Navigation

Dynabac 250 mg, comprimé enrobé gastro-résistant, boîte de 16

Dynabac est un médicament sous forme de comprimé enrobé gastrorésistant (16) (250 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 11/10/1993 par ALMIRALL S.A.S au prix de 18,07€ et retiré du marché le 20/05/2009.

 

À propos

    Principes actifs

  • Dirithromycine

    Excipients

  • Magnésium carbonate (E504)
  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Hydroxypropylcellulose (E463)
  • Carboxyméthylamidon
  • Croscarmellose sodique (E468)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Pelliculage :
  • Hypromellose (E464)
  • Macrogol
  • Propylèneglycol (E1520)
  • Enrobage (entérique) :
  • Méthacrylique acide
  • Triéthylecitrate
  • Colorant blanc :
  • Talc (E553b)
  • Triéthylecitrate
  • Titane dioxyde (E171)
  • Propylèneglycol (E1520)
  • Gomme xanthane (E415)
  • Parahydroxybenzoate de méthyle (E218)
  • Parahydroxybenzoate de propyle (E216)
  • Potassium sorbate (E202)
  • Sodium citrate (E331)

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • macrolides et lincosamides

          • macrolides

            • dirithromycine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 11/10/1993 et le 20/05/2009.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Angine à streptocoque A bêta-hémolytique
  • Bronchite aiguë
  • Exacerbation de bronchite chronique
  • Pneumopathie communautaire
  • Pneumopathie atypique

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la dirithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
- angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêtalactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé,
- surinfections des bronchites aiguës ,
- exacerbations des bronchites chroniques ;
- pneumopathies communautaires, chez des sujets :
. sans facteur de risques,
. sans signe de gravité clinique,
. en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique.
En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- Allergie à la dirithromycine et à d'autres macrolides.
- Associations au cisapride, vasoconstricteurs de l'ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine par voies orale et nasale) (voir interactions).
DECONSEILLE :
- En l'absence de données, il n'est pas recommandé d'utiliser la dirithromycine, principalement éliminée par le foie, en cas d'insuffisance hépatique sévère ou de cholestase sévère.
- Allaitement : absence de données sur le passage dans le lait maternel. L'innocuité de la dirithromycine chez la femme allaitante n'ayant pas été établie, la prescription ne sera effectuée que si les bénéfices attendus apparaissent supérieurs aux risques encourus.
- Association déconseillée : bromocriptine (voir interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Posologie :
La dirithromycine est administrée par voie orale, indépendamment des repas.
- Chez l'adulte, la posologie est de 500 mg (deux comprimés à 250 mg) en une seule prise quotidienne.
- Chez l'insuffisant rénal sévère (clairance de la créatinine < 5 ml/min) et chez le sujet âgé de plus de 80 ans, la posologie doit être réduite de moitié (voir mises en garde et précautions d'emploi).
Durée de traitement :
La durée de traitement des angines est de 10 jours.

