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Lansoprazole isomed 15 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 15

Lansoprazole isomed est un médicament sous forme de gélule gastrorésistante (15) à base de Lansoprazole (15 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 06/09/2007 par TEVA SANTE au prix de 3,31€ et retiré du marché le 25/11/2015.

 

À propos

    Principes actifs

  • Lansoprazole

    Excipients

  • Granule gastrorésistant :
  • Hypromellose (E464)
  • Talc (E553b)
  • Magnésium carbonate (E504)
  • Triéthyle citrate
  • Titane dioxyde (E171)
  • Copolymère de :
  • Méthacrylique acide
  • Ethyle acrylate
  • Sphères de sucre :
  • Saccharose
  • Amidon de maïs
  • Enveloppe de la gélule :
  • Bleu brillant (E133)
  • Titane dioxyde (E171)
  • Fer oxyde (E172)
  • Gélatine
  • Encre d'imprimerie :
  • Gomme laque (E904)
  • Fer oxyde (E172)
  • Propylèneglycol (E1520)

    Classification ATC

    • voies digestives et métabolisme

      • anti-acides, médicaments de l'ulcère peptique et des flatulences

        • médicaments pour le traitement de l'ulcère peptique

          • inhibiteurs de la pompe à protons

            • lansoprazole

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 06/09/2007 et le 25/11/2015.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Traitement prophylactique de l'oesophagite par reflux gastro-oesophagien
  • Traitement prophylactique de l'ulcère gastrique et duodénal induits par les AINS chez les patients à risque
  • Reflux gastro-oesophagien
  • Oesophagite par reflux gastro-oesophagien
  • Ulcère duodénal
  • Ulcère gastrique
  • Eradication d'Helicobacter pylori en cas d'ulcère gastroduodénal
  • Syndrome de Zollinger-Ellison
  • Ulcère gastroduodénal associé aux AINS chez les patients à risque nécessitant un traitement continu

Indications thérapeutiques

·         Traitement prophylactique prolongé de l'oesophagite par reflux gastro-oesophagien,

·         Traitement prophylactique de l'ulcère gastrique et duodénal induits par les AINS chez les patients à risque nécessitant un traitement continu par les AINS,

Le dosage  à 15 mg doit être utilisé dans les indications précédentes.

·         Traitement de l'oesophagite par reflux gastro-oesophagien,

·         Traitement des ulcères duodénaux et gastriques,

·         Eradication de Helicobacter pylori en association à une antibiothérapie appropriée et prévention des récidives des ulcères gastro-intestinaux chez les patients présentant des ulcères associés à une infection par H. pylori,

·         Syndrome de Zollinger-Ellison,

·         Traitement de l'ulcère gastro-duodénal bénin associé aux AINS chez les patients à risque nécessitant un traitement continu par les AINS

·         A quelques exceptions près, la dose de 30 mg doit être utilisée dans les indications précédentes (voir rubrique Posologie et mode d'administration et insuffisance hépatique) 

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.

Les inhibiteurs de la pompe à protons (comme le lansoprazole) ne doivent pas être administrés en même temps que l'atazanavir en raison d'un risque d'échec thérapeutique dû à la baisse des concentrations d'atazanavir (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Posologie et mode d'administration

·         Traitement prophylactique de l'oesophagite par reflux :

15 mg une fois par jour. La dose peut être augmentée jusqu'à 30 mg par jour si nécessaire.

·         Traitement prophylactique de l'ulcère gastrique et duodénal induits par les AINS chez les patients à risque nécessitant un traitement continu par les AINS :

15 mg une fois par jour. En cas d'échec du traitement, la dose de 30 mg une fois par jour doit être utilisée.

·         Reflux gastro-oesophagien symptomatique :

La posologie recommandée est de 15 mg ou 30 mg une fois par jour. Les symptômes sont rapidement soulagés. Un ajustement individuel de la posologie doit être envisagé. Si les symptômes persistent à la dose journalière de 30 mg dans les 4 semaines qui suivent le début du traitement, d'autres examens sont recommandés.

La présentation à 15 mg doit être utilisée dans les indications précédentes.

·         Traitement de l'ulcère duodénal :

La posologie recommandée est de 30 mg une fois par jour pendant 2 semaines. Chez les patients dont la guérison n'est pas complète après ce délai, le traitement devra être poursuivi pendant encore deux semaines supplémentaires à la même posologie.

·         Traitement de l'ulcère gastrique :

La posologie recommandée est de 30 mg une fois par jour pendant 4 semaines. L'ulcère guérit généralement au cours de ces 4 semaines, cependant chez les patients dont la guérison n'est pas complète après ce délai, le traitement devra être poursuivi pendant encore 4 semaines supplémentaires à la même posologie.

·         Traitement de l'oesophagite par reflux gastro-oesophagien :

La posologie recommandée est de 30 mg de lansoprazole une fois par jour pendant 4 semaines. Chez les patients dont la guérison n'est pas complète après ce délai, le traitement pourra être poursuivi à la même posologie pendant 4 semaines supplémentaires.

·         Eradication de Helicobacter pylori :

30 mg de lansoprazole 2 fois par jour pendant une semaine en association avec l'une des trois associations suivantes:

a)         amoxicilline 1 g deux fois par jour + clarithromycine 500 mg deux fois par jour,

b)         clarithromycine 250 mg deux fois par jour + metronidazole 400-500 mg deux fois par jour,

c)         amoxicilline 1 g deux fois par jour + metronidazole 400-500 mg deux fois par jour.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

·         Syndrome de Zollinger-Ellison :

La dose initiale recommandée est de 60 mg une fois par jour. La posologie sera ajustée individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire. Des posologies quotidiennes pouvant atteindre 180 mg ont été administrées. Si la posologie requise dépasse 120 mg, elle devra être administrée en deux prises.

·         Ulcère gastro-duodénal bénin induit par les AINS :

30 mg une fois par jour pendant quatre semaines. Chez les patients dont la guérison n'est pas complète après ce délai, le traitement peut être poursuivi pendant encore quatre semaines supplémentaires. Chez les patients à risque ou présentant des ulcères difficiles à guérir, une cure prolongée et/ou une dose plus forte peuvent être envisagées.

·         Reflux gastro-oesophagien symptomatique :

La dose recommandée est de 15 mg ou 30 mg une fois par jour. Les symptômes sont rapidement soulagés. Un ajustement individuel de la posologie doit être envisagé. Si les symptômes persistent après 4 semaines à la dose journalière de 30 mg, d'autres examens sont recommandés.

La présentation à 30 mg doit être utilisée dans les indications ci-dessus.

·         Insuffisance hépatique ou rénale :

Il est inutile d'ajuster la posologie en cas d'insuffisance rénale. Cependant, la posologie usuelle de 30 mg par jour ne doit pas être dépassée. La prudence est recommandée lors de l'administration de lansoprazole chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère, la posologie ne doit pas excéder 30 mg par jour. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée, la posologie doit être limitée à 15 mg par jour. En raison de l'absence de données cliniques chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, il est recommandé de ne pas administrer de lansoprazole dans cette population (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

·         Enfants :

Etant donné que l'efficacité et la sécurité d'emploi du lansoprazole n'ont pas été établies chez l'enfant, son utilisation n'est pas recommandée dans cette population.

·         Personnes âgées :

En raison d'une élimination du lansoprazole ralentie chez les patients âgés, il peut s'avérer nécessaire d'administrer le traitement à des posologies de 15-30 mg ajustées en fonction des besoins individuels. Cependant, la posologie quotidienne de 30 mg ne doit pas être dépassée chez les patients âgés.

Les gélules doivent être avalées sans les croquer, avec du liquide. On peut les vider, mais il ne faut ni mâcher ni écraser leur contenu. La prise concomitante de nourriture ralentit et réduit l'absorption du lansoprazole. Ce médicament est plus efficace lorsqu'il est pris à jeun.

Une gélule en gélatine N° 3 avec une tête opaque bleu clair avec l'impression « 93 » et un corps opaque de couleur beige marqué « 7350 », remplie de microgranules gastro-résistants.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Le diagnostic des ulcères gastro-duodénaux et de l'oesophagite par reflux doit être confirmé par endoscopie ou par d'autres méthodes diagnostiques appropriées. Une oesophagite par reflux ne se manifeste pas toujours par des ulcérations et/ou des lésions visibles, c'est pourquoi, dans certains cas, l'endoscopie seule peut s'avérer insuffisante.

