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Tienam 500 mg/500 mg, poudre pour perfusion avec système de transfert pour poche, boîte de 10 flacons (+ système de transfert pour poche) de 500 mg

Tienam est un médicament sous forme de poudre pour solution pour perfusion iv (10) (500 mg/500 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 27/12/1996 par MSD CHIBRET et retiré du marché le 27/05/2009. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.

 

À propos

    Principes actifs

  • Imipénème
  • Cilastatine

    Excipients

  • Sodium bicarbonate (E550i)
  • Présence de :
  • Sodium

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • autres bétalactamines

          • carbapénèmes

            • imipénème et inhibiteur d'enzyme

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 27/12/1996 et le 27/05/2009.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection abdominale
  • Infection bronchopulmonaire
  • Infection gynécologique
  • Infection septicémique
  • Infection génito-urinaire
  • Infection ostéo-articulaire
  • Infection cutanée
  • Infection des parties molles
  • Infection endocarditique

Indications thérapeutiques

- Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l'imipénème. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament, et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
- Elles sont limitées aux infections sévères dues aux germes sensibles à l'imipénème notamment dans les manifestations :
. abdominales,
. bronchopulmonaires,
. gynécologiques,
. septicémiques,
. génito-urinaires,
. ostéo-articulaires,
. cutanées et des parties molles,
. endocarditiques,
à l'exclusion des méningites.
- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Hypersensibilité à l'un des constituants de ce médicament.
DECONSEILLE :
- Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander l'utilisation de ce médicament chez les enfants de moins de 3 mois.
- Allaitement : le passage dans le lait maternel n'est pas connu. En conséquence, par mesure de prudence, l'allaitement est à éviter en cas de traitement par ce médicament.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie :
- Les recommandations concernant la posologie de TIENAM correspondent à la dose d'imipénème à administrer, associée à une même quantité de cilastatine.
- La posologie quotidienne dépend du type et de la sévérité de l'infection, de la sensibilité du/des germe(s) en cause, de la fonction rénale et du poids du patient.
- Chez l'adulte :
Les posologies ci-dessous correspondent à un poids corporel de 70 kg.
1) Chez les sujets ayant une fonction rénale normale :
. 1 à 2 g, répartis en 3 ou 4 perfusions par jour.
. Dans certains cas, la posologie peut être augmentée jusqu'à 50 mg/kg/jour, sans dépasser cependant 4 g par jour.
2) Chez les insuffisants rénaux :
. Insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine comprise entre 70 et 31 ml/min/1,73 m²) : 0,50 g 3 ou 4 fois par jour, soit en moyenne 1,5 à 2 g par jour avec une posologie maximale de 30 mg/kg/jour.
. Insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 11 mI/min/1,73 m²) : 0,50 g 2 à 3 fois par jour, soit en moyenne 1 à 1,5 g/jour avec une posologie maximale de 20 mg/kg/jour.
. Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min/1,73 m²) : 0,25 à 0,50 g 2 fois par jour, soit en moyenne 0,5 à 1,0 g/jour sans dépasser la posologie maximale de 12,5 mg/kg/jour.
. Pour les patients dont la clairance de la créatinine est < = 5 ml/min/1,73 m², il est préférable de n'utiliser ce médicament que lorsqu'une hémodialyse est envisagée (voir mises en garde et précautions d'emploi).
. Patients hémodialysés :
Compte tenu de l'épuration par la dialyse de l'imipénème et de la cilastatine, le médicament doit être administré après chaque séance de dialyse, puis toutes les 12 heures. Ces patients et plus particulièrement ceux qui ont des antécédents neurologiques, doivent être surveillés avec attention.
Les données sont insuffisantes actuellement pour recommander l'utilisation de ce médicament chez les patients sous dialyse péritonéale.
- Chez l'enfant :
. Les posologies recommandées chez l'enfant et le nourrisson sont les suivantes :
(a) chez les enfants pesant 40 kg ou plus, la posologie recommandée est celle de l'adulte.
(b) chez les enfants ou nourrissons pesant moins de 40 kg, la posologie recommandée est de 60 mg/kg/jour, répartie en 4 perfusions. Des enfants âgés de 3 mois à 3 ans ont été traités à des posologies allant jusqu'à 100 mg/kg/j répartis en 4 perfusions, sans dépasser une posologie quotidienne de 2 grammes.
. Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander une posologie chez les enfants de moins de 3 mois ou chez les enfants ayant une insuffisance rénale (créatininémie > 20 mg/L ou 177 micromoles/L).
Mode d'administration :
Administration IV en perfusion :
- 3 à 4 perfusions par jour, d'une durée de 20 à 30 minutes pour des doses de 250 à 500 mg et de 40 à 60 minutes pour une dose de 1 g. Le débit devra être ralenti si le patient se plaint de nausées.
- Les perfusions seront préparées par dissolution de la poudre pour préparation injectable dans un solvant à raison de 500 mg d'imipénème pour 100 ml, de 250 mg d'imipénème pour 50 ml (soit 5 mg d'imipénème par ml).

