Acide alendronique arrow 70 mg, comprimé, boîte de 12
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Acide alendronique arrow est un médicament générique sous forme de comprimé (12) à base de Acide alendronique (70 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 08/02/2006 par ARROW GENERIQUES au prix de 32,26€.
À propos
- Acide alendronique
Principes actifs
- Croscarmellose sodique (E468)
- Cellulose microcristalline (E460)
- Lactose
- Magnésium stéarate (E572)
Excipients
muscle et squelette
médicaments pour le traitement des désordres osseux
médicaments agissant sur la minéralisation
bisphosphonates
acide alendronique acide
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 08/02/2006.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Ostéoporose post-ménopausique
Indications thérapeutiques
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique.
L'alendronate réduit le risque de fractures vertébrales et de la hanche.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
· hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients listés dans la rubrique Composition ;
· maladies de l'oesophage et autres facteurs qui retardent le transit oesophagien telles que sténose et achalasie ;
· incapacité de se tenir debout ou en position assise pendant au moins 30 minutes ;
· hypocalcémie.
Voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.
Posologie et mode d'administration
Posologie
Par voie orale uniquement.
La posologie recommandée est de 70 mg une fois par semaine.
La durée optimale d'un traitement par biphosphonate pour l'ostéoporose n'a pas été établie. La nécessité de poursuivre le traitement doit être doit être réévaluée régulièrement au cas par cas en fonction des bénéfices et des risques potentiels d'Acide Alendronique Arrow, particulièrement après 5 ans ou plus de traitement.
Pour permettre une absorption adéquate de l'alendronate :
ACIDE ALENDRONIQUE ARROW doit être pris au moins 30 minutes avant la première prise de nourriture, boisson ou médicament de la journée uniquement avec de l'eau du robinet. Les autres boissons (y compris l'eau minérale), la nourriture et certains médicaments sont suceptibles de réduire l'absorption de l'acide alendronique. (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Pour faciliter le passage dans l'estomac, et donc réduire le risque d'irritation ou d'effets indésirables locaux et oesophagiens (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) :
· ACIDE ALENDRONIQUE ARROW doit être pris strictement au lever, avec un grand verre d'eau du robinet (minimum 200 ml) ;
· ACIDE ALENDRONIQUE ARROW doit être avalé entier. Les patientes ne doivent ni écraser, ni croquer le comprimé ou le laisser se dissoudre dans leur bouche en raison du risque potentiel d'ulcérations oropharyngées ;
· les patientes ne doivent pas s'allonger jusqu'à l'absorption des premiers aliments de la journée qui devront être pris au moins trente minutes après la prise du comprimé ;
· les patientes ne doivent pas s'allonger pendant au moins 30 minutes après la prise du comprimé ;
· ACIDE ALENDRONIQUE ARROW ne doit pas être pris au coucher ou avant le lever.
Les patientes traitées doivent être supplémentées en calcium et en vitamine D si leurs apports alimentaires sont insuffisants (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Utilisation chez les patientes âgées :
Les études cliniques n'ont révélé aucune différence liée à l'âge dans les profils d'efficacité et de sécurité d'emploi de l'alendronate. Par conséquent, aucune modification de posologie n'est nécessaire chez les patientes âgées.
Utilisation en cas d'insuffisance rénale :
Aucune modification de posologie n'est nécessaire chez les patientes ayant un débit de filtration glomérulaire (DFG) supérieur à 35 ml/min. En raison d'un manque d'expérience, l'alendronate n'est pas recommandé pour les patientes présentant une insuffisance rénale caractérisée par un DFG inférieur à 35 ml/min.
Population pédiatrique :
L'alendronate de sodium n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans en raison de l'insuffisance de données de sécurité et d'efficacité dans l'ostéoporose pédiatrique (voir aussi section Propriétés pharmacodynamiques).
ACIDE ALENDRONIQUE ARROW 70 mg n'a pas été étudié dans le traitement de l'ostéoporose induite par les corticoïdes.
Comprimé blanc à blanc cassé, de forme ovale, portant la mention "AN 70" sur une face et le logo d'ARROW sur l'autre.
