Lisinopril/hydrochlorothiazide teva 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable, boîte de 28
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Lisinopril/hydrochl teva est un médicament générique sous forme de comprimé sécable (28) à base de Lisinopril + hydrochlorothiazide (20 mg/12,5 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 08/03/2005 par TEVA SANTE au prix de 4,19€.
À propos
- Lisinopril
- Hydrochlorothiazide
Principes actifs
- Amidon
- Amidon de maïs
- Calcium hydrogénophosphate
- Mannitol (E421)
- Magnésium stéarate (E572)
Excipients
système cardiovasculaire
médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine
inhibiteurs de l'enzyme de conversion (iec) en association
inhibiteurs de l'enzyme de conversion (iec) et diurétiques
lisinopril et diurétiques
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 08/03/2005.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Hypertension artérielle
Indications thérapeutiques
Traitement de l'hypertension artérielle en cas d'échec thérapeutique d'une monothérapie par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
LIEES AU LISINOPRIL
· hypersensibilité au lisinopril, ou à l'un des excipients
· antécédent d'oedème angioneurotique (oedème de Quincke) lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et en cas d'oedème angioneurotique héréditaire ou idiopathique,
· au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Grossesse et allaitement),
· l'association de LISINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques).
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
· hypersensibilité aux sulfamides, ou à l'un des excipients
· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min),
· encéphalopathie hépatique.
· anurie
· insuffisance hépatique sévère
Posologie et mode d'administration
Chaque comprimé contient 20 mg de lisinopril et 12,5 mg d'hydrochlorothiazide.
Fonction rénale normale
La posologie habituelle est d'un comprimé en une prise quotidienne à heure régulière.
Insuffisance rénale
· Clairance de la créatinine entre 30 et 80 ml/min: la posologie initiale habituelle est d'un demi- comprimé en une prise quotidienne.
Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique.
· Clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min ou créatininémie supérieure à 250 µmol/l: contre indication (voir rubrique Contre-indications).
Sujet âgé
Il est recommandé d'initier le traitement à la posologie d'un demi-comprimé, dans le cas où il existerait une baisse physiologique de la fonction rénale (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Mises en garde et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
LIEES AU LISINOPRIL
TOUX
Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
RISQUE DE NEUTROPENIE/AGRANULOCYTOSE SUR TERRAIN IMMUNODEPRIME
Des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une neutropénie /agranulocytose/ thrombocytopénie et anémie et/ou une dépression médullaire lorsqu'ils étaient administrés:
· à doses élevées
· chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
En cas d'association médicamenteuse multiple, surveiller étroitement la tolérance hématologique et rénale.
Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l'enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
LITHIUM
L'association d'IEC avec du lithium n'est généralement pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
ANGIO-ŒDEME (ŒDEME DE QUINCKE)
Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, lisinopril inclus. Ceci peut se produire à n'importe quel moment du traitement. Dans de tels cas, le lisinopril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu'à disparition complète des symptômes.
Lorsque l'oedème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
L'angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml) doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés visant à assurer la liberté des voies aériennes doivent être appliqués.
La prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (voir rubrique Contre-indications).
Les patients ayant un antécédent d'oedème de Quincke non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'oedème de Quincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion.
Il a été observé un taux plus élevé de survenue d'angio-oedème chez les patients de population noire traités par IEC comparativement aux autres populations de patients.
HEMODIALYSE
Des réactions anaphylactoïdes (oedèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Il est recommandé d'éviter cette association.
GROSSESSE
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques Contre-indications et Grossesse et allaitement).
DOUBLE BLOCAGE DU SYSTEME RENINE-ANGIOTENSINE-ALDOSTERONE (SRAA)
Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II (ARA II) ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA II ou d'aliskiren n'est pas recommandé (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
En cas d'atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit être immédiatement interrompue. Dans de très rares cas, les IEC ont été associés à un syndrome qui débute par un ictère cholestatique ou une hépatite, et évolue vers une nécrose fulminante et (parfois) le décès. Le mécanisme de ce syndrome n'est pas connu. Les patients traités par l'association lisinopril/hydrochlorothiazide développant un ictère ou présentant une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent immédiatement interrompre le traitement par lisinopril/ hydrochlorothiazide et bénéficier d'un suivi médical approprié.
Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l'utilisation des diurétiques thiazidiques (voir rubrique Effets indésirables).
En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement et indispensable, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels
Précautions d'emploi
LIEES AU LISINOPRIL
ENFANT
L'efficacité et la tolérance du lisinopril chez l'enfant n'ayant pas été établies, son utilisation chez l'enfant est déconseillée.
RISQUE D'HYPOTENSION ARTERIELLE ET/OU D'INSUFFISANCE RENALE (EN CAS D'INSUFFISANCE CARDIAQUE, DE DEPLETION HYDROSODEE, ETC...)
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
Un risque similaire existe chez les patients ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, chez lesquels une diminution excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Chez les patients à risque majoré d'hypotension symptomatique, la mise en route du traitement et l'adaptation posologique doivent être effectuées sous surveillance médicale attentive.
Comme avec les autres vasodilatateurs, le lisinopril doit être administré avec précaution chez les patients avec une sténose de l'aorte ou une myocardiopathie hypertrophique.
SUJET AGE
Chez le sujet âgé, il peut être nécessaire d'utiliser une posologie plus faible (voir rubrique Posologie et mode d'administration), dans le cas où il existe une baisse physiologique de la clairance de la créatinine, mesurée avant la mise en route du traitement (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi liées à l'hydrochlorothiazide). La posologie est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale.
INSUFFISANCE RENALE
En cas d'insuffisance rénale (définie par une clairance de la créatinine inférieure ou égale à 80 ml/min), le traitement est initié par une posologie initiale faible, puis celle-ci est éventuellement ajustée en fonction de la réponse thérapeutique.
Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
SUJET AYANT UNE ATHEROSCLEROSE CONNUE
Puisque le risque d'hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
DIABETE
Chez les patients diabétiques traités par antidiabétiques oraux ou insuline, un contrôle glycémique étroit doit être effectué au cours du 1er mois de traitement par IEC (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
HYPERTENSION RENOVASCULAIRE
Le traitement de l'hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation.
Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l'attente de l'intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible.
Le traitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement.
AUTRES POPULATIONS A RISQUE
Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l'hyperkaliémie), l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d'insuffisance coronarienne: l'IEC sera ajouté au bêta-bloquant.
STENOSE MITRALE OU AORTIQUE/CARDIOMYOPATHIE HYPERTROPHIQUE
Comme avec tous les vasodilatateurs, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doiventt être administrés avec prudence chez les patients ayant une obstruction à l'éjection du ventricule gauche ou présentant une sténose de la valve mitrale.
REACTIONS ANAPHYLACTOIDES LORS DE DESENSIBILISATION PAR DES PIQURES D'HYMENOPTERES
Des patients recevant des IEC lors de désensibilisation avec du venin d'hyménoptère ont rarement présenté des réactions anaphylactoïdes potentiellement fatales. Ces réactions furent évitées en arrêtant provisoirement le traitement par IEC avant chaque désensibilisation. Cependant, celles-ci sont réapparues lors de la reprise par inadvertance du traitement.
REACTIONS ANAPHYLACTOIDES LORS D'APHERESES DES LDL
Des réactions anaphylactoïdes menaçant le pronostic vital peuvent également survenir lors d'aphérèse des LDL avec adsorption sur du sulfate de dextran. Ces réactions peuvent être évitées en interrompant transitoirement le traitement par l'IEC avant chaque aphérèse.
ANEMIE
Une anémie avec baisse du taux d'hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d'autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d'action des inhibiteurs de l'enzyme de conversion.
Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l'arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
INTERVENTION CHIRURGICALE
En cas d'anesthésie, et plus encore lorsque l'anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion sont à l'origine d'une hypotension.
L'interruption thérapeutique, lorsqu'elle est possible, est donc recommandée l'avant-veille de l'intervention pour les inhibiteurs de l'enzyme de conversion à durée d'action longue, comme le lisinopril. En cas de survenue d'une hypotension considérée en lien avec ce mécanisme d'action, celle-ci peut être corrigée par expansion volémique.
HYPERKALIEMIE
Des élévations de la kaliémie ont été observées chez des patients traités par IEC, y compris par lisinopril. Les patients à risque de développer une hyperkaliémie sont : les insuffisants rénaux, les diabétiques, les patients traités par diurétiques épargneurs de potassium, une supplémentation en potassium, ou prenant des substituts de sel contenant du potassium, ainsi que ceux traités par d'autres produits hyperkaliémiants (exemple : héparine). Si la prise concomitante de ces produits est jugée nécessaire, une surveillance régulière de la kaliémie est recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
EQUILIBRE HYDROELECTROLYTIQUE
Natrémie
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite.
Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (voir rubriques Effets indésirables et Surdosage Surdosage).
Kaliémie
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les patients présentant un espace QT long à l'ECG sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou médicamenteuse. L'hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
MAGNESEMIE
Il a été montré que les diurétiques thiazidiques augmentent l'excrétion urinaire du magnésium, ce qui peut entraîner une hypomagnésémie.
CALCEMIE.
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et souvent transitoire de la calcémie.
Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue. Interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
GLYCEMIE
L'effet hyperglycémiant des diurétiques thiazidiques et apparentés est modeste. Néanmoins chez le diabétique, le contrôle de la glycémie doit être systématique. Un traitement par thiazidiques peut perturber la tolérance au glucose. Un ajustement posologique des médicaments antidiabétiques, y compris de l'insuline, peut être nécessaire.
ACIDE URIQUE
La déplétion hydrosodée induite par les thiazidiques réduit l'élimination urinaire d'acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée: la posologie sera adaptée en fonction des concentrations plasmatiques d'acide urique. Le lisinopril peut néanmoins augmenter l'élimination urinaire d'acide urique et ainsi atténuer l'effet hyperuricémiant de l'hydrochlorothiazide.
EFFETS METABOLIQUES ET ENDOCRINIENS
Des augmentations de la cholestérolémie et de la triglycéridémie peuvent être liées à un traitement par diurétiques thiazidiques.
FONCTION RENALE ET DIURETIQUES
Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (évaluée par exemple par le calcul de la clairance de la créatinine à partir de la créatininémie). Chez le sujet âgé, la valeur de la clairance de la créatinine doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockcroft*, par exemple :
· avecl'âge exprimé en années,
· le poids en kg,
· la créatininémie en micromol/l.
Cette formule est valable pour les sujets de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium, induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie.
Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
SPORTIFS
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
LIEES AU LISINOPRIL ET A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
INSUFFISANCE RENALE FONCTIONNELLE
Chez certains hypertendus sans lésion rénale préexistante et dont le bilan biologique témoigne d'une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement sera interrompu et éventuellement repris soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.
TRAITEMENT DIURETIQUE ANTERIEUR
Le traitement diurétique doit être interrompu 2 à 3 jours avant l'instauration du traitement par association lisinopril/hydrochlorothiazide. Si cela n'est pas possible, le traitement doit commencer avec le lisinopril en monothérapie à une dose de 5 mg.
TRANSPLANTATION RENALE
Le médicament ne doit pas être utilisé puisqu'aucune expérience n'est disponible chez les patients ayant récemment bénéficié d'une transplantation rénale.
HYPOTENSION ET DESEQUILIBRE HYDRO-ELECTROLYTIQUE
Les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à l'occasion d'un épisode intercurrent de diarrhée ou de vomissements, seront systématiquement recherchés.
Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez de tels patients.
Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique.
Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite du traitement. Après rétablissement d'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisante, il est possible de reprendre le traitement soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.
KALIEMIE
L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion à un diurétique hypokaliémiant n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.
Un contrôle régulier du potassium plasmatique sera effectué.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Lié au lisinopril
L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi)
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique Données de sécurité précliniques). En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi).
Lié à l'hydrochlorothiazide
Les données concernant l'utilisation de l'hydrochlorothiazide pendant la grossesse, et particulièrement pendant le 1er trimestre, sont limitées. Les études animales sont insuffisantes.
L'hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Compte-tenu du mécanisme d'action pharmacologique de l'hydrochlorothiazide, son utilisation au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse peut diminuer la perfusion foeto placentaire et entraîner des effets foetaux et néonataux tels qu'un ictère, un déséquilibre électrolytique et une thrombopénie.
L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l'oedème gestationnel, l'hypertension gestationnelle ou la prééclampsie en raison du risque de diminution de la volémie et de l'hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l'évolution de la maladie.
L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l'hypertension artérielle essentielle chez les femmes enceintes sauf dans les rares cas où aucun autre traitement n'est possible.
Allaitement
Lié au lisinopril
En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation de LISINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable au cours de l'allaitement, LISINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
Lié à l'hydrochlorothiazide
L'hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel en faibles quantités. Les thiazidiques à haute dose, provoquant une diurèse importante, peuvent inhiber la production de lait. L'utilisation de LISINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable durant l'allaitement n'est pas recommandée. Si LISINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable est utilisé au cours de l'allaitement, les doses utilisées doivent être les plus faibles possibles.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
LIEES AU LISINOPRIL
Associations déconseillées
+ Diurétiques épargneurs de potassium: seuls ou associés (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, triamtérène),
Sauf pour l'éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg/jour dans le traitement de l'insuffisance cardiaque, ainsi qu'en cas d'hypokaliémie :. Risque d' Hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants Si l'association est justifiée, contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale
+ Estramustine
Risque de majoration des effets indésirables à type d'oedème angio-neurotique (angio-oedème).
+ + Potassium
Hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Cette association est déconseillée sauf s'il existe une hypokaliémie.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antidiabétiques (insulines, sulfamides hypoglycémiants).
L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants.
La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline ou en sulfamides hypoglycémiants).
Renforcer l'auto-surveillance glycémique.
+ Diurétiques hypokaliémiants
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée pré-existante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut:
· soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement;
· soit administrer des doses initiales réduites d'inhibiteur de l'enzyme de conversion et augmenter progressivement la posologie.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.
+ Eplerenone
Majoration du risque d'hyperkaliémie, notamment chez le sujet âgé.
Contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale pendant l'association.
+ Spironolactone
Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses faibles d'IEC.
Dans le traitement de l'insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d'éjection <35 % et préalablement traitée par l'association inhibiteur de conversion + diurétique de l'anse : risque d'hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.
Vérifier au préalable l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale.
Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).
Associations à prendre en compte
+ Antagonistes des récepteurs de l'Angiotensine II
Dans les indications où cette association est possible, risque accru de dégradation de la fonction rénale, voire insuffisance rénale aiguë, et majoration de l'hyperkaliémie, ainsi que de l'hypotension et des syncopes.
+ Gliptines
Majoration du risque de la survenue d'angio-oedèmes, par réduction de l'activité de l'enzyme dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par la gliptine, chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion.
+ Or
Avec les sels d'or administrés par voie IV: risque de réaction «nitritoïde» à l'introduction de l'IEC, (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).
+ Autres hyperkaliémants
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie: les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs de risque associés.
Risque de majoration de l'hyperkaliémie, potentiellement létale.
Autres associations
+ Sympathomimétiques
Les sympathomimétiques peuvent réduire l'effet antihypertenseur des IEC.
+ Alopurinol
La prise concomitante d'IEC et d'alopurinol augmente le risque d'altération de la fonction rénale et peut entraîner une augmentation du risque de leucopénie.
+ Cytostatiques, immunosuppresseurs, procaïnamide
La prise concomitante d'IEC peut entraîner une augmentation du risque de leucopénie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
+ Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion , d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques Contre-indications, Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Associations déconseillées
+ Sultopride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf sultopride): antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide); antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol); certains neuroleptiques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide); autres médicaments tels que: bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sparfloxacine, vincamine IV,...
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Autres hypokaliémiants: amphotéricine B (voie IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifs stimulants.
Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction; à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.
+ Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique,,électrolytique et électrocardiographique.
+ Metformine
Acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/litre (135 micromoles/litre) chez l'homme et 12 mg/litre (110 micromoles/litre) chez la femme.
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
+ Carbamazépine
Risque d'hyponatrémie symptomatique.
Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.
+ Antagonistes des récepteurs de l'Angiotensine II
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un antagoniste de l'angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :
· soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;
· soit administrer des doses initiales réduites d'antagoniste de l'angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.
Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II.
+ Diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés)
L'association rationnelle, utile pour certains patients, n'exclut pas la survenue d'hypokaliémie ou, en particulier chez l'insuffisant rénal et le diabétique, d'hyperkaliémie. Surveiller la kaliémie, éventuellement l'ECG et, s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.
Associations à prendre en compte
+ Calcium (sels de)
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
+ Ciclosporine
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations plasmatiques de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée. Egalement, risque, d'hyperuricémieet de complications comme la goutte
+ Autres médicaments hyponatrémiants
Majoration du risque d'hyponatrémie
LIEES A L'ASSOCIATION
Associations déconseillées
+ Lithium
Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).
Si l'usage d'un IEC ou d'un diurétique est indispensable, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens ((AINS) (voie générale
Insuffisance rénale aiguë chez le malade patient à risque (âgé, déshydraté sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices, due aux AINS.).Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l'association.
+ Acide acétylsalicylique
Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>=1g par prise et/ou >=3g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500mg par prise et/ou <3g par jour) :
Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
Associations à prendre en compte
+ Amifostine
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques, agents anesthésiques
La prise concomitante de certains antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques, ou agents anesthésiques peut augmenter l'effet hypotenseur (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
+ Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison).
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Alpha-bloquants à visée urologique: alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique majoré.
Effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été observés pendant le traitement par lisinopril/hydrochlorothiazide et sont classés en fonction de leur fréquence. Très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100, <1/10); peu fréquent (≥1/1000, <1/100); rare (≥1/10000, <1/1000); très rare (<1/10000); inconnu (ne pouvant être estimé à partir des données disponibles).
Les effets indésirables rapportés le plus fréquemment sont une toux, des étourdissements, une hypotension et des céphalées qui peuvent apparaître chez 1 à 10 % des patients traités. Les effets indésirables observés au cours des études cliniques étaient habituellement légers et transitoires et ne nécessitaient pas l'arrêt du traitement dans la plupart des cas.
Lisinopril :
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Rare | Diminution de l'hémoglobine, diminution de l'hématocrite. |
Très rare | Aplasie médullaire, anémie, thrombopénie, leucopénie, neutropénie, agranulocytose (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), anémie hémolytique, adénopathie lymphatique, maladie auto-immune. |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | |
Très rare | Hypoglycémie. |
Affections du système nerveux et affections psychiatriques | |
Fréquent | Étourdissements, céphalées, syncope. |
Peu fréquent | Paresthésies, vertige, troubles du goût, troubles du sommeil, troubles de l'humeur. |
Rare | Confusion mentale. |
Inconnu | Symptômes dépressifs. |
Affections cardiaques et vasculaires | |
Fréquent | Troubles orthostatiques (dont hypotension orthostatique). |
Peu fréquent | Infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, pouvant être secondaires à une hypotension excessive chez des patients à haut risque (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), palpitations, tachycardie, syndrome de Raynaud. |
Inconnu | Bouffées de chaleur |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Fréquent | Toux (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). |
Peu fréquent | Rhinite. |
Très rare | Bronchospasme, sinusite, alvéolite allergique/pneumonie à éosinophiles. |
Affections gastro-intestinales | |
Fréquent | Diarrhée, vomissements. |
Peu fréquent | Nausées, douleur abdominale et indigestion. |
Rare | Sécheresse buccale. |
Très rare | Pancréatite, angio-oedème intestinal. |
Affections hépatobiliaires | |
Peu fréquent | Augmentation des enzymes hépatiques et de la bilirubine. |
Très rare | Hépatite - hépatocellulaire ou cholestatique, ictère et insuffisance hépatique (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)*. |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | |
Peu fréquent | Eruption cutanée, prurit. |
Rare | Hypersensibilité / oedème angioneurotique : oedème angioneurotique de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), urticaire, alopécie, psoriasis. |
Très rare | Diaphorèse, pemphigus, nécrolyse épidermique toxique, Syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, pseudo-lymphome cutané **. |
Affections du rein et des voies urinaires | |
Fréquent | Trouble de la fonction rénale. |
Rare | Urémie, insuffisance rénale aiguë. |
Très rare | Oligurie/anurie. |
Affections des organes de reproduction et du sein | |
Peu fréquent | Impuissance. |
Rare | Gynécomastie. |
Affections endocriniennes | |
Rare | Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH). |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | |
Peu fréquent | Asthénie, fatigue. |
Investigations | |
Peu fréquent | Augmentation de l'urémie, augmentation de la créatinine sérique, hyperkaliémie. |
Rare | Hyponatrémie. |
* Dans de très rares cas, l'hépatite qui était apparue comme effet indésirable chez certains patients avait évolué vers une insuffisance hépatique. Les patients qui présentent un ictère ou une élévation marquée des enzymes hépatiques au cours d'un traitement par l'association lisinopril/hydrochlorothiazide doivent arrêter le traitement et bénéficier d'un suivi médical approprié.
** Il a été rapporté un syndrome pouvant inclure un ou plusieurs des symptômes suivants : fièvre, vascularite, myalgie, arthralgie/arthrite, présence d'anticorps antinucléaires (AAN), accélération de la vitesse de sédimentation (VS), éosinophilie et leucocytose, éruption cutanée, rougeur cutanée, manifestations de photosensibilisation ou autres anomalies dermatologiques.
Hydrochlorothiazide (fréquences indéterminées) :
Infections et infestations | Sialadénite. |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Leucopénie, neutropénie/agranulocytose, thrombopénie, anémie aplasique, anémie hémolytique, aplasie médullaire. |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Anorexie, hyperglycémie, glycosurie, hyperuricémie, déséquilibre électrolytique (y compris hyponatrémie, hypokaliémie, alcalose hypochlorémique et hypomagnésémie), augmentation de la cholestérolémie et de la triglycéridémie, goutte. |
Affections psychiatriques | Agitation, dépression, troubles du sommeil. |
Affections du système nerveux | Perte d'appétit, paresthésies, étourdissements. |
Affections oculaires | Xanthopsie, vision trouble transitoire. |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Vertiges. |
Affections cardiaques | Hypotension orthostatique. |
Affections vasculaires | Angéite nécrosante (vascularite, vascularite cutanée). |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Détresse respiratoire (notamment pneumonie et oedème pulmonaire). |
Affections gastro-intestinales | Irritation gastrique, diarrhée, constipation, pancréatite. |
Affections hépatobiliaires | Ictère (ictère cholestatique intrahépatique). |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Réactions de photosensibilisation, éruption cutanée, réactions de type lupus érythémateux disséminé, réactivation d'un lupus érythémateux disséminé, urticaire, réactions anaphylactiques, nécrolyse épidermique toxique. |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Spasme musculaire, faiblesse musculaire. |
Affections du rein et des voies urinaires | Altération de la fonction rénale, néphrite interstitielle. |
Troubles généraux | Fièvre, faiblesse. |
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Surdosage
LIE AU LISINOPRIL
Les événements les plus probables, en cas de surdosage, sont l'hypotension, le choc circulatoire, les perturbations électrolytiques, l'insuffisance rénale, l'hyperventilation, la tachycardie, les palpitations, la bradycardie, les vertiges, l'anxiété et la toux. Le patient doit être étroitement surveillé.
Le traitement sera fonction de la nature et de la sévérité des symptômes, il pourra comprendre toute mesure visant à empêcher l'absorption digestive du produit et à en accélérer l'élimination.
Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par la mise du patient en decubitus, tête basse, et au besoin par une perfusion IV de solution isotonique de chlorure de sodium ou par tout autre moyen d'expansion volémique.
Le lisinopril est de surcroît dialysable
L'utilisation de membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) doit être évitée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
LIE A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Les signes de l'intoxication aiguë se manifestent surtout par des désordres hydro-électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie). Une augmentation de la diurèse, une perte de connaissance (incluant coma), des convulsions, une parésie, des arythmies cardiaques et une insuffisance rénale. Cliniquement, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, polyurie ou oligurie allant jusqu'à l'anurie (par hypovolémie).
Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l'équilibre hydro-électrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation. La correction d'une hyponatrémie doit être réalisée très progressivement.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Comme tous les autres antihypertenseurs, l'association lisinopril/hydrochlorothiazide peut avoir un effet léger à modéré sur l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines, notamment au début du traitement, en cas de modification de la posologie ou d'association à l'alcool. Ces effets dépendent néanmoins de la sensibilité individuelle.
Avant de prendre le volant ou d'utiliser des machines il convient de prendre en compte la survenue possible de vertiges ou de fatigue.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION ET DIURETIQUE, code ATC : (C09BA03.
LIEES AU LISINOPRIL
MECANISME DE L'ACTION PHARMACOLOGIQUE :
Le lisinopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant de la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.
Il en résulte:
· une diminution de la sécrétion d'aldostérone,
· une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
· une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.
L'action antihypertensive du lisinopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
CARACTERISTIQUES DE L'ACTIVITE ANTIHYPERTENSIVE
Le lisinopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle: légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en decubitus et en orthostatisme.
L'activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 1ère heure, est maximale au bout de 6 heures et se maintient au moins pendant 24 heures, sans modification du rythme circadien de la pression artérielle.
Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures se situe aux environs de 80%.
Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintient sans échappement.
L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.
Les IEC peuvent avoir une activité antihypertensive moins marquée chez les patients hypertendus des populations noires que chez ceux des autres populations. Cette différence disparait lorsqu'un diurétique est associé.
L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
Le délai de l'apparition de l'activité diurétique est d'environ 2 heures.
Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient de 6 à 12 heures.
Il existe un plateau de l'effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter: en cas d'inefficacité du traitement, ne pas chercher à augmenter les doses.
LIEES A L'ASSOCIATION
Au cours d'études cliniques, l'administration concomitante de lisinopril et d'hydrochlorothiazide a entraîné des réductions plus importantes de la pression artérielle qu'avec chacun des produits administré seul.
L'administration de lisinopril inhibe l'axe rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par l'hydrochlorothiazide.
LIEES AU LISINOPRIL
Par voie orale, le lisinopril est rapidement absorbé.
La quantité absorbée représente 25% de la dose administrée, mais il existe une grande variabilité inter-individuelle. L'absorption n'est pas influencée par la prise d'aliments.
Le pic de concentrations plasmatiques du lisinopril est atteint entre la 6ème et la 8ème heure après la prise orale (à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde, ce temps est légèrement plus tardif).
Le lisinopril ne se lie pas aux protéines plasmatiques (excepté à l'enzyme de conversion).
Après administration répétée de lisinopril en prise unique quotidienne, l'état d'équilibre est atteint en 2 à 3 jours en moyenne. La demi-vie effective d'accumulation du lisinopril est de 12 heures.
Le lisinopril est éliminé dans les urines sous forme inchangée.
Chez l'insuffisant rénal, la clairance rénale du lisinopril est proportionnelle à la clairance de la créatinine. Les concentrations plasmatiques de lisinopril sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure ou égale à 70 ml/min.
Il existe un passage des inhibiteurs de l'enzyme de conversion dans le placenta.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Absorption
La biodisponibilité de l'hydrochlorothiazide varie selon les sujets entre 60 et 80%. Le temps nécessaire pour obtenir le pic plasmatique (Tmax) varie entre 1,5 et 5 heures, la moyenne se siuant aux environs de 4 heures.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est de 40%.
La demi-vie est très variable d'un sujet à un autre: elle est comprise entre 6 et 25 heures.
Elimination
La clairance rénale représente 90% de la clairance totale.
Le pourcentage de produit inchangé retrouvé dans les urines est de 95%.
Chez les insuffisants rénaux et cardiaques, la clairance rénale de l'hydrochlorothiazide est diminuée, et la demi-vie d'élimination augmentée. Il en est de même chez les sujets âgés, avec en outre une augmentation de la concentration plasmatique maximale.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :Pas de précautions particulières de conservation.
28 comprimés sous plaquettes (Aluminium/PVC/PVDC).