Avant d'initialiser le traitement de l'ulcère gastrique par le lansoprazole, le diagnostic de tumeur gastrique maligne doit être exclu, car le médicament peut en masquer les symptômes et retarder le diagnostic.

Le lansoprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Le mécanisme d'action du lansoprazole est identique à celui de l'oméprazole, les deux médicaments augmentent le pH gastrique. Les éléments ci-après découlent de l'analogie avec l'oméprazole. En diminuant l'acidité gastrique, le lansoprazole favorise le développement de bactéries gastriques normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Un traitement par le lansoprazole peut aboutir à un risque légèrement accru d'infection gastro-intestinale telles que les infections à Salmonella et à Campylobacter.

En cas d'ulcère gastro-duodénal, la possibilité d'une infection à H. pylori comme facteur étiologique doit être envisagée. Si le lansoprazole est utilisé en association avec des antibiotiques dans le traitement d'éradication de H. pylori, les modalités d'emploi de ces antibiotiques devront être suivies.

En raison du nombre limité de données concernant la sécurité d'emploi d'un traitement d'entretien de plus d'un an chez ces patients, il faut régulièrement évaluer la nécessité de poursuivre le traitement et évaluer soigneusement et régulièrement le rapport bénéfice/risque du traitement.

Si des troubles visuels apparaissent lors d'un traitement au long cours (>1 an), il faut consulter un ophtalmologiste.

Ce médicament contient 83 mg de saccharose. Lorsqu'il est pris à la posologie recommandée, la dose journalière maximale peut apporter jusqu'à 664 mg de saccharose. Les patients souffrant de rares problèmes héréditaires d'intolérance au fructose, d'un trouble de l'absorption du glucose-galactose ou d'insuffisance en saccharase-isomaltase ne doivent pas prendre ce médicament.

 

Grossesse et allaitement

Aucune donnée clinique n'est actuellement disponible sur l'exposition au lansoprazole pendant la grossesse. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, la parturition ou le développement post-natal.

L'utilisation du lansoprazole n'est pas recommandée pendant la grossesse.

Chez l'homme, l'excrétion du lansoprazole dans le lait maternel n'est pas connu. Les études sur l'animal montrent que le lansoprazole est excrété dans le lait. Pour déterminer s'il convient de poursuivre ou d'interrompre l'allaitement ou de poursuivre ou d'interrompre le traitement par le lansoprazole il faut tenir compte du bénéfice de l'allaitement pour le nourrisson et du bénéfice du traitement par le lansoprazole pour la mère.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Les effets d'autres principes actifs sur le lansoprazole

Principes actifs inhibant l'iso-enzyme CYP2C19

Les principes actifs qui inhibent l'iso-enzyme CYP2C19 peuvent augmenter la concentration plasmatique de lansoprazole. La fluvoxamine, un inhibiteur de la CYP2C19, a multiplié par 4 les concentrations plasmatiques du lansoprazole.

Inhibiteurs de l'iso-enzyme CYP3A4

Etant donné que le lansoprazole est métabolisé par l'intermédiaire de l'iso-enzyme CYP3A4, des interactions avec des médicaments métabolisés par le même système enzymatique sont possibles.

Les principes actifs qui inhibent l'iso-enzyme CYP3A4 comme le kétoconazole, l'itraconazole, les inhibiteurs des protéases, les macrolides etc... peuvent augmenter les concentrations plasmatiques du lansoprazole.

Effets du lansoprazole sur d'autres principes actifs

Atazanavir

Il existe un risque d'échec thérapeutique en raison de la baisse des concentrations d'atazanavir. L'administration concomitante d'atazanavir et d'un inhibiteur de la pompe à protons est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).

Kétoconazole et itraconazole

L'absorption du kétoconazole et de l'itraconazole est accrue par l'acide gastrique au niveau du tractus gastro-intestinal. L'administration de lansoprazole peut entraîner des concentrations infra-thérapeutiques de kétoconazole et d'itraconazole et ces associations doivent donc être évitées. Le même phénomène peut se produire lors de l'utilisation concomitante de lansoprazole et d'autres principes actifs dont l'absorption dépend du pH.

 

Digoxine

L'administration concomitante de lansoprazole et de digoxine peut entraîner une  augmentation des concentrations plasmatiques de digoxine. Chez les patients recevant de la digoxine, les taux plasmatiques doivent donc être surveillés et la dose de digoxine ajustée selon les besoins.

