Captopril hydrochlorothiazide sandoz 50 mg/25 mg, comprimé sécable, boîte de 28
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Captopril/hydrochloro sandoz est un médicament générique sous forme de comprimé sécable (28) à base de Captopril + hydrochlorothiazide (50 mg/25 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 16/07/2003 par SANDOZ au prix de 3,76€.
À propos
- Captopril
- Hydrochlorothiazide
Principes actifs
- Lactose
- Magnésium stéarate (E572)
- Amidon de maïs
- Cellulose microcristalline (E460)
- Stéarique acide (E570)
Excipients
système cardiovasculaire
médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine
inhibiteurs de l'enzyme de conversion (iec) en association
inhibiteurs de l'enzyme de conversion (iec) et diurétiques
captopril et diurétiques
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 16/07/2003.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Hypertension artérielle essentielle
Indications thérapeutiques
Traitement de l'hypertension artérielle essentielle.
Cette association à dose fixe est indiquée chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée par le captopril seul ou l'hydrochlorothiazide seul.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients (mentionnés à la rubrique Composition), à tout autre inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou à un autre sulfamide.
· Antécédent d'angio-oedème lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine.
· Angio-oedème héréditaire ou idiopathique.
· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).
· Insuffisance hépatique sévère.
· Second et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Grossesse et allaitement).
· L'association de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m²) (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques).
Posologie et mode d'administration
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg peut être administré en une ou deux prises par jour avec ou sans nourriture chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée par le captopril seul ou l'hydrochlorothiazide seul.
La posologie maximale quotidienne de 50 mg de captopril/25 mg d'hydrochlorothiazide ne doit pas être dépassée. Si une baisse satisfaisante de la pression artérielle n'a pas été obtenue, un autre traitement antihypertenseur peut être associé (voir rubriques Contre-indications, Mises en garde et précautions d'emploi, Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques).
Adultes
L'administration d'une association fixe de captopril et d'hydrochlorothiazide est habituellement recommandée après titration des composants pris individuellement. La dose d'entretien habituelle est 50 mg/25 mg une fois par jour, le matin. Lorsque cela est cliniquement justifié, un passage direct de la monothérapie à l'association fixe peut être envisagé.
Insuffisance rénale
Clairance de la créatinine comprise entre 30 et 80 ml/min : la posologie initiale est habituellement de 25 mg/12,5 mg en une prise par jour, le matin.
L'association captopril/hydrochlorothiazide est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).
Populations particulières
Chez les patients présentant une déplétion hydrosodée, les patients âgés et les patients diabétiques, la posologie initiale habituelle est de 25 mg/12,5 mg en une prise par jour.
Population pédiatrique
Il n'y a aucune indication appropriée à l'utilisation de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ chez l'enfant.
Comprimé sécable blanc, rond, d'environ 11 mm, convexe, avec une barre de sécabilité sur chaque face et sur la tranche.
Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.
Mises en garde et précautions d'emploi
LIEES AU CAPTOPRIL
Hypotension
De rares cas d'hypotension ont été observés chez des patients présentant une hypertension non compliquée. Une hypotension symptomatique est plus susceptible de survenir chez des patients hypertendus en état de déplétion hydrosodée suite à un traitement diurétique important, un régime hyposodé, une diarrhée, des vomissements ou une hémodialyse. Une éventuelle déplétion hydrosodée doit être corrigée avant d'administrer un inhibiteur de l'enzyme de conversion et une dose initiale plus faible doit être envisagée.
Comme avec tout antihypertenseur, une baisse excessive de la pression artérielle peut augmenter le risque d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral chez les patients présentant une cardiopathie ischémique ou une pathologie vasculaire cérébrale.
Si une hypotension se développe, le patient doit être placé en position allongée. Un remplissage volémique par une solution saline administrée par voie intraveineuse peut être nécessaire.
Hypertension rénovasculaire
Le risque d'hypotension et d'insuffisance rénale augmente lorsque les patients ayant une sténose bilatérale des artères rénales ou une sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique sont traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. La perte de la fonction rénale peut survenir même avec seulement une modification légère de la créatinine sérique. Chez ces patients, le traitement doit être initié sous surveillance médicale étroite avec des posologies faibles, une titration prudente et un suivi de la fonction rénale.
Angio-oedème
Un oedème angioneurotique de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et ou du larynx, a été rapporté chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion, y compris par le captopril.
