Pantoprazole teva 40 mg, comprimé gastro-résistant, boîte de 28
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Pantoprazole teva est un médicament générique sous forme de comprimé gastrorésistant (28) (40 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 02/10/2008 par TEVA SANTE au prix de 6,74€ et retiré du marché le 14/08/2013.
À propos
- Pantoprazole
Principes actifs
- Noyau :
- Mannitol (E421)
- Crospovidone (E1202)
- Sodium carbonate (E500)
- Sorbitol (E420)
- Calcium stéarate
- Pelliculage :
- Hypromellose (E464)
- Povidone (E1201)
- Titane dioxyde (E171)
- Fer oxyde (E172)
- Propylèneglycol (E1520)
- Sodium laurylsulfate (E487)
- Polysorbate 80 (E433)
- Macrogol 6000
- Talc (E553b)
- Copolymère de :
- Méthacrylique acide
- Ethyle acrylate
Excipients
voies digestives et métabolisme
anti-acides, médicaments de l'ulcère peptique et des flatulences
médicaments pour le traitement de l'ulcère peptique
inhibiteurs de la pompe à protons
pantoprazole
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 02/10/2008 et le 14/08/2013.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Reflux gastro-oesophagien
- Ulcère gastrique
- Ulcère duodénal
- Syndrome de Zollinger-Ellison
Indications thérapeutiques
Adultes et adolescents de 12 ans et plus :
Reflux gastro-oesophagien modéré à sévère.
Adultes :
Ulcère gastrique et duodénal.
Syndrome de Zollinger-Ellison et autres situations hyper-sécrétoires.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Hypersensibilité au pantoprazole, aux benzimidazoles substitués, au sorbitol ou à tout autre excipient, ou toutes associations.
Le pantoprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons, ne doit pas être administré avec de l'atazanavir (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions.).
Posologie et mode d'administration
Les comprimés ne doivent pas être croqués ni écrasés et doivent être pris entiers 1 heure avant un repas avec un peu d'eau.
Posologie recommandée :
Adultes et enfants de 12 ans et plus :
Traitement reflux gastro-oesophagien
1 comprimé de PANTOPRAZOLE TEVA 40 mg par jour. Dans des cas particuliers, la dose peut être doublée (augmentation à 2 comprimés de PANTOPRAZOLE TEVA par jour) surtout quand il n'y a pas eu de réponse à un autre traitement. Une durée de traitement de quatre semaines est généralement requise pour le traitement du reflux gastro-oesophagien. Si cela n'est pas suffisant, la cicatrisation sera normalement obtenue en quatre semaines supplémentaires.
Adultes
Ulcère gastrique
1 comprimé de PANTOPRAZOLE TEVA 40 mg par jour. Dans des cas particuliers, la dose peut être doublée (augmentation à 2 comprimés de PANTOPRAZOLE TEVA par jour) surtout quand il n'y a pas eu de réponse à un autre traitement. Une durée de traitement de quatre semaines est généralement requise pour le traitement des ulcères gastriques. Si cela n'est pas suffisant, la cicatrisation sera achevée dans la plupart des cas en quatre semaines complémentaires.
Ulcère duodénal
1 comprimé de PANTOPRAZOLE TEVA 40 mg par jour. Dans des cas particuliers, la dose peut être doublée (augmentation à 2 comprimés de PANTOPRAZOLE TEVA par jour) surtout quand il n'y a pas eu de réponse à un autre traitement. Les ulcères duodénaux cicatrisent généralement en deux semaines. Si deux semaines de traitement ne sont pas suffisantes, la cicatrisation sera achevée dans la plupart des cas en deux semaines complémentaires.
Syndrome de Zollinger-Ellison et autres situations hyper-sécrétoires pathgologiques
Dans le traitement au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison et des autres situations hyper-sécrétoires pathologiques, les patients devront commencer leur traitement avec une dose journalière de 80 mg (2 comprimés de PANTOPRAZOLE TEVA 40 mg). Ensuite, celle-ci peut être augmentée ou diminuée en fonction des besoins, selon les résultats des mesures du débit acide. Dans le cas d'une posologie supérieure à 80 mg par jour, la dose sera fractionnée en deux prises. Une augmentation temporaire de la posologie au-dessus de 160 mg par jour est possible, mais ne devrait pas excéder la durée nécessaire à la maîtrise de la sécrétion acide.
