Navigation

Paminject 3 mg/ml, solution à diluer pour perfusion, boîte de 1 flacon de 30 ml

Paminject est un médicament sous forme de solution à diluer pour perfusion iv (3 mg/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 11/08/2004 par ARROW GENERIQUES au prix de 194,47€ et retiré du marché le 11/06/2012.

 

À propos

    Principes actifs

  • Acide pamidronique

    Excipients

  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Chlorhydrique acide (E507)
  • Eau pour préparations injectables
  • Présence de :
  • Sodium

    Classification ATC

    • muscle et squelette

      • médicaments pour le traitement des désordres osseux

        • médicaments agissant sur la minéralisation

          • bisphosphonates

            • acide pamidronique

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 11/08/2004 et le 11/06/2012.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Hypercalcémie d'origine maligne
  • Lésion ostéolytique des métastases osseuses asociées au cancer du sein
  • Myélome multiple stade III

Indications thérapeutiques

Traitement des états liés à l'augmentation de l'activité ostéoclastique :
- hypercalcémies d'origine maligne,
- lésions ostéolytiques chez des patients présentant des métastases osseuses associées à un cancer du sein,
- myélome multiple stade III.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- Antécédents d'hypersensibilité au pamidronate, aux bisphosphonates et aux excipients.
- Allaitement : chez l'animal le pamidronate passe dans le lait. L'excrétion du pamidronate de sodium dans le lait maternel est inconnu et un risque pour le nouveau-né allaité ne peut être exclu. En conséquence, l'allaitement est contre-indiqué chez les femmes traitées par le pamidronate de sodium.
- Ne pas administrer PAMINJECT 3 mg/ml en même temps que d'autres bisphosphonates.
DECONSEILLE :
- Enfants et adolescents de moins de 18 ans : les données cliniques sont insuffisantes pour justifier l'utilisation du pamidronate de sodium chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
- Grossesse : il n'existe pas de données pertinentes sur l'utilisation du pamidronate de sodium chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ne mettent pas en évidence de façon catégorique de tératogénicité. Le pamidronate peut induire un risque pour le foetus et le nouveau-né en raison de son action pharmacologique sur `homéostase calcique. Lorsqu'il est administré pendant toute la gestation chez l'animal, le pamidronate est à l'origine de troubles de la minéralisation osseuse touchant principalement les os longs et se traduisant par des déformations angulaires. Le risque potentiel pour l'homme est inconnu. En conséquence, l'utilisation du pamidronate de sodium est déconseillée pendant la grossesse sauf en cas de traitement d'urgence des hypercalcémies.

 

