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Nifedipine teva l.p. 20 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée, boîte de 180

Nifedipine lp teva est un médicament sous forme de comprimé pelliculé à libération prolongée (180) à base de Nifédipine (20 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 28/08/1997 par TEVA SANTE au prix de 16,52€ et retiré du marché le 18/10/2012.

 

À propos

    Principes actifs

  • Nifédipine

    Excipients

  • Amidon de maïs
  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Lactose
  • Polysorbate 80 (E433)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Hypromellose (E464)
  • Titane dioxyde (E171)
  • Fer oxyde (E172)
  • Macrogol

    Classification ATC

    • système cardiovasculaire

      • inhibiteurs calciques

        • inhibiteurs calciques sélectifs a effets vasculaires

          • dérivés de la dihydropyridine

            • nifédipine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 28/08/1997 et le 18/10/2012.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Hypertension artérielle

Indications thérapeutiques

Hypertension artérielle.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les cas suivants :
- hypersensibilité connue à la nifédipine,
- infarctus du myocarde datant de moins de 1 mois, angor instable (voir mises en garde et précautions d'emploi).
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé :
- pendant la grossesse ou l'allaitement :
. grossesse : l'utilisation de la nifédipine est déconseillée au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques sont insuffisantes, et les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence des effets tératogènes (coeur-extrémités) et foetotoxiques. Ces éléments ne constituent pas un argument pour conseiller une interruption de grossesse, car lorsqu'il existe un effet malformatif chez l'animal, il n'est pas systématiquement retrouvé chez l'homme. En cas d'exposition au cours du 1er trimestre de la grossesse une surveillance prénatale orientée sur le coeur et le squelette peut être envisagée.
. allaitement : la nifédipine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter, si cela est possible l'administration de ce médicament chez la femme qui allaite.
- en association au dantrolène (perfusion) ou à la ciclosporine (voir interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Voie orale.
1 comprimé deux fois par jour à avaler sans croquer, avec un peu de liquide.

Comprimé pelliculé rose pâle avec mention "TEVA" gravée horizontalement et verticalement sur une face.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- La prudence est recommandée chez les patients dans des conditions hémodynamiques précaires (hypovolémie, collapsus, dysfonctionnement systolique sévère du ventricule gauche, choc cardiogénique).
- La nifédipine n'affecte pas la conduction cardiaque. Cependant, par référence aux autres antagonistes calciques, la prudence s'impose en cas de dysfonctionnement sinusal et d'anomalie de la conduction.
- Du fait de son métabolisme hépatique, la nifédipine doit être administrée avec précaution chez les sujets insuffisants hépatiques.
- En cas de constipation sévère, il est conseillé d'administrer des lubrifiants pour éviter l'aggravation excessive de la constipation.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
L'utilisation de la nifédipine est déconseillée au cours de la grossesse.
En effet, les données cliniques sont insuffisantes et les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence des effets tératogènes (coeur-extrémités) et foetotoxiques. Ces éléments ne constituent pas un argument pour conseiller une interruption de grossesse, car lorsqu'il existe un effet malformatif chez l'animal, il n'est pas systématiquement retrouvé chez l'homme.
En cas d'exposition au cours du 1er trimestre de la grossesse, une surveillance prénatale orientée sur le coeur et le squelette peut être envisagée.
Allaitement :
La nifédipine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter, si cela est possible, l'administration de ce médicament chez la femme qui allaite.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Ciclosporine :
Risque d'addition d'effets indésirables à type de gingivopathies.
Utiliser une autre dihydropyridine.
- Dantrolène (perfusion) (par mesure de prudence) :
Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.
Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone) :
Diminution des concentrations plasmatiques de la nifédipine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
- Baclofène :
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
- Cimétidine (> = 800 mg/j) :
Augmentation de l'effet hypotenseur de la nifédipine par inhibition du métabolisme de la nifédipine par la cimétidine.
Surveillance clinique accrue ; adapter la posologie de la nifédipine pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
- Itraconazole :
Risque majoré d'effets indésirables, notamment d'oedèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la nifédipine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt.
- Phénytoïne :
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (en particulier neurologiques). Mécanisme invoqué : déplacement de la fixation protéique de la phénytoïne et inhibition de son métabolisme.
Surveillance clinique et réduction des doses de phénytoïne dès l'apparition des signes de surdosage. Contrôler les concentrations plasmatiques de phénytoïne.
- Rifampicine :
Diminution des concentrations plasmatiques de la nifédipine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine) :
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
- Amifostine :
Majoration de l'effet antihypertenseur.
- Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques :
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
- Bêtabloquants :
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d'un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
- Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison) :
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

 

Effets indésirables

- Les effets indésirables se manifestent plutôt au début du traitement, ils sont pour la plupart bénins et disparaissent dès l'arrêt de celui-ci : maux de tête, rougeurs du visage accompagnées ou non de bouffées de chaleur, oedèmes des membres inférieurs.
- Plus rarement : étourdissements pouvant être liés à une hypotension, asthénie, allergie.
- Rares cas de gingivites régressant à l'arrêt du traitement.
- Possibilité de survenue de crampes, diarrhée, réactions d'hypersensibilité à type de prurit, urticaire, oedème de Quincke ainsi que des réactions cutanées diverses.
- Ainsi que les autres substances vaso-actives, la nifédipine peut entraîner des douleurs angineuses survenant dans les 30 minutes suivant la prise. Elles imposent l'arrêt du traitement.
- Des atteintes fonctionnelles hépatiques (cholestase intrahépatique, augmentation des transaminases) peuvent survenir sous nifédipine dans des cas exceptionnels. Elles sont réversibles à l'arrêt du traitement.

 

Surdosage

De faibles surdosages peuvent entraîner une augmentation de la fréquence cardiaque. Si le surdosage est détecté précocement : lavage gastrique et surveillance en unité de soins intensifs. Traitement symptomatique.
En cas de surdosage massif : une perfusion de gluconate de calcium semble indiquée. Veillez au maintien du rythme de la conduction et du débit cardiaque. Une hypotension importante peut être contrôlée par perfusion IV de tout mode d'expansion volémique.

 

Propriétés pharmacologiques

INHIBITEURS CALCIQUES SELECTIFS A EFFETS VASCULAIRES.
Code ATC : C08CA05.
La nifédipine inhibe à de très faibles concentrations la pénétration et la diffusion des ions calcium dans les cellules du muscle lisse.
Le calcium joue un rôle sur l'activation du couplage excitation-contraction. En inhibant le tonus artériel par ce mécanisme, la nifédipine entraîne une vasodilatation, en abaissant les résistances artériolaires et le niveau de pression artérielle.
Cette vasodilatation s'accompagne :
- d'une augmentation du diamètre artériel,
- d'une préservation, voire d'une augmentation des flux sanguins périphériques et des débits locorégionaux (rénal et cérébral),
- d'une augmentation de la compliance artérielle (distensibilité).
En administration chronique :
- il n'a pas été observé de variation nette du système rénine-angiotensine-aldostérone, ni de prise de poids sous traitement prolongé ; ces éléments sont en faveur d'une absence de rétention hydrosodée,
- l'accélération de la fréquence cardiaque n'est pas observée.
En administration aiguë la réduction de la pression artérielle est liée au niveau du taux plasmatique de nifédipine.

Dans sa forme LP, la nifédipine se trouve sous forme microcristalline à vitesse de dissolution lente.
Sa résorption est donc plus lente que celle de la forme à libération immédiate.
Après administration orale, la nifédipine est presque entièrement absorbée (95%). La concentration plasmatique est maximale 2 à 4 heures après l'administration.
Un "écrêtement" du pic de la concentration et un ralentissement de l'élimination par rapport à une forme à libération immédiate sont la conséquence de la réduction de vitesse de résorption. La demi-vie apparente d'élimination de la forme LP varie de 6 à 11 h.
La biodisponibilité absolue de la nifédipine administrée par voie orale est d'environ 50% en raison d'un effet de premier passage hépatique. La prise simultanée de nourriture conduit à ralentir mais non à diminuer l'absorption.
La fixation protéique est de 90 à 95%.
Chez l'homme, la nifédipine est presque entièrement métabolisée au niveau du foie en plusieurs métabolites inactifs.
80 à 90% de la substance sont éliminés par le rein, plus de 90% de cette quantité se retrouvent dans les urines des 24 heures ; 15% environ sont éliminés par les fèces.
Il n'y a donc pas d'accumulation de la molécule dans l'organisme après prise répétée de la forme LP.
La nifédipine n'est pas dialysable.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C, à l'abri de la lumière et de l'humidité.

180 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).