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Macugen 0,3 mg, solution injectable, boîte de 1 seringue préremplie de 90 µl de solution

Macugen est un médicament sous forme de solution injectable par voie intravitréenne à base de Pegaptanib (0,3 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 31/01/2006 par CHAUVIN et retiré du marché le 25/10/2017.

 

À propos

    Principes actifs

  • Pegaptanib

    Excipients

  • Sodium chlorure
  • Phosphate monosodique
  • Phosphate disodique
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Chlorhydrique acide (E507)
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • organes sensoriels

      • médicaments ophtalmologiques

        • agents contre les désordres vasculaires oculaires

          • agents antinéovascularisation

            • pegaptanib

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 31/01/2006 et le 25/10/2017.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Dégénérescence maculaire exsudative (humide) liée à l'âge

Indications thérapeutiques


MACUGEN est indiqué dans le traitement de la forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) chez l'adulte (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Hypersensibilité connue à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition. Infection oculaire ou périoculaire active ou suspectée.

 

Posologie et mode d'administration

MACUGEN doit être exclusivement administré par un ophtalmologue ayant l'expérience des injections intravitréennes.


Posologie


Les antécédents médicaux du patient relatifs aux réactions d'hypersensibilité doivent être attentivement évalués avant de procéder à l'administration intravitréenne (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).


La dose recommandée est de 0,3 mg de pegaptanib sodium, équivalant à 90 microlitres, administré toutes les six semaines (9 injections par an) par injection intravitréenne dans l'œil atteint.


Après l'injection, des élévations transitoires de la pression intraoculaire ont été observées chez les patients traités par MACUGEN. Par conséquent, la perfusion de la tête du nerf optique ainsi que la pression intraoculaire doivent être surveillées. De plus, les risques d'hémorragie vitréenne et d'endophtalmie doivent être étroitement surveillés chez les patients dans les deux semaines suivant l'injection. Les patients doivent être informés que tout symptôme évocateur de ces conditions doit être signalé sans délai (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).


Lors de la visite à 12 semaines, si un patient ne démontre pas de bénéfice thérapeutique (perte de moins de 15 lettres d'acuité visuelle) après 2 injections consécutives de MACUGEN, l'arrêt ou le report du traitement par MACUGEN doit être pris en considération.


Populations spécifiques


Personnes âgées :

Aucune précaution particulière n'est nécessaire.

Insuffisance hépatique :

MACUGEN n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique.

Cependant, aucune précaution particulière n'est nécessaire pour cette population (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).


Insuffisance rénale :

MACUGEN n'a pas été étudié suffisamment chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, il n'est pas recommandé d'effectuer un ajustement de la dose chez les patients présentant une insuffisance rénale faible ou modérée (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).


Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de MACUGEN chez l'enfant de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.


Mode d'administration

Pour usage intravitréen uniquement.


MACUGEN doit être contrôlé visuellement avant l'administration pour vérifier l'absence de particules et de changement de coloration (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).


La procédure d'injection doit être réalisée en conditions d'asepsie, incluant la désinfection chirurgicale des mains, le port de gants stériles, l'utilisation d'un champ stérile et d'un spéculum à paupières stérile (ou équivalent) et la possibilité d'effectuer une paracentèse stérile (si nécessaire). Une anesthésie appropriée et un antibactérien local à large spectre doivent être administrés avant l'injection.


La seringue préremplie contient un volume excédentaire de produit. Injecter la quantité totale de la seringue préremplie peut entrainer un surdosage (voir les rubriques Effets indésirables et Surdosage). Voir la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination pour les instructions d'expulsion du volume excédentaire avant l'injection.


La solution est limpide et incolore.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Endophtalmie

Les procédures d'injection intravitréenne sont associées à un risque d'endophtalmie ; dans les études cliniques portant sur MACUGEN, l'incidence d'endophtalmie était de 0,1% par injection (voir rubrique Posologie et mode d'administration).


Elévation de la pression intraoculaire

Comme attendu lors d'une injection intravitréenne, des élévations transitoires de la pression intraoculaire peuvent être observées. En conséquence, après l'injection, la perfusion de la tête du nerf optique doit être surveillée et une élévation de la pression intraoculaire traitée de manière appropriée.


Une étude observationnelle post-commercialisation a également rapporté un faible risque d'augmentation lente et durable de la pression intraoculaire (voir rubrique Effets indésirables).


Hémorragies vitréennes

Après les injections du pegaptanib, des hémorragies intravitréennes peuvent survenir immédiatement (le jour de l'injection) ou de façon retardée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).


Réactions d'hypersensibilité

Après commercialisation, des cas de réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, dont œdème de Quincke, ont été observés plusieurs heures après l'administration intravitréenne de pegaptanib. Dans

ces cas, il n'a pas été établi de lien direct ni avec MACUGEN, ni avec l'un des divers traitements administrés dans le cadre de la procédure de préparation à l'injection, ou avec tout autre facteur.


Volume en excès

L'injection de la totalité du volume de la seringue préremplie pourrait être à l'origine d'événements indésirables graves ; par conséquent, le volume excédentaire doit être expulsé avant l'injection (voir rubriques Effets indésirables et Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).


Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c'est-à-dire qu'il est quasiment

« sans sodium ».

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Le pegaptanib n'a pas été étudié chez les femmes enceintes. Les études chez l'animal sont insuffisantes, mais ont montré une toxicité de la reproduction à des taux d'exposition systémique élevés (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. L'exposition systémique au pegaptanib, attendue après une administration oculaire, est très faible. Néanmoins, MACUGEN ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice potentiel pour la mère justifie le risque potentiel pour le fœtus.


Allaitement

L'excrétion de MACUGEN dans le lait maternel n'a pas été établie. L'administration de MACUGEN est déconseillée pendant l'allaitement.


Fertilité

Aucune donnée sur les effets de MACUGEN sur la fertilité n'est disponible. Aucun effet sur la fertilité des souris mâles et femelles lors des études sur l'animal n'a été observé (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Il n'a pas été réalisé d'études d'interactions médicamenteuses avec MACUGEN. Le pegaptanib est métabolisé par les nucléases et par conséquent, des interactions médicamenteuses via le cytochrome P450 sont peu probables.


Les deux premières études cliniques, menées sur des patients ayant reçu MACUGEN seul et en association à la thérapie photodynamique (PDT), n'ont pas mis en évidence de différence dans la pharmacocinétique plasmatique du pegaptanib.

 

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

La majorité des effets indésirables rapportés à la suite de l'administration de MACUGEN sont liés à la procédure d'injection intravitréenne.

Les effets indésirables les plus fréquents rapportés suite à l'injection de MACUGEN lors des essais cliniques sont : une inflammation de la chambre antérieure, une douleur oculaire, une augmentation de la pression intraoculaire, une kératite ponctuée, des corps flottants et une opacité du corps vitré.

Les effets indésirables oculaires graves les moins rapportés comprennent des endophtalmies, des hémorragies rétiniennes, des hémorragies vitréennes et des décollements de rétine.

Tableau résumé des effets indésirables

 

Les données de tolérance décrites ci-dessous résument tous les effets indésirables liés à la procédure et au médicament chez les 295 patients du groupe traité à 0,3 mg. Les effets indésirables sont listés par classe de système d'organe et par fréquence (très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à< 1/10) et peu fréquent (≥ 1/1000 à< 1/100), fréquence indéterminée (ne peut être estimée d'après les données disponibles).

 

Les données obtenues après la commercialisation sont inclues en italique.