Posologie et mode d'administration

- PAMINJECT 3 mg/ml est une solution à diluer pour perfusion et il doit être toujours dilué avant utilisation dans une solution de perfusion exempte de calcium (chlorure de sodium à 0,9% ou glucose à 5%). La solution obtenue doit être perfusée lentement (voir section mises en garde et précautions d'emploi).
- Pour l'information concernant la compatibilité avec les solutions de perfusion, voir section instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination.
- Le débit de la perfusion ne doit pas dépasser 60 mg/heure (1 mg/min) et la concentration de pamidronate dans la solution de perfusion ne doit pas excéder 90 mg/250 ml. Une dose de 90 mg doit être habituellement administrée dans 250 ml de solution perfusée en 2 heures. Chez les patients présentant une hypercalcémie d'origine maligne et ceux présentant un myélome multiple, il est recommandé de ne pas administrer plus de 90 mg en 4 heures et dans 500 ml. La perfusion doit être posée dans une veine de taille suffisante afin de minimiser les réactions locales.
- Le pamidronate de sodium doit être administré sous la surveillance d'un médecin et en présence d'installations permettant le contrôle des effets cliniques et biochimiques.
- Enfants et adolescents de moins de 18 ans :
Les données cliniques sont insuffisantes pour justifier l'utilisation du pamidronate de sodium chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans (voir section mises en garde et précautions d'emploi).
- N'utiliser que des solutions claires et fraîchement préparées.
HYPERCALCEMIE D'ORIGINE MALIGNE :
- Il est recommandé de réhydrater les patients avec une solution de chlorure de sodium à 0,9% avant et pendant le traitement (voir section mises en garde et précautions d'emploi).
- La dose totale de pamidronate de sodium recommandée à utiliser pour une cure thérapeutique est fonction du chiffre de calcémie initiale. Les indications suivantes dérivent de données cliniques utilisant la calcémie non corrigée. Cependant, les posologies proposées sont également applicables pour des valeurs de calcémie corrigées en fonction de l'albuminémie ou de la protidémie chez des patients réhydratés.
Calcémie initiale : Dose totale recommandée en pamidronate // Concentration de la solution pour perfusion // Débit maximum de perfusion.
. < 3,0 mmol/L = < 12,0 mg/100 ml : 15 à 30 mg // 30/125 mg/ml // 22,5 mg/h.
. 3,0 à 3,5 mmol/L = 12,0 à 14,0 mg/100 ml : 30 à 60 mg // 30/125 mg/ml. 60/250 mg/ml // 22,5 mg/h.
. 3,5 à 4 mmol/L = 14,0 à 16,0 mg/100 ml : 60 à 90 mg // 60/250 mg/ml. 90/500 mg/ml // 22,5 mg/h.
. > 4,0 mmol/L = > 16,0 mg/100 ml : 90 mg // 90/500 mg/ml // 22,5 mg/h.
- La dose totale de PAMINJECT 3 mg/ml pour une cure thérapeutique peut être administrée en une perfusion unique ou en plusieurs perfusions réparties sur 2 à 4 jours consécutifs.
La dose maximale par cure thérapeutique est de 90 mg, que ce soit lors d'une cure initiale ou des cures ultérieures.
- Une diminution significative de la calcémie est généralement observée 24 à 48 heures après l'administration du pamidronate de sodium et la normalisation est habituellement atteinte en 3 à 7 jours. Si la normalisation de la calcémie n'est pas atteinte dans ce délai, une autre dose peut être administrée. La durée de réponse peut varier d'un patient à l'autre et le traitement peut être répété si l'hypercalcémie récidive. L'expérience clinique actuelle suggère une diminution de l'efficacité thérapeutique en cas d'administration réitérée du produit.
MYELOME MULTIPLE DE STADE III :
La dose recommandée est de 90 mg toutes les 4 semaines.
LESIONS OSTEOLYTIQUES DES METASTASES OSSEUSES ASSOCIEES A UN CANCER DU SEIN :
- La dose recommandée est de 90 mg toutes les 4 semaines. Cette dose peut être administrée aussi à des intervalles de 3 semaines, afin de coïncider avec la chimiothérapie si nécessaire.
- Le traitement peut être poursuivi jusqu'à ce que l'on constate une diminution importante de l'état général du patient.
Indication : Schéma thérapeutique / Solution pour perfusion (mg/ml) / Débit de perfusion (mg/h).
. Métastases osseuses : 90 mg/2 h toutes les 4 semaines / 90/250 / 45.
. Myélome multiple : 90 mg/4 h toutes les 4 semaines / 90/500 / 22,5.
INSUFFISANCE RENALE :
- PAMINJECT 3 mg/ml ne doit pas être administré chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) sauf en cas d'hypercalcémie d'origine maligne mettant en jeu le pronostic vital où le bénéfice dépasse le risque potentiel (voir section mises en garde et précautions d'emploi et propriétés pharmacocinétiques).
- L'ajustement des doses n'est pas nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine entre 61 et 90 ml/min) ou modérée (clairance de la créatinine entre 30 et 60 ml/min). Chez ces patients, le débit de perfusion ne devra pas excéder 90 mg/4 h (approximativement 20 à 22 mg/h).
- Comme avec les autres bisphosphonates intraveineux, une surveillance de la fonction rénale est recommandée, par exemple mesure de la créatinine sérique avant chaque dose de pamidronate de sodium. Chez les patients recevant du pamidronate de sodium pour des métastases osseuses qui présentent une détérioration évidente de la fonction rénale, le traitement par le pamidronate de sodium devra être suspendu jusqu'à ce que la fonction rénale revienne à moins de 10% de différence de la valeur de départ.
INSUFFISANCE HEPATIQUE :
Il n'existe aucune donnée publiée sur l'utilisation de pamidronate de sodium chez des patients présentant une insuffisance hépatique. Par conséquent, aucune recommandation spécifique ne peut être donnée chez ces patients pour le pamidronate de sodium (voir section propriétés pharmacocinétiques).