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- En cas d'échec thérapeutique, il faut penser à la possibilité de l'émergence de souches résistantes de Pseudomonas aeruginosa, afin le cas échéant, de modifier l'antibiothérapie.
- La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
- La prescription du médicament nécessite donc un interrogatoire préalable.
- Des allergies croisées avec d'autres bêtalactamines ont été décrites. L'utilisation du médicament doit être extrêmement prudente chez les patients allergiques aux bêtalactamines : une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration. Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec les bêtalactamines peuvent être graves et parfois fatales.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Tenir compte du risque d'apparition de colite pseudomembraneuse chez les sujets ayant un passé gastro-intestinal, et plus particulièrement s'il s'agit de colite.
- Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander l'utilisation de ce médicament chez les enfants de moins de 3 mois ou chez les enfants ayant une insuffisance rénale (créatininémie > 20 mg/L ou 177 micromoles/L) (voir rubrique posologie et mode d'administration Posologie chez l'enfant).
- Des effets indésirables neurologiques ont été signalés à type d'encéphalopathie métabolique, tels que myoclonies, états confusionnels ou convulsions, en particulier lorsque les posologies recommandées, adaptées au poids et à la fonction rénale ont été dépassées.
- Dans la plupart des cas ces effets sont survenus chez des malades qui présentaient des troubles neurologiques (par exemple : lésions cérébrales ou antécédents de convulsions), et/ou qui du fait d'une insuffisance rénale, avaient des concentrations sériques trop élevées.
- Chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure ou égale à 5 ml/mn/1,73 m² notamment s'ils sont hémodialysés, il convient d'évaluer les avantages thérapeutiques escomptés par rapport au risque potentiel de convulsions.
- Quantité de sodium pour une dose IV correspondant à 1 g d'imipénème : 3,28 mEq.
- Grossesse : il est préférable, par mesure de précaution de ne pas utiliser l'association imipénème/cilastatine au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques sont insuffisantes et les données animales ont mis en évidence un effet embryolétal chez le singe.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Il est préférable, par mesure de précaution de ne pas utiliser l'association imipénème/cilastatine au cours de la grossesse.
En effet, les données cliniques sont insuffisantes et les données animales ont mis en évidence un effet embryolétal chez le singe (voir rubrique données de sécurité précliniques).
Allaitement :
Le passage dans le lait maternel n'est pas connu. En conséquence, par mesure de prudence, l'allaitement est à éviter en cas de traitement par ce médicament.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATION FAISANT L'OBJET D'UNE PRECAUTION D'EMPLOI :
Valproïque (acide) et, par extrapolation, valpromide :
Risque de survenue de crises convulsives, par diminution des concentrations plasmatiques de l'acide valproïque.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation éventuelle de la posologie de l'anticonvulsivant pendant le traitement par l'anti-infectieux et après son arrêt.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
EXAMEN PARACLINIQUE : positivation du test de Coombs.

 

Effets indésirables

- Réactions locales : érythème, douleur et induration, thrombophlébite.
- Manifestations cutanées : rash, prurit, urticaire, érythème polymorphe et syndrome de Stevens-Johnson, rarement syndrome de Lyell, érythrodermie et dermatite exfoliatrice.
- Manifestations allergiques : fièvre, dont fièvre d'origine médicamenteuse, réaction anaphylactique, angio-oedème, dyspnée.
- Manifestions digestives : nausées, vomissements, diarrhée. Des cas d'entérocolite pseudomembraneuse ont été observés après administration d'imipénème.
- Manifestations hématologiques : hyperéosinophilie, leucopénie, neutropénie y compris agranulocytose, thrombocytopénie, thrombocytose, diminution de l'hémoglobine, pancytopénie, aplasie médullaire pouvant être fatale et augmentation du temps de Quick.
- Manifestations hépatiques : élévation des transaminases, de la bilirubine et/ou des phosphatases alcalines, et rarement hépatite.
- Manifestations rénales : oligurie/anurie, polyurie, rarement insuffisance rénale aiguë ; élévation de la créatinine plasmatique et de l'urée sanguine.
Coloration anormale des urines. Ce phénomène est anodin et ne doit pas être confondu avec une hématurie.
La responsabilité de ce médicament dans les modifications de la fonction rénale est difficile à apprécier en raison de l'existence fréquente de facteurs contribuant à l'élévation de l'urée sanguine ou à une altération de la fonction rénale chez les malades traités.
- Manifestations neurologiques/psychiatriques : comme avec d'autres bêtalactamines, des effets indésirables centraux tels que convulsions, myoclonies, troubles psychiques dont hallucinations, états confusionnels réalisant un tableau d'encéphalopathie ont été signalés essentiellement dans le cadre d'un surdosage (voir mises en garde et précautions d'emploi) mais également de façon exceptionnelle à des doses thérapeutiques. D'autres manifestations neurologiques ont été exceptionnellement rapportées en particulier des paresthésies.
- Manifestations sensorielles : diminution de l'audition, modification du goût.
- Candidoses systémiques : des infections à Candida ont été rapportées comme avec la plupart des antibiotiques à large spectre.
- Des colorations des dents et/ou de la langue ont été rapportées.

 

Surdosage

- Un surdosage doit être suspecté en cas d'apparition de certains effets indésirables tels que confusion, hallucinations, convulsions.
- L'imipénème/cilastatine est hémodialysable. Cependant, l'utilisation de cette technique en cas de surdosage n'a pas été étudiée.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE de la famille des bêtalactamines.
Code ATC : J01DH51.
ASSOCIATION :
- de l'imipénème, antibiotique de la famille des bêtalactamines, de la classe des carbapénèmes.
et
- de la cilastatine, inhibiteur compétitif réversible et spécifique de la déhydropeptidase I, enzyme rénale qui métabolise et inactive l'imipénème.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
La cilastatine n'a pas d'activité antibactérienne.
Spectre d'activité antibactérienne de l'imipénème :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
. S < = 4 mg/L et R > 8 mg/L.
. CMI pneumocoque : S < = 0,5 mg/L et R > 2 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynébactéries sauf Corynebacterium jeikeium et Corynebacterium urealyticum.
. Entérocoques sauf Enterococcus faecium.
. Listeria monocytogenes.
. Nocardia asteroïdes.
. Staphylococcus méti-S.
. Streptococcus.
. Streptococcus pneumoniae.
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter baumannii.
. Entérobactéries.
. Pseudomonas aeruginosa (10-30%).
. Autres bacilles à Gram négatif sauf Aeromonas hydrophila, Burkholderia cepacia, Chryseobacterium meningosepticum, Chryseobacterium odoratum et Stenotrophomonas maltophilia.
- Anaérobies strictes :
Sauf Clostridium difficile.
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
- Aérobies à Gram positif :
Enterococcus faecium (40-80%).
- Aérobies à Gram négatif :
Burkholderia cepacia.
- Anaérobies strictes :
Clostridium difficile.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium jeikeium.
. Corynebacterium urealyticum.
. Staphylococcus méti-R*.
- Aérobies à Gram négatif :
. Aeromonas hydrophila.
. Chryseobacterium meningosepticum.
. Chryseobacterium odoratum.
. Legionella.
. Stenotrophomonas maltophilia.
- Autres :
. Chlamydia.
. Mycobactéries.
. Mycoplasma.
. Rickettsia.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