 

Médicaments métabolisés par l'iso-enzyme CYP3A4

Le lansoprazole peut induire une augmentation des concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés par l'iso-enzyme CYP3A4. La prudence est recommandée lors de l'utilisation concomitante de lansoprazole et de médicaments métabolisés par cette enzyme.

 

Tacrolimus

La co-administration de lansoprazole augmente les concentrations plasmatiques de tacrolimus (un substrat de la CYP3A et de la P-gp). La prise de lansoprazole peut augmenter de 81 % l'exposition moyenne au tacrolimus. Il est recommandé de contrôler les concentrations plasmatiques de tacrolimus lors de l'instauration ou de l'arrêt d'un traitement concomitant par le lansoprazole.

 

Carbamazépine

Il est recommandé d'être prudent lors d'un traitement concomitant par la carbamazépine (un substrat de la CYP3A) et le lansoprazole. Cette association médicamenteuse peut entraîner une augmentation des concentrations de carbamazépine ainsi qu'une réduction des concentrations de lansoprazole.

Phénytoïne

Des études ont montré qu'il peut être nécessaire de réduire la dose de phénytoïne (un substrat de la CYP2C19 et de la CYP2C9) en cas d'administration concomitante de lansoprazole. Il est recommandé d'être prudent et de contrôler les concentrations plasmatiques de phénytoïne lors de l'instauration et de l'arrêt d'un traitement par le lansoprazole chez les patients sous phénytoïne, bien qu'aucune interaction cliniquement significative n'ait été rapportée entre ces deux substances.

Warfarine

La prudence et une surveillance plus étroite sont recommandées lors de l'institution et de l'arrêt d'un traitement par le lansoprazole chez les patients traités par la warfarine.

Théophylline

Le lansoprazole entraîne une réduction de 14 % des concentrations plasmatiques de théophylline. Chez certains patients, cette diminution peut avoir des conséquences cliniquement significatives. La prudence est de rigueur lors de l'association de ces deux principes actifs.

Des interactions cliniquement significatives entre le lansoprazole et les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou le diazépam n'ont pas été démontrées. Cependant, aucune étude d'interaction formelle n'a été menée sur le lansoprazole et les AINS.

Les anti-acides et le sucralfate peuvent diminuer la biodisponibilité du lansoprazole. La prise de lansoprazole doit donc avoir lieu au moins une heure avant ou après ces médicaments.

Il a été montré in vitro, que le lansoprazole inhibait une protéine de transport, la glycoprotéine P (P-gp). Il n'est pas exclu que le lansoprazole intervienne dans le transport de certains médicaments par l'intermédiaire de cette protéine et provoque ainsi une augmentation des concentrations plasmatiques des substrats de la P-gp tels que la digoxine.

Il est recommandé d'être prudent lors de l'utilisation simultanée de lansoprazole et de principes actifs dont l'indice thérapeutique est étroit, puisque l'effet du lansoprazole sur le métabolisme d'autres médicaments n'a pas fait l'objet d'investigations complémentaires.

Le traitement de l'infection à Helicobacter pylori doit comprendre l'administration concomitante de lansoprazole et de deux antibiotiques. L'influence de cette administration concomitante n'a pas encore fait l'objet d'investigations plus poussées. Théoriquement, par précaution, il convient de prévoir une accentuation des interactions avec les autres médicaments. Il est donc recommandé de surveiller les concentrations sériques des autres médicaments utilisés pendant la première semaine du traitement d'éradication. Ceci concerne en particulier les médicaments également métabolisés par le système cytochrome P450.

Les interactions suivantes entre le lansoprazole et un/deux antibiotiques utilisés dans le traitement d'éradication ont été observées à ce jour :

Médicaments

administrés simultanément

Posologie et durée de l'administration concomitante

Effet*

lansoprazole + clarithromycine

30 mg + 500 mg 3 fois/jour pendant 5 jours

Augmentation de 16 % des taux plasmatiques d'un métabolite de la clarithromycine; augmentation de 19 % à 32 % de la biodisponibilité du lansoprazole

lansoprazole + amoxicilline

30 mg + 1000 mg 3 fois/jour pendant 5 jours

Diminution de l'absorption de l'amoxicilline

lansoprazole + metronidazole

N'a pas encore fait l'objet d'investigations

 

lansoprazole + clarithromycine + amoxicilline

30 mg + 500 mg + 1000 mg deux fois par jour pendant 5 jours

Augmentation de 30 % de la biodisponibilité et de la demi-vie du lansoprazole; augmentation de 30 % des taux plasmatiques d'un métabolite de la clarithromycine

*Les effets de la clarithromycine sur la pharmacocinétique du lansoprazole dépendent probablement du génotype CYP2C19 du patient. Les effets sont plus marqués chez les métaboliseurs lents que chez les métaboliseurs rapides.

