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Carpilo, collyre, flacon de 3 ml

Carpilo est un médicament sous forme de collyre à base de Pilocarpine + cartéolol chlorhydrate (20 mg/20 mg/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 03/01/1995 par CHAUVIN au prix de 4,95€ et retiré du marché le 01/05/2010.

 

À propos

    Principes actifs

  • Pilocarpine
  • Cartéolol

    Excipients

  • Sodium chlorure
  • Eau purifiée
  • Benzalkonium chlorure

    Classification ATC

    • organes sensoriels

      • médicaments ophtalmologiques

        • antiglaucomateux et myotiques

          • bêtabloquants

            • cartéolol en association

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 03/01/1995 et le 01/05/2010.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Hypertonie intra-oculaire
  • Glaucome chronique à angle ouvert

Indications thérapeutiques

Ce collyre est indiqué pour réduire la pression intra-oculaire élevée en cas :
- d'hypertonie oculaire,
- de glaucome chronique à angle ouvert,
- chez les patients dont le tonus oculaire est mal équilibré sous monothérapie par bêtabloquant ou pilocarpine, ou bien justiciables du traitement associé.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- Hypersensibilité à l'un des composants du produit.
Liées au bêtabloquant :
Il convient de garder à l'esprit les contre-indications des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire :
- Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives.
- Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement.
- Choc cardiogénique.
- Blocs auriculoventriculaires des second et 3ème degrés non appareillés.
- Angor de Prinzmetal.
- Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire).
- Bradycardie (< 45-50 contractions par minute).
- Phénomène de Raynaud et troubles circulatoires périphériques.
- Phéochromocytome non traité.
- Hypotension artérielle.
- Association à la floctafénine (voir interactions).
- Association au sultopride (voir interactions).
Liées à la pilocarpine :
Affections dans lesquelles le myosis est indésirable (iridocyclites).
DECONSEILLE :
- Utilisation chez l'enfant : ce collyre n'a pas fait l'objet d'études cliniques chez le prématuré, le nouveau-né et l'enfant.
- Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé pendant la grossesse : ce collyre n'a pas été étudié chez la femme enceinte.
Liées à la pilocarpine : il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal. Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la pilocarpine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse. En conséquence, l'utilisation de la pilocarpine est déconseillée pendant la grossesse.
Liées au bêtabloquant :
- Allaitement : les bêtabloquants sont excrétés dans le lait. Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué : en conséquence et par précaution, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
- Ce médicament ne doit généralement pas être associé à l'amiodarone (voir interactions).

 