Cet effet peut apparaître à n'importe quel moment au cours du traitement. Dans ce cas, le traitement par captopril doit être interrompu immédiatement et une surveillance appropriée doit être mise en place pour s'assurer de la complète résolution des symptômes avant la sortie du patient de l'hôpital.
En cas de gonflement limité à la face et aux lèvres, ces effets disparaissent généralement sans traitement, toutefois les antihistaminiques ont été utiles à la résolution des symptômes.
Un oedème angioneurotique associé à un oedème du larynx peut être fatal. En cas d'atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, susceptible d'obstruer les voies aériennes, un traitement approprié, pouvant inclure l'administration sous-cutanée d'une solution d'épinéphrine au 1/1000 (0.3 ml à 1.5 ml) et/ou des mesures de maintien de la liberté des voies aériennes doit être mis en place rapidement.
L'incidence de l'angio-oedème est plus élevée chez les patients de couleur noire traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion par rapport aux autres patients.
Les patients ayant un antécédent d'angio-oedème non lié à la prise d'IEC peuvent présenter un risque accru d'angio-oedème sous IEC (voir rubrique Contre-indications).
De rares cas d'angio-oedème intestinal ont été rapportés chez les patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements); dans certains cas il n'y avait pas d'angio-oedème facial au préalable et le taux de C1-estérase était normal. L'angio-oedème a été diagnostiqué lors d'examens tels que scanner abdominal, échographie ou au cours d'une chirurgie et les symptômes ont disparus à l'arrêt de l'IEC. L'angio-oedème intestinal doit être un diagnostic différentiel chez les patients traités par IEC se présentant pour douleur abdominale (voir rubrique Effets indésirables).
Toux
Une toux a été rapportée lors de l'utilisation d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa non productivité, sa persistance et sa disparition à l'arrêt du traitement.
Insuffisance hépatique
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont été rarement associés à un syndrome débutant par un ictère cholestatique et progressant vers une nécrose hépatique fulminante et (parfois) une issue fatale. On ignore le mécanisme de ce syndrome. Les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion présentant un ictère ou une augmentation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion et recevoir une surveillance médicale appropriée.
Hyperkaliémie
Une hyperkaliémie a été observée chez certains patients recevant un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, dont le captopril. Les patients à risque de développer une hyperkaliémie comprennent les patients insuffisants rénaux, les patients diabétiques, et ceux recevant un traitement associé à des diurétiques épargneurs de potassium, une supplémentation en potassium, des sels de régime contenant du potassium ou les patients prenant d'autres médicaments susceptibles d'induire une augmentation de la kaliémie (par exemple, l'héparine). Si l'administration concomitante des produits mentionnés ci-dessus est considérée comme nécessaire, il est recommandé de surveiller la kaliémie régulièrement.
Rétrécissement aortique et mitral/myocardiopathie obstructive/ choc cardiogénique
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant un rétrécissement valvulaire ou un obstacle à l'éjection ventriculaire gauche et évités en cas de choc cardiogénique et d'obstruction hémodynamique significative.
Neutropénie/agranulocytose
Neutropénie, agranulocytose, thrombopénie et anémie ont été rapportées chez les patients recevant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont le captopril. La neutropénie survient rarement chez les patients à fonction rénale normale et ne présentant pas d'autres facteurs de risque. Le captopril doit être utilisé avec une prudence extrême chez les patients ayant une collagénose, recevant un traitement immunosuppresseur, traités par allopurinol ou procaïnamide ou en cas d'association de ces facteurs de risque, particulièrement en présence d'une insuffisance rénale pré-existante. Certains de ces patients ont présenté des infections graves qui, dans un petit nombre de cas, n'ont pas répondu à une antibiothérapie intensive.
Si le captopril est administré à ces patients, il est conseillé d'effectuer une numération des globules blancs et de la formule leucocytaire avant le début du traitement, puis toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois du traitement par captopril et périodiquement par la suite. Pendant le traitement, les patients doivent recevoir comme consigne de signaler tout signe d'infection (par exemple, mal de gorge, fièvre) et une numération de la formule leucocytaire doit alors être effectuée. Le captopril et les autres traitements concomitants en cause (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) doivent être interrompus si une neutropénie (granulocytes neutrophiles < 1000/mm3) est détectée ou suspectée. Chez la plupart des patients, la numération des neutrophiles revient rapidement à la normale après arrêt du captopril.
Protéinurie
Une protéinurie peut survenir, notamment chez les patients présentant une insuffisance rénale pré-existante ou recevant des doses relativement élevées d'inhibiteur de l'enzyme de conversion. Une protéinurie totale excédant 1 g par jour a été observée chez environ 0,7% des patients traités par captopril. La majorité des patients avait une pathologie rénale préexistante ou avait reçu des doses relativement élevées de captopril (plus de 150 mg/jour) ou les deux associés. Un syndrome néphrotique est survenu chez environ un cinquième des patients protéinuriques.
Dans la plupart des cas, la protéinurie a diminué ou totalement régressé dans un délai maximal de six mois, que le traitement par captopril ait été poursuivi ou non.
Les paramètres de la fonction rénale, tels que l'urée ou la créatinine ont rarement été altérés chez les patients atteints de protéinurie.
Chez les patients ayant des antécédents de pathologie rénale, une estimation de la protéinurie (« test-bandelette » sur les premières urines du matin) doit être effectuée, avant le début du traitement et périodiquement par la suite.
Réactions anaphylactoïdes lors d'une désensibilisation
Des réactions anaphylactoïdes prolongées et menaçant le pronostic vital ont rarement été rapportées chez des patients suivant un traitement de désensibilisation au venin d'hyménoptère alors qu'ils recevaient un traitement par un autre inhibiteur de l'enzyme de conversion. Chez les mêmes patients, l'arrêt temporaire de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion a permis d'éviter ces réactions mais celles-ci sont réapparues suite à une reprise involontaire. Par conséquent, une surveillance particulière doit être exercée chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion qui suivent ce type de désensibilisation.
Réactions anaphylactoïdes lors de dialyse à haut débit/aphérèse des lipoprotéines (LDL)
Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients hémodialysés avec des membranes de dialyse à haut débit ou soumis à une aphérèse des lipoprotéines de faible densité par absorption sur dextrane sulfate. Chez ces patients, un changement de type de membrane de dialyse ou de classe de médicament doit être envisagé.
Intervention chirurgicale/anesthésie
Une hypotension peut survenir chez des patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou traités par un agent anesthésique ayant une action hypotensive connue. En cas de survenue d'une hypotension, celle-ci peut être corrigée par un remplissage volémique.
Patients diabétiques
La glycémie fera l'objet d'une surveillance particulière chez les patients diabétiques préalablement traités par antidiabétiques oraux ou par insuline, notamment pendant le premier mois de traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.
Comme observé avec d'autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg, comprimé sécable est apparemment moins actif sur la baisse de la pression artérielle chez les personnes de couleur noire que chez les autres personnes, probablement en raison d'une plus forte prévalence d'un taux de rénine bas dans la population noire hypertendue.
Grossesse
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques Contre-indications et Grossesse et allaitement).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II (ARAII) ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARAII ou d'aliskiren n'est pas recommandé (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle.
Les IEC et les ARAII ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'une maladie rénale, les thiazidiques peuvent accélérer une augmentation de l'urémie. Des effets liés à l'accumulation du produit peuvent survenir chez les insuffisants rénaux. En cas de survenue d'une insuffisance rénale évolutive, révélée par une augmentation de l'urémie, une réévaluation soigneuse du traitement est nécessaire, l'arrêt du traitement diurétique doit être envisagé (voir rubrique Contre-indications).
Insuffisance hépatique
Les thiazidiques doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une hépatopathie évolutive, car des altérations même discrètes de l'équilibre hydro-électrolytique peuvent accélérer la survenue d'un coma hépatique (voir rubrique Contre-indications).
Effets métaboliques et endocriniens
Les thiazidiques sont susceptibles d'entraîner une intolérance au glucose. Chez les patients diabétiques, une adaptation de la posologie de l'insuline ou des hypoglycémiants oraux peut s'avérer nécessaire. Un diabète sucré latent peut se révéler pendant un traitement par thiazidiques.
Des augmentations des taux de cholestérol et de triglycérides ont été associées au traitement par diurétiques thiazidiques. Chez certains patients, un traitement thiazidique peut précipiter la survenue d'une hyperuricémie ou d'une goutte.
Déséquilibre électrolytique
Comme pour tout patient suivant un traitement diurétique, un dosage des électrolytes sériques doit être effectué à intervalles appropriés.
Les thiazidiques, dont l'hydrochlorothiazide, peuvent provoquer un déséquilibre hydro-électrolytique (hypokaliémie, hyponatrémie et alcalose hypochlorémique). Les signes d'alerte d'un déséquilibre hydro-électrolytique sont les suivants: sécheresse de la bouche, soif, faiblesse, léthargie, somnolence, agitation, douleurs musculaires ou crampes, fatigue musculaire, hypotension, oligurie, tachycardie et troubles gastro-intestinaux tels que nausées ou vomissements. Bien qu'une hypokaliémie puisse se développer lors de l'utilisation de diurétiques thiazidiques, un traitement concomitant par captopril peut réduire l'hypokaliémie provoquée par les diurétiques. Le risque d'hypokaliémie est le plus important chez les patients atteints d'une cirrhose hépatique, chez les patients présentant une diurèse importante, chez les patients dont l'apport oral électrolytique est inadéquat et chez les patients traités simultanément par des corticostéroïdes ou par l'ACTH (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Par temps chaud, une hyponatrémie de dilution peut survenir chez les patients présentant des oedèmes. Le déficit en chlore est généralement modéré et ne nécessite habituellement pas de traitement.
Les thiazidiques peuvent réduire l'excrétion urinaire de calcium et provoquer une élévation légère et transitoire de la calcémie en l'absence de désordre connu du métabolisme calcique. Une hypercalcémie importante peut révéler une hyperparathyroïdie masquée. Le traitement par thiazidiques doit être interrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
Une augmentation de l'élimination urinaire du magnésium a été montrée avec les thiazidiques et peut entraîner une hypomagnésémie.
Myopie aiguë et glaucome à angle fermé secondaire :
L'hydrochlorothiazide, un sulfamide, a été associé à une réaction idiosyncrasique conduisant à une myopie aiguë transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes comprennent l'apparition aigüe d'une diminution de l'acuité visuelle ou d'une douleur oculaire, survenant généralement dans les heures ou les semaines qui suivent le début du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut entraîner une cécité permanente.
Le traitement initial consiste à arrêter l'utilisation de l'hydrochlorothiazide le plus rapidement possible. Un traitement médical ou chirurgical rapide peut être envisagé si la pression intra-oculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de développer un glaucome aigu à angle fermé peuvent inclure des antécédents d'allergie aux sulfamides ou à la pénicilline.
Contrôle anti-dopage
L'hydrochlorothiazide contenu dans ce médicament peut induire une réaction positive lors d'un contrôle anti-dopage.
Autres
Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir chez des patients avec ou sans antécédents d'allergie ou d'asthme bronchique.
La possibilité d'exacerbation ou d'activation de lupus érythémateux disséminé a été rapportée.
Réactions de photosensibilité:
Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l'utilisation des diurétiques thiazidiques (voir rubrique Effets indésirables). En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du diurétique est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
LIEES A L'ASSOCIATION CAPTOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE
Risque d'hypokaliémie
L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie. Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée.
Association avec le lithium
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg est déconseillé en association avec le lithium en raison d'une potentialisation de la toxicité du lithium (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Lactose
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg contient du lactose et par conséquent est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase (maladies métaboliques rares).
Grossesse et allaitement
Grossesse
Captopril
L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie). (voir rubrique Données de sécurité précliniques). En cas d'exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi).
Hydrochlorothiazide
Il y a peu d'expérience avec de l'hydrochlorothiazide pendant la grossesse, en particulier pendant le premier trimestre. Les études chez l'animal sont insuffisantes. L'hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Sur la base du mécanisme d'action pharmacologique de l'hydrochlorothiazide, son usage au cours des 2ème et 3ème trimestres pourrait compromettre le flux sanguin utéro-placentaire et causer des effets foetaux et néonataux comme un ictère, des troubles de l'équilibre électrolytique et une thrombopénie.
L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter un oedème gestationnel, une hypertension gestationnelle ou une pré-éclampsie en raison du risque de diminution de la volémie et de l'hypoperfusion placentaire, sans aucun effet bénéfique sur l'évolution de la maladie.
L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour l'hypertension essentielle chez les femmes enceintes, sauf dans de rares situations où aucun autre traitement ne pourrait être utilisé.
Allaitement
Captopril
Des données limitées de pharmacocinétique ont mis en évidence de faibles concentrations dans le lait maternel (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Bien que ces concentrations ne semblent pas être significatives sur le plan clinique, l'utilisation de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ n'est pas recommandée en cas d'allaitement d'enfants prématurés et pendant les premières semaines après l'accouchement, du fait du risque hypothétique d'effets cardiovasculaires et rénaux en l'absence d'une expérience clinique insuffisante.
En cas d'allaitement d'un enfant plus âgé, l'utilisation de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ chez la mère peut être envisagée si celui-ci lui est nécessaire et si l'enfant est surveillé pour les effets indésirables.
Hydrochlorothiazide
L'hydrochlorothiazide est excrété en faible quantité dans le lait maternel. Les diurétiques thiazidiques administrés à fortes doses, provoquant une diurèse intense, peuvent inhiber la sécrétion de lait. L'utilisation de CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ pendant l'allaitement n'est pas recommandée. Si CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ est utilisé pendant l'allaitement, les doses doivent être aussi faibles que possible.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
LIEES AU CAPTOPRIL
+ Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) avec les IEC, ARAII ou l'aliskiren
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion , d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques Contre-indications, Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).
+ Diurétiques épargneurs de potassium ou suppléments en potassium
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion atténuent la perte potassique induite par les diurétiques. Les diurétiques épargneurs de potassium (exemple spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments en potassium, ou les sels de régime contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Si l'utilisation concomitante est indiquée en raison d'une hypokaliémie démontrée, ils doivent être utilisés avec précaution et avec un contrôle fréquent de la kaliémie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
+ Diurétiques (thiazidiques ou diurétique de l'anse)
Un traitement préalable avec des diurétiques à dose élevée peut provoquer une hypovolémie et un risque d'hypotension lors de l'instauration du traitement par le captopril (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Les effets hypotenseurs peuvent être réduits par arrêt du diurétique, par augmentation de la prise sodée ou hydrique et l'initiation d'un traitement par une faible dose de captopril. Cependant, les études spécifiques avec l'hydrochlorothiazide ou le furosémide n'ont pas mis en évidence d'interactions médicamenteuses cliniquement significatives.
+ Autres agents antihypertenseurs
Le captopril a été associé sans problème avec d'autres antihypertenseurs communément utilisés (par exemple, bêta-bloquants et inhibiteurs calciques à longue durée d'action). L'administration concomitante de ces agents peut potentialiser les effets hypotenseurs du captopril.
Un traitement concomitant par nitroglycérine et autres dérivés nitrés ou par vasodilatateurs doit être administré avec prudence.
+ Alpha-bloquants
L'administration concomitante d'alpha-bloquants peut potentialiser les effets antihypertenseurs du captopril et augmenter le risque d'hypotension orthostatique.
+ Traitements de l'infarctus aigu du myocarde
Le captopril peut être administré en association avec l'acide acétylsalicylique (à doses cardiologiques), les thrombolytiques, les bêta-bloquants et/ou les dérivés nitrés chez des patients ayant subi un infarctus du myocarde.
+ Antidépresseurs tricycliques/Antipsychotiques
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent augmenter les effets hypotenseurs de certains antidépresseurs tricycliques et des antipsychotiques (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Il existe un risque d'hypotension orthostatique.
+ Allopurinol, procaïnamide, cytostatiques ou immunosuppresseurs
L'administration concomitante d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut augmenter le risque de leucopénie particulièrement lorsque ce dernier est utilisé à des doses supérieures à celles actuellement recommandées.
+ Sympathomimétiques
Ils peuvent réduire les effets antihypertenseurs des inhibiteurs de l'enzyme de conversion; les patients doivent être étroitement surveillés.
+ Antidiabétiques
Des études pharmacologiques ont montré que les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont le captopril, peuvent majorer les effets hypoglycémiants de l'insuline et des antidiabétiques oraux comme les sulfonylurées chez les diabétiques. Si cette très rare interaction survient, il peut s'avérer nécessaire de réduire la posologie de l'antidiabétique pendant l'administration simultanée de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.
+ Sels d'or (notamment en administration intraveineuse)
Risque de réactions nitritoïdes au début du traitement par IEC (nausée, hypotension, bouffées vasomotrices, éventuellement collapsus).
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
+ Amphotéricine B (voie parentérale), carbenoxolone, corticostéroïdes, corticotropine (ACTH) ou laxatifs stimulants
L'hydrochlorothiazide peut majorer le déséquilibre électrolytique, particulièrement l'hypokaliémie.
+ Sels de calcium
Une élévation de la calcémie, liée à une réduction de l'élimination du calcium peut survenir lors d'une association avec les diurétiques thiazidiques.
+ Digitaliques
Le risque de toxicité digitalique peut être augmenté par l'hypokaliémie induite par les thiazidiques.
+ Résines de cholestyramine et colestipol
Ils peuvent retarder ou diminuer l'absorption de l'hydrochlorothiazide.
L'administration des diurétiques sulfamides doit avoir lieu au moins une heure avant, ou entre quatre et six heures après celle de ce médicament.
+ Myorelaxants non-dépolarisants (par exemple, chlorure de tubocurarine)
Les effets de ces produits peuvent être potentialisés par l'hydrochlorothiazide.
+ Médicaments induisant des torsades de pointe
En raison du risque d'hypokaliémie une prudence particulière est nécessaire lorsque l'hydrochlorothiazide est administré en association avec des médicaments induisant des torsades de pointe, par exemple certains antiarythmiques, certains antipsychotiques et d'autres produits connus pour induire des torsades de pointes.
+ Carbamazépine
L'administration concomitante de carbamazépine et d'hydrochlorothiazide a été associée à un risque d'hyponatrémie symptomatique. Les taux d'électrolytes doivent être surveillés pendant l'administration concomitante. Si possible, une autre classe de diurétiques doit être utilisée.
LIEES A L'ASSOCIATION CAPTOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE
+ Lithium
Des augmentations réversibles des concentrations sériques et de la toxicité du lithium ont été rapportées lors de l'administration concomitante de lithium et d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion. L'administration concomitante de diurétiques thiazidiques peut augmenter le risque de toxicité du lithium et amplifier le risque déjà accru avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de toxicité du lithium. L'association de captopril et d'hydrochlorothiazide avec le lithium est donc déconseillée, et une surveillance étroite de la lithémie doit être exercée si cette association s'avère nécessaire.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Il a été décrit un effet additif des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et des inhibiteurs de l'enzyme de conversion sur l'augmentation de la kaliémie, tandis que la fonction rénale peut décroître. Ces effets sont en principe réversibles. Rarement, une insuffisance rénale aiguë peut survenir, particulièrement chez les patients à fonction rénale altérée comme les personnes âgées ou les personnes déshydratées. L'administration chronique d'anti-inflammatoires non stéroïdiens peut réduire l'effet antihypertenseur d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion. L'administration d'AINS peut réduire les effets diurétiques, natriurétique et antihypertenseur des diurétiques thiazidiques.
+ Biochimie
Le captopril peut conduire à un faux positif lors de la recherche urinaire d'acétone.
L'hydrochlorothiazide peut provoquer des interférences lors de la recherche de bentiromide. Les thiazidiques peuvent diminuer les taux sanguins d'iode lié aux protéines, sans apparition de signes thyroïdiens.
Effets indésirables
L'évaluation des effets indésirables est basée sur les informations suivantes en termes de fréquences :
Très fréquent (≥ 1/10);
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10);
Peu fréquent (≥ 1/1.000 à < 1/100);
Rare (≥ 1/10.000 à < 1/1.000);
Très rare (< 1/10.000);
Fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
LIES AU CAPTOPRIL
Les effets indésirables rapportés lors du traitement par le captopril et/ou les inhibiteurs de l'enzyme de conversion incluent les effets suivants :
Troubles du sang et du système lymphatique
Très rare: neutropénie/agranulocytose (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), pancytopénie particulièrement chez les patients avec une fonction rénale altérée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), anémie (y compris aplasique et hémolytique), thrombocytopénie, lymphadénopathie, éosinophilie, maladies auto-immunes et/ou anticorps antinucléaires positifs.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rare: anorexie
Très rare: hyperkaliémie, hypoglycémie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Troubles psychiatriques
Fréquent: troubles du sommeil.
Très rare: confusion, dépression.
Troubles du système nerveux
Fréquent: altération du goût, sensations vertigineuses.
Rare: somnolence, céphalées et paresthésie.
Très rare: incidents cérébro-vasculaires, y compris accident vasculaire cérébral et syncope.
Troubles ophtalmologiques
Très rare: vision trouble.
Troubles cardiaques
Peu fréquent: tachycardie ou tachyarythmie, angor, palpitations.
Très rare: arrêt cardiaque, choc cardiogénique.
Troubles vasculaires
Peu fréquent: hypotension (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), syndrome de Raynaud, flush, pâleur.
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Fréquent: toux sèche et irritative (non productive) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) et dyspnée.
Très rare: bronchospasme, rhinite, alvéolite allergique/pneumopathie à éosinophiles.
Troubles gastro-intestinaux
Fréquent: nausées, vomissements, irritations gastriques, douleurs abdominales, diarrhée, constipation, sécheresse buccale.
Rare: stomatite/ulcération aphteuse, angioedème intestinal (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)
Très rare: glossite, ulcère gastro-duodénal, pancréatite.
Troubles hépato-biliaires
Très rare: altération de la fonction hépatique et cholestase (incluant l'ictère), hépatite, éventuellement nécrotique, élévation des enzymes hépatiques et de la bilirubine.
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent: prurit avec ou sans rash, rash et alopécie.
Peu fréquent : angio-oedème (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Très rare: urticaire, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, photosensibilité, érythrodermie, réactions pemphigoïdes et dermatite exfoliatrice.
Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Très rare: myalgie, arthralgie.
Troubles rénaux et urinaires
Rare: troubles de la fonction rénale dont insuffisance rénale, polyurie, oligurie, augmentation de la fréquence des mictions.
Très rare: syndrome néphrotique.
Troubles du système reproductif et des seins
Très rare: impuissance, gynécomastie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquent : douleur thoracique, fatigue, malaise.
Très rare: fièvre.
Examens
Très rare: protéinurie, éosinophilie, augmentation de la kaliémie, baisse de la natrémie, augmentation de l'urémie, de la créatinine et de la bilirubine sériques, baisse de l'hémoglobine, de l'hématocrite, des leucocytes et des plaquettes, anticorps antinucléaires positifs, augmentation de la vitesse de sédimentation.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Infections et infestations
Sialadénite.
Troubles du sang et du système lymphatique
Leucopénie, neutropénie/agranulocytose, thrombocytopénie, anémie aplasique, anémie hémolytique, aplasie médullaire.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie, hyperglycémie, glycosurie, hyperuricémie, déséquilibre électrolytique (dont hyponatrémie et hypokaliémie), augmentation du cholestérol et des triglycérides.
Troubles psychiatriques
Agitation, dépression, troubles du sommeil.
Troubles du système nerveux
Perte d'appétit, paresthésie, sensation de tête vide.
Troubles ophtalmologiques
Xanthopsie, vision trouble transitoire, myopie aiguë et glaucome à angle fermé secondaire.
Troubles de l'oreille et du labyrinthe
Vertige.
Troubles cardiaques
Arythmies cardiaques.
Troubles vasculaires
Hypotension orthostatique, angéite nécrosante (vascularite, vascularite cutanée).
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Détresse respiratoire (dont pneumopathie inflammatoire et oedème pulmonaire).
Troubles gastro-intestinaux
Irritation gastrique, diarrhée, constipation, pancréatite.
Troubles hépatobiliaires
Ictère (ictère par cholestase intra hépatique).
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané
Réactions de photosensibilisation, rash, réaction de type lupus érythémateux disséminé, réactivation d'un lupus érythémateux disséminé, urticaire, réactions anaphylactiques, nécrolyse épidermique toxique.
Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Spasme musculaire.
Troubles rénaux et urinaires
Dysfonction rénale, néphrite interstitielle.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fièvre, faiblesse.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Surdosage
Les symptômes de surdosage sont : augmentation de la diurèse, désordre électrolytique, hypotension sévère, altération de la conscience (incluant le coma), convulsions, parésie, arythmies cardiaques, bradycardie et insuffisance rénale.
En cas d'ingestion récente, des mesures doivent être prises pour empêcher l'absorption (par exemple lavage gastrique, administration d'agents adsorbants et de sulfate de sodium dans les 30 minutes suivant l'ingestion) et pour accélérer l'élimination.
En cas d'hypotension, mettre le patient en position de choc et administrer rapidement un supplément de chlorure de sodium et un soluté de remplissage. Un traitement par angiotensine II peut être envisagé.
La bradycardie ou une réaction vagale étendue doivent être traitées par l'administration d'atropine. La pose d'un pacemaker peut être envisagée. Une surveillance constante de l'hydratation, de l'équilibre électrolytique et acido-basique, du glucose sanguin est essentielle. En cas d'hypokaliémie, une substitution potassique est nécessaire.
Le captopril peut être éliminé de la circulation par hémodialyse. Le degré d'élimination de l'hydrochlorothiazide par hémodialyse n'a pas été établi.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Comme avec les autres antihypertenseurs, l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être réduite, au début du traitement, à la modification de la posologie et lors de la prise concomitante d'alcool. Cependant, ceci est fonction de la sensibilité individuelle du patient.
Propriétés pharmacologiques
INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION (IEC) ET DIURETIQUES,
Code ATC: C09BA01.
CAPTOPRIL HYDROCHLOROTHIAZIDE SANDOZ 50 mg/25 mg est une association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion, le captopril, et d'un diurétique anti-hypertenseur, l'hydrochlorothiazide. L'association de ces composants a un effet antihypertenseur additif, qui entraîne une baisse de la pression artérielle plus importante que chacun de ces composants utilisés seuls.
Le captopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC), c'est-à-dire qu'il inhibe l'enzyme de conversion de l'angiotensine, enzyme impliquée dans la conversion de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.
Il résulte de cette inhibition :
· une diminution de la sécrétion d'aldostérone,
· une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
· une baisse des résistances périphériques totales (avec une action préférentielle sur les territoires musculaires et rénaux) sans que cette baisse s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe lors d'un traitement au long cours. L'action antihypertensive du captopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations en rénine basses ou normales.
Le captopril est efficace à tous les stades de l'hypertension artérielle: légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.
Après prise unique, l'activité antihypertensive se manifeste à partir de la quinzième minute, et atteint un maximum entre 1 heure à 1 heure 30 après l'administration du produit. La durée d'action est dose-dépendante et varie de 6 à 12 heures.
La normalisation tensionnelle (PAD assis < 90 mmHg) chez les patients intervient au bout de deux semaines à un mois de traitement et l'efficacité du produit se maintient dans le temps. Les patients sont également considérés répondeurs lorsque la PAD assis a diminué de 10 % ou plus par rapport à la pression artérielle initiale.
L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond tensionnel.
Le traitement de l'hypertension artérielle par le captopril entraîne une augmentation de la compliance artérielle, un accroissement du débit sanguin rénal sans baisse significative du débit de filtration glomérulaire, ainsi qu'une réduction de l'hypertrophie ventriculaire gauche.
L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARAII) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARAII, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARAII ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui agit par inhibition de la réabsorption du sodium dans le segment cortical de dilution des tubules rénaux. Il augmente l'élimination urinaire du sodium et du chlore, et dans une moindre mesure, l'excrétion du potassium et du magnésium, augmentant ainsi la diurèse et exerçant un effet antihypertenseur.
Le délai d'apparition de l'activité diurétique est d'environ 2 heures. Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient pendant 6 à 12 heures. Au-delà d'une certaine dose, l'effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques atteint un plateau tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter.
En cas d'inefficacité du traitement, l'augmentation des doses au- delà des posologies recommandées n'est pas utile et favorise l'apparition d'effets indésirables.
L'administration concomitante de captopril et d'hydrochlorothiazide a entraîné, au cours d'études cliniques, une réduction plus importante de la pression artérielle qu'avec chacun des produits administrés seuls.
L'administration de captopril inhibe le système rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par l'hydrochlorothiazide.
L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique entraîne un effet synergique et diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.
Captopril
Le captopril est rapidement absorbé après administration orale et les concentrations sériques maximales sont obtenues environ une heure après son administration. L'absorption minimale moyenne est d'environ 75 %. Les pics plasmatiques sont atteints dans les 60-90 minutes. La présence d'aliments dans le tube digestif réduit l'absorption d'environ 30-40 %.
Environ 25-30 % de la substance circulante sont liés aux protéines plasmatiques. La demi-vie d'élimination apparente du captopril inchangé dans le sang est d'environ 2 heures. Plus de 95 % de la dose absorbée sont éliminés dans les urines en 24 heures; 40-50 % sont sous forme inchangée et le reste est formé de métabolites disulphides inactifs (captopril disulphide et captopril cystéine disulphide). Une altération de la fonction rénale peut induire une accumulation.
Les études animales montrent que le captopril ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique de façon significative.
Allaitement
Chez douze femmes ayant reçu un traitement par captopril à la posologie de 100 mg 3 fois par jour par jour, les concentrations maximales de captopril étaient de 4,7 microg/L, 3,8 heures après la prise. On estime à partir de ces données qu'un enfant allaité recevrait une dose quotidienne maximale inférieure à 0.002 % de la dose quotidienne de la mère.
Hydrochlorothiazide
L'absorption orale de l'hydrochlorothiazide est relativement rapide. La demi-vie plasmatique moyenne à jeun varie entre 5 et 15 heures. L'hydrochlorthiazide est éliminé rapidement par le rein et est excrété inchangé (> 95 %) dans les urines.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
18 mois.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine.
Comprimés sécables sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 28.