Classe de système d'organe

Effets indésirables

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

réaction anaphylactique*

Affections psychiatriques

Peu fréquent

cauchemar, dépression

Affections du système nerveux

Fréquent

céphalées

Affections oculaires

Très fréquent

inflammation de la chambre antérieure, douleur oculaire, augmentation de la pression intraoculaire, kératite ponctuée, corps flottants et opacité du corps vitré

Fréquent

sensations anormales dans l'oeil, cataracte, hémorragie conjonctivale, hyperhémie conjonctivale, oedème conjonctival, conjonctivite, dystrophie de la cornée, atteinte de l'épithélium cornéen, affection de l'épithélium cornéen, oedème cornéen, sécheresse oculaire, endophtalmie, écoulement oculaire, inflammation oculaire, irritation oculaire, prurit oculaire, rougeur oculaire, gonflement de l'oeil, oedème de la paupière, sécrétion lacrymale accrue, dégénérescence maculaire, mydriase, gêne oculaire, hypertension oculaire, hématome périorbital, photophobie, photopsie, hémorragie rétinienne, vision floue, baisse d'acuité visuelle, trouble visuel, décollement du corps vitré et affection du corps vitré

Peu fréquent

asthénopie, blépharite, conjonctivite allergique, dépôts cornéens, hémorragie oculaire, prurit des paupières, kératite, hémorragie du corps vitré, altération des réflexes pupillaires, abrasion de la cornée, exsudats rétiniens, ptose de la paupière, cicatrice rétinienne, chalazion, érosion cornéenne, baisse de la pression intraoculaire, réaction au site d'injection, vésicules au site d'injection, décollement de la rétine, affection de la cornée, occlusion de l'artère rétinienne, déchirure rétinienne, ectropion, trouble du mouvement oculaire, irritation de la paupière, hyphéma, affection de la pupille, affection de l'iris, ictère oculaire, uvéite antérieure, dépôt oculaire, iritis, excavation du nerf optique, déformation pupillaire, occlusion de la veine rétinienne et prolapsus du corps vitré

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Peu fréquent

surdité, aggravation de la maladie de Ménière, vertiges

Affections cardiaques

Peu fréquent

palpitations

Affections vasculaires

Peu fréquent

hypertension, anévrisme aortique

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

 

Fréquent

rhinorrhée

Peu fréquent

rhinopharyngite

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent

vomissement, dyspepsie

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent

dermatite de contact, eczéma, modification de la couleur des cheveux, rash, prurit, sueurs nocturnes

Fréquence indéterminée

Angio-oedème*

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent

dorsalgie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Peu fréquent

fatigue, frissons, sensibilité douloureuse, douleur thoracique, syndrome grippal

Investigations

Peu fréquent

élévation de l'activité des gamma-glutamyl transférases

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Peu fréquent

abrasion

*Après commercialisation : voir description des effets indésirables associés

 

Description des certains effets indésirables

Des cas de réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, dont l'oedème de Quincke, ont été rapportés plusieurs heures après l'administration de pegaptanib et d'autres médicaments administrés dans le cadre de la procédure de préparation à l'injection (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et précautions d'emploi).

 

Des cas graves d'augmentation importante de la pression intraoculaire ont été rapportés lorsque le volume excédentaire dans la seringue préremplie n'a pas été expulsé avant l'injection.

 

De faibles augmentations durables de la pression intraoculaire (PIO) ont également été rapportées après administration intravitréenne répétée dans une étude observationnelle post-commercialisation. Les risques d'augmentation de la PIO ont été augmentés par un facteur de 1,128 pour chaque injection supplémentaire (p = 0, 0003). Aucune différence statistique n'a été observée sur l'incidence de l'augmentation de la PIO chez les patients ayant des antécédents d'augmentation de la PIO ou de glaucome comparés aux patients n'en ayant pas.

 

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

 

Surdosage

Aucun surdosage avec MACUGEN n'a été décrit dans les essais cliniques.

Le surdosage lié à un excès de volume injecté (c'est-à-dire quand le volume excédentaire de la seringue préremplie n'est pas expulsé avant l'injection) peut accroitre la pression intraoculaire (voir rubrique Effets indésirables).

L'ophtalmologue doit toujours expulser l'excès de volume de la solution conformément aux instructions de la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.