Posologie et mode d'administration

VOIE LOCALE.
EN INSTILLATION OCULAIRE.
Posologie :
1 goutte dans l'oeil malade, 2 fois par jour.
La posologie journalière ne doit pas dépasser 2 gouttes.
Lorsque CARPILO est substitué à un autre traitement, celui-ci doit être arrêté après une administration normale sur la journée, et le traitement avec CARPILO commencera le jour suivant.
Mode d'emploi :
Instiller la goutte de collyre dans le cul-de-sac conjonctival, en tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas et en regardant vers le haut.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
OCULAIRES :
- A n'utiliser chez les myopes qu'après avoir vérifié l'état de la périphérie rétinienne (peut entraîner un décollement de rétine).
- Porteurs de lentilles de contact : en cours de traitement, le port des lentilles de contact est déconseillé en raison du risque d'intolérance des lentilles par diminution de la sécrétion lacrymale, liée d'une manière générale aux bêtabloquants .
- Utilisation chez l'enfant : ce collyre n'a pas fait l'objet d'études cliniques chez le prématuré, le nouveau-né et l'enfant.
GENERALES :
Il convient de garder à l'esprit les mises en garde et précautions d'emploi des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.   
- Une surveillance particulière doit être exercée chez les patients prenant un bêtabloquant par vole orale en plus de CARPILO collyre, afin d'éviter une potentialisation au niveau des effets systémiques.
- Sportifs : l'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- Ne jamais interrompre brutalement le traitement bêtabloquant par voie générale chez les angineux : l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Arrêt du traitement :
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire sur une à deux semaines, en commençant en même temps si nécessaire, le traitement substitutif pour éviter une aggravation de l'angor.
- Insuffisance cardiaque : les bêtabloquants ne doivent pas être utilisés chez les patients insuffisants cardiaques non contrôlés par le traitement.
- Bradycardie :
Si la fréquence cardiaque s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
- Bloc auriculoventriculaire du premier degré :
Etant donné l'effet dromotrope négatif des bêtabloquants, les bêtabloquants ne doivent être administrés qu'avec prudence aux patients présentant un bloc auriculoventriculaire du premier degré.
- Phéochromocytome :
L'utilisation des bêtabloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
- Sujets âgés, insuffisant rénal et/ou hépatique :
Chez ces sujets à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
- Sujets diabétiques :
Prévenir les malades et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
- Psoriasis :
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquant, l'indication mérite d'être pesée.
- Réactions allergiques :
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (voir interactions) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
- Anesthésie générale :
Les bêtabloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêtabloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêtabloquant.
. Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
. Dans certains cas le traitement bêtabloquant ne peut être interrompu :
    . chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêtabloquants ;
    . en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins.
L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être    compensées.
- La pilocarpine peut potentialiser l'action des curarisants. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par la pilocarpine.
- Grossesse :
Bêtabloquant : chez l'animal, aucune action tératogène n'a été mise en évidence. Dans l'espèce humaine, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées n'ont pas fait état de malformations à la naissance. Les bêtabloquants diminuent la perfusion placentaire, ce qui peut entraîner la mort du foetus in utero ainsi que des accouchements avant terme et prématurés. Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, en évitant les solutés de remplissage (risque d'oedème aigu du poumon) ; par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C'est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.

 

Grossesse et allaitement

La présence de pilocarpine conditionne la conduite à tenir en cas de prise de collyre pendant la grossesse.
Grossesse :
Ce collyre n'a pas été étudié chez la femme enceinte.
- Pilocarpine :
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la pilocarpine lorsqu'elle elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, l'utilisation de la pilocarpine est déconseillée pendant la grossesse.
- Bêtabloquant :
. Aspect tératogène :
Chez l'animal, aucune action tératogène n'a été mise en évidence.
Dans l'espèce humaine, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
. Aspect foetotoxique :
Les bêtabloquant diminuent la perfusion placentaire, ce qui peut entraîner la mort du foetus in utero ainsi que des accouchements avant terme et prématurés.
- Aspect néonatal :
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir surdosage), en évitant les solutés de remplissage (risque d'oedème aigu du poumon) ; par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C'est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de la vie) est recommandée en milieu spécialisé.
Allaitement :
Les bêtabloquants sont excrétés dans le lait (voir propriétés pharmacocinétiques). Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué : en conséquence et par précaution, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

OCULAIRES :
Une surveillance ophtalmologique est nécessaire en cas de traitement concomitant par un collyre contenant de l'adrénaline (risque de mydriase).
GENERALES :
LIEES AU BETABLOQUANT
:
Bien que les quantités de bêtabloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque d'interactions médicamenteuses existe. Il convient donc de tenir compte des interactions observées avec les bêtabloquants administrés par voie générale.
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Floctafénine :
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants.
- Sultopride :
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Amiodarone :
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Anesthésiques volatils halogénés :
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants. (L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêtastimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
- Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil) :
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
- Anti-arythmiques (propafénone et classe Ia : quinidine, hydroquinidine, disopyramide) :
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance attentive clinique et électrocardiographique.
- Baclofène :
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
- Clonidine :
En cas d'arrêt brutal du traitement par la clonidine, augmentation importante de la pression artérielle avec risque d'hémorragie cérébrale par effet sympathomimétique. Arrêter de façon progressive la clonidine.
- Insuline, sulfamides hypoglycémiants :
Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
- Lidocaïne (décrit pour le propranolol, le métoprolol, le nadolol) :
Augmentation des taux plasmatiques de lidocaïne avec majoration possible des effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution du métabolisme hépatique de la lidocaïne).
Adapter la posologie de la lidocaïne. Surveillance clinique, électrocardiographique et, éventuellement, des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant le traitement bêtabloquant et après son arrêt.
- Produits de contrastes iodés :
En cas de choc ou d'hypotension dus aux produits de contraste iodés, réduction par les bêtabloquants des réactions cardiovasculaires de compensation.
Le traitement par le bêtabloquant doit être arrêté chaque fois que cela est possible avant l'exploration radiologique. En cas de poursuite indispensable du traitement, le médecin doit disposer des moyens de réanimation adaptés.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- AINS :
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
- Antagonistes du calcium (dihydropyridines type nifédipine) :
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d'un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
- Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques :
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
- Corticoïdes, tétracosactide :
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Méfloquine :
Risque de bradycardie (addition des effets bradycardisants).
LIEE A LA PILOCARPINE :
Possibilité de potentialisation des curarisants.