Mises en garde et précautions d'emploi
L'alendronate peut entraîner une irritation locale de la muqueuse gastro-intestinale supérieure. En raison de la possibilité d'une aggravation d'une maladie sous-jacente, l'alendronate doit être prescrit avec prudence chez les patientes ayant une affection gastro-intestinale haute évolutive, telle que dysphagie, maladie oesophagienne, gastrite, duodénite, ulcères ou ayant des antécédents récents (dans l'année écoulée) d'affection gastro-intestinale majeure, tels que ulcère gastro-duodénal ou saignement gastro-intestinal en évolution ou une intervention chirurgicale du tube digestif supérieur autre qu'une pyloroplastie (voir rubrique Contre-indications).
Pour les patientes chez lesquelles un oesophage de Barrett a été diagnostiqué, les prescripteurs doivent évaluer les bénéfices et les risques potentiels de l'alendronate au cas par cas.
Des réactions oesophagiennes (parfois sévères et nécessitant l'hospitalisation), telles que des oesophagites, des ulcérations et des érosions oesophagiennes, rarement suivies d'une sténose de l'oesophage, ont été rapportées chez des patientes traitées avec l'alendronate. Par conséquent, les praticiens doivent être particulièrement vigilants à tout signe ou symptôme indiquant une possible réaction oesophagienne et donner des instructions aux patientes d'arrêter l'alendronate et de consulter si elles présentent des symptômes d'une irritation oesophagienne tels qu'une dysphagie, une odynophagie, des douleurs rétrosternales, ou l'apparition ou l'aggravation de brûlures rétrosternales.
Le risque d'effets indésirables oesophagiens sévères semble être plus important chez les patientes qui ne suivent pas correctement les instructions sur le mode d'administration de l'alendronate et/ou qui continuent à prendre l'alendronate après avoir eu des symptômes évocateurs d'une irritation oesophagienne. Il est très important que toutes les instructions concernant l'administration d'alendronate soient données à la patiente et comprises par elle (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Il convient d'informer les patientes que la non observance de ces instructions est susceptible d'augmenter leur risque de présenter des troubles oesophagiens.
Bien qu'aucune augmentation du risque n'ait été observée au cours des larges études cliniques, de rares cas d'ulcères gastriques ou duodénaux ont été rapportés depuis la commercialisation dont certains cas sévères s'accompagnant de complications.
Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et / ou une infection locale (y compris une ostéomyélite), a été rapportée chez des patientes atteintes d'un cancer recevant un traitement par des bisphosphonates principalement administrés par voie intraveineuse. Un grand nombre de ces patientes recevaient aussi une chimiothérapie et des corticoïdes.
Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patientes traitées pour ostéoporose recevant des bisphosphonates par voie orale.
Les facteurs de risque suivants doivent être pris en compte lors de l'évaluation de la patiente à risque de développer une ostéonécrose de la mâchoire :
· la puissance des biphosphonates (la plus forte étant celle de l'acide zolédronique), la voie d'administration (voir ci-dessus) et les doses cumulées ;
· cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticoides, tabagisme ;
· un antécédent de problèmes dentaires, mauvaise hygiène buccodentaire, maladie parodontale, interventions dentaires invasives et prothèses dentaires mal ajustées.
Un examen dentaire avec soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagé avant un traitement oral par bisphosphonates chez les patientes ayant un mauvais état dentaire.
Pendant le traitement, ces patientes doivent éviter, si possible, les interventions dentaires invasives. La chirurgie dentaire peut aggraver l'état des patientes développant une ostéonécrose de la mâchoire pendant un traitement par bisphosphonate. Pour les patientes nécessitant une intervention dentaire, il n'y a pas de données disponibles suggérant qu'une interruption du traitement par bisphosphonate réduise le risque d'ostéonécrose de la mâchoire. Le jugement clinique du médecin traitant doit guider la conduite à tenir pour chaque patiente basée sur l'évaluation du rapport bénéfice/risque individuel.
Au cours d'un traitement par bisphosphonate, toutes les patientes doivent être incitées à maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire, à faire des contrôles dentaires réguliers, et à signaler tout symptôme bucco-dentaire tel que mobilité, douleur ou gonflement dentaire.