La prise concomitante de nourriture diminue la biodisponibilité du lansoprazole: il est donc recommandé de prendre le lansoprazole avant le repas.

 

Effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été observés durant le traitement par le lansoprazole, aux fréquences suivantes : fréquent (>1/100, <1/10), peu fréquent (>1/1000, <1/100), rare (>1/10 000, <1/1000), très rare (<1/10 000) y compris cas isolés.

 

Fréquent (>1/100, <1/10)

Peu fréquent (>1/1 000, <1/100)

Rare (>1/10,000, <1/1 000)

Très rare (<1/10000) y compris cas isolés

Troubles gastro-intestinaux

Vomissements, nausées, diarrhée, gastralgie, constipation, flatulences et dyspepsie.

Sécheresse de la bouche ou de la gorge et anorexie.

Pancréatite, candidose oesophagienne et glossite.

Colite, stomatite et langue noire.

Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés

Eczéma, urticaire et prurit.

 

Erythème polymorphe, pétéchies, chute des cheveux, transpiration excessive et purpura.

Syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique).

Troubles du système nerveux

Céphalées et sensations vertigineuses.

 

Dépression, hallucinations, confusion, insomnie, somnolence, torpeur, vertiges, tremblements et paresthésie, agitation.

 

Troubles hépato-biliaires

 

Augmentation des taux d'enzymes hépatiques.

Hépatite et ictère.

 

Troubles rénaux et des voies urinaires

 

 

Néphrite interstitielle.

 

Troubles du système sanguin et du système lymphatique

 

 

Thrombocytopénie, éosinophilie, pancytopénie, anémie et leucopénie.

Agranulocytose.

Troubles cardiaques

 

 

Palpitations et douleurs thoraciques.

 

Troubles vasculaires

 

 

Œdèmes périphériques.

 

Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

 

 

Douleurs musculaires et articulaires.

 

Troubles de la vision et du goût

 

Anomalies du goût.

Troubles visuels.

 

Troubles endocriniens

 

 

 

Gynécomastie et galactorrhée.

Troubles généraux

Fatigue.

 

Angioedème (oedème de Quincke), bronchoconstriction, fièvre.

Choc anaphylactique, impuissance et malaise général.

Paramètres

biologiques

 

 

 

Augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides.

 

Surdosage

Les effets d'un surdosage en lansoprazole chez l'homme sont inconnus (bien que la toxicité aiguë soit probablement faible) ; en conséquence, il est impossible de formuler des recommandations pour le traitement du surdosage. Toutefois, des posologies journalières allant jusqu'à 180 mg de lansoprazole ont été administrées dans des essais cliniques sans effets indésirables significatifs.

Veuillez vous reporter à la rubrique Effets indésirables. pour les symptômes possibles d'un surdosage par le lansoprazole.

Le lansoprazole n'est pas significativement éliminé par hémodialyse. Si nécessaire, il est recommandé de pratiquer un lavage gastrique, d'administrer du charbon actif et d'instaurer un traitement symptomatique.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Des réactions indésirables au médicament peuvent se produire, telles que des vertiges et de la fatigue (voir rubrique Effets indésirables). Dans ces conditions, la capacité de réaction peut être altérée. Ce facteur doit être pris en compte lors de la conduite de véhicules ou de l'utilisation de machines.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : inhibiteur de la pompe à protons

Code ATC : A02B C03

Le lansoprazole est un inhibiteur de la pompe à protons gastrique. Il inhibe la dernière étape de la formation d'acide gastrique en inhibant l'activité ATPase H+/K+ des cellules pariétales de l'estomac. Cette inhibition est dose dépendante et réversible, et son effet s'exerce à la fois sur la sécrétion basale et sur la sécrétion stimulée d'acide gatrique. Le lansoprazole se concentre dans les cellules pariétales et devient actif dans leur environnement acide, au niveau duquel il réagit avec le groupe sulfhydryle de l'ATPase H+/K+, entraînant l'inhibition de l'activité de cette enzyme.

Effet sur la sécrétion d'acide gastrique:

Le lansoprazole inhibe spécifiquement la pompe à protons des cellules pariétales. Une dose orale unique de 30 mg diminue d'environ 80 % la sécrétion d'acide gastrique stimulée par la pentagastrine. Après administration quotidienne répétée pendant sept jours, on obtient une inhibition d'environ 90 % de la sécrétion d'acide gastrique. L'effet sur la sécrétion acide gastrique basale est similaire. Une dose orale unique de 30 mg de lansoprazole réduit d'environ 70 % la sécrétion basale, si bien que les symptômes des patients sont soulagés dès la première prise. Au bout de huit jours d'administration répétée, la réduction est d'environ 85 %. La dose de 30 mg par jour soulage rapidement les symptômes, et la plupart des patients souffrant d'ulcère duodénal guérissent en l'espace de 2 semaines, pour l'ulcère gastrique et l'oesophagite par reflux ce délai est de 4 semaines.

Absorption et distribution :

Le lansoprazole est rapidement inactivé par l'acide gastrique, il est administré sous forme de granules enrobés gastro-résistants dans des gélules en gélatine. L'absorption à partir du duodénum est rapide et la concentration plasmatique maximale est atteinte en 1,5 à 2,0 heures. Après une prise unique de 30 mg et après une administration quotidienne répétée de cette même posologie, la biodisponibilité est de 80 à 90 %. La prise concomitante de nourriture ralentit l'absorption du lansoprazole et réduit d'environ 25 % sa biodisponibilité (ASC). Les anti-acides et le sucralfate peuvent réduire la biodisponibilité du lansoprazole. Le taux de liaison du lansoprazole aux protéines plasmatiques est d'environ 95 %, mais ce phénomène ne semble pas avoir d'influence sur les autres médicaments liés aux protéines.

Métabolisme et élimination :

Le métabolisme du lansoprazole est essentiellement catalysé par l'iso-enzyme CYP2C19, mais l'iso-enzyme CYP3A4 contribue également à son métabolisme. Le CYP2C19 est sujet à un polymorphisme génétique et 2 % à 6 % de la population, appelés « métaboliseurs lents », sont homozygotes pour la mutation allèlique du CYP2C19 et présente donc un déficit en enzyme CYP2C19 active. L'exposition au lansoprazole est nettement plus élevée chez les « métaboliseurs lents » que chez les « métaboliseurs rapides ».

La demi-vie d'élimination du lansoprazole est de 1,0 à 2,0 heures. Elle n'est pas modifiée au cours du traitement. Une dose unique de lansoprazole inhibe la sécrétion d'acide gastrique pendant plus de 24 heures. Etant donné que le lansoprazole est activé dans les cellules pariétales, il n'y a pas de corrélation entre sa concentration plasmatique et l'inhibition de la sécrétion d'acide gastrique. Le lansoprazole est essentiellement métabolisé dans le foie. Trois métabolites ont été identifiés dans le plasma : la sulfone, le 5-hydroxy lansoprazole et le sulfure. Ces métabolites n'ont pas d'effet significatif sur la sécrétion d'acide. Environ 15 à 50 % des métabolites sont sécrétés dans les urines et le reste dans les selles.

Trois métabolites ont été identifiés dans les urines : la 5-hydroxy sulfone, le 5-hydroxy sulfite et le 5-hydroxy lansoprazole. Chez les patients présentant une cirrhose, l'ASC du lansoprazole est significativement augmentée et la demi-vie d'élimination est prolongée, mais aucun signe d'accumulation du lansoprazole n'a été constaté. La biodisponibilité du lansoprazole n'est pas modifiée de manière significative en cas d'insuffisance rénale. Chez la personne âgée, l'élimination du lansoprazole est légèrement ralentie.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation:

18 mois.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 25° C.

Conserver dans son conditionnement d'origine.

15 gélules gastro-résistantes sous plaquettes thermoformées (aluminium/aluminium).

 

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