Solution transparente et incolore, exempte de particules visibles.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- PAMINJECT 3 mg/ml est une solution à diluer pour perfusion et il doit être toujours dilué au préalable et administré en perfusion lente (voir section posologie et mode d'administration).
PAMINJECT 3 mg/ml doit toujours être administré en perfusion intraveineuse.
- Le médicament contient 0,65 mmol de sodium pour 90 mg (dose maximum). En tenir compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium.
- Ne pas administrer PAMINJECT 3 mg/ml en même temps que d'autres bisphosphonates. Si d'autres agents hypocalcémiants sont utilisés conjointement avec le pamidronate de sodium, une hypocalcémie importante peut en résulter.
- Des convulsions sont apparues chez quelques patients atteints d'hypercalcémie d'origine maligne, en raison de modifications électrolytiques associées à la tumeur et à son traitement.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- En début de traitement par PAMINJECT 3 mg/ml, surveiller les électrolytes, la calcémie, la phosphatémie. Les patients présentant une anémie, une leucopénie ou une thrombocytopénie doivent faire l'objet d'une surveillance hématologique régulière.
- Les patients ayant subi une chirurgie thyroïdienne peuvent faire une hypocalcémie, causée par un hypoparathyroïdisme relatif.
- Bien que le pamidronate de sodium soit excrété inchangé par les reins, le médicament a été utilisé sans augmentation apparente des effets indésirables chez des patients présentant des taux élevés de créatininémie (incluant des patients en attente de greffe rénale, sous hémodialyse et dialyse péritonéale simultanées). Quoi qu'il en soit, l'expérience du pamidronate de sodium chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (créatininémie > 440 micromol/L, ou 5 mg/dl chez les patients atteints d'hypercalcémie d'origine maligne ; 180 micromol/L, ou 2 mg/dl chez les patients atteints de myélome multiple), est limité. Si les données cliniques déterminent que le bénéfice potentiel est supérieur au risque, dans de tels cas, le PAMINJECT 3 mg/ml peut être utilisé avec précaution sous surveillance stricte de la fonction rénale.
- La balance des fluides (urines émises, poids journalier) doit être également suivie soigneusement. L'expérience de l'utilisation du pamidronate de sodium chez les patients hémodialysés est très restreinte.
- Aucune recommandation spécifique ne peut être donnée pour les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, car il n'y a aucune donnée clinique disponible.
- Les patients doivent subir des contrôles biologiques périodiques standards (créatininémie et uricémie) et une évaluation clinique périodique des paramètres de la fonction rénale, particulièrement pour ceux recevant des perfusions de pamidronate de sodium fréquemment ou pendant une durée prolongée, et chez ceux présentant une insuffisance rénale préexistante ou une prédisposition à une altération rénale (par exemple les patients atteints d'un myélome malin ou d'une hypercalcémie d'origine maligne). Si la fonction rénale est altérée pendant le traitement par le pamidronate, la perfusion doit être arrêtée. Une détérioration de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale) a été rapportée après un traitement à long terme par le pamidronate de sodium chez des patients atteints de myélome multiple. Toutefois la progression d'une maladie sous-jacente et/ou les complications associées sont aussi présentes et par conséquent l'implication directe du pamidronate de sodium n'est pas prouvée.
- Il est essentiel dans le traitement initial de l'hypercalcémie d'origine maligne, de réhydrater par voie intraveineuse afin de compenser les pertes urinaires. Les patients doivent être suffisamment réhydratés pendant le traitement mais en évitant l'hyperhydratation. Chez les patients présentant une maladie cardiaque, en particulier les personnes âgées, une surcharge en sel peut accélérer le développement d'une insuffisance cardiaque (insuffisance ventriculaire gauche, insuffisance cardiaque congestive). La fièvre (syndrome pseudogrippal) peut aussi contribuer à cette aggravation.
- La sécurité et l'efficacité du pamidronate de sodium n'ont pas été établies chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans.