CHEZ L'ADULTE :
1) Imipénème :
DISTRIBUTION :
- La concentration plasmatique d'imipénème obtenue en fin de perfusion de cette association est :
. pour une dose de 250 mg en 20 minutes, de 12 à 20 mg/L,
. pour une dose de 500 mg en 20 minutes, de 21 à 58 mg/L,
. pour une dose de 1000 mg en 20 minutes, de 41 à 83 mg/L.
- La demi-vie plasmatique est d'une heure environ.
- La diffusion dans le liquide interstitiel permet d'atteindre des concentrations dans ce milieu supérieures aux CMI. Par contre la diffusion dans le liquide céphalorachidien est variable.
- La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 20 pour cent.
BIOTRANSFORMATION :
- Après l'administration de ce médicament, l'imipénème est éliminé par le rein : environ 70 pour cent de la dose d'antibiotique administrée se retrouvent dans les urines dans les 10 heures suivantes. Au-delà de la 10ème heure, il n'est plus possible de détecter une excrétion urinaire. Le reste de la dose administrée se retrouve dans les urines sous forme de métabolites dépourvus d'activité antibactérienne.
- Après administration d'une dose de 500 mg d'imipénème (sous forme d'association imipénème/cilastatine), les concentrations urinaires d'imipénème restent supérieures à 10 mg/L jusqu'à la 8ème heure.
- L'élimination fécale est pratiquement inexistante.
- La clairance de l'imipénème est corrélée à celle de la créatinine.
- L'épuration par hémodialyse représente 80 à 90 pour cent des quantités présentes dans l'organisme.
- Lorsque le médicament est administré toutes les 6 heures, on n'observe pas d'accumulation dans le sang ni dans les urines chez les sujets ayant une fonction rénale normale.
2) Cilastatine :
DISTRIBUTION :
- Après une perfusion intraveineuse d'imipénème/cilastatine d'une durée de 20 minutes, les concentrations maximales de cilastatine sont :
. pour une dose de 250 mg, de 21 à 26 mg/L,
. pour une dose de 500 mg, de 21 à 55 mg/L,
. pour une dose de 1000 mg, de 56 à 88 mg/L.
- La demi-vie plasmatique de la cilastatine est d'environ une heure.
- Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 40 pour cent.
BIOTRANSFORMATION ET EXCRETION :
- Environ 70 pour cent de la dose administrée de cilastatine est retrouvée inchangée dans les urines, dans les 10 heures qui suivent l'administration de l'association. On ne retrouve plus de cilastatine dans les urines après la 10ème heure.
- Environ 10 pour cent sont excrétés sous forme de métabolite N-acétyl qui a une activité inhibitrice de la déhydropeptidase comparable à celle de la cilastatine. L'activité de la déhydropeptidase I dans le rein redevient rapidement normale après l'élimination de la cilastatine de la circulation sanguine.
- La clairance de la cilastatine est corrélée à celle de la créatinine ; la demi-vie est deux fois plus longue que celle de l'imipénème dans l'insuffisance rénale.
- L'épuration par hémodialyse représente 60 pour cent des quantités présentes dans l'organisme.
CHEZ L'ENFANT :
1) Imipénème :
- Après une perfusion intraveineuse (< 1 heure), d'imipénème/cilastatine, la moyenne des concentrations plasmatiques maximales d'imipénème observées chez l'enfant est de :
. pour une dose de 15 mg/kg, 35 mg/L,
. pour une dose de 25 mg/kg, 60 mg/L.
- La demi-vie plasmatique est d'une heure environ, comme chez l'adulte.
- L'élimination urinaire représente entre 40 et 70 pour cent de la dose.
2) Cilastatine :
- Après une perfusion intraveineuse (< 1 heure) d'imipénème/cilastatine, la moyenne des concentrations plasmatiques maximales de cilastatine observées chez l'enfant est de :
. pour une dose de 15 mg/kg, 30 mg/L,
. pour une dose de 25 mg/kg, 50 mg/L.
- La demi-vie plasmatique de la cilastatine est d'environ 40 minutes.
- L'élimination urinaire représente entre 60 et 80 pour cent de la dose.
- Le volume de distribution de l'imipénème et de cilastatine est chez l'enfant un peu plus grand que chez l'adulte.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :
- Avant reconstitution : A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.
- Après reconstitution : voir rubrique instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.