Comprimé enrobé blanc ovale gravé 4215 sur une face.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- Au cours de l'emploi d'antibiotiques à large spectre, des cas de colite pseudomembraneuse ont été rapportés. C'est pourquoi il convient d'évoquer la possibilité de ce diagnostic chez les patients qui développent une diarrhée importante pendant ou après l'emploi de l'antibiotique.
- En l'absence de données, il n'est pas recommandé d'utiliser la dirithromycine, principalement éliminée par le foie, en cas d'insuffisance hépatique sévère ou de cholestase sévère.
- Chez les insuffisants rénaux sévères et les sujets âgés de plus de 80 ans, le ralentissement de la clairance d'élimination doit inciter à la prudence. La posologie doit être réduite de moitié.
- Chez les insuffisants rénaux, les concentrations plasmatiques moyennes et l'aire sous la courbe tendent à augmenter lorsque la clairance de la créatinine diminue.
- En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 5 ml/min), l'aire sous la courbe augmente d'un facteur 3 par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale.
- Chez les sujets âgés, les aires sous la courbe augmentent d'un facteur 2,4 chez les sujets de plus de 80 ans par rapport aux sujets jeunes.
- Grossesse : il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la dirithromycine au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques sont insuffisantes, bien que les données animales ne mettent pas en évidence d'effet malformatif ou foetotoxique.
- Associations nécessitant des précautions d'emploi : anticoagulants oraux.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la dirithromycine au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques sont insuffisantes, bien que les données animales ne mettent pas en évidence d'effet malformatif ou foetotoxique.
Allaitement :
Absence de données sur le passage dans le lait maternel.
L'innocuité de la dirithromycine chez la femme allaitante n'ayant pas été établie, la prescription ne sera effectuée que si les bénéfices attendus apparaissent supérieurs aux risques encourus.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Cisapride :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride par le macrolide).
- Vasoconstricteurs de l'ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine par voies orale et nasale), par extrapolation à partir de l'érythromycine et de la josamycine :
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Bromocriptine par extrapolation à partir de l'érythromycine et de la josamycine :
Augmentation des taux plasmatiques de bromocriptine avec un accroissement possible de l'activité antiparkinsonienne ou apparition de signes de surdosage.
ASSOCIATION NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
Anticoagulants oraux :
Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Manifestations digestives (effets les plus fréquents) : douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements, dyspepsies, météorisme et anorexie.
- Asthénie.
- Réactions d'hypersensibilité y compris rash cutané, urticaire et prurit.
- Effets sur le système nerveux central : céphalées, vertiges, insomnie et somnolence.
- Vasodilatation.
- Vaginite, candidose vaginale.
- Anomalies biologiques : thrombopénie et leucopénie transitoires ; augmentation transitoire de l'éosinophilie, des transaminases (ASAT, ALAT), de la créatine kinase, des phosphatases alcalines, de l'urémie et de la créatininémie.

 

Surdosage

- Symptomatologie : nausées, vomissements, douleurs épigastriques et diarrhées.
- Un traitement symptomatique adapté peut être nécessaire.
La dirithromycine étant éliminée par le foie, une diurèse forcée, une dialyse péritonéale ou une hémodialyse ont peu d'effets.

 

Propriétés pharmacologiques

La dirithromycine est un antibiotique semi-synthétique dérivé de l'érythromycine A, de la famille des macrolides.
Après administration orale, la dirithromycine est absorbée en milieu intestinal et rapidement hydrolysée en érythromycylamine, support de l'activité antibactérienne du produit. Le mécanisme d'action de la dirithromycine repose sur l'inhibition de la synthèse protéique, en se liant aux sous-unités 50 S ribosomales des bactéries sensibles.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S < = 0,12 mg/L et R > 4 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Bacillus cereus.
. Corynebacterium diphtheriae.
. Entérocoques (50-70%).
. Rhodococcus equi.
. Staphylococcus méti-S.
. Staphylococcus méti-R* (70-80%).
. Streptococcus B.
. Streptococcus non groupable (30-40%).
. Streptococcus pneumoniae (35-70%).
. Streptococcus pyogenes (16-31%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Bordetella pertussis.
. Branhamella catarrhalis.
. Campylobacter.
. Legionella.
. Moraxella.
- Anaérobies :
. Actinomyces.
. Bacteroïdes (30-60%).
. Eubacterium.
. Mobiluncus.
. Peptostreptococcus (30-40%).
. Porphyromonas.
. Propionibacterium acnes.
- Autres :
. Borrelia burgdorferi.
. Chlamydia.
. Coxiella.
. Leptospires.
. Mycoplasma pneumoniae.
. Treponema pallidum.
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
- Aérobies à Gram négatif :
. Haemophilus.
. Neisseria gonorrhoeae.
- Anaérobies :
Clostridium perfringens.
- Autres :
Ureaplasma urealyticum.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium jeikeium.
. Nocardia asteroïdes.
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter.
. Entérobactéries.
. Prevotella.
. Pseudomonas.
- Anaérobies :
Fusobacterium.
- Autres :
Mycoplasma hominis.
La dirithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

ABSORPTION :
L'absorption de 500 mg de dirithromycine par voie orale sous forme de comprimés est augmentée par la prise d'aliments.
DISTRIBUTION :
- Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
- Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme. Ces propriétés expliquent l'activité de la dirithromycine sur les bactéries intracellulaires.
- Concentrations plasmatiques : après injection d'une dose unique de 500 mg chez le sujet jeune, normal et à jeun, les concentrations plasmatiques maximales de la dirithromycine sont en moyenne de 0,41 mg/L ; elles sont atteintes (Tmax) en 2,9 heures. L'aire sous la courbe (AUC0-24 h) est en moyenne de 2,51 mg/L x h.
Après administration de doses répétées de 500 mg de dirithromycine pendant 10 jours, la concentration plasmatique moyenne (Cmax) observée à 4 heures, est de 0,48 +/- 0,43 mg/L et l'aire sous la courbe (AUC0-24 h) mesurée est de 4,12 +/- 4,0 mg/L x h.
- Le volume de distribution apparent de la dirithromycine est de 800 L (504 à 1041 L) chez les patients à fonction rénale normale.
La fixation aux protéines plasmatiques de la dirithromycine et de son métabolite, l'érythromycylamine, est comprise entre 15 et 30%.
BIOTRANSFORMATION :
La dirithromycine est rapidement convertie par une hydrolyse non enzymatique pendant l'absorption, en érythromycylamine qui représente l'activité microbiologique du produit.
DIFFUSION TISSULAIRE :
La dirithromycine est rapidement absorbée et largement distribuée dans tout l'organisme. La distribution de la dirithromycine et de l'érythromycylamine est rapide dans les tissus et leurs concentrations cellulaires sont élevées. Les concentrations sont significativement plus élevées dans les tissus que dans le plasma ou le sérum.
Il n'existe pas de données sur la diffusion méningée.
Après administration orale de 500 mg de dirithromycine, les concentrations tissulaires sont les suivantes :
Concentration tissulaire moyenne (µg/g ou µg/mlc ou µg/10puissance7 cel) / Concentration plasmatique ou sérique moyenne (µg/ml) / Concentration tissulaire/concentration plasmatique :
- Muqueuse nasale (500 mg x 3 j / T-h* = 24-30) : 0,59 / 0,03 / 19,7.
- Amygdale (500 mg x 10 j / T-h* = 14) : 3,47 / 0,17 / 20,4.
- Poumon sain (500 mg x 5 j / T-h* = 12) : 3,79 / 0,13 / 29,2.
- Poumon pathologique (500 mg x 5 j / T-h* = 12) : 3,85 / 0,13 / 29,6.
- Sécrétion bronchique (500 mg x 5 j / T-h* = 12) : 1,70 / 0,13 / 13,1.
- Macrophage alvéolaire (500 mg x 5 j / T-h* = 5) : 0,37 / 0,35 / 1,0.
- Prostate (1 g x 5 j / T-h* = 12-17) : 6,52 / 0,19 / 34,3.
*T-h = intervalle de temps entre l'administration du produit et les prélèvements tissulaires et sanguins.
ELIMINATION :
La dirithromycine et l'érythromycylamine sont principalement éliminées par voie biliaire avec peu ou pas de métabolisation hépatique. Ainsi, la voie d'élimination principale de la dirithromycine est fécale/hépatique et représente 81 à 97% de la dose administrée.
Environ 2% sont éliminés par voie rénale.
La demi-vie d'élimination de la dirithromycine est en moyenne de 44 heures (16 à 65 heures).

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 30°C.

16 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium).