Caldine 4 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 90
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Caldine est un médicament sous forme de comprimé pelliculé sécable (90) à base de Lacidipine (4 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 07/11/1990 par BOEHRINGER INGELHEIM au prix de 63,35€ et retiré du marché le 26/01/2017.
À propos
- Lacidipine
Principes actifs
- Comprimé nu :
- Lactose
- Povidone (E1201)
- Magnésium stéarate (E572)
- Pelliculage :
- Opadry blanc OY-S-7335 :
- Hypromellose (E464)
- Titane dioxyde (E171)
Excipients
système cardiovasculaire
inhibiteurs calciques
inhibiteurs calciques sélectifs a effets vasculaires
dérivés de la dihydropyridine
lacidipine
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 07/11/1990 et le 26/01/2017.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Hypertension artérielle
Indications thérapeutiques
Hypertension artérielle.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
· hypersensibilité à l'un des constituants,
· altération marquée de la fonction ventriculaire gauche,
· sténose aortique sévère.
Posologie et mode d'administration
Voie orale.
Chez l'adulte
La posologie initiale recommandée est de 4 mg une fois par jour, de préférence le matin.
La dose matinale peut être augmentée à 6 mg si la posologie initiale se révèle inefficace après 6 semaines de traitement.
Chez le sujet âgé
La posologie initiale est de 2 mg une fois par jour, de préférence le matin. Cette dose peut être augmentée, si nécessaire, à 4 mg en une prise matinale après quelques semaines de traitement.
En cas d'insuffisance hépatique, réduire la posologie initiale à 2 mg une fois par jour.
En cas d'insuffisance rénale, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie.
Comprimé pelliculé rond.
Mises en garde et précautions d'emploi
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
D'après les données actuelles, Caldine n'altère pas la tolérance au glucose ni le contrôle du diabète.
Comme pour les autres antagonistes calciques de type dihydropyridine, la lacidipine doit être utilisée avec précaution chez les patients atteints d'angor instable ou qui développent un angor instable pendant le traitement et chez les patients ayant des antécédents récents d'infarctus du myocarde.
Il n'y a pas de preuve d'une efficacité de la lacidipine en prévention secondaire de l'infarctus du myocarde.
L'efficacité et la sécurité de la lacidipine dans le traitement de l'hypertension maligne n'ont pas été établies.
La lacidipine n'affecte ni la contraction ni la conduction cardiaque.
Les antagonistes des canaux calciques peuvent théoriquement modifier l'activité des noeuds sino-auriculaire (SA) et auriculo-ventriculaire (AV). Toutefois, d'après les études, Caldine ne modifie pas la fonction spontanée du noeud SA, ne prolonge pas la conduction du noeud AV et n'inhibe pas la contractilité myocardique.
Par référence à d'autres antagonistes calciques, la prudence s'impose avec Caldine en cas de dysfonction sinusale, d'anomalie de la conduction et chez les patients qui ont une réserve cardiaque réduite.
Comme cela a été rapporté avec d'autres antagonistes des canaux calciques de la famille des dihydropyridines, la lacidipine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant un allongement de l'intervalle QT congénital ou acquis documenté. La lacidipine doit également être utilisée avec prudence chez les patients traités de façon concomitante avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT tels que les antiarythmiques de classes I et III, les antidépresseurs tricycliques, certains antipsychotiques, les antibiotiques (par exemple l'érythromycine) et certains antihistaminiques (par exemple la terfénadine).
En cas d'insuffisance hépatique, l'effet anti-hypertenseur peut être augmenté et une diminution de la posologie initiale peut être recommandée.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Les études précliniques réalisées avec la lacidipine n'ont pas mis en évidence d'effets embryotoxiques ou tératogènes.
Chez la femme, il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la lacidipine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
La lacidipine ne doit être utilisée pendant la grossesse que si les bénéfices potentiels pour la mère l'emportent sur le risque d'effets indésirables chez le foetus ou le nouveau-né.
Au terme de la grossesse, la possibilité de relaxation du muscle utérin par la lacidipine doit être prise en compte (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
Allaitement
La lacidipine (ou ses métabolites) passe dans le lait maternel. La lacidipine ne doit être utilisée pendant l'allaitement que si les bénéfices potentiels pour la mère l'emportent sur les risques de survenue d'effets indésirables chez le nouveau-né.
Fertilité
Des anomalies réversibles de la réaction acrosomique des spermatozoïdes pouvant entrainer une altération de la fécondation ont été rapportées chez quelques patients sous antagonistes calciques.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'administration concomitante de lacidipine avec d'autres agents reconnus pour avoir un effet hypotenseur, y compris les agents antihypertenseurs (par exemple les diurétiques, bêta-bloquants ou inhibiteurs de l'enzyme de conversion), peut avoir un effet hypotenseur additionnel.
Associations déconseillées
+ Dantrolène (perfusion)
Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.
Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Rifampicine et anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital, phénytoïne, primidone)
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine ou l'anticonvulsivant inducteur enzymatique et après son arrêt.
+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (boceprevir, clarithromycine, cobicistat, erythromycine, itraconazole, ketoconazole, nelfinavir, posaconazole, ritonavir, telaprevir, telithromycine, tipranavir, voriconazole)
Majoration des effets indésirables de l'antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
+ Inducteurs du CYP3A4
En cas d'administration concomitante avec la lacidipine, les inducteurs du CYP3A4 peuvent interagir sur son métabolisme et son élimination.
Associations à prendre en compte
+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, silodosine, tamsulosine, térazosine)
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants (prazosine, trimazosine, urapidil)
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants).
La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner une hypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l'intensité de cet effet indésirable.
Autres interactions
Les études n'ont pas mis en évidence d'interaction médicamenteuse avec la digoxine, la warfarine, la tolbutamide, l'antipyrine.
Le taux plasmatique de lacidipine peut être augmenté par l'administration simultanée de cimétidine.
La lacidipine est fortement liée aux protéines plasmatiques (plus de 95%), notamment à l'albumine et à l'α-1-glycoprotéine.
Comme avec d'autres dihydropyridines, la lacidipine ne doit pas être administrée avec du jus de pamplemousse car il pourrait modifier sa biodisponibilité.
Dans les études cliniques menées chez des patients ayant subi une transplantation rénale et traités par la ciclosporine, la lacidipine inverse la tendance à la diminution du débit plasmatique rénal et du débit de filtration glomérulaire induite par la ciclosporine.
L'utilisation concomitante de lacidipine et de corticoïdes ou de tétracosactide peut diminuer l'effet antihypertenseur.
Effets indésirables
La lacidipine est généralement bien tolérée. Certains effets indésirables (céphalées, sensations vertigineuses, bouffées vasomotrices, palpitations, oedèmes) sont liés à l'action vasodilatatrice périphérique de la lacidipine. Ces effets sont généralement transitoires et disparaissent avec la poursuite du traitement à la même posologie.
Les effets indésirables ainsi que leur fréquence ont été déterminés à partir des principaux essais cliniques. Les fréquences des effets indésirables enregistrés après commercialisation de la lacidipine sont inconnues, car ces effets ont été rapportés de manière spontanée sans connaissance de la taille de la population traitée.
Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence en utilisant la classification suivante :
Très fréquent (³ 1/10); fréquent (³ 1/100, < 1/10); peu fréquent (³ 1/1000, < 1/100); rare (³ 1/10000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections psychiatriques :
Très rare : dépression
Affections du système nerveux :
Fréquents : céphalées, sensations vertigineuses
Très rare : tremblements
Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés avec certains inhibiteurs calciques.
Affections cardiaques :
Fréquents : palpitations, tachycardie
Peu fréquent : aggravation d'une angine de poitrine, syncope
Comme avec les autres dihydropyridines, une aggravation d'une angine de poitrine a été rapportée chez un faible nombre de patients et plus particulièrement au moment de l'initiation du traitement. Celle-ci est plus fréquente en cas de cardiopathie ischémique symptomatique.
Ainsi, chez les coronariens, comme avec d'autres substances vaso-actives, la lacidipine peut entraîner des douleurs dans la région thoracique (éventuellement des douleurs angineuses). Elles surviennent 15 à 20 minutes après la prise médicamenteuse. Elles demeurent extrêmement rares et imposent l'arrêt du traitement.
Affections vasculaires :
Fréquents : bouffées vasomotrices
Peu fréquent : hypotension éventuellement symptomatique
Affections gastro-intestinales :
Fréquents : nausées, dyspepsie, brûlures épigastriques
Peu fréquents : hyperplasie gingivale, gingivite
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés :
Fréquents : éruption cutanée (incluant les érythèmes), prurit
Rare : Œdème de Quincke, urticaire
Affections du rein et des voies urinaires :
Fréquent : polyurie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fréquents : asthénie, oedèmes
Investigations :
Fréquente : élévation réversible des phosphatases alcalines (les élévations cliniquement significatives sont peu fréquentes).
Bien qu'aucun cas d'atteinte hépatique avec la lacidipine n'ait été documenté à ce jour, des élévations d'enzymes hépatiques, ainsi que des hépatites ont été rarement rapportées avec d'autres spécialités de la classe des inhibiteurs calciques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet: www.ansm.sante.fr.
Surdosage
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté à ce jour.
Symptômes
Dans un tel cas, les symptômes attendus pourraient comprendre une vasodilatation périphérique intense et prolongée associée à une hypotension marquée et une tachycardie réactionnelle.
Une bradycardie et/ou un trouble de la conduction auriculo-ventriculaire seraient théoriquement possibles.
Traitement
Il n'existe pas d'antidote spécifique.
Des mesures générales de surveillance de la fonction cardiaque ainsi que des mesures thérapeutiques devraient être instaurées telles que station allongée, surveillance des paramètres cardio-vasculaires.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude n'a été réalisée sur l'effet de CALDINE sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Une prudence particulière est justifiée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines du fait du risque de sensations vertigineuses, hypotensions et syncopes.
Propriétés pharmacologiques
ANTAGONISTE CALCIQUE / ANTI-HYPERTENSEUR
Code ATC : C08CA09
Antagoniste puissant des canaux calciques des muscles lisses vasculaires. Son action principale est la dilatation des artérioles, conduisant à une réduction des résistances vasculaires périphériques et à une diminution de la pression sanguine.
La lacidipine n'affecte pas in vivo l'activité spontanée du noeud sinusal ni la conduction auriculo-ventriculaire. Les études menées sur myocarde sain tant chez l'animal que le volontaire sain montrent qu'il n'y a pas d'effet dépresseur myocardique.
Après administration orale, la lacidipine est rapidement absorbée, elle subit un effet de premier passage hépatique intense, sa biodisponibilité est très faible et varie de 2 à 9% sans être influencée par les repas.
Le pic plasmatique est atteint en 30 à 120 minutes.
La lacidipine est fortement liée aux protéines plasmatiques, albumine et alpha-1-glycoprotéine (> 95 %).
Son élimination se fait principalement par métabolisme hépatique (impliquant le cytochrome P450) sans induction ou inhibition des enzymes hépatiques.
Environ 70 % de la dose administrée est éliminée dans les fèces, le reste dans les urines. Les principaux métabolites identifiés sont dénués d'activité pharmacologique.
La demi-vie terminale moyenne de la lacidipine est comprise entre 13 heures et 19 heures à l'état d'équilibre.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température inférieure à 30°C.
90 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium).