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Tienam 500 mg, poudre et solution pour usage parentéral (im), boîte de 1 flacon de poudre + ampoule de solvant de 2 ml

Tienam est un médicament sous forme de poudre et solvant pour solution injectable im à base de Imipénème + cilastatine (500 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 14/01/1983 par MSD CHIBRET et retiré du marché le 08/02/2010.

 

À propos

    Principes actifs

  • Flacon :
  • Imipénème
  • Cilastatine

    Excipients

  • Solvant :
  • Lidocaïne
  • Sodium chlorure
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Eau pour préparations injectables
  • Présence de :
  • Sodium

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • autres bétalactamines

          • carbapénèmes

            • imipénème et inhibiteur d'enzyme

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 14/01/1983 et le 08/02/2010.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection urinaire

Indications thérapeutiques

- Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l'imipénème. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament, et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
- Elles sont limitées chez l'adulte aux infections urinaires peu graves documentées à germes multirésistants.
- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- Allergie à l'un des composants de ce produit.
- Contre-indications liées à la lidocaïne :
Cette présentation contient de la lidocaïne ; elle ne doit jamais être utilisée dans les cas suivants :
. allergie à la lidocaïne et à d'autres anesthésiques locaux de type amide,
. porphyries,
. bloc auriculoventriculaire non appareillé,
. choc cardiogénique,
. enfant de moins de trente mois (voir posologie et mode d'administration).
LA FORME INTRAMUSCULAIRE NE DOIT PAS ETRE UTILISEE EN INTRAVEINEUX.
DECONSEILLE :
Allaitement : le passage dans le lait maternel n'est pas connu. En conséquence, par mesure de prudence, l'allaitement est à éviter en cas de traitement par ce médicament.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie :
Les recommandations concernant la posologie de TIENAM correspondent à la dose d'imipénème à administrer, associée à une même quantité de cilastatine.
La posologie administrée sera de 500 mg toutes les 12 heures.
La posologie et l'efficacité de TIENAM intramusculaire n'ont pas été étudiées chez les patients ayant une insuffisance rénale, ni en pédiatrie.
Mode d'administration :
LA FORME INTRAMUSCULAIRE NE DOIT PAS ETRE UTILISEE EN INTRAVEINEUX.
TIENAM IM doit être administré par injection intramusculaire profonde (par exemple dans le muscle fessier ou la partie latérale de la cuisse).

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- En cas d'échec thérapeutique, il faut penser à la possibilité de l'émergence de souches résistantes de Pseudomonas aeruginosa, afin le cas échéant, de modifier l'antibiothérapie.
- La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
La prescription du médicament nécessite donc un interrogatoire préalable.
Des allergies croisées avec d'autres bêtalactamines ont été décrites. L'utilisation du médicament doit être extrêmement prudente chez les patients allergiques aux bêtalactamines : une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.
Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec les bêtalactamines peuvent être graves et parfois fatales.
- Cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués chez les sportifs lors de contrôles antidopage en raison de la présence du chlorhydrate de lidocaïne.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Tenir compte du risque d'apparition de colite pseudomembraneuse chez les sujets ayant un passé gastro-intestinal, et plus particulièrement s'il s'agit de colite.
- Des effets indésirables neurologiques ont été signalés avec la forme IV de TIENAM, à type d'encéphalopathie métabolique, tels que myoclonies, états confusionnels ou convulsions, en particulier lorsque les posologies recommandées, adaptées au poids et à la fonction rénale ont été dépassées. Dans la plupart des cas, ces effets sont survenus chez des malades qui présentaient des troubles neurologiques (par exemple lésions cérébrales ou antécédents de convulsions), et/ou qui, du fait d'une insuffisance rénale, avaient des concentrations sériques trop élevées.
- La quantité de sodium pour une dose IM correspondant à 500 mg d'imipénème est de 32 mg (1,4 mEq).
- La posologie et l'efficacité de TIENAM intramusculaire n'ont pas été étudiées chez les patients ayant une insuffisance rénale, ni en pédiatrie.
- Grossesse : il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser l'association imipénème/cilastatine au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques sont insuffisantes et les données animales ont mis en évidence un effet embryolétal chez le singe.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser l'association imipénème/cilastatine au cours de la grossesse.
En effet, les données cliniques sont insuffisantes et les données animales ont mis en évidence un effet embryolétal chez le singe (voir données de sécurité précliniques).
Allaitement :
Le passage dans le lait maternel n'est pas connu. En conséquence, par mesure de prudence, l'allaitement est à éviter en cas de traitement par ce médicament.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATION FAISANT L'OBJET D'UNE PRECAUTION D'EMPLOI :
Valproïque (acide) et, par extrapolation, valpromide :
Risque de survenue de crises convulsives, par diminution des concentrations plasmatiques de l'acide valproïque.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation éventuelle de la posologie de l'anticonvulsivant pendant le traitement par l'anti-infectieux et après son arrêt.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
EXAMEN PARACLINIQUE : positivation du test de Coombs.