 

Effets indésirables

OCULAIRES :
Possibilité de :
- troubles visuels, diplopie et ptosis ;
- spasme ciliaire ;
- myosis, difficulté d'adaptation à l'obscurité (baisse d'acuité visuelle en conditions de faible éclairage surtout chez les sujets âgés et les patients porteurs d'opacités cristalliennes) ;
- décollement de la rétine (surtout chez les myopes de jeune âge) ;
- opacités cristalliniennes lors de l'utilisation prolongée de pilocarpine ;
- symptômes d'irritation oculaire (conjonctivite, blépharite, kératite, hypo-esthésie cornéenne, hyperémie conjonctivale, larmoiement) ;
- diminution de la sécrétion lacrymale.
GENERAUX :
Céphalées.
LIES AU BETABLOQUANT :
Il convient de garder à l'esprit les effets indésirables des bêtabloquants administrés par voie générale, bien qu'ils ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
AU PLAN CLINIQUE :
- Les plus fréquemment rapportés :
. asthénie ;
. refroidissement des extrémités ;
. bradycardie, sévère le cas échéant ;
. insomnies, cauchemars ;
. troubles digestifs (gastralgie, nausées, vomissements).
- Beaucoup plus rarement :
. ralentissement de la conduction auriculoventriculaire ou intensification d'un bloc auriculoventriculaire existant ;
. insuffisance cardiaque ;
. chute tensionnelle ;
. bronchospasme ;
. hypoglycémie ;
. syndrome de Raynaud ;
. aggravation d'une claudication intermittente existante ;
. diverses manifestations cutanées, y compris éruptions psoriasiformes.
AU PLAN BIOLOGIQUE :
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.
LIES A LA PILOCARPINE :
Très rarement :
- hypertension, tachycardie, spasme bronchiolaire, oedème pulmonaire ;
- hypersialorrhée, sueurs, vomissements et diarrhée.

 

Surdosage

Bien que les quantités de principes actifs passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque de surdosage doit être gardé à l'esprit et la conduite à tenir calquée sur celle habituellement adoptée pour les bêtabloquants et les parasympathomimétiques directs prescrits par voie générale.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Le myosis provoque des difficultés d'adaptation à l'obscurité. La prudence s'impose lors de la conduite nocturne ou la pratique d'autres activités dangereuses sous faible lumière.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIGLAUCOMATEUX / MYOTIQUES.
Association bêtabloquant/parasympathomimétique.
(S : organes des sens).
- Le cartéolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
. bêtabloquant non cardiosélectif,
. pouvoir agoniste partiel [activité sympathomimétique intrinsèque (ASI) modérée],
. effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) non significatif.
- La pilocarpine est un agent parasympathomimétique à action cholinergique directe (myotique).
- Ce collyre est une association de cartéolol et de pilocarpine qui réduisent l'hypertonie intra-oculaire associée ou non à un glaucome par les mécanismes différents mais complémentaires :
. le cartéolol diminue la sécrétion d'humeur aqueuse,
. la pilocarpine augmente son excrétion hors de la chambre antérieure de l'oeil.

Comme avec les autres collyres, le cartéolol et la pilocarpine contenus dans CARPILO peuvent passer dans la circulation générale.
Isolément, la pilocarpine doit être administrée 4 fois par jour, mais lorsqu'elle est associée au cartéolol, 2 instillations quotidiennes suffisent.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C.
Ne pas conserver au-delà de 15 jours après ouverture.

Flacon de 3 ml (PE).