L'ostéonécrose du conduit auditif externe a été rapportée avec les bisphosphonates, surtout en association avec une thérapie à long terme. Les facteurs de risque éventuels d'ostéonécrose du conduit auditif externe comprennent l'utilisation de stéroïdes et la chimiothérapie et/ou les facteurs de risque locaux tels qu'une infection ou un traumatisme. La possibilité d'ostéonécrose du conduit auditif externe doit être envisagée chez les patientes recevant des bisphosphonates qui présentent des symptômes auditifs, notamment des infections chroniques de l'oreille.
Des douleurs osseuses, articulaires et/ou musculaires ont été rapportées chez des patientes prenant des biphosphonates. Depuis la mise sur le marché, ces symptômes ont rarement été graves et/ou handicapants (vor rubrique Effets indésirables). Le délai d'apparition des symptômes se situait entre un jour et plusieurs mois après le début du traitement. Chez la plupart des patientes, les symptômes ont disparu après l'arrêt du traitement. Chez certains d'entre elles, les symptômes ont réapparu lors d'un autre traitement avec le même médicament ou un autre biphosphonate.
Des fractures atypiques sous-trochantériennes et de la diaphyse fémorale ont été rapportées chez des patientes traitées par biphosphonates, en premier lieu chez les patientes recevant des traitements à long terme pour l'ostéoporose. Ces fractures transverses ou obliques courtes peuvent survenir sur toute la longueur du fémur à partir du dessous du petit trochanter jusqu'au-dessus de l'évasement supracondylaire. Ces fractures surviennent après un traumatisme minime ou sans traumatisme et certaines patientes souffrent de douleurs à la cuisse ou à l'aine, souvent associés avec des images caractéristiques de fractures de stress, des semaines voire des mois avant qu'une fracture fémorale complète ne survienne. Les fractures sont souvent bilatérales, et le fémur controlatéral doit être examiné chez les patientes traitées par biphosphonate et ayant subi une fracture de la diaphyse fémorale. Une mauvaise guérison de ces fractures a aussi été rapportée. L'arrêt du traitement par biphosphonate chez les patientes pour lesquels on suspecte une fracture atypique du fémur doit être envisagée dans l'attente de l'évaluation du patient, basée sur l'évaluation du rapport bénéfice/risque individuel. Pendant les traitements par biphosphonates, il doit être conseillé aux patientes de signaler toute douleur à la cuisse, la hanche ou l'aine et une fracture incomplète du fémur doit être envisagée chez tout patient présentant ce type de symptômes.
Depuis la mise sur le marché, il a été reporté de rares cas de réactions cutanées incluant un syndrome de Stevens Johnson et de nécrolyse épidermique toxique.
Les patientes doivent être averties que si elles oublient une dose d'ACIDE ALENDRONIQUE ARROW, elles doivent prendre un comprimé dans la matinée après s'en être souvenu. Elles ne doivent pas prendre 2 comprimés le même jour mais doivent revenir à la prise hebdomadaire du comprimé en se basant sur le jour choisi initialement.
L'alendronate n'est pas recommandé chez les patientes présentant une insuffisance rénale caractérisée par un débit de filtration glomérulaire (DFG) inférieur à 35 ml/min (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Il convient d'envisager d'autres origines à l'ostéoporose que la carence oestrogénique et le vieillissement.
L'hypocalcémie doit être corrigée avant de commencer le traitement avec l'alendronate (voir rubrique Contre-indications). De même les autres troubles du métabolisme osseux (tels qu'une carence en vitamine D et une hypoparathyroïdie) doivent également être corrigés. Chez les patientes présentant ces troubles, la calcémie et les symptômes d'hypocalcémie doivent être surveillés lors du traitement par ACIDE ALENDRONIQUE ARROW.
En raison des effets positifs de l'alendronate sur la densité minérale osseuse, des diminutions de la calcémie et de la phosphatémie peuvent survenir plus particulièrement chez les patientes prenant des glucocorticoïdes chez lesquelles l'absorption du calcium peut être diminuée. Ces diminutions sont habituellement faibles et asymptomatiques. Cependant, de rares cas d'hypocalcémie symptomatique, parfois sévères et apparaissant souvent chez les patientes ayant un terrain prédisposé (par exemple hypoparathyroïdie, carence en vitamine D et en cas de malabsorption du calcium) ont été signalés. Le fait d'assurer un apport adéquat en calcium et en vitamine D est donc particulièrement important chez les patientes recevant des corticoïdes.
Excipient :
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactose de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Grossesse et allaitement
Grossesse
L'alendronate ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. Il n'existe pas de données adéquates sur l'administration de l'alendronate chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'indiquent pas d'effets directement néfastes sur la grossesse, le développement embryo-foetal, ou le développement post-natal. L'alendronate administré au cours de la grossesse chez le rat a provoqué une dystocie liée à une hypocalcémie (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
Allaitement
Il n'y a pas de données sur le passage de l'alendronate dans le lait maternel. L'emploi de l'alendronate ne doit pas être envisagé chez la femme qui allaite.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
En cas d'administration concomitante, il est probable que les aliments et les boissons (y compris l'eau minérale), les médicaments contenant du calcium, les antiacides, ainsi que d'autres médicaments administrés par voie orale interfèrent avec l'absorption de l'alendronate. Par conséquent, les patientes doivent attendre au moins 30 minutes après la prise de l'alendronate avant de prendre tout autre médicament par voie orale (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Aucune autre interaction médicamenteuse ayant une signification clinique n'est attendue. Au cours des études cliniques, un certain nombre de patientes ont reçu des estrogènes (par voie vaginale, cutanée, ou orale) alors qu'elles étaient traitées par l'alendronate. Aucun effet indésirable lié à cette association n'a été observé.
En raison de l'irritation gastro-intestinale associée à la prise d'AINS, la prudence est de règle en cas de prise concomitante d'alendronate. Bien qu'aucune étude d'interaction spécifique n'ait été réalisée, l'alendronate a été administré de façon concomitante dans des études cliniques avec une gamme étendue de médicaments couramment utilisés sans preuve d'interaction indésirable clinique patente.
Effets indésirables
Dans une étude d'une durée d'1 an chez des femmes post-ménopausée avec ostéoporose, les profils globaux de sécurité d'emploi avec l'alendronate, 1 prise par semaine à 70 mg (n=519) et de l'alendronate à 10 mg/jour (n=370) ont été similaires.
Dans deux études cliniques d'une durée de 3 ans chez des femmes ménopausées avec un protocole pratiquement identique (10 mg d'alendronate : n=196, placebo: n=397), les profils globaux de sécurité d'emploi de l'alendronate 10 mg/jour et du placebo ont été similaires.
Les effets indésirables présentés par les investigateurs comme comme possiblement, probablement ou définitivement liés au médicament ou incontestablement liés au médicament sont présentés ci-dessous s'ils sont apparus chez ≥ 1 % des patientes traitées par l'alendronate 10 mg/jour avec une incidence supérieure à celle des patientes sous placebo dans les études de 3 ans :
| Etude sur 1 an | Etude sur 3 ans | ||
Alendronate 70 mg une fois par semaine (n=519) % | Alendronate 10 mg/j (n=370) % | Alendronate 10 mg/j (n=196) % | Placebo (n=397) % | |
Gastro-intestinaux Douleurs abdominales | 3,7 | 3,0 | 6,6 | 4,8 |
dyspepsie | 2,7 | 2,2 | 3,6 | 3,5 |
Régurgitation acide | 1,9 | 2,4 | 2,0 | 4,3 |
nausées | 1,9 | 2,4 | 3,6 | 4,0 |
Ballonnement abdominal | 1,0 | 1,4 | 1,0 | 0,8 |
constipation | 0,8 | 1,6 | 3,1 | 1,8 |
diarrhée | 0,6 | 0,5 | 3,1 | 1,8 |
dysphagie | 0,4 | 0,5 | 1,0 | 0,0 |
flatulence | 0,4 | 1,6 | 2,6 | 0,5 |
gastrite | 0,2 | 1,1 | 0,5 | 1,3 |
Ulcère gastrique | 0,0 | 1,1 | 0,0 | 0,0 |
Ulcération oesophagien | 0,0 | 0,0 | 1,5 | 0,0 |
Musculosquelettiques douleurs ostéoarticulaires ou musculaires | 2,9 | 3,2 | 4,1 | 2,5 |
Crampes musculaires | 0,2 | 1,1 | 0,0 | 1,0 |
Neurologiques Céphalées | 0,4 | 0,3 | 2,6 | 1,5 |
Les effets indésirables suivants ont été également été rapportés au cours des études cliniques et/ou depuis la commercialisation :
Très fréquent (≥1/10), Fréquents (≥1/100, < 1/10), Peu fréquents (≥1/1000, < 1/100), Rare (≥1/10000, < 1/1000), Très rare (≤ 1/10000 incluant les cas isolés)
Troubles du système immunitaire :
Rares : réactions d'hypersensibilité incluant urticaire et angiooedème.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Rares : hypocalcémie symptomatique, en général sur un terrain prédisposé §.
Troubles neurologiques:
Fréquents : céphalées, étourdissements†
Peu fréquents : dysgueusie†
Troubles oculaires :
Peu fréquents : inflammation des yeux (uvéite, sclérite, épisclérite)
Troubles de l'oreille et du labyrinthe
Fréquents : vertige†
Très rare : ostéonécrose du conduit auditif externe (effets indésirables de la classe des bisphosphonates)
Troubles gastro-intestinaux :
Fréquents : douleurs abdominales, dyspepsie, constipation, diarrhée, flatulences, ulcère oesophagien*, dysphagie*, ballonnement abdominal, régurgitation acide.
Peu fréquents : nausée, vomissements, gastrite, oesophagite*, érosion oesophagienne*, méléna†.
Rares : sténose oesophagienne*, ulcérations oropharyngées*, PUS (perforations, ulcères, saignement) de la partie haute du tractus gastro-intestinal§.
Troubles cutanés et sous-cutanés :
Fréquent : Alopécie†, prurit†
Peu fréquent : éruption, érythème
Rare : éruption avec photosensibilité, réactions cutanées sévères, y compris le syndrome de Stevens Johnson et nécrolyse épidermique toxique‡.
Troubles musculo-squelettiques, systémiques et des os :
Très fréquents : douleurs musculo-squelettiques (os, muscle ou articulation) parfois sévères†§.
Fréquent : gonflement des articulations†
Rares : ostéonécroses de la mâchoire†§, fractures fémorales subtrochanteriques et diaphysaires atypiques (effets indésirables de la classe des bisphosphonates)#
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : asthénie†, oedème périphérique†
Peu fréquent : symptômes transitoires de type réaction aigüe (myalgie, malaise et rarement de la fièvre), généralement observés en début du traitement†.
Légende
§voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi
†La fréquence était similaire lors des études cliniques entre le groupe médicament et le groupe placebo.
*voir rubrique Posologie et mode d'administration and Mises en garde et précautions d'emploi
‡Cet effet indésirable a été identifié par la pharmacovigilance depuis la commercialisation. La fréquence rare a été estimée d'après des essais cliniques appropriés.
#Identifié depuis la commercialisation.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Surdosage
Une hypocalcémie, une hypophosphorémie et des évènements indésirables de la partie haute du tractus gastro-intestinal, tels que mauvaise digestion, brûlures d'estomac, oesophagite, gastrite, ou ulcère, peuvent se produire en cas de surdosage par voie orale.
On ne dispose pas de données spécifiques sur la conduite à tenir en cas de surdosage par l'alendronate. Du lait ou des antiacides devraient être administrés afin de chélater l'alendronate. Pour éviter le risque d'irritation oesophagienne, il ne faut pas induire des vomissements et la patiente doit rester en position verticale.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Cependant, certains effets indésirables qui ont été rapportés avec Acide Alendronique Arrow peuvent affecter l'aptitude de certaines patientes à conduire des véhicules ou à utiliser des machines de certaines patientes. Les réponses individuelles à Acide Alendronique Arrow peuvent varier (voir rubrique Effets indésirables).