La durée du traitement du syndrome de Zollinger-Ellison et des autres situations hyper-sécrétoires pathologiques n'est pas limitée et doit être adaptée aux besoins cliniques.
Populations particulières
Enfants de moins de 12 ans :
PANTOPRAZOLE TEVA n'est pas recommandé chez l'enfant de moins de 12 ans en raison de données insuffisantes sur la sécurité et l'efficacité dans cette classe d'âge.
Insuffisants hépatiques
Une dose journalière de 20 mg de pantoprazole (1 comprimé de 20 mg de pantoprazole) ne devra pas être dépassée chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère.
Insuffisants rénaux
Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux.
Enfants de moins de 12 ans :
PANTOPRAZOLE TEVA n'est pas recommandé chez l'enfant de moins de 12 ans en raison de données insuffisantes dans cette classe d'âge.
Comprimé brun jaune clair, ovale et légèrement biconvexe.
Mises en garde et précautions d'emploi
Insuffisant hépatiques
Chez les insuffisants hépatiques sévères, les taux d'enzymes hépatiques doivent être contrôlés régulièrement pendant le traitement par pantoprazole, particulièrement les traitements à long terme. Si les taux d'enzymes hépatiques deviennent élevés, le traitement par pantoprazole devra être arrêté (voir rubrique Posologie et mode d'administration.).
Association de traitement
Dans le cas d'association de traitement, les résumés des caractéristiques des produits respectifs devront être regardés.
En présence de symptômes anormaux
En présence de n'importe quel symptôme anormal (tel qu'une perte de poids anormale, vomissement récurrent, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et en cas de suspicion ou d'ulcère gastrique avéré, une affection maligne devra être écartée car la prise de pantoprazole peut masquer les symptômes retarder le diagnostic.
En cas de persistance des symptômes malgré le traitement, d'autres investigations seront à envisager.
Administration concomittante avec l'atazanavir
L'administration concomittante de l'atazanavir avec les inhibiteurs de la pompe à protons n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Si la combinaison de l'atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à protons est jugé indispensable, une surveillance clinique étroite (par exemple la charge virale) est recommandée en combinaison avec une augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir. Une dose de pantoprazole 20 mg ne devra pas être dépassée.
Influence sur l'absoprption de la vitamine B12
Chez les patients atteints du syndrome de Zollinger-Ellison et des autres situations hyper-sécrétoires pathologiques nécessitant un traitement au long cours, le pantoprazole, tout comme les autres antisécrétoires, peut diminuer l'absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) par hypo- ou achlorhydrie. Ce risque devrait être envisagé chez les patients carencés ou à risque de carence en vitamine B12 recevant un traitement à long terme, si les symptômes cliniques correspondants sont observés.
Traitement d'entretien
Pour les traitements d'entretien, notamment d'une durée supérieure à un an, une surveillance régulière des patients devra être exercée.
Infections intestinales causées par des bactéries
Le pantoprazole comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons augmente le nombre de bactéries normalement présentes dans le tractus digestif. Le traitement par PANTOPRAZOLE TEVA peut entrainer une légère augmentation des infections gastro-intestinales causées par des bactéries, comme Salmonella ou Campylobacter.
Sorbitol
Les comprimés de PANTOPRAZOLE TEVA contiennent du sorbitol. Les patients souffrant d'une intolérance héréditaire au fructose ne doivent pas prendre cette spécialité.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques.). Le risque potentiel chez l'homme est inconnu. PANTOPRAZOLE TEVA ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf nécessité absolue.
Allaitement
Les études animales ont montré une excrétion du pantoprazole dans le lait. L'excrétion dans le lait humain a bien été rapportée.
Par conséquent, une décision sur la poursuite/arrêt de l'allaitement ou la poursuite/arrêt du traitement par PANTOPRAZOLE TEVA doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement de PANTOPRAZOLE TEVA pour la femme.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effets du pantoprazole sur l'absorption d'autres médicaments
En raison de l'inhibition importante et durable de la sécrétion d'acide gastrique, le pantoprazole peut réduire l'absorption des médicaments dont la biodisponibilité est pH dépendante, par exemple certains antifongiques azolés tels que kétoconazole, itraconazole, posaconazole et autres médicaments tel qu'erlotinib.
Médicaments contre le VIH (atazanavir)
L'administration concomitante d'atazanavir et autres médicaments contre le VIH dont l'absorption est pH dépendante avec les inhibiteurs de la pompe à protons peut entraîner une réduction significative de la biodisponibilité de ces médicaments contre le VIH et peut impacter l'efficacité de ces médicaments. Par conséquent, l'administration concomitante des inhibiteurs de la pompe à protons avec l'atazanavir n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Anticoagulants coumariniques (warfarine ou phenprocoumone)
Bien qu'aucune interaction n'ait été observée lors de l'administration concomitante de phenprocoumone ou de warfarine, au cours des études de pharmacocinétique clinique, quelques cas isolés de modification de l'INR ont été rapportés, lors de l'administration simultanée, après la mise sur le marché. En conséquence, chez les patients traités par des anticoagulants coumariniques, le suivi du taux de l'INR/taux de prothrombine est recommandé après l'initiation, l'arrêt ou en cas d'utilisation irrégulière du pantoprazole.
Autres études d'interactions
Le pantoprazole est considérablement métabolisé au niveau du foie par le système enzymatique du cytochrome P450. La principale voie métablique est une démethylation par le cytochrome CYP2C19 et d'autres voies métaboliques comprennent une oxydation par le cytochrome CYP3A4.
Des études d'interaction avec une substance métabolisée par ce même système enzymatique tel que la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif orale contenant levonorgestrel et éthinyl oestradiol n'ont pas révélé d'interactions cliniquement significatives.
Les résultats d'une série d'études d'interaction démontrent que le pantoprazole n'a pas d'effet sur e métabolisme des substances actives métabolisées par le cytochrome CYP1A2 (comme la caféine, la théophylline), CYP2C9 (tels que le piroxicam, le diclofénac, le naproxène), CYP2D6 (tels que le métoprolol), CYP2E1 (tel que l'éthanol) ou n'interfère pas avec la P-glycoprotéine liée à l'absorption de la digoxine.
Il n'y avait aucune interaction avec les antiacides administrés simultanément.
Les études d'interaction ont également été effectuées en administrant le pantoprazole de façon concomitante avec les antibiotiques respectifs (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement significative n'a été trouvée.
Effets indésirables
Environ 5% des patients peuvent s'attendre à des réactions indésirables aux médicaments. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont la diarrhée et des maux de tête, les deux survenant chez environ 1% des patients.
Le tableau ci-dessous répertorie les effets indésirables rapportés avec le pantoprazole, classés selon la classification de fréquences suivantes :
Très fréquent (≥ 1 / 10) ; fréquent (≥ 1 / 100 à <1 / 10) ; peu fréquent (≥ 1 / 1 000 à <1 / 100) ; rare (≥ 1 / 10 000 à <1 / 1 000) ; très rare (<1 / 10 000), inconnu (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).
Pour tous les effets indésirables rapportés de l'expérience après commercialisation, il n'est pas possible de donner une fréquence et par conséquent sont mentionnés avec une fréquence « inconnue ».
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 1. Les effets indésirables avec le pantoprazole dans les essais cliniques et l'expérience après commercialisation
Fréquence Système d'organes | Peu fréquent | Rare | Très rare | Inconnue |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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| Leucopénie, thrombocytopénie |
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Affections du système immunitaire |
| Hypersensibilité (incluant réactions anaphylactiques et choc anaphylactique) |
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Affections psychiatriques | Troubles du sommeil | Dépression (et toutes aggravations) | Désorientation (et toutes aggravations) | Hallucinations ; confusion (en particulier chez des patients prédisposés ainsi qu'une aggravation des symptômes préexistants) |
Affections du système nerveux | Céphalées, vertiges |
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Affections oculaires |
| Troubles visuels/vision floue |
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Affections gastro-intestinales | Diarrhée ; nausées/vomissements ; distension abdominales et ballonnement ; constipation ; bouche sèche ; douleurs et inconfort abdominals |
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Affections hépatobiliaires | Augmentation des enzymes hépatiques (transaminases, gamma-GT) | Augmentation de la bilirubine |
| Atteinte hépatocellulaire sévère ; jaunisse ; lésion hépatocellulaire |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rash/exanthème/éruptions ; prurit | Urticaire, angioedème |
| Syndrome de Stevens-Johnson ; syndrome de Lyell ; érythème multiforme ; photosensibilité |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
| Arthralgies ; myalgies |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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| Néphrite interstitielle |
Affection du système de reproduction et des seins |
| Gynécomastie |
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Asthénie, fatigue et malaise | Augmentation de la température du corps ; oedème périphérique |
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Surdosage
Il n'y a pas de symptômes de surdosage connus chez l'homme.
Des doses allant jusqu'à 240 mg ont été administrées par voie injectable en deux minutes et ont été bien tolérées. Comme le pantoprazole est largement lié aux protéines, il n'est pas dialysable.
Dans le cas de surdosage avec des signes cliniques d'intoxication, en dehors du traitement symptomatique et de soutien, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être faite.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Des effets indésirables comme les vertiges ou les troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique Effets indésirables.). Dans ces conditions, les patients ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de la pompe à protons
Code ATC : A02BC02
Mécanisme d'action
Le pantoprazole est un benzimidazole substitué, qui inhibe la sécrétion d'acide chlorhydrique dans l'estomac, par action spécifique sur les pompes à protons des cellules pariétales.
Le pantoprazole est convertit dans sa forme active dans le canal acide des cellules pariétales où il inhibe les enzymes H+ K+-ATPase, c'est-à-dire au niveau de la phase terminale de sécrétion d'acide chlorhydrique dans l'estomac. L'inhibition est dose-dépendante et affecte à la fois la sécrétion acide basale et la sécrétion acide stimulée. Chez la plupart des patients, les symptômes disparaissent en deux semaines. Comme avec les autres inhibiteurs de la pompe à protons et les inhibiteurs des récepteurs H2, le traitement avec le pantoprazole entraine une réduction de l'acidité de l'estomac et donc une augmentation de la gastrine en proportion. Cette augmentation de la gastrine est réversible. Puisque le pantoprazole a une action distale aux niveaux des récepteurs, il peut inhiber la sécrétion d'acide gastrique, quelle que soit la nature du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L'effet est le même que le produit soit administré oralement ou par voie intraveineuse.
La gastrinémie à jeun est augmentée sous pantoprazole. En traitement de courte durée, les valeurs de gastrinémie ne dépassent pas les limites supérieures de la normale. Cependant, ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une élévation excessive n'a été notée que dans des cas isolés. En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre des cellules endocrines de l'estomac (cellules ECL), peut être observée dans de rares cas lors du traitement au long cours (de l'augmentation simple à l'hyperplasie adénomatoïde). Cependant, selon les données disponibles à ce jour (voir rubrique Données de sécurité précliniques.), l'apparition de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de tumeurs carcinoïdes gastriques n'a pas été observée chez l'homme.
Au vu des résultats des études portant sur l'animal, il n'est pas possible d'exclure totalement une influence sur les paramètres endocrines de la thyroïde, lors de traitement au long cours de plus d'un an avec le pantoprazole.
Absorption
Le pantoprazole est rapidement absorbé et la concentration sanguine maximale est atteinte après une dose orale unique de 40 mg. En moyenne en 2,5 h environ, les concentrations maximales sériques sont de 2-3 µg/ml après l'administration et ces valeurs restent constantes après administration répétée.
Les caractéristiques pharmacocinétiques ne varient pas après administration unique ou administration répétée. Dans l'intervalle de 10 à 80 mg, la cinétique plasmatique du pantoprazole est linéaire après administration orale ou intraveineuse. La biodisponibilité absolue à partir des comprimés est d'environ 77 %. L'administration concomitante de nourriture n'a pas d'influence sur l'ASC, la concentration sérique maximale et donc la biodisponibilité. Seule la variabilité sur le temps de latence sera augmentée par une absorption concomitante de nourriture.
Distribution
La liaison aux protéines est d'environ 98 %. Le volume de distribution est d'environ 0,15 l/kg.
Elimination
Le principe actif est presque exclusivement métabolisé par le foie. La principale voie métabolique est une déméthylation par le CYP2C19 avec conjugaison de sulfate ultérieure, d'autres voies métaboliques comprennent une oxydation par le CYP3A4. La demi-vie terminale est d'environ 1 heure et la clairance est d'environ 0,1 l/h/kg. Il ya eu quelques cas de sujets avec une élimination retardée. En raison de la liaison spécifique de pantoprazole à des pompes à protons des cellules pariétales, la demi-vie d'élimination n'est pas en corrélation avec la durée d'action beaucoup plus longue (inhibition de la sécrétion acide).
L'élimination rénale représente la voie majeure d'excrétion (environ 80 %) pour les métabolites du pantoprazole, le reste étant éliminé dans les selles. Le métabolite principal à la fois dans le sang et dans les urines est le desméthylpantoprazole sous forme de conjugué de sulfate. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 h) n'est pas plus longue que celle du pantoprazole.
Caractéristiques chez les patients/groupes particuliers de sujets
Environ 3% de la population européenne manque d'une enzyme fonctionnelle CYP2C19 et sont appelés métaboliseurs lents. Chez ces individus, le métabolisme du pantoprazole est sans doute principalement catalysé par le CYP3A4. Après administration d'une dose unique de 40 mg de pantoprazole, l'aire sous la courbe de concentration plasmatique est environ 6 fois plus élevée chez les métaboliseurs lents que chez les sujets ayant une enzyme fonctionnelle CYP2C19 (métaboliseurs rapides). Les concentrations plasmatiques maximales moyennes ont augmenté d'environ 60%. Ces résultats n'ont aucune incidence sur la posologie du pantoprazole.
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les insuffisants rénaux (dont les patients sous hémodialyse). Comme avec les sujets sains, la demi-vie est courte. Seules de petites quantités de pantoprazole peuvent être dialysées. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement retardée (2-3 h), l'excrétion est toujours rapide et donc il n'y a pas d'accumulation.
Bien que chez les patients atteints de cirrhose du foie (Classe A et B selon Child), la demi-vie soit augmentée de 7 à 9 h et l'ASC soit accrue d'un facteur de 5 à 7, la concentration maximale est seulement augmentée d'un facteur de 1,5 comparativement aux sujets sains.
Une légère augmentation de l'ASC et du Cmax chez les volontaires âgés, comparativement aux volontaires plus jeunes n'est pas significatif au plan clinique.
Enfants
Après administration orale d'une dose unique de 20 ou 40 mg de pantoprazole à des enfants âgés de 5 à 16 ans, les valeurs de l'ASC et de la Cmax se sont révélées similaires à celles observées chez l'adulte.
Après administration IV unique d'une dose de 0,8 ou 1,6 mg/kg de pantoprazole à des enfants âgés de 2 à 16 ans, il n'a pas été observé de corrélation significative entre la clairance du pantoprazole et l'âge ou le poids. L'ASC et le volume de distribution étaient conformes aux données observées chez l'adulte.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation:
5 ans.
Pour le flacon PEHD : Après ouverture du flacon, le médicament se conserve 3 mois.
Précautions particulières de conservation :A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité.
Conserver le flacon soigneusement fermé à l'abri de l'humidité.
Pas de précautions particulières de conservation concernant la température.
28 comprimés gastro-résistants sous plaquette thermoformée (film OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).