Alerte AFSSAPS du 05/12/2011 :

- L’Agence européenne des médicaments (EMA) a conclu que l’apparition de fractures atypiques du fémur existe pour les patients traités par les médicaments contenant un biphosphonate (alendronate, clodronate, étidronate, ibandronate, pamidronate, risedronate, tiludronate, zolédronate). Cet effet rare identifié dès 2008 pour l’alendronate est donc un effet de classe. Il survient en particulier au cours des traitements prolongés.

- Les fractures atypiques se distinguent des fractures du fémur « classiques » par leur localisation et leurs caractéristiques radiologiques. Ces fractures transverses ou obliques courtes, souvent bilatérales, peuvent survenir sur n’importe quelle partie du fémur entre la partie inférieure du petit trochanter jusqu’au dessus de la zone supracondylienne. Elles surviennent après un traumatisme minime ou même sans traumatisme.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Il n'existe pas de données pertinentes sur l'utilisation du pamidronate de sodium chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ne mettent pas en évidence de façon catégorique de tératogénicité. Le pamidronate peut induire un risque pour le foetus et le nouveau-né en raison de son action pharmacologique sur l'homéostase calcique. Lorsqu'il est administré pendant toute la gestation chez l'animal, le pamidronate est à l'origine de troubles de la minéralisation osseuse touchant principalement les os longs et se traduisant par des déformations angulaires.
Le risque potentiel pour l'homme est inconnu. En conséquence, l'utilisation du pamidronate de sodium est déconseillée pendant la grossesse sauf en cas de traitement d'urgence des hypercalcémies.
Allaitement :
Chez l'animal le pamidronate passe dans le lait. L'excrétion du pamidronate de sodium dans le lait maternel est inconnu et un risque pour le nouveau-né allaité ne peut être exclu.
En conséquence, l'allaitement est contre-indiqué chez les femmes traitées par le pamidronate de sodium.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

- Le pamidronate de sodium a été administré en même temps que d'autres produits anticancéreux sans qu'il y ait eu d'interaction significative.
- Ne pas administrer PAMINJECT 3 mg/ml en même temps que d'autres bisphosphonates (voir section mises en garde et précautions d'emploi).
- L'utilisation concomitante d'autres bisphosphonates, d'autres agents utilisés pour le traitement de l'hypercalcémie et de la calcitonine peut provoquer une hypocalcémie et les signes cliniques associés (tétanie, paresthésie et hypotension).
- Chez les patients atteints d'hypercalcémie sévère, le pamidronate de sodium a été associé avec succès à de la calcitonine et de la mithramycine, avec un effet synergique résultant d'une chute plus rapide de la calcémie.
- Des précautions sont indispensables lorsque le pamidronate de sodium est utilisé avec d'autres médicaments potentiellement néphrotoxiques.

 

Effets indésirables

- Les réactions indésirables au pamidronate disodique sont habituellement légères et les effets secondaires du pamidronate de sodium sont généralement modérés et transitoires. Les effets secondaires les plus fréquents (> 1/10) sont des symptômes pseudogrippaux avec une fièvre modérée. Cette fièvre modérée (augmentation de la température corporelle de 1 à 2°C) survient généralement dans les premières 48 h du traitement, est en relation avec la dose, dure 24 heures et semble sans conséquence clinique.
- Le syndrome aigu de type pseudogrippal ne survient en général que lors de la première perfusion. Une inflammation locales des tissus au point d'injection apparaît fréquemment en particulier à forte dose (> 1/100, < 1/10).
- L'hypocalcémie symptomatique est très rare (< 1/10000).
- Estimation de la fréquence :
Très fréquent (> 1/10).
Fréquent (> 1/100, < 1/10).
Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100).
Rare (> 1/10000, < 1/1000).
Très rare (< 1/10000), incluant les cas isolés.
- Troubles sanguins et du système lymphatique :
. Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Lymphocytopénie.
. Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Anémie, leucopénie.
. Très rare (< 1/10000) : Thrombocytopénie.
- Troubles du système immunitaire :
. Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Hypersensibilité incluant des réactions anaphylactiques, bronchospasme, oedème de Quincke, dyspnée.
. Très rare (< 1/10000), incluant des cas isolés : Choc anaphylactique, réactivation d'un herpès simplex et herpès zoster.
- Troubles de la nutrition et du métabolisme :
. Très fréquent (> 1/10) : Hypocalcémie, hypophosphatémie.
. Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Hypomagnésémie.
. Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Hyperkaliémie, hypokaliémie, hypernatrémie.
. Très rare (< 1/10000), incluant les cas isolés : Hypernatrémie avec confusion.
- Troubles du système nerveux :
. Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Céphalées.
. Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Agitation, confusion, vertiges, insomnie, somnolence, léthargie.
. Très rare (< 1/10000), incluant les cas isolés : Convulsions, hallucinations visuelles, hypocalcémie symptomatique (paresthésie, tétanie, crampes musculaires).
- Troubles oculaires :
. Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Uvéite (iritis, iridocyclite), sclérite, épisclérite, conjonctivite.
. Très rare (< 1/10000), incluant les cas isolés : Xanthopsie, inflammation orbitale.
- Troubles cardiovasculaires :
. Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Hypertension.
. Très rare (< 1/10000), incluant les cas isolés : Hypotension, maladie cardiaque aggravée (insuffisance ventriculaire gauche/insuffisance cardiaque congestive) avec dyspnée, oedème pulmonaire dû à une surcharge hydrique.
- Troubles gastro-intestinaux :
. Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Nausées, vomissements.
. Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Douleurs abdominales, anorexie, diarrhée, constipation, dyspepsie.
. Très rare (< 1/10000), incluant les cas isolés : Gastrite.
- Troubles cutanés et sous-cutanés :
Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Rash, prurit.
- Troubles de l'appareil locomoteur :
. Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Douleurs osseuses transitoires, arthralgies, myalgies.
. Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Crampes musculaires.
- Troubles rénaux et urinaires :
. Rare (> 1/10000, < 1/1000) : Glomérulosclérose segmentaire et focale incluant la variante collapsante, syndrome néphrotique, trouble rénal tubulaire, glomérulonéphropathie, néphrite tubulo-interstitielle.
. Très rare (< 1/10000), incluant les cas isolés : Détérioration de la fonction rénale chez les patients présentant un myélome multiple, une hématurie, une insuffisance rénale aiguë. Aggravation d'une insuffisance rénale préexistante.
- Signes généraux :
. Très fréquent (> 1/10) : Fièvre et syndrome pseudogrippal accompagné parfois de malaise, rigidité, asthénie et réactions vasomotrices.
. Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Réactions au point d'injection (douleur, rougeur, tuméfaction, induration, phlébite, thrombophlébite).
- Autres :
Très rare (< 1/10000), incluant les cas isolés : Tests anormaux de la fonction hépatique, augmentation de la créatinine et de l'urée sérique.
- La survenue d'un grand nombre de ces effets indésirables peut être liée à la maladie traitée.

 

Surdosage

Une surveillance clinique attentive est recommandée chez les patients qui auraient reçu une dose supérieure à la dose recommandée. Dans le cas où surviendrait une hypocalcémie entraînant des manifestations cliniques telles que paresthésie, tétanie et hypotension, celle-ci pourrait être traitée par des perfusions de gluconate de calcium.
Une hypocalcémie aiguë est peu probable puisque le traitement par le pamidronate entraîne une diminution progressive sur plusieurs jours de la calcémie.
Il n'existe pas d'information disponible sur un surdosage en pamidronate.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Le pamidronate de sodium exerce une influence faible à modérée sur la capacité à conduire et à utiliser des machines. Les patients doivent être avertis des rares risques de somnolence ou de vertiges qui peuvent survenir après la perfusion de pamidronate de sodium. Et dans ces cas, ils ne doivent ni conduire ni utiliser des machines potentiellement dangereuses ou exercer des activités qui peuvent devenir dangereuses en raison d'une baisse de la vigilance.

