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Salagen 5 mg, comprimé enrobé, boîte de 84

Salagen est un médicament sous forme de comprimé enrobé (84) à base de Pilocarpine (5 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 14/12/1995 par SERB. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.

 

À propos

    Principes actifs

  • Pilocarpine

    Excipients

  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Stéarique acide (E570)
  • Cire de carnauba (E903)
  • Opadry blanc OY-7300 :
  • Hypromellose (E464)
  • Titane dioxyde (E171)
  • Macrogol

    Classification ATC

    • système nerveux

      • autres médicaments du système nerveux

        • parasympathomimétiques

          • autres parasympathomimétiques

            • pilocarpine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 14/12/1995.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Xérostomie post-radiothérapique
  • Syndrome de Gougerot-Sjögren

Indications thérapeutiques

·         Hyposialies et xérostomies post-radiothérapiques chez l'adulte.

·         Traitement des sécheresses buccales et oculaires au cours du syndrome de Gougerot-Sjögren, en cas d'inefficacité des traitements locaux.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants:

·         Hypersensibilité connue à la pilocarpine ou à l'un des excipients.

·         Asthme non contrôlé.

·         Iridocyclite.

·         Glaucome par fermeture de l'angle.

 

Posologie et mode d'administration

Réservé à l'adulte.

·         Hyposialies et xérostomies post-radiothérapiques chez l'adulte:
La posologie est de 5 mg (1 comprimé), 3 fois par jour.
La posologie peut être portée à 10 mg (2 comprimés) 3 fois par jour, après plusieurs semaines d'utilisation, en cas de réponse insuffisante au traitement, s'il n'existe pas de problème de tolérance.
Les comprimés seront pris au cours ou immédiatement après les repas. Les comprimés doivent être avalés avec un verre d'eau.
L'effet thérapeutique maximal est obtenu au bout de 4 à 8 semaines de traitement.
Le traitement sera interrompu si aucune amélioration n'a été observée au bout de 3 mois de traitement.

·         Syndrome de Gougerot-Sjögren:
La posologie maximale est de 5 mg (1 comprimé), 4 fois par jour.
Le traitement doit être initié en commençant par une dose faible de 5 mg (soit 1 comprimé). Cette dose sera augmentée progressivement jusqu'à obtention d'une posologie quotidienne efficace pour le patient, soit 15 à 20 mg (3 à 4 comprimés) par jour.
Les comprimés seront avalés avec un verre d'eau au moment des repas et au coucher.
L'effet thérapeutique a été démontré après 6 semaines de traitement.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Mise en garde spéciales

Un examen ophtalmologique avec réalisation d'un fond d'oeil doit être effectué avant d'instaurer le traitement.

Précautions d'emploi

Affections pulmonaires

La pilocarpine augmente la résistance des voies aériennes et les sécrétions bronchiques. Chez les patients asthmatiques, la pilocarpine ne sera administrée que si l'asthme est bien contrôlé et le bénéfice thérapeutique jugé supérieur aux risques.

Une surveillance médicale étroite est alors nécessaire.

Les patients atteints de bronchite chronique et/ou de bronchopneumopathie chronique obstructive sont sujets à une hyperréactivité des voies aériennes. La pilocarpine peut induire chez eux une augmentation du tonus du muscle lisse bronchique et des sécrétions bronchiques.

Maladies cardio-vasculaires

La pilocarpine induit des modifications transitoires de l'hémodynamique ou du rythme cardiaque: bradycardie, ralentissement de la conduction, vasodilatation. En cas de maladie cardio-vasculaire, le traitement ne sera administré que si la maladie est bien contrôlée et si le bénéfice thérapeutique est jugé supérieur aux risques et sous surveillance médicale étroite.

Maladies digestives

·         La pilocarpine sera administrée avec prudence chez les patients souffrant d'ulcère peptique en raison du risque de sécrétion accrue d'acide gastrique.

·         La pilocarpine sera administrée avec prudence en présence d'une lithiase ou d'une maladie des voies biliaires connue ou suspectée. Les données expérimentales connues sur la pilocarpine laissent envisager une possibilité de contractions de la vésicule biliaire ou du muscle lisse pouvant induire des complications telles que cholécystite, angiocholite et obstruction biliaire.

Pathologie rénale ou hépatique

En l'absence de données suffisantes permettant de déterminer l'importance de l'élimination rénale par rapport à l'inactivation métabolique, la pilocarpine sera administrée avec prudence chez l'insuffisant rénal ou en cas de dysfonctionnement hépatique.

La pilocarpine peut accroître le tonus du muscle lisse urétéral et pourrait théoriquement induire des coliques néphrétiques (ou un "reflux urétéral "), en particulier en cas de lithiase rénale.

Système nerveux central

Les agonistes cholinergiques, tels le chlorhydrate de pilocarpine, peuvent avoir des effets neurologiques centraux dose-dépendants (excitation, convulsions à doses toxiques). Il faut tenir compte de ces effets potentiels lors du traitement des patients atteints de troubles cognitifs ou psychiatriques sous-jacents.

Hydratation des patients

La pilocarpine induisant une augmentation des sécrétions exocrines, elle sera administrée avec prudence en cas de risque de déshydratation (sueurs excessives, difficultés à boire, forte chaleur).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

L'utilisation de Salagen est déconseillée au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques et expérimentales sont insuffisantes(voir rubrique Données de sécurité précliniques).

Allaitement

En l'absence de données sur le passage de la pilocarpine dans le lait maternel et compte tenu du profil d'effets secondaires de cette substance, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par Salagen.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Médicaments bradycardisants

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta - bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques…etc.

+        Associations faisant l'objet de précaution d'emploi :

·  Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, dysopyramide ) ;

·  antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotatol) ;

·  certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, fluphenazine, pipotiazine) ; benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques ( pimozide, pipampérone, zuclopenthixol),

·  autres : bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, mizolastine, moxifloxacine, méthadone, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV.

 

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographie.

 

+        Associations à prendre en compte :

·  Anticholinestérasiques

Risque d'addition des effets indésirables cholinergiques, notamment digestifs.

 

Effets indésirables

La plupart des effets indésirables observés sous traitement sont la conséquence d'une hyperstimulation parasympathique.

Ces réactions indésirables sont dose-dépendantes. Elles sont généralement légères et régressent spontanément. Cependant, des réactions indésirables graves peuvent parfois survenir. Par conséquent, une surveillance étroite des patients est recommandée.

Les sueurs représentent l'effet secondaire le plus fréquent.

Au cours des essais cliniques contrôlés, les réactions indésirables suivantes ont été observées:

Troubles généraux

Très fréquent (≥ 10%): syndrome grippal

Fréquent (1-10%): asthénie, frissons

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquent (1-10%): rhinite

Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés

Très fréquent (≥ 10%): sueurs

Fréquent (1-10%): réactions allergiques, incluant rash et prurit

Troubles du système nerveux

Très fréquent (≥ 10%): céphalées

Fréquent (1-10%): sensations vertigineuses

Troubles rénaux et urinaires

Très fréquent (≥ 10%): pollakiurie

Peu fréquent (0,1-1%): mictions impérieuses

Troubles gastrointestinaux

Fréquent (1-10%): dyspepsie, diarrhées, douleurs abdominales, nausées, vomissements, constipation, augmentation de la salivation.

Peu fréquent (0,1-1%): flatulences

Troubles cardiovasculaires

Fréquent (1-10%): bouffées vaso-motrices (vasodilatation), hypertension, palpitations

Troubles oculaires

Fréquent (1-10%): hypersécrétion lacrymale, vision floue, vision anormale, conjonctivite, douleurs oculaires.

Il n'y a pas de différence dans les réactions indésirables rapportées entre les patients jeunes et âgés recevant SALAGEN, à l'exception des sensations vertigineuses qui ont été rapportées significativement plus souvent chez les patients âgés de plus de 65 ans.

Des conjonctivites et des douleurs oculaires ont été observées au cours des essais cliniques. Le début de ces réactions indésirables sont survenues souvent après plusieurs mois de traitement par SALAGEN, ces réactions ont été de courte durée et d'intensité légère à modérée.

D'après les caractéristiques pharmacologiques de la pilocarpine, les autres effets indésirables potentiels sont les suivants: détresse respiratoire notamment en cas d'asthme ou de bronchopneumopathie chronique obstructive, spasme digestif, bloc auriculo-ventriculaire, troubles du rythme cardiaque (tachycardie, bradycardie ou arythmie), hypotension artérielle, état de choc, confusion mentale et tremblements.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr

 

Surdosage

Un surdosage sera traité par l'administration de doses ajustées d'atropine (0,5 mg à 1,0 mg par voie sous-cutanée ou intraveineuse) et éventuellement par une assistance respiratoire et circulatoire. L'adrénaline (0,3 mg à 1,0 mg par voie sous-cutanée ou intraveineuse) peut être utilisée en cas de dépression cardio-vasculaire sévère ou de bronchoconstriction.

Le caractère dialysable ou non de la pilocarpine n'est pas connu.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines doivent être informés du risque de gêne visuelle liée à l'administration du produit, particulièrement en cas de conduite nocturne ou dans des conditions de faible luminosité ainsi que du risque de sensations vertigineuses.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique: PARASYMPATHOMIMETIQUE

Code ATC: N07AX01

Lors d'une étude pharmacocinétique à doses réitérées chez des volontaires recevant 5 ou 10 mg de chlorhydrate de pilocarpine 3 fois par jour pendant deux jours, le Tmax a été d'environ 1 heure, le T½ d'élimination d'environ 1 heure et la Cmax moyenne de respectivement 15 ng/ml et 41 ng/ml pour les doses de 5 et 10 mg.

Chez des volontaires âgés de sexe masculin, les concentrations plasmatiques ont été plus élevées que chez les sujets plus jeunes. Dans un effectif réduit de volontaires de sexe féminin âgées en bonne santé, la Cmax moyenne et l'AUC ont été environ deux fois plus élevées que celles mesurées chez les volontaires de sexe masculin.

L'absorption orale de la pilocarpine est ralentie par l'alimentation.

Peu d'informations sont disponibles sur le métabolisme et l'élimination de la pilocarpine chez l'homme. L'inactivation du composé semble se produire au niveau des synapses neuronales et probablement dans le plasma. Une étude pharmacocinétique chez l'homme a montré que, en moyenne 30% de la dose unique de 10 mg de pilocarpine administrée par voie orale se trouve dans les urines après 12 heures dont 14% sous forme d'acide pilocarpique. Aucun autre métabolite n'a été retrouvé. On suppose que les 70% restant sont éliminés par d'autres voies ou métabolisés en métabolites inconnus.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas à 25°C et à l'abri de la lumière et de l'humidité.

84 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/PE/PVDC/Aluminium)