent des patients cancéreux, mais des cas de ce type ont aussi été rapportés pour des patients traités d'une ostéoporose. L'ostéonécrose de la mâchoire est généralement associée à une extraction dentaire et/ou à une infection locale (incluant une ostéomyélite). Un cancer, une chimiothérapie, une radiothérapie, la prise de corticoïdes et une mauvaise hygiène bucco-dentaire sont aussi considérés comme des facteurs de risque ; douleurs musculosquelettiques sévères (os, muscle ou articulation) (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
- Troubles généraux et touchant le site d'administration :
Rares : symptômes transitoires comme en réponse de phase aiguë (myalgie, malaise et, rarement, fièvre), classiquement en association avec le début du traitement.
RESULTATS DES TESTS BIOLOGIQUES :
Au cours d'études cliniques, des diminutions asymptomatiques, légères et transitoires du calcium et du phosphate sériques ont été observées chez environ 18 et 10%, respectivement, des patients prenant de l'acide alendronique 10 mg/jour contre environ 12 et 3% des patients prenant le placebo. Cependant, l'incidence des diminutions du calcium sérique à un niveau inférieur à 8,0 mg/dl (2,0 mmol/L) et du phosphate sérique à un niveau inférieur ou égal à 2,0 mg/dl (0,65 mmol/L) a été similaire dans les deux groupes de traitement.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Aucune donnée n'indique qu'ACIDE ALENDRONIQUE RANBAXY pourrait affecter l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : MEDICAMENTS AFFECTANT LA STRUCTURE ET LA MINERALISATION OSSEUSES, BISPHOSPHONATES, code ATC : M05BA04.
- L'ingrédient actif, l'acide alendronique, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse par les ostéoclastes, sans effet direct sur la formation de l'os. Les études précliniques ont montré une localisation préférentielle de l'acide alendronique sur les sites de résorption active. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. L'os formé pendant le traitement par l'acide alendronique est de qualité normale.
- Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique :
. L'ostéoporose correspond à une DMO du rachis ou de la hanche de 2,5 ET plus faible que la valeur moyenne d'une population jeune normale ou correspond à un antécédent de fracture de fragilité indépendamment de la DMO.
. L'équivalence thérapeutique de l'acide alendronique 70 mg une fois par semaine (n = 519) et de l'acide alendronique 10 mg par jour (n = 370) a été démontrée au cours d'une étude multicentrique d'un an incluant des femmes ménopausées atteintes d'ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO du rachis lombaire comparativement à la DMO initiale ont été de 5,1% au bout d'un an (IC à 95% : 4,8-5,4%) dans le groupe 70 mg une fois par semaine et de 5,4% (IC à 95% : 5,0-5,8%) dans le groupe 10 mg une fois par jour. Les augmentations moyennes de la DMO ont été de 2,3% et 2,9% au niveau du col du fémur et de 2,9% et 3,1% au niveau de la hanche dans le groupe 70 mg une fois par semaine et 10 mg par jour, respectivement. Les deux groupes de traitement ont aussi présenté des augmentations similaires de la DMO au niveau d'autres sites du squelette.
. Les effets de l'acide alendronique sur la masse osseuse et l'incidence de fractures chez les femmes ménopausées ont été examinés au cours de deux études d'efficacité initiales de conception identique (n = 994) ainsi que dans l'essai FIT (Fracture Intervention Trial : n = 6459).
. Dans les études initiales d'efficacité, les augmentations moyennes de la densité minérale osseuse (DMO) avec l'acide alendronique 10 mg/jour, comparativement au placebo, à trois ans, ont été de 8,8%, 5,9% et 7,8% au niveau du rachis, du col du fémur et du trochanter, respectivement. La DMO corporelle totale a aussi significativement augmenté. Il y a eu une diminution de 48% (acide alendronique : 3,2% versus placebo : 6,2%) de la proportion de patients traités par l'acide alendronique présentant une ou plusieurs fractures vertébrales comparativement aux patients sous placebo. Pendant l'extension de deux ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué à augmenter et la DMO au niveau du col du fémur ainsi que la DMO corporelle totale se sont maintenues.
. L'étude FIT consistait en deux études contrôlées contre placebo utilisant de l'acide alendronique quotidiennement (5 mg par jour pendant deux ans et 10 mg par jour pendant un ou deux ans supplémentaires).
* FIT 1 : étude de trois ans, portant sur 2027 patients ayant au moins une fracture vertébrale (tassement) avant traitement. Au cours de cette étude, l'administration quotidienne d'acide alendronique a réduit l'incidence de > = 1 fracture vertébrale de 47% (acide alendronique : 7,9% versus placebo : 15,0%). De plus, une diminution statistiquement significative a été détectée dans l'incidence des fractures de la hanche (1,1% versus 2,2%, soit une réduction de 51%).
* FIT 2 : étude de trois ans, portant sur 4432 patients ayant une perte de masse osseuse mais sans fracture vertébrale initiale. Dans cette étude, une différence significative a été observée dans l'analyse du sous-groupe de femmes atteintes d'ostéoporose (37% de la population globale qui correspond à la définition ci-dessus de l'ostéoporose) pour l'incidence de fractures de la hanche (acide alendronique 1,0% versus placebo 2,2%, soit une diminution de 56%) et pour l'incidence d'au moins une fracture vertébrale (2,9% versus 5,8%, soit une diminution de 50%).