- Il y a incompatibilité chimique entre cette association et les lactates. On ne doit pas utiliser de solution contenant du lactate pour dissoudre ce médicament.
- Les perfusions pourront être préparées en utilisant les solutions injectables suivantes : chlorure de sodium à 0,9 pour cent ; glucose à 5 pour cent ; à 10 pour cent ; glucose à 5 pour cent tamponné à 0,02 pour cent de bicarbonate de sodium ; glucose à 5 pour cent et chlorure de sodium à 0,9 pour cent ; glucose à 5 pour cent et chlorure de sodium à 0,45 pour cent ; glucose à 5 pour cent et chlorure de sodium à 0,225 pour cent ; mannitol à 2,5 ; 5 et 10 pour cent, glucose à 5 pour cent et chlorure de potassium à 0,15 pour cent.
- Ne pas utiliser de solvant contenant du lactate pour reconstituer ce médicament ; cependant il est possible de l'administrer simultanément à une perfusion de lactate, par l'intermédiaire d'une tubulure en Y.
- Ne pas mélanger cette solution avec un autre antibiotique dans la même perfusion.

MODE D'EMPLOI :
- TIENAM 500 mg/500 mg avec système de transfert pour poche doit être reconstitué puis dilué dans un solvant adapté avant perfusion.
- La solution de perfusion devra être préparée pour obtenir un volume total de 100 ml (5 mg d'imipénème et 5 mg de cilastatine par ml).
- Attention : Ne pas utiliser de solvant contenant du lactate pour reconstituer ce médicament ; cependant il est possible de l'administrer simultanément à une perfusion de lactate, par l'intermédiaire d'une tubulure en Y.
- Ne pas mélanger cette solution avec un autre antibiotique dans la même perfusion.
- Les perfusions pourront être préparées en utilisant les solutions injectables suivantes : chlorure de sodium à 0,9 pour cent ; glucose à 5 pour cent ; à 10 pour cent ; glucose à 5 pour cent tamponné à 0,02 pour cent de bicarbonate de sodium ; glucose à 5 pour cent et chlorure de sodium à 0,9 pour cent ; glucose à 5 pour cent et chlorure de sodium à 0,45 pour cent ; glucose à 5 pour cent et chlorure de sodium à 0,225 pour cent ; mannitol à 2,5 pour cent ; mannitol à 5 pour cent et mannitol à 10 pour cent ; glucose à 5 pour cent et chlorure de potassium à 0,15 pour cent.
- La dissolution complète s'obtient en moins de 3 minutes, en secouant vigoureusement le flacon.
- La durée de stabilité de la solution reconstituée est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Solvant : Durée de stabilité. Température ambiante (25°C) / Réfrigérateur (4°C).
. Chlorure de sodium : 4 heures / 24 heures.
. Glucose à 5% : 4 heures / 24 heures.
. Glucose à 10% : 4 heures / 24 heures.
. Glucose à 5% et chlorure de sodium à 0,9% : 4 heures / 24 heures.
. Glucose à 5% et chlorure de sodium à 0,45% : 4 heures / 24 heures.
. Glucose à 5% et chlorure de sodium à 0,225% : 4 heures / 24 heures.
. Glucose à 5% et chlorure de potassium à 0,15% : 4 heures / 24 heures.
. Mannitol à 5 et 10% : 4 heures / 24 heures.
1. VERIFIEZ qu'il n'y a aucune particule étrangère dans le flacon de poudre ; s'assurer que la bague de sécurité entre le capuchon et le flacon est intacte.
2. ENLEVEZ LE CAPUCHON en le tournant d'abord et en le tirant pour briser la bague de sécurité.
3. INTRODUISEZ l'aiguille dans le raccord de la poche de perfusion.
POUSSEZ jusqu'à ce que l'embout aiguille perfore le flacon.
4. TENEZ le flacon en position verticale. PRESSEZ la poche de perfusion plusieurs fois pour transférer le solvant dans le flacon. AGITEZ le flacon pour reconstituer la solution.
5. RETOURNEZ ensuite le matériel connecté, en tenant le flacon vers le bas.
PRESSEZ la poche de perfusion plusieurs fois pour créer une surpression dans le flacon, permettant à nouveau le transfert de la solution dans la poche de perfusion.
REPETEZ les points 4 et 5 jusqu'à ce que le flacon soit vide.
6. REMPLISSEZ l'étiquette en la détachant du flacon et APPOSEZ-la sur la poche de perfusion en l'identifiant correctement.
- La solution de perfusion ainsi obtenue doit être utilisée extemporanément.
- Toute solution de perfusion non utilisée doit être jetée.

1,16 g de poudre en flacon (verre de type I) fermé par un bouchon butyle téfloné serti par une bague aluminium ; boîte de 10.