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Bisphosphonate, pour le traitement des maladies osseuses, code ATC : M05B A04.
Le principe actif d'ACIDE ALENDRONIQUE ARROW 70 mg, comprimé, l'alendronate monosodique trihydraté, est un bisphosphonate qui inhibe la résorption osseuse des ostéoclastes sans effet direct sur la formation de l'os. Les études pré cliniques ont montré une localisation préférentielle de l'alendronate aux sites actifs de résorption. L'activité des ostéoclastes est inhibée, mais ni leur recrutement ni leur fixation ne sont affectés. Pendant le traitement par l'alendronate, la qualité de l'os formé est normale.
Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique
L'ostéoporose est définie par une densité minérale osseuse (DMO) au rachis ou au col du fémur à 2,5 écart-type en dessous de la valeur moyenne d'une population normale jeune ou par un antécédent de fracture de fragilité osseuse, indépendamment de la DMO.
L'équivalence thérapeutique de l'alendronate, en comprimés pour prise hebdomadaire (n=519) et de l'alendronate 10 mg/jour (n=370) a été démontrée dans une étude multicentrique d'une durée de 1 an chez des femmes ménopausées ayant une ostéoporose. Les augmentations moyennes de la DMO au niveau du rachis après 1 an, par rapport aux valeurs initiales, ont été de 5,1% (IC 95% : 4,8%-5,4%) dans le groupe recevant 70 mg une fois par semaine et de 5,4% (IC 95% : 5,0%-5,8%) dans le groupe recevant 10 mg par jour. Les augmentations moyennes de la DMO dans le groupe traité par 70 mg une fois par semaine et dans le groupe traité par 10 mg une fois par jour, ont été respectivement de 2,3% et de 2,9% au niveau du col du fémur et de 2,9% et de 3,1% au niveau de la hanche (col du fémur et trochanter). Les deux groupes de traitement étaient également similaires quant à l'augmentation de la DMO aux autres sites du squelette.
Les effets de l'alendronate sur la DMO et sur l'incidence des fractures chez la femme post ménopausée ont été analysés au cours de deux études d'efficacité initiales selon un protocole identique (n=994) ainsi que dans l'étude Fracture Intervention Trial (FIT ; n=6459).
Dans les études d'efficacité initiales, l'alendronate à la dose de 10 mg par jour pendant 3 ans, a entraîné des augmentations de la DMO au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, et du trochanter respectivement de 8,8 %, 5,9 %, et 7,8 %, par rapport au placebo. La DMO du corps entier a également augmenté de façon significative. Il y a eu une réduction de 48 % du taux de patientes présentant une ou plusieurs fractures vertébrales dans le groupe traité par l'alendronate par rapport au groupe placebo (alendronate 3,2 % et placebo 6,2 %). Dans l'extension à 2 ans de ces études, la DMO au niveau du rachis et du trochanter a continué d'augmenter. De plus, la DMO du col du fémur et du corps entier se sont maintenues.
L'essai FIT comprenait deux études contrôlées versus placebo avec l'alendronate en utilisation quotidienne (5 mg par jour pendant 2 ans et 10 mg par jour pendant un à deux ans supplémentaires).
· FIT 1 : une étude de 3 ans chez 2027 patientes ayant eu au moins une fracture (tassement) vertébrale. Dans cette étude, l'administration quotidienne d'alendronate a réduit l'incidence d'au moins une nouvelle fracture vertébrale de 47% (alendronate 7,9 % contre placebo 15,0%). De plus, une réduction statistiquement significative a été observée sur l'incidence des fractures de la hanche (1,1% contre 2,2%, soit une réduction de 51%).
· FIT 2 : une étude de 4 ans chez 4432 patientes ayant une masse osseuse basse mais sans fracture vertébrale préexistante. Dans cette étude, dans l'analyse du sous-groupe des femmes ostéoporotiques (37% de la population globale qui correspond à la définition de l'ostéoporose ci-dessus), a été observé une différence significative de l'incidence des fractures de la hanche (alendronate 1,0% et placebo 2,2%, soit une réduction de 56%) et de l'incidence d'au moins une fracture cérébrale (2,9% et 5,8%, soit une réduction de 50%).
Population pédiatrique
L'alendronate de sodium a été étudié chez un petit nombre de patients âgés de moins de 18 ans, souffrant d'une ostéogenèse imparfaite. Les résultats sont insuffisants pour permettre l'utilisation de l'alendronate de sodium pour la population pédiatrique souffrant d'ostéogenèse imparfaite.
Absorption
Par rapport à une dose de référence administrée par voie intraveineuse, la biodisponibilité absolue de l'alendronate chez la femme par voie orale est d'environ 0,64 % pour des doses allant de 5 à 70 mg lorsqu'on l'administre à jeun après une nuit et deux heures avant un petit déjeuner normal. Lorsque l'alendronate est administré une heure ou une demi-heure avant un petit déjeuner normal, la biodisponibilité est diminuée de façon identique (valeur estimée à 0,46% et 0,39%). Dans les études réalisées dans l'ostéoporose, l'alendronate a été efficace lorsqu'on l'a administré 30 minutes au moins avant les premiers aliments ou boissons de la journée.
La biodisponibilité a été quasi-nulle lorsque l'alendronate a été administré au cours d'un petit déjeuner normal ou dans les deux heures qui ont suivi. L'administration concomitante d'alendronate avec du café ou du jus d'orange a réduit sa biodisponibilité d'environ 60 %.
Chez le sujet sain, l'administration de prednisolone par voie orale (20 mg 3 fois par jour pendant 5 jours) n'a pas produit de changement cliniquement significatif de la biodisponibilité orale de l'alendronate (augmentation moyenne comprise entre 20% et 44%).
Distribution
Les études chez le rat à la dose d' 1mg/kg par voie intraveineuse montrent que l'alendronate initialement réparti dans les tissus mous est ensuite rapidement redistribué au niveau de l'os ou excrété dans les urines. Le volume moyen de distribution à l'état d'équilibre est au moins de 28 litres chez l'homme. Après administration d'alendronate per os à doses thérapeutiques, les concentrations plasmatiques sont trop faibles pour permettre une détection analytique (<5 ng/ml). La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 78 %.
Biotransformation
Aucun métabolisme de l'alendronate n'a été mis en évidence, ni chez l'homme ni chez l'animal.
Élimination
Après administration par voie intraveineuse d'une dose unique d'alendronate marqué au C14, environ 50 % de la radioactivité est excrétée dans les urines dans les 72 heures. Peu ou pas de radioactivité est retrouvée dans les fèces. A la suite d'une dose intraveineuse de 10 mg, la clairance rénale de l'alendronate est de 71 ml/mn, et la clairance systémique ne dépasse pas 200 ml/mn. Les concentrations plasmatiques diminuent de plus de 95 % dans les 6 heures qui suivent l'administration par voie intraveineuse.
On estime que la demi-vie terminale chez l'homme est supérieure à 10 ans, reflétant ainsi la libération de l'alendronate à partir du squelette.
Chez le rat, l'alendronate n'est pas excrété par les systèmes rénaux de transport acides ou basiques. L'alendronate n'est donc pas susceptible d'interférer avec d'autres substances sur ce système d'excrétion chez l'homme.
Caractéristiques des patientes
Les études précliniques montrent que la fraction du médicament qui ne se dépose pas dans l'os est rapidement excrétée dans les urines. Chez l'animal, aucune preuve d'une saturation de la captation osseuse n'a été mise en évidence dans une étude à long terme après administration intraveineuse de doses répétées allant jusqu'à une dose totale de 35 mg/kg. Bien qu'aucune donnée ne soit disponible, il est vraisemblable que, comme chez l'animal, l'élimination d'alendronate par le rein soit diminuée chez les patientes ayant une insuffisance rénale. En conséquence, on pourrait s'attendre à une accumulation quelque peu supérieure d'alendronate dans l'os chez les patientes ayant une insuffisance rénale (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C. A conserver dans l'emballage d'origine.
Comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
Boîte de 12.