Par conséquent, en cas de surdosage, la pression oculaire doit être contrôlée et un traitement adéquat doit être initié si l'ophtalmologue le juge nécessaire.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

MACUGEN a une influence mineure sur l'aptitude à conduire et à utiliser les machines du fait de possibles troubles visuels transitoires qui suivent l'administration de MACUGEN par injection intravitréenne. Les patients doivent être informés de ne pas conduire ni utiliser de machines jusqu'à ce que leur vision redevienne normale.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Produits ophtalmiques. Agents des troubles vasculaires oculaires, Code ATC: S01LA03.


Mécanisme d'action

Le pegaptanib est un oligonucléotide modifié pégylé qui se lie avec une haute spécificité et affinité au facteur de croissance vasculaire endothélial extracellulaire (VEGF165) en inhibant son activité. Le VEGF est une protéine secrétée qui induit une angiogenèse, une perméabilité vasculaire et une inflammation, tous ces facteurs étant considérés comme contribuant à la progression de la forme néovasculaire (humide) de la DMLA.


Propriétés pharmacodynamiques

Le VEGF165 est l'isoforme du VEGF impliquée préférentiellement dans la néovascularisation oculaire pathologique. Chez l'animal, l'inhibition sélective par le pegaptanib s'est révélée aussi efficace pour supprimer la néovascularisation pathologique que l'inhibition totale du VEGF, mais le pegaptanib a épargné le système vasculaire normal, contrairement à l'inhibition totale du VEGF.


Des réductions de l'augmentation de la taille totale moyenne de la lésion, de la taille de la néovascularisation choroïdienne (NVC) et de la taille de la diffusion de la fluorescéine ont été observées chez les patients atteints de DMLA traités avec MACUGEN.


Efficacité clinique et sécurité

Le pegaptanib a été étudié dans deux études identiques (EOP1003, EOP1004) randomisées, en double aveugle, contrôlées, menées sur des patients atteints de DMLA néovasculaire. Un total de 1 190 patients d'un âge médian de 77 ans ont été traités (892 par MACUGEN, 298 par injection simulée (contrôle)). Au sein de tous les groupes de patients traités, les patients ont reçu en moyenne 8,4 à 8,6 injections sur un total de 9 injections possibles lors de la première année.


Les patients ont été randomisés pour recevoir soit une injection intravitréenne simulée soit une injection intravitréenne de pegaptanib 0,3 mg, 1 mg ou 3 mg, toutes les 6 semaines pendant

48 semaines. Le traitement photodynamique par la vertéporfine (PDT) a été administré à la libre appréciation des investigateurs chez les patients présentant des lésions à prédominance visible.


Les deux essais ont inclus des patients présentant tous les sous-types de lésions néovasculaires de la DMLA (25 % à prédominance visible, 39 % occulte sans néovaisseaux visibles et 36 % à peine visible), la taille des lésions allant jusqu'à des surfaces de disque de 12 pour lesquelles jusqu'à 50% pouvaient être compliquées d'une hémorragie sous-rétinienne et/ou jusqu'à 25% de cicatrice

fibrotique ou de lésion atrophique. Les patients ont pu avoir une PDT préalable. L'acuité visuelle initiale de l'œil étudié était comprise entre 20/40 et 20/320.


Après un an, le pegaptanib 0,3 mg a montré un bénéfice thérapeutique statistiquement significatif pour le critère d'efficacité principal, la proportion de patients perdant moins de 15 lettres d'acuité visuelle (analyse groupée prédéfinie, pegaptanib 0,3 mg 70 % versus injection simulée 55 %, p=0,0001 ; EOP1003 pegaptanib 0,3 mg 73 % versus injection simulée 59 %, p=0,0105 ; EOP1004 pegaptanib 0,3 mg 67% versus injection simulée 52 %, p=0,0031).


Le pegaptanib 0,3 mg a montré un bénéfice thérapeutique quel que soit le sous-type de lésion, la taille des lésions, l'acuité visuelle, mais aussi quel que soit l'âge, le sexe, la pigmentation de l'iris au début de l'essai, et qu'il y ait eu une utilisation de la PDT avant l'essai et/ou au début de l'essai.


À la fin de la première année (semaine 54), 1 053 patients ont été randomisés à nouveau, soit pour continuer, soit pour arrêter le traitement jusqu'à la semaine 102.


En moyenne, le bénéfice du traitement s'est maintenu à la semaine 102 avec une préservation persistante de l'acuité visuelle chez les patients re-randomisés pour la poursuite du traitement par le pegaptanib. Les patients re-randomisés pour l'arrêt du traitement par le pegaptanib après 1 an ont présenté une perte d'acuité visuelle lors de la deuxième année.


 

Résumé des variations moyennes de l'acuité visuelle à partir de la valeur initiale jusqu'aux semaines 6, 12, 54 et 102 (LOCF - dernière observation reportée)

EOP1003

EOP1004


0,3-0,3


0,3-arrêt

Injection simulée- injection simulée / injection simulée+arrêt


0,3-0,3


0,3-arrêt

Injection simulée- injection simulée / injection simulée+arrêt

N

67

66

54

66

66

53

Variation moyenne de l'AV Semaine 6

Variation moyenne de l'AV Semaine 12

Variation moyenne de l'AV Semaine 54

Variation moyenne de l'AV

Semaine 102


-1,9


-4,3


-9,6


-10,8


-0,0


-2,0


-4,3


-9,7


-4,4


-4,8


-11,7


-13,1


-1,9


-2,0


-3,4


-2,8


-2,2


-4,7


-8,0


-7,6


-15,6


-8,0


-12,7


-21,1


Sur la période des deux ans, les données montrent que le traitement par MACUGEN doit être initié aussi précocement que possible. En cas de maladie avancée, l'initiation et la poursuite du traitement par MACUGEN doivent prendre en compte les risques pour une vision utile à l'œil.


L'administration de MACUGEN simultanément dans les deux yeux n'a pas été étudiée.

La tolérance et l'efficacité de MACUGEN au-delà de deux ans n'ont pas été démontrées. Population pédiatrique

L'Agence européenne du médicament a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec MACUGEN dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pédiatrique.


Absorption :

Chez l'animal, après une administration intravitréenne, le pegaptanib est lentement absorbé dans la circulation systémique à partir de l'œil. Le taux d'absorption à partir de l'œil constitue le facteur limitant de la disponibilité du pegaptanib chez l'animal, et probablement chez l'homme. Chez l'homme, la demi-vie plasmatique apparente moyenne ? écart type du pegaptanib après une dose monoculaire de 3 mg (soit 10 fois la dose recommandée) est de 10 ? 4 jours.


Chez l'homme, après une dose monoculaire de 3 mg, une concentration plasmatique maximale moyenne d'environ 80 ng/ml est observée dans les 1 à 4 jours. L'aire moyenne sous la courbe concentration plasmatique / temps (ASC) est d'environ 25 ?g.h/ml à cette dose. Le pegaptanib ne s'accumule pas dans le plasma lorsqu'il est administré par injection intravitréenne toutes les

6 semaines. Aux doses inférieures à 0,5 mg/œil, les concentrations plasmatiques du pegaptanib ne devraient pas être supérieures à 10 ng/ml.


La biodisponibilité absolue du pegaptanib après une administration intravitréenne n'a pas été évaluée chez l'homme, mais elle est d'environ 70 à 100 % chez le lapin, le chien et le singe.

Chez les animaux ayant reçu dans les deux yeux des doses du pegaptanib allant jusqu'à 0,5 mg/œil, les concentrations plasmatiques étaient 0,03 % à 0,15 % de celles observées dans l'humeur vitrée.