 

Effets indésirables

- Réactions locales : érythème, douleur et induration, thrombophlébite.
- Manifestations cutanées : rash, prurit, urticaire, érythème polymorphe et syndrome de Stevens-Johnson, rarement syndrome de Lyell, érythrodermie et dermatite exfoliatrice.
- Manifestations allergiques : fièvre, dont fièvre d'origine médicamenteuse, réaction anaphylactique, angio-oedème, dyspnée.
- Manifestions digestives : nausées, vomissements, diarrhée. Des cas d'entérocolite pseudomembraneuse ont été observés après administration d'imipénème.
- Manifestations hématologiques : hyperéosinophilie, leucopénie, neutropénie y compris agranulocytose, thrombocytopénie, thrombocytose, diminution de l'hémoglobine, pancytopénie, aplasie médullaire pouvant être fatale et augmentation du temps de Quick.
- Manifestations hépatiques : élévation des transaminases, de la bilirubine et/ou des phosphatases alcalines, et rarement hépatite.
- Manifestations rénales : oligurie/anurie, polyurie, rarement insuffisance rénale aiguë ; élévation de la créatinine plasmatique et de l'urée sanguine.
Coloration anormale des urines. Ce phénomène est anodin et ne doit pas être confondu avec une hématurie.
La responsabilité de ce médicament dans les modifications de la fonction rénale est difficile à apprécier en raison de l'existence fréquente de facteurs contribuant à l'élévation de l'urée sanguine ou à une altération de la fonction rénale chez les malades traités.
- Manifestations neurologiques/psychiatriques : comme avec d'autres bêtalactamines, des effets indésirables centraux tels que convulsions, myoclonies (contractions musculaires involontaires), troubles psychiques dont hallucinations, états confusionnels réalisant un tableau d'encéphalopathie ont été signalés essentiellement dans le cadre d'un surdosage (voir mises en garde et précautions d'emploi) mais également de façon exceptionnelle à des doses thérapeutiques. D'autres manifestations neurologiques ont été exceptionnellement rapportées en particulier des paresthésies (fourmillements des extrémités).
- Manifestations sensorielles : diminution de l'audition, modification du goût.
- Candidoses systémiques : des infections à Candida ont été rapportées comme avec la plupart des antibiotiques à large spectre.
- Des colorations des dents et/ou de la langue ont été rapportées.

 

Surdosage

Un surdosage doit être suspecté en cas d'apparition de certains effets indésirables tels que confusion, hallucinations, convulsions.
L'imipénème/cilastatine est hémodialysable. Cependant, l'utilisation de cette technique en cas de surdosage n'a pas été étudiée.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE/AUTRES BETALACTAMINES.
Code ATC : J01DH51.
ASSOCIATION :
- de l'imipénème, antibiotique de la famille des bêtalactamines, de la classe des carbapénèmes,
et
- de la cilastatine, inhibiteur compétitif réversible et spécifique de la déhydropeptidase I, enzyme rénale qui métabolise et inactive l'imipénème.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
La cilastatine n'a pas d'activité antibactérienne.
Spectre d'activité antibactérienne de l'imipénème :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
. S < = 4 mg/L et R > 8 mg/L.
. CMI pneumocoque : S < = 0,5 mg/L et R > 2 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynébactéries sauf Corynebacterium jeikeium et Corynebacterium urealyticum.
. Entérocoques sauf Enterococcus faecium.
. Listeria monocytogenes.
. Nocardia asteroïdes.
. Staphylococcus méti-S.
. Streptococcus.
. Streptococcus pneumoniae.
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter baumannii.
. Entérobactéries.
. Pseudomonas aeruginosa (10-30%).
. Autres bacilles à Gram négatif sauf Aeromonas hydrophila, Burkholderia cepacia, Chryseobacterium meningosepticum, Chryseobacterium odoratum et Stenotrophomonas maltophilia.
- Anaérobies strictes :
Sauf Clostridium difficile.
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
- Aérobies à Gram positif :
Enterococcus faecium (40-80%).
- Aérobies à Gram négatif :
Burkholderia cepacia.
- Anaérobies strictes :
Clostridium difficile.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium jeikeium.
. Corynebacterium urealyticum.
. Staphylococcus méti-R*.
- Aérobies à Gram négatif :
. Aeromonas hydrophila.
. Chryseobacterium meningosepticum.
. Chryseobacterium odoratum.
. Legionella.
. Stenotrophomonas maltophilia.
- Autres :
. Chlamydia.
. Mycobactéries.
. Mycoplasma.
. Rickettsia.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

1) IMIPENEME :
- Le pic de concentration plasmatique survient dans les 2 heures après une injection IM de 500 mg de TIENAM IM avec de la lidocaïne à 1% et atteint des valeurs comprises entre 6 et 13 mg/L.
- La biodisponibilité de TIENAM IM par rapport à la forme intraveineuse est d'environ 75%.
- La voie IM permet d'obtenir des concentrations plasmatiques d'imipénème supérieures à 2 mg/L pendant 6 heures.
- Ces taux sont supérieurs aux CMI90 des germes pathogènes rencontrés en clinique y compris les bacilles à Gram négatif aérobies ou anaérobies comme Serratia, Acinetobacter et Bacteroïdes fragilis, ainsi que les cocci à Gram positif avec une exception pour l'entérocoque.
- L'administration intramusculaire de TIENAM 500 mg toutes les 12 heures entraîne une légère accumulation d'imipénème.
- Les taux urinaires d'imipénème sont supérieurs à 10 mg/L pendant les 12 heures suivant une injection intramusculaire de TIENAM IM 500 mg.
- L'excrétion urinaire totale de l'imipénème atteint 50% de la dose.
- La liaison de l'imipénème aux protéines plasmatiques est d'environ 20%.
2) CILASTATINE :
- Le pic de concentration plasmatique de cilastatine après l'administration intramusculaire de TIENAM IM 500 mg avec de la lidocaïne à 1% est d'environ 20 et 30 mg/L dans l'heure qui suit l'injection. La biodisponibilité absolue de la cilastatine par rapport à la forme intraveineuse est d'environ 95%.
- Il n'y a pas d'accumulation de cilastatine après l'administration IM biquotidienne de TIENAM IM 500 mg.
- L'excrétion urinaire des 24 heures est de l'ordre de 75% de la dose de TIENAM IM administrée par voie intramusculaire.
- Le taux de fixation de la cilastatine aux protéines plasmatiques est d'environ 40%.
TABLEAU 1. CONCENTRATIONS PLASMATIQUES D'IMIPENEME APRES ADMINISTRATION DE TIENAM IM PAR VOIE INTRAMUSCULAIRE :
TEMPS : 500 mg.
. 25 mn : 6,0 mg/L.
. 1 heure : 9,4 mg/L.
. 2 heures : 9,9 mg/L.
. 4 heures : 5,6 mg/L.
. 6 heures : 2,5 mg/L.
. 12 heures : 0,5 mg/L.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
2 ans.
Après reconstitution, la suspension est à utiliser dans l'heure qui suit.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à + 25°C.

Poudre en flacon (verre) + 2 ml de solvant en ampoule (verre) ; boîte de 1.