 

Propriétés pharmacologiques

INHIBITEURS DE LA RESORPTION OSSEUSE, BISPHOSPHONATES - code ATC : M05BA03.
- Le pamidronate disodique, substance active de PAMINJECT 3 mg/ml, est un puissant inhibiteur de la résorption osseuse ostéoclastique. Il se lie fortement aux cristaux d'hydroxyapatite et inhibe in vitro la formation et la dissolution de ces cristaux. In vivo l'inhibition de la résorption osseuse ostéoclastique peut être due au moins en partie à la liaison du médicament au minéral de l'os.
- Le pamidronate empêche l'accession des précurseurs de l'ostéoclaste à l'os, et donc leur transformation en ostéoclastes matures, capables de résorber l'os. L'effet antirésoptif local et direct du bisphosphonate lié à l'os semble cependant être le mode d'action prédominant in vitro et in vivo.
- Les études expérimentales ont démontré que le pamidronate inhibe l'ostéolyse induite par la tumeur quand il est administré avant ou au moment de l'inoculation ou de la transplantation de cellules tumorales. Les modifications des paramètres biochimiques, reflétant l'effet inhibiteur du pamidronate disodique sur les hypercalcémies d'origine maligne, sont caractérisées par une diminution de la calcémie, de la phosphatémie et secondairement par une diminution de la calciurie, de la phosphaturie et de I'hydroxyprolinurie.
Une dose de 90 mg normalise la calcémie chez plus de 90% des patients.
La normalisation du taux de calcium plasmatique peut aussi normaliser le taux d'hormone parathyroïdienne plasmatique chez les patients convenablement réhydratés.
Les taux sériques de protéine apparentée à l'hormone parathyroïdienne (PTHrP) sont inversement proportionnels à la réponse au traitement par le pamidronate. Les substances médicamenteuses qui inhibent la résorption tubulaire du calcium ou la sécrétion de PTHrP peuvent être utiles chez les patients qui ne répondent pas au pamidronate.
- L'hypercalcémie peut entraîner une diminution du volume extracellulaire et une réduction du débit de filtration glomérulaire. En contrôlant l'hypercalcémie, le pamidronate disodique améliore le débit de filtration glomérulaire et réduit les niveaux élevés de créatinine sérique chez la plupart des patients.
- Utilisé parallèlement à un traitement anticancéreux systémique, le pamidronate retarde ou prévient des complications osseuses et leurs conséquences (fractures, recours à la chirurgie et à l'irradiation).
- Le pamidronate peut aussi réduire la douleur osseuse chez environ 50% des femmes atteintes de cancer du sein avancé et présentant des métastases osseuses. Chez les femmes présentant des scanographies osseuses anormales mais des radiographies ordinaires normales, la douleur doit être le premier critère à prendre en compte pour ajuster le traitement.
- Le pamidronate a permis de réduire la douleur, le nombre de fractures pathologiques et la nécessité de radiothérapie, de normaliser la calcémie et d'améliorer la qualité de vie des patients atteints de myélome multiple avancé.
- Une méta-analyse sur les bisphosphonates chez plus de 1100 patients atteints de myélome multiple a montré que le nombre de patients qu'il est nécessaire de traiter pour prévenir une fracture vertébrale était de 10 et le nombre de patients à traiter pour prévenir une douleur chez un patient était de 11, les meilleurs résultats étant observés avec le pamidronate et le clodronate.

