Nifedipine mylan l.p. 20 mg, comprimé à libération prolongée, boîte de 60
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Nifedipine lp mylan est un médicament générique sous forme de comprimé à libération prolongée (60) à base de Nifédipine (20 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 20/01/1998 par MYLAN au prix de 5,58€ et retiré du marché le 21/07/2014.
À propos
- Nifédipine
Principes actifs
- Cellulose microcristalline (E460)
- Carboxyméthylamidon
- Mannitol (E421)
- Silice (E551)
- Povidone (E1201)
- Magnésium stéarate (E572)
- Sodium laurylsulfate (E487)
- Hypromellose (E464)
- Macrogol
- Macrogol
- Fer oxyde (E172)
- Titane dioxyde (E171)
- Talc (E553b)
Excipients
système cardiovasculaire
inhibiteurs calciques
inhibiteurs calciques sélectifs a effets vasculaires
dérivés de la dihydropyridine
nifédipine
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 20/01/1998 et le 21/07/2014.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Hypertension artérielle
Indications thérapeutiques
Hypertension artérielle.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les cas suivants:
· hypersensibilité connue à la nifédipine,
· infarctus du myocarde datant de moins de 1 mois, angor instable (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Ce médicament est généralement déconseillé:
· en association au dantrolène (perfusion) ou à la ciclosporine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions),
· pendant la grossesse ou l'allaitement (voir rubrique Grossesse et allaitement).
Posologie et mode d'administration
Voie orale.
1 comprimé deux fois par jour à avaler sans croquer, avec un peu de liquide.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de la nifédipine n'ont pas été établies chez les enfants de moins de 18 ans.
Les données actuellement disponibles concernant l'utilisation de la nifédipine dans l'hypertension artérielle sont exposées dans la rubrique Propriétés pharmacodynamiques.
Comprimé pelliculé rose pâle.
Mises en garde et précautions d'emploi
Précautions d'emploi
La prudence est recommandée chez les patients dans des conditions hémodynamiques précaires (hypovolémie, collapsus, dysfonctionnement systolique sévère du ventricule gauche, choc cardiogénique).
La nifédipine n'affecte pas la conduction cardiaque. Cependant, par référence aux autres antagonistes calciques, la prudence s'impose en cas de dysfonctionnement sinusal et d'anomalie de la conduction.
Du fait de son métabolisme hépatique, la nifédipine doit être administrée avec précaution chez les sujets insuffisants hépatiques.
En cas de constipation sévère, il est conseillé d'administrer des lubrifiants pour éviter l'aggravation excessive de la constipation.
Grossesse et allaitement
Grossesse
L'utilisation de la nifédipine est déconseillée au cours de la grossesse.
En effet, les données cliniques sont insuffisantes, et les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence des effets tératogènes (coeur - extrémités) et foetotoxiques. Ces éléments ne constituent pas un argument pour conseiller une interruption de grossesse, car lorsqu'il existe un effet malformatif chez l'animal, il n'est pas systématiquement retrouvé chez l'homme.
En cas d'exposition au cours du 1er trimestre de la grossesse, une surveillance prénatale orientée sur le coeur et le squelette peut être envisagée.
Allaitement
La nifédipine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter, si cela est possible, l'administration de ce médicament chez la femme qui allaite.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
+ Ciclosporine
Risque d'addition d'effets indésirables à type de gingivopathies.
Utiliser une autre dihydropyridine.
+ Dantrolène (perfusion)(par mesure de prudence)
Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone)
Diminution des concentrations plasmatiques de la nifédipine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Cimétidine (≥ 800 mg/j)
Augmentation de l'effet hypotenseur de la nifédipine par inhibition du métabolisme de la nifédipine par la cimétidine.
Surveillance clinique accrue; adapter la posologie de la nifédipine pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
+ Itraconazole
Risque majoré d'effets indésirables, notamment d'oedèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la nifédipine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt.
+ Phénytoïne
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (en particulier neurologiques). Mécanisme invoqué: déplacement de la fixation protéique de la phénytoïne et inhibition de son métabolisme.
Surveillance clinique et réduction des doses de phénytoïne dès l'apparition des signes de surdosage. Contrôler les concentrations plasmatiques de phénytoïne.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques de la nifédipine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la nifédipine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine)
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Amifostine
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ Bêtabloquants
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d'un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
Effets indésirables
Les effets indésirables se manifestent plutôt au début du traitement. Ils sont pour la plupart bénins et disparaissent dès l'arrêt de celui-ci: maux de tête, rougeurs du visage accompagnées ou non de bouffées de chaleur, oedèmes des membres inférieurs.
Plus rarement: étourdissements pouvant être liés à une hypotension, asthénie, allergie.
Rares cas de gingivites régressant à l'arrêt du traitement.
Possibilité de survenue de crampes, diarrhée, réactions d'hypersensibilité à type de prurit, urticaire, oedème de Quincke ainsi que des réactions cutanées diverses.
Ainsi que les autres substances vasoactives, la nifédipine peut entraîner des douleurs angineuses survenant dans les 30 minutes suivant la prise. Elles imposent l'arrêt du traitement.
Des atteintes fonctionnelles hépatiques (cholestase intrahépatique, augmentation des transaminases ) peuvent survenir sous nifédipine dans des cas exceptionnels. Elles sont réversibles à l'arrêt du médicament.
Surdosage
De faibles surdosages peuvent entraîner une augmentation de la fréquence cardiaque. Si le surdosage est détecté précocement: lavage gastrique et surveillance en unité de soins intensifs. Traitement symptomatique.
En cas de surdosage massif: une perfusion de gluconate de calcium semble indiquée. Veillez au maintien du rythme de la conduction et du débit cardiaque. Une hypotension importante peut être contrôlée par perfusion IV de tout mode d'expansion volémique.
Propriétés pharmacologiques
INHIBITEURS CALCIQUES SELECTIFS A EFFETS VASCULAIRES, Code ATC: C08CA05.
La nifédipine inhibe à de très faibles concentrations la pénétration et la diffusion des ions calcium dans les cellules du muscle lisse.
Le calcium joue un rôle sur l'activation du couplage excitation-contraction. En inhibant le tonus artériel par ce mécanisme, la nifédipine entraîne une vasodilatation, en abaissant les résistances artériolaires et le niveau de pression artérielle.
Cette vasodilatation s'accompagne :
· d'une augmentation du diamètre artériel,
· d'une préservation, voire d'une augmentation des flux sanguins périphériques et des débits locorégionaux (rénal, cérébral),
· d'une augmentation de la compliance artérielle (distensibilité).
En administration chronique :
· il n'a pas été observé de variation nette du système Rénine-Angiotensine-Aldostérone, ni de prise de poids sous traitement prolongé; ces éléments sont en faveur d'une absence de rétention hydrosodée,
· l'accélération de la fréquence cardiaque n'est pas observée.
En administration aiguë la réduction de pression artérielle est liée au niveau du taux plasmatique de nifédipine.
Population pédiatrique :
Les données sont limitées en ce qui concerne la comparaison de la nifédipine avec d'autres antihypertenseurs, tant dans l'hypertension artérielle aiguë que dans l'hypertension artérielle chronique, avec des formulations différentes et des dosages différents. Les effets antihypertenseurs de la nifédipine ont été démontrés, mais des recommandations posologiques, la tolérance à long terme et l'effet sur les paramètres cardio-vasculaires restent à déterminer. Il n'existe pas de formes d'administration pédiatriques.
Dans sa forme L.P. la nifédipine se trouve sous forme micro-cristalline à vitesse de dissolution lente. Sa résorption est donc plus lente que celle de la forme à libération immédiate.
Après administration orale, la nifédipine est presque entièrement absorbée (95 %).
La concentration plasmatique est maximale 2 à 4 heures après l'administration.
Un "écrêtement" du pic de la concentration et un ralentissement de l'élimination par rapport à une forme à libération immédiate sont la conséquence de la réduction de vitesse de résorption. La demi-vie apparente d'élimination de la forme LP varie de 6 à 11 h.
La biodisponibilité absolue de la nifédipine administrée par voie orale est d'environ 50 % e n raison d'un effet de premier passage hépatique. La prise simultanée de nourriture conduit à ralentir mais non à diminuer l'absorption.
La fixation protéique est de 90 à 95 %.
Chez l'homme, la nifédipine est presque entièrement métabolisée au niveau du foie en plusieurs métabolites inactifs.
80 à 90 % de la substance sont éliminés par le rein, plus de 90 % de cette quantité se retrouvent dans les urines des 24 heures; 15 % environ sont éliminés par les fèces.
Il n'y a donc pas d'accumulation de la molécule dans l'organisme après prise répétée de la forme LP.
La nifédipine n'est pas dialysable.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
5 ans.
Précautions particulières de conservation :Pas de précautions particulières de conservation.
60 comprimés à libération prolongée sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).