Distribution / biotransformation et élimination :

Chez la souris, le rat, le lapin, le chien et le singe, le pegaptanib est distribué principalement dans le volume plasmatique et il est peu distribué dans les tissus périphériques après une administration intraveineuse. Chez le lapin et vingt-quatre heures après une administration intravitréenne dans les deux yeux d'une dose radiomarquée de pegaptanib, la radioactivité était essentiellement distribuée dans l'humeur vitrée, la rétine et l'humeur aqueuse. Après des administrations intravitréennes et intraveineuses de pegaptanib radiomarqué à des lapins, les concentrations de radioactivité les plus élevées (à l'exception de l'œil ayant reçu la dose par voie intravitréenne) ont été observées dans le rein. Chez le lapin, le composant nucléotidique 2'-fluorouridine est détecté dans le plasma et l'urine après l'administration intraveineuse ou intravitréenne d'une dose unique de pegaptanib radiomarqué. Le pegaptanib est métabolisé par des endo et des exonucléases. Chez le lapin, le pegaptanib est éliminé principalement dans l'urine sous forme de substance mère et de métabolites.


Populations spécifiques :

La pharmacocinétique du pegaptanib est identique chez les patients de sexe masculin ou féminin, et dans la tranche d'âge de 50 à 90 ans.


Le pegaptanib sodium n'a pas été étudié suffisamment chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 20 ml/min. Une diminution de la clairance de la créatinine en-dessous de

20 ml/min peut être associée à une augmentation jusqu'à 2,3 fois de l'ASC du pegaptanib. Aucune précaution particulière n'est nécessaire pour les patients présentant une clairance de la créatinine supérieure à 20 ml/min traités avec la dose recommandée de 0,3 mg de pegaptanib sodium.


La pharmacocinétique du pegaptanib n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique. L'exposition systémique chez ce type de patients est supposée rester dans des limites bien tolérées, puisqu'une dose 10 fois plus élevée (3 mg/œil) a été bien tolérée.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :


3 ans


Précautions particulières de conservation :


À conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.

La solution à injecter doit atteindre la température ambiante (en dessous de 25°C) avant l'injection.


Ce médicament doit être jeté s'il est resté à température ambiante plus de deux semaines. La seringue ne doit pas être enlevée de son étui tant que le patient n'a pas été préparé pour l'injection à fin de prévenir toute contamination.


En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

MACUGEN est destiné à un usage unique exclusivement. Si la solution présente un aspect trouble, ou en présence de particules ou de signes de dommages de la seringue, ou bien si le clip de fixation en plastique est manquant ou n'est pas fixé à la seringue, MACUGEN ne doit pas être utilisé.


Avant l'administration, la seringue doit être retirée du clip de fixation en plastique et le capuchon enlevé. Une aiguille de 27 ou 30 G (12,7 mm) doit être fixée sur l'adaptateur luer lock pour permettre l'administration du médicament.

ATTENTION: Comme la seringue préremplie contient un plus grand volume de produit (250- 270 microlitres) que la dose recommandée (90 microlitres), une partie du volume contenu dans la seringue doit être rejeté avant l'administration. Suivre les instructions ci-dessous afin d'expulser le volume excédentaire avant l'injection.

La présence de bulles dans la seringue doit être vérifiée avec l'aiguille pointée vers le haut. S'il y a des bulles, la seringue doit être délicatement tapotée avec un doigt jusqu'à ce que les bulles remontent à la surface de la seringue.


Pousser LENTEMENT le piston pour éliminer toutes les bulles d'air et expulser l'excédent de produit de façon à ce que le bord supérieur de la troisième nervure du bouchon-piston de la seringue soit aligné avec le repère de la dose pré-imprimé en noir sur la seringue. Le bouchon-piston ne doit pas être tiré vers l'arrière.

À cette étape, le volume restant dans la seringue doit être injecté.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


Chaque conditionnement est constitué d'un étui dans une boîte, contenant une seringue pré-remplie de 1 ml, en verre de type I, fermée par le bouchon du piston en élastomère (caoutchouc bromobutyl) et la tige préfixée du piston, maintenue par un clip de fixation en plastique. La seringue est munie d'un adaptateur luer lock en polycarbonate et l'embout est fermé par un capuchon en élastomère (bromobutyl/isoprène synthétique).


Chaque seringue pré-remplie contient approximativement 0,25-0,27 ml de solution. Chaque boite contient une seringue pré-remplie dans un étui (conditionnement unidose). L'aiguille n'est pas fournie dans le conditionnement.