CARACTERISTIQUES GENERALES :
Le pamidronate a une affinité importante pour les tissus calcifiés, et l'élimination totale du pamidronate de l'organisme n'a pas été observée pendant la période des études expérimentales. Les tissus calcifiés sont par conséquent considérés comme le site "d'élimination apparente".
ABSORPTION :
Le pamidronate est administré par perfusion intraveineuse. Par définition, l'absorption est complète à la fin de la perfusion.
DISTRIBUTION :
Les concentrations plasmatiques de pamidronate augmentent rapidement dès le début de la perfusion et chutent rapidement à l'arrêt de la perfusion. La demi-vie plasmatique apparente de distribution est d'environ 0,8 heure. Aussi, les niveaux d'équilibre apparent sont atteints lorsque les perfusions durent plus de 2 à 3 heures. Des pics plasmatiques d'environ 10 nmol/ml de pamidronate sont obtenus après perfusion de 60 mg sur une heure.
Un pourcentage similaire (approximativement 50%) de la dose est retenue dans le corps après administration de différentes doses (30-90 mg) de pamidronate disodique indépendamment du temps de perfusion (4 ou 24 heures). Ainsi l'accumulation de pamidronate dans l'os n'est pas limitée par sa capacité de liaison osseuse et dépend uniquement de la dose totale cumulée administrée.
Le pourcentage de pamidronate circulant lié aux protéines plasmatiques est relativement faible (moins de 50%) et augmente lorsque les concentrations de calcium atteignent des niveaux pathologiquement élevés.
ELIMINATION :
Le pamidronate ne semble pas être éliminé par biotransformation. Après une perfusion intraveineuse, environ 20 à 55% de la dose se retrouvent sous forme de pamidronate inchangé dans les urines au bout de 72 heures.
A l'issue des études expérimentales, la fraction restante de la dose est retenue dans le corps.
L'étude des concentrations plasmatiques ainsi que celle de l'élimination urinaire du pamidronate permettent de mettre en évidence deux phases avec des demi-vies apparentes d'environ 1,6 et 27 heures. Les clairances plasmatique et rénale totales rapportées sont, respectivement de 88-254 ml/min et 38-60 ml/min. La clairance plasmatique apparente est d'environ 180 ml/min. La clairance rénale apparente est d'environ 54 ml/min, et il pourrait y avoir une corrélation entre la clairance rénale et la clairance de la créatinine.
POPULATIONS A RISQUE :
- Les clairances hépatique et métabolique du pamidronate sont non significatives. On ne s'attend donc pas à ce que l'insuffisance hépatique puisse avoir une influence sur la pharmacocinétique du pamidronate disodique, bien qu'en l'absence de données cliniques disponibles chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère, on ne puisse pas émettre de recommandations pour cette catégorie de patients. PAMINJECT 3 mg/ml présente peu de risques d'interactions médicamenteuses dues au métabolisme ou à la liaison protéique (voir section propriétés pharmacocinétiques, ci-dessus).
- Une étude de pharmacocinétique réalisée chez des patients atteints de cancer n'a pas montré de différence pour l'ASC plasmatique du pamidronate entre les patients ayant une fonction rénale normale et les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/mn), l'ASC du pamidronate était approximativement 3 fois plus importante que chez les patients avec une fonction rénale normale (clairance de la créatinine > 90 ml/min).

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
- Avant ouverture du flacon : 3 ans.
- La stabilité physico-chimique du produit a été démontrée pendant 96 heures à 25°C après dilution dans une solution de glucose 5% ou dans une solution de chlorure de sodium 0,9%.
- D'un point de vue microbiologique, le produit devra être utilisé immédiatement. En cas d'une utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et ne doivent pas normalement excéder 24 heures à une température comprise entre + 2°C et 8°C (au réfrigérateur), à moins que la dilution n'ait été réalisée sous conditions contrôlées et aseptiques.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.

Le pamidronate forme des complexes avec les ions divalents. En conséquence, ne pas utiliser comme solution de perfusion contenant des ions divalents, notamment le calcium.
Ce médicament ne doit pas être mélangé à d'autres produits à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination : glucose 5%, chlorure de sodium 0,9%.
Les solutions de pamidronate disodique ne sont pas solubles dans les solutions nutritionnelles lipophiles, par exemple, l'huile de graine de soja.

Le produit doit être dilué dans une solution de glucose 5% ou dans une solution de chlorure de sodium 0,9% avant son administration. Les concentrations de pamidronate dans la solution de perfusion ne devront pas excéder 90 mg/250 ml.
Ne pas utiliser la solution en présence de particules.
Toute fraction non utilisée devra être éliminée.
PAMINJECT 3 mg/ml, solution à diluer pour perfusion est à usage unique.
La solution diluée pour perfusion doit être inspectée visuellement et ne doivent être utilisées que les solutions transparentes et pratiquement exemptes de particules.

30 ml en flacon (verre incolore type I) ; boîte de 1 flacon muni d'un bouchon en bromobuthyle.