ABSORPTION :
- Par rapport à une dose de référence administrée en intraveineuse, la biodisponibilité orale moyenne de l'acide alendronique chez la femme a été de 0,64% pour des doses de 5 à 70 mg administrées après douze heures à jeun et deux heures avant un petit-déjeuner standard. La biodisponibilité a été abaissée à 0,46% et 0,39% lorsque l'acide alendronique a été administré une heure ou une demi-heure avant un petit-déjeuner standard. Au cours des études portant sur l'ostéoporose, l'acide alendronique s'est révélé efficace lorsqu'il a été administré 30 minutes avant d'ingérer la première boisson ou le premier aliment de la journée.
- La biodisponibilité a été négligeable, que l'acide alendronique ait été administré avec un déjeuner standard ou deux heures après. L'administration concomitante d'acide alendronique et de café ou de jus d'orange a diminué d'environ 60% la biodisponibilité.
- Chez les sujets sains, la prednisone par voie orale (20 mg trois fois par jour pendant cinq jours) n'a pas produit de modification cliniquement significative de la biodisponibilité orale de l'acide alendronique (augmentation moyenne de 20% à 44%).
DISTRIBUTION :
Les études réalisées chez le rat montrent que l'acide alendronique se distribue transitoirement dans les tissus mous après administration par voie intraveineuse d'1 mg/kg mais qu'il est ensuite redistribué rapidement dans l'os ou excrété dans l'urine. Le volume de distribution moyen à l'état d'équilibre, excluant l'os, est d'au moins 28 litres chez l'homme. Les concentrations plasmatiques du médicament après administration orale sont trop faibles pour être détectées par analyse (moins de 5 ng/ml). La liaison protéique dans le plasma humain est d'environ 78%.
BIOTRANSFORMATION :
Il n'y a pas de preuve d'une métabolisation de l'acide alendronique par les animaux ou les humains.
ELIMINATION :
Après administration intraveineuse d'une seule dose d'acide alendronique marqué au C14, environ 50% de la radioactivité a été excrétée dans l'urine en 72 heures, et peu ou pas de radioactivité a été détectée dans les fèces. Après administration par voie intraveineuse d'une seule dose de 10 mg, la clairance rénale de l'acide alendronique était de 71 ml/min, et la clairance systémique n'a pas dépassé 200 ml/min. Les concentrations plasmatiques ont chuté de plus de 95% dans les six heures suivant l'administration par voie intraveineuse. La demi-vie terminale chez l'homme dépasse dix ans d'après les estimations, reflétant la libération de l'acide alendronique depuis le squelette. L'acide alendronique n'est pas excrété par les systèmes de transport acide ou basique du rein chez le rat, et il ne devrait pas interférer dans l'excrétion d'autres médicaments par ces systèmes chez l'homme.
CARACTERISTIQUES CHEZ LES PATIENTS :
Les études précliniques montrent que le médicament qui n'est pas déposé dans l'os est excrété rapidement dans l'urine. Aucune preuve de saturation de la capture osseuse n'a été trouvée après administration chronique de doses cumulées par voie intraveineuse atteignant 35 mg/kg chez l'animal. Bien qu'aucune information clinique ne soit disponible, il est probable que, comme chez l'animal, l'élimination de l'acide alendronique par le rein soit réduite chez les patients insuffisants rénaux. C'est pourquoi une accumulation légèrement supérieure de l'acide alendronique dans l'os peut être attendue chez les patients insuffisants rénaux (voir rubrique posologie et mode d'administration).

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.

Pas d'exigences particulières.

12 comprimés sous plaquettes thermoformées en PA/Aluminium